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Prochain niveau: 2 EXP

Panini Comics

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Juillet
6 juillet

Dans l'ombre de Yavin

Leia doit monter une équipe pour chercher une nouvelle base, mais elle se heurte à de très grosses difficultés. Un dernier tome malheureusement incomplet, mais qui prolonge bien le premier film de la saga. La collection anniversaire dédiée à Dark Vador s’achève sur ce tome dix. Puisqu’on fête les 45 ans du premier film Star Wars, Un nouvel espoir, il était logique de terminer la collection avec un opus qui revient sur des événements qui se passent juste après le film et la destruction de l’Etoile Noire. Le scénariste Brian Wood est une star qui a obtenu le prix Eisner Award en 2008. Il construit ici un récit très classique et linéaire. Multipliant les intrigues et les points de vue, il raconte le destin de la princesse Leia tout en suivant les nouvelles aventures de Solo, le devenir de l’Empire après ce coup dur et les difficultés de l’Alliance Rebelle à trouver un nouveau point de chute. Les personnages sont bien travaillés et notamment Luke Skywalker et surtout Leia Organa, qui passe du statut de pilote émérite à celui de chef de guerre intraitable avec une facilité admirable. Ce beau portrait féminin prolonge le jeu cinématographique marquant de Carrie Fisher. Un autre aspect peu traité dans Star Wars rajoute beaucoup d’intérêt à l’ensemble : l’espionnage. En effet, la Rébellion sent qu’ils sont infiltrés et qu’il y a certainement un ou plusieurs traîtres dans leur rang... mais qui ? Même si le tome est déjà le plus épais de la collection, cet aspect mériterait presque un récit à lui seul. C’est donc une bien belle histoire que raconte Brian Wood, qui respecte et reste fidèle à l’univers Star Wars, doublée d’un dessin très réussi, que ce soit dans les portraits des personnages ou dans les scènes impressionnantes de combats stellaires. On termine également en beauté avec des couvertures magnifiques de l’inévitable Alex Ross. Malheureusement, c’est aussi le seul tome qui n’a pas de fin... et on reste justement sur notre faim. On aurait bien aimé ne pas terminer sur une attente aussi frustrante. Malgré cette petite ombre au tableau, l’ensemble de la collection a de quoi ravir un très large public.


aventure
6 juillet

Trahison

De nombreux chefs de l’Empire planifient un complot de grande envergure contre l’Empereur Palpatine et son serviteur Dark Vador. Une nouvelle conspiration un peu particulière mais efficace. La trahison, c’est une affaire courante à Coruscant depuis l’avènement de Palpatine. Un peu comme ans le tome 4, La prison Fantôme, où l’Empereur est victime d’un complot de l’Empire déjoué par le Moff Trachta, c’est ici ce même Trachta qui trahit son maître et essaie de l’éliminer ainsi que Dark Vador. Le complot est plus vaste encore et plus complexe. Scott Allie se plait à dévoiler lentement les rouages de cette machination, un peu comme un poison qui coule petit à petit dans les veines. A tel point que de nombreuses cases suppriment les textes et laissent vivre les personnages, se trahissant eux-mêmes après avoir trahi leur proche. Le rythme est donc très particulier, mais Allie ménage parfaitement ses effets avec une montée en puissance progressive. Évidemment, on devine tous comment cela peut finir quand on ose affronter Vador et Palpatine... Mais la violence du final clôt brillamment un récit maîtrisé de bout en bout. Ryan Benjamin livre également un graphisme particulier. Le rendu est nerveux et rythmé, mais les portraits des personnages et troopers sont parfois déformés de façon presque grotesque. Un avant-dernier tome efficace qui est loin de trahir ce beau projet anniversaire orchestré par Panini.


couverture : Brian Horton
aventure
6 juillet

Boba Fett : ennemi de l'Empire

Dark Vador donne une mission bien spéciale à Boba Fett, mais ce dernier comprend rapidement que ce contrat cache autre chose. Une traque à la gloire de Boba Fett, un ennemi enfin à la hauteur du grand Dark Vador. Ce septième tome anniversaire à 6,99 € a de quoi susciter l’intérêt puisque la vedette n’est plus tout à fait Dark Vador mais bien Boba Fett, le célèbre chasseur de primes qui a retrouvé toute sa splendeur dans la dernière série Disney, Le livre de Boba Fett. Pour être plus précis, et comme la couverture l’indique, c’est une confrontation entre Dark Vador et Boba Fett qui a lieu ici. Un duel alléchant quand on connaît la puissance de ces deux personnages. John Wagner, le papa de Judge Dredd, plante les bases d’une intrigue solide et bien ficelée. Comme souvent avec Boba, cela démarre sur une chasse à l’homme, mais particulière à plus d’un titre, puisqu’il s’agit d’un traitre à l’Empire, qu’il possède un coffre au contenu mystérieux et que Vador en personne charge le mercenaire de cette traque. Avec beaucoup de rythme et d’actions, le récit enchaîne les rebondissements et les combats spectaculaires. Wagner parvient en plus à faire rire avec cette fameuse confrérie des Pessimistes, magnifique caricature des religieux de tout poil. Et c’est bien entendu petit à petit que la tension grandit jusqu’à la confrontation ultime avec la Main de l’Empereur. Un script aussi bien exécuté aurait mérité un dessin plus léché. Malheureusement, le trait un peu grotesque de Ian Gibson tranche un peu trop avec le sérieux de l’intrigue. On finit par s’y faire malgré tout et on ne peut pas dire que son graphisme soit décevant. Son trait un peu caricatural reste malgré tout dynamique et maîtrisé. Rien à voir cependant avec les sublimes couvertures de Ken Kelly campant un Boba Fett plus beau que jamais. Un petit récit net et tranchant comme les missions que mènent Boba Fett.


Couleur : Brian Gregory
aventure
6 juillet

La quête de Vador

Vador apprend que le pilote qui a détruit l’Etoile de la Mort s’appelle Luke Skywalker… Un récit bien ficelé et qui vaut le coup d’œil par la présence étonnante de Dave Gibbons au dessin. Pour la huitième bougie du « gâteau » d’anniversaire de la collection La légende de Dark Vador, Panini a choisi une véritable curiosité. Publié initialement en 1993, Vador’s Quest est dessiné par le célébrissime Dave Gibbons, le fameux dessinateur de Watchmen. Sortant complètement de son style et de son univers, Gibbons parvient tout de même à réaliser quelques belles planches parfois choc, comme cette première case où un soldat rebelle, le visage ensanglanté, avoue en donnant le nom « Skywalker ». C’est également une curiosité de le voir représenter des scènes d’action, mais le résultat est très efficace et même plutôt attrayant. Certes, on pourra tiquer sur le visage un peu trop long de Vador ou les casques déformés de Troopers, mais c’est une vraie belle surprise que de découvrir Gibbons dans un tout autre registre que celui auquel il nous a habitués. Côté histoire, le choix scénaristique du croate Darko Macan a de quoi séduire, puisque l’intrigue se passe juste après la destruction de l’Etoile de la Mort et toutes les conséquences que cela engendre. Un thème pas vraiment traité jusque là avec, bien sûr, tout ce que l’on peut imaginer de complexe et tortueux pour Vador d’apprendre que l’ennemi public de l’Empire numéro 1 n’est autre que son fils ! A la fois classique et très bien raconté, le récit est prenant de bout en bout, d’autant que Macan s’applique à décrire une galerie de personnages inédits comme le pilote Jal, la princesse rebelle Syayna ou l’étonnante crapule Mala Mala. Encore un album de qualité et qui est presque collector vu la présence de Dave Gibbons dans l’univers Star Wars !


couverture : Dave Gibbons
aventure
6 juillet

Terreur dans les ténèbres

Un ancien soldat clone va se battre pour survivre et s’attirer les bonnes grâces du surpuissant Dark Vador. Un titre remarquable qui allie à la perfection simplicité et profondeur sur un thème fort. Pour le tome 6 qui célèbre le charismatique Dark Vador dans la petite collection Panini à 6 euros 99, voici un nouveau récit marquant sorti initialement en 2013. D’emblée, on comprend que sa lecture va être spéciale puisque le point de vue est celui d’un clone, survivant miraculé et qui s’est forgé une personnalité forte dans le désert (un début qui rappelle d’ailleurs fortement la série Le livre de Boba Fett). Avec un démarrage aussi marquant, Tim Seidell déploie un véritable petit chef d’œuvre avec des textes forts, un sens du rythme et de l’originalité assez remarquables. Cet alliage entre histoire simple et pleine d’actions et de passages profonds à la limite du poétique matche du début jusqu’à la fin. Seidell se paie en plus le luxe d’apporter une profonde réflexion sur le manichéisme apparent de Star Wars et sur la nécessité de la guerre. Le clou du spectacle, c’est que Dark Vador est loin d’être la vedette. Ça n'est pas même ce clone spécial et encore moins l’Empire : on apprendra rapidement qu’il s’agit des rebelles anonymes qui ont choisi de lutter coûte que coûte contre l’injustice et la barbarie. Poignant ! Gabriel Guzman livre un dessin efficace et simple en apparence, même si quelques plans ou visages sont un peu grossiers. Ne vous laissez pas berner par le titre : grâce à Tim Seidell, il reste toujours une lueur d’espoir dans les ténèbres…


aventure
Juin
29 juin

L'âge sombre

Apocalypse menace la Terre, mais les Super-héros sont loin d’imaginer à quel point son plan est diabolique. Un récit apocalyptique de plus pour Tom Taylor qui dézingue l’univers Marvel avec un peu moins de réussite que d’habitude. Tom Taylor bascule côté Marvel après avoir longtemps fait les beaux jours de DC. Et comme à son habitude, il concocte avec Dark Ages une immense « zone de jeu » qui regroupe un nombre impressionnant de personnages. Vous aurez même la surprise de voir beaucoup d’entre eux changer et avoir des enfants ! On connaît Tom Taylor et ses récits de grande envergure, toujours focalisés sur une immense catastrophe. Alors on ne sera pas surpris que le grand méchant de l’histoire soit… Apocalypse ! Le scénariste australien déploie encore une fois une grande histoire qui va bouleverser en profondeur le monde Marvel. Après avoir mis un sacré bazar chez les personnages DC (que ce soit avec Injustice ou DCeased), Taylor récidive en bousculant nos habitudes et en mettant une sacrée claque aux lecteurs avec quelques passages choc qui ne vous laisseront pas indemnes. Cette double histoire catastrophe enchaîne les événements atroces. Et plus l’espoir arrive, plus la claque est grande, avec des retournements plus qu’osés quand on connaît bien l’univers Marvel. Preparez-vous à ne plus voir les choses comme avant, puisque même des Vilains peuvent devenir bons ou des Bons peuvent devenir vilains. Malgré autant d’audace et d’innovation, Taylor respecte à la lettre chaque personnage, rendant le tout possible et finalement presque cohérent. Quand on pense que l’idée funeste qui menace le monde ressemble à s’y méprendre à nos problématiques actuelles de COVID ou de réchauffement climatique, le récit prend une autre dimension. Cocorico malgré tout puisque tout se terminera sur… Paris ! Néanmoins, ce gigantesque projet déçoit un peu car il est bien trop court pour laisser libre cours à la pleine puissance créatrice de Taylor. Le début, notamment, peine à convaincre tant tout est rapidement expédié et même certains passages choc manquent de force comparativement à DCeased. Quel dommage, car les excellentes idées ne manquent pas ! Mais l’imaginaire débridé de Taylor se doit d’être plus grand et plus long. Cependant, il est toujours accompagné de grands dessinateurs. A l’image des artistes latinos Daniel Sampere et Bruno Redondo, Iban Coello a un graphisme cool et ultra efficace. Représenter tous les personnages que l’on connaît avec un âge plus avancé tout en gardant leur charisme n’était pas chose aisée et Coello s’en sort avec brio. Dark Ages aurait mérité une vraie place d’event pour marquer les esprits et montrer tout le talent de Tom Taylor.


couverture : Ivan Coello
heroes
Juillet
6 juillet

Le neuvième assassin

Dark Vador est traqué par un assassin professionnel, engagé par un riche marchand qui cherche à se venger. Une histoire de chasse à l’homme haletante : un duel au sommet entre Vador et « Predator ».La collection dédiée à Dark Vador s’enrichit d’un nouveau récit complet sorti initialement en 2013. Un tueur froid, au masque bestial et qui traque sa proie dans une jungle... cela vous rappelle quelque chose ? En effet, l’assassin chargé d’éliminer Dark Vador a des allures de Predator et c’est un ennemi à la mesure du puissant Seigneur Sith. Toujours aussi monolithique et imperturbable, Vador va montrer toute l’étendue de sa puissance et de sa rage dans ce one shot un peu court mais intense. Les événements s’imbriquent parfaitement, bien racontés et parfaitement orchestrés sous le contrôle bien entendu de l’inévitable Palpatine. Une planète sauvage et dangereuse, des chasseurs de prime terrifiants, une sombre secte inquiétante, une vengeance mortelle : tous les ingrédients d’un bon récit obscur se trouvent ici réunis. L’artiste Stephen Thompson se régale dans un style ultra réaliste. Style qui tranche un peu avec celui de Ivan Fernandez, un brin plus caricatural. La collection profite également du large éventails d’histoires pour mettre en avant quelques grands coveristes : admirez les sublimes couvertures d’Ariel Olivetti, proche de grands maîtres italiens de la peinture. Palpatine a de quoi être satisfait : Dark Vador impressionne toujours autant !


aventure
6 juillet

La traversée du désert

Dark Vador traque le Jedi Dass Jennir. Mais il est loin d’être le seul à suivre cette piste difficile. Extrait magistral d’un must have de l’univers Star Wars, Dark Times. Dommage que ce ne soit qu’un extrait...La légende de Dark Vador continue à s’écrire dans cette nouvelle collection à petit prix consacré au terrible Seigneur Sith. Le volume 3 prend une petite partie du grand arc du fameux Dark Times, certainement l’un des meilleurs récits comics de Star Wars. On sent tout de suite quelque chose de différent à la lecture du début avec une profusion de personnages très marqués et hauts en couleurs et une intrigue prenante et complexe. Ajoutez à cela que le devenir de chacun des personnages évolue en profondeur comme dans une série télévisée et vous aurez donc un bel aperçu de ce que peut être cette saga mémorable. Difficile donc de faire un choix et plus dur encore de couper ce chef d’œuvre et de n’en proposer qu’une partie. Cependant, la préface explique bien tout ce qu’il s’est passé auparavant. On assiste ici à une chasse à l’homme remarquable où plusieurs groupes de personnes veulent retrouver le Jedi Dass Jennir (une des grandes figures de Dark Times), tous avec des objectifs différents : le groupe de Bomo Vermousse pour retrouver l’amitié perdue, le mystérieux Droïde assassin pour remplir un contrat et l’inévitable Dark Vador pour exterminer les derniers Jedi. Alternant de façon judicieuse temps de pause, dialogues profonds et actions spectaculaires, le mini récit éblouit par sa maestria, doublée d’une simplicité et d’un naturel limpides. Le passage sur la planète Prine fait basculer le récit dans une réécriture délicieuse du western. Comme si cela ne suffisait pas, le récit bénéfice d’un dessin haut de gamme : Douglas Wheatley propose un graphisme ultra réaliste et impressionnant, certes un peu trop léché et parfois figé, mais qui colle parfaitement à la modernité futuriste de Star Wars. Le plus amusant dans tout cela, c’est que Dark Vador est quasi absent de ce tome, qui constitue pourtant le meilleur de la collection qui porte son nom.


Couleur : Pablo Correa
aventure
6 juillet

La prison fantôme

Un attentat menace la vie de l’Empereur Palpatine et Dark Vador va tout faire pour le protéger. Une perle noire qui plonge dans les aspects les plus sombres de l’Empire : ne sous-estimez pas la force du côté obscur !La collection consacrée à Dark Vador bat son plein avec pas moins de dix tomes en tout ! Et voici le tome 4. Préparez-vous à ressentir un sacré choc avec ce one shot incroyable. Le pitch est déjà saisissant puisque l’Empereur subit une attaque terroriste de grande envergure. De quoi rappeler le sombre lien qui unit l’imaginaire de l’Empire et celui du Reich pendant la seconde guerre mondiale. En effet, Hitler, lui aussi, a été victime de nombreuses tentatives d’assassinat, dont certaines qui venaient de ses plus proches alliés. Haden Blackman déploie une intrigue riche, à l’image de personnages moins connus de l’univers Star Wars – Laurita Tohm et le Moff Trachta – et pourtant tout aussi charismatiques que les grandes figures comme Dark Vador ou Tarkin. On suit la voix off de Tohm comme pour mieux plonger dans les rouages du régime sinistre de Palpatine. Blackman porte en effet bien son nom car ici, tout est sombre, d’une noirceur sans nom. Bien loin des versions édulcorées, voire sirupeuses, de Disney, la cruauté et l’absence d’espoir est de mise. On voit des têtes explosées, des prisonniers sadiques, des tortures, des massacres et des combats d’une violence inimaginable. Les trahisons incessantes constituent en plus de sacrés rebondissements. Pouvait-on s’attendre à autre chose quand on décrit le pouvoir de l’Empereur ? Le plus original, c’est que les traqués ou les victimes ne sont plus les Jedi mais bien Palpatine lui-même. Au cœur du côté obscur, se trouve le dessin incroyable de Agustin Alessio, superbement mis en valeur par une colorisation ultra réaliste. On se croirait plongé dans une histoire de La caste des Meta-Barons tant le rendu est prodigieux. Cette fois, le récit est complet, du début jusqu’à la fin. Et il va sacrément vous secouer !


aventure
Mai
11 mai

King-Size Conan

Guerrier intrépide, farouche barbare, puissant athlète, implacable combattant, Conan est tout cela et bien plus encore ! Il ne fait pas bon croiser sa route… sauf pour nous, qui nous délectons de ce petit livre hommage de toute beauté.En 2020, sort King Size Conan, des récits inédits qui célèbrent le premier numéro Conan chez Marvel, 50 ans auparavant. Panini réédite aujourd'hui ce petit hommage en édition cartonnée grand format. Comme pour un anniversaire important, on a convié des auteurs prestigieux à la fête et on retrouvera avec plaisir des grands noms des comics comme Esad Ribic, Steve Mc Niven ou encore le retour étonnant de Chris Claremont. Le casting est tout aussi étonnant qu’il est clinquant puisqu’on a la surprise de trouver Kevin Eastman, l’un des papas des Tortues Ninja, aux manettes d’un récit d’heroïc-fantasy. Ces saynètes résument à elles seules tout ce qui constitue l’univers de Conan. Qu’il soit en train de voler les riches, d'exterminer ses ennemis, de chasser les bêtes féroces, de s’encanailler avec des femmes envoûtantes, de lutter contre la sorcellerie ou de s’adonner à la vengeance, le célèbre Barbare crève l’écran par sa fureur sauvage et son instinct bestial. On pourra être un peu frustré parfois de la longueur minimaliste de chaque récit. L’anthologie a également cela de frustrant quelle coupe sans vergogne le récit et enlève la fin, plus violemment encore que l’épée de Conan qui tranche la chair et ôte la vie ! Malgré tout, l’ouvrage rend parfaitement hommage au travail mythique de Robert E. Howard. Conan ne pourra que vous fasciner si vous n’avez jamais encore croisé son regard froid de métal. Les auteurs ont bien compris qu’il fallait des dessinateurs de haut vol pour retranscrire cet hypnotisme que provoquent les terres d’Hyperborée. La couverture d’Andrew Robinson est sublime. Que ce soient les planches immenses dignes des grands peintres de Roberto de La Torre, l’ultra réalisme de Jesus Saiz ou le trait ciselé à la serpe de Steve Mc Niven, tout est d’une beauté sauvage sans nom. Rien que pour l’histoire sans parole d’Esad Ribic, le bouquin vaut le détour tant ses peintures sont magistrales, s’imposant en plus le défi de peindre une atmosphère lumineuse. Conan restera toujours le King !


Illustration : Brad Walker | Couleur : Eduardo Risso | couverture : Bilquis Evely
Fantasy
Juillet
6 juillet

La purge Jedi

Dark Vador a une mission bien spécifique : éliminer les derniers Jedi. Et il va s’appliquer avec toute la violence qu'on lui connaît pour le faire. Un tome glaçant qui montre l’âme noire du Seigneur Sith.La collection anniversaire qui fête les 45 ans du Nouvel Espoir, le premier film de la saga Star Wars, continue avec ce deuxième tome. C’est toujours l’impressionnant Dark Vador qui est à l’honneur, mais cette fois, on change de thématique. On aborde dans quatre récits la sombre période de « la Purge », c’est à dire le moment où l’Empire chasse les derniers vestiges de la République. C'est un peu le pendant d'Obi Wan Kenobi, la série TV de Disney Channel, qui traite de la même période, mais plutôt côté « lumineux » de la force. La main droite de Palpatine, Vador, se charge donc de traquer et d’éliminer les derniers Jedi qui ont survécu à l’Ordre 66. On le voit ainsi dans toute sa sombre et implacable violence, qu’il soit en train d’éventrer des animaux, pourfendre des chevaliers Jedi, effondrer des murs entiers ou torturer l’ennemi… Et c’est toute la subtilité de ce positionnement scénaristique qui fait de Dark Vador le héros, car il faut à la fois qu’on admire son incroyable puissance, mais qu’on en ait peur, tant le Sith se montre inhumain et impitoyable. Chaque récit montre à quel point les scénaristes font preuve d’imagination, car le propos est le même (une chasse à l’homme ou plutôt au Jedi), mais décliné de façon différente et originale à chaque fois. Il en va de même pour les dessinateurs qui représentent avec style tous les archétypes de l’univers Star Wars. Attention toutefois car ce volume pourra faire doublon ou plus si vous avez déjà d’autres volumes d’anthologie et notamment le dernier en date Star Wars Légendes : L’Empire qui contient déjà ces trois titres dans un volume plus épais. Mais quand on aime, on ne compte pas…


aventure
5 juillet

Mission Fatale

Dark Vador doit retrouver le fils du Moff Tarkin mais cette recherche se transforme vite en traque sanglante et trouble. Lancement d’une nouvelle collection à petit prix sur le personnage le plus emblématique de Star Wars. A l’instar de la collection Le printemps des comics et la collection anniversaire consacrée à Spider-Man, Panini récidive en s’attaquant cette fois à Star Wars. A tout Seigneur (Sith), tout honneur, c’est bien sûr le cultissime Dark Vador qui est le sujet principal de cette nouvelle collection prévue en 10 tomes. L’occasion d’avoir des récits dans l’univers « Légendes » à petit prix puisque chaque album coûte 6,99 euros. Attention toutefois car Dark Vador est lui-même victime de son succès et on ne compte plus les rééditions de certains titres du sombre apprenti de Palpatine, rééditions qui risquent bien de faire doublon dans vos bibliothèques (Sith ou non)… Petit atout commercial : comme les précédentes collections, celle-ci formera le visage casqué d’Anakin en assemblant toutes les tranches des albums. La présentation étant faite, passons au vif du sujet : le contenu de l’épisode 1. La collection commence fort avec un choix judicieux et malin d’un mini récit épique : Star Wars : Darth Vader and the Last Command. C’est du très bon Star Wars avec quelques figures marquantes de la saga + quelques surprises (le fils de Tarkin ! ). L’autre point fort est cette chasse à l’homme dans la galaxie qui vous réserve quelques belles surprises. Se focaliser sur Dark Vador permet de plonger dans les abysses du mal et le jeu du retour en arrière entre sa vie idyllique avec Padmé et son présent de seigneur du mal rend le personnage à la fois humain et bestial. Un destin tragique saisissant. Une histoire digne donc du plus célèbre personnage badass qui soit, même si on aurait aimé que le dessin soit à la hauteur. Rick Leonardi livre tout de même des scènes d’actions efficaces et les plans d’ensemble sont plutôt réussis mais les portraits sont d’une laideur à faire frémir et pas seulement parce qu’ils appartiennent au côté obscur. La collection démarre avec fougue et violence. À vous de voir si vous vous laissez tenter par la force obscure de la collection…


aventure
Mars
9 mars

L'ancienne République

Zayne Carrick est poursuivi par des Jedi et va devoir apprendre à survivre et s’allier à des personnages hauts en couleurs. Réédition volumineuse d’une série de qualité qui reprend le prestigieux jeu vidéo The Old Republic. La collection Star Wars Epic revient sur quelques gros titres comics publiés. Ici, vous aurez la possibilité de redécouvrir la maxi série Knight of the Old Republic, publiée initialement en 2006. Un bouquin au volume conséquent et qui ravira les fans de Star Wars en manque d’idées nouvelles et d’univers étendus. L’intrigue a lieu quelques années avant les fameux jeux vidéos The Old Republic. L’inspiration est bouillonnante et la lecture se révèle riche et dense. Un nombre impressionnant de personnages, d’espèces et de planètes nourrissent un univers sans fin. John Jackson Miller pose dès le départ les bases d’un récit solide et prenant, avec un choc d’entrée de jeu qui va laisser des traces. On reconnaît bien là l’imaginaire vaste et complexe des jeux vidéos, sûrement bien plus profonds et inventifs que ce qu’a pu nous offrir le cinéma jusque là. Ainsi, vous ne verrez plus les Jedi comme avant et bon nombre de personnages virevoltent avec la morale comme s’ils étaient à bord d’un speeder. On s’attache très vite à cette troupe improbable qui suit les aventures de Zayne Carrick. La seule petite déception viendra peut être du dessin car les dessinateurs s’enchaînent un peu trop sur ce gros projet et la diversité des styles peine à convaincre. Malgré tout, on se délectera des sublimes covers de Travis Charest. Une belle réédition pour redécouvrir un « must have » !


couverture : Collectif
aventure
Avril
20 avril

X-Men : Hellfire Gala T1

Emma Frost propose une soirée festive inoubliable pour annoncer avec faste le nouveau destin des X-Men. Un premier tome étonnant qui célèbre de façon majestueuse bon nombre de personnages Marvel. Les X-Men connaissent un regain d’énergie depuis ces dernières années, avec de nombreuses séries qui leur sont dédiées comme House of X/ Powers of X, Dawn of X et Reign of X. Pour instaurer un nouveau cycle, de nombreux auteurs décident de créer une fête hors norme et qui de mieux qu’Emma Frost en maîtresse de cérémonie ? Cette idée étonnante (avec l’invitation officielle en début de volume) est l’occasion habile de faire un point sur tous les derniers événements marquants des X-Men, que ce soit la création de l’île de Krakoa ou la guerre contre Arrako. Entre autres festivités, les scénaristes proposent de dévoiler officiellement la nouvelle team des mutants : là encore, l’annoncer en si grandes pompes constitue un moment habile et original pour les lecteurs. Cependant, le très grand nombre de personnages (ce n’est décidément pas une réception comme les autres) donne parfois lieu à des dialogues un peu insipides et à l’intérêt très secondaire. Les renvois aux séries précédentes seront également compliqués pour ceux qui n’ont pas tout suivi. Malgré tout, le final annonce quelques belles surprises. La fête ne touche pas que les X-Men puisque de nombreux dessinateurs VIP sont convoqués dans un casting à faire pâlir d’envie Emma Frost : Sara Pichelli, Stéphan Segovia et même le court passage étonnant de Nick Dragotta font de ce moment un vrai feu d’artifice visuel. Même si d’autres dessinateurs rendent une copie moins prestigieuse, l’ensemble reste classe avec des personnages terriblement charismatiques aux costumes flamboyants. Une fête qui commence sous les meilleurs auspices.


Illustration : Todd McFarlane | Couleur : Collectif | couverture : Todd McFarlane
heroesaventure
6 avril

Ultraman les origines T1

Face aux attaques à répétition de Kaijus, le monde s'est doté d'une organisation de défense : la Patrouille Scientifique Unie. Une vision américaine du célèbre héros de la culture japonaise qui fonctionne bien.La culture japonaise est profondément marquée par la mythologie des Kaijus, ces sortes de monstres gigantesques qui viennent s'attaquer aux habitants de l'archipel nippone. Ainsi de nombreux héros ont été créés pour protéger la population des destructions de ces titans aux allures de dinosaures et l'un des plus célèbre reste Ultraman. Le personnage inventé par Eiji Tsuburaya débarque sur les écrans japonais à la fin des années 60 et va marquer durablement une génération entière. Alors quand l'éditeur Marvel se lance dans une adaptation à la fois modernisée et surtout américanisée, le pari semble risqué. Mais à l'instar de l'adaptation française de Goldorak qui est une réussite totale, les auteurs rendent une copie agréable même si elle reste perfectible. Le duo de scénaristes composé de Kyle Higgins et Mat Groom propose un scénario bien rythmé associé à des personnages aux personnalités bien travaillées. Côté graphisme, Francesco Manna réussit à mixer son dessin avec des influences à la fois du comics mais aussi du manga pour un rendu qui permet une belle fusion entre les deux cultures. Le pari de reprise de la licence d'Ultraman en comics est donc plutôt réussi et honorable sans pour autant nous séduire complètement.


heroes
Janvier
19 janvier

Star Wars La guerre des clones T1

La guerre fait rage entre soldats de la République et droïdes Séparatistes sans oublier la rivalité entre les Sith et les Jedi. Une intégrale de plus de 400 pages qui offre de beaux moments et met aussi en scène des personnages moins connus. Panini réédite en grosses intégrales les épisodes parus en petit format de Clone Wars. Les événements se situent entre L’attaque des clones et La revanche des Sith soit exactement comme les animés du même nom. D’ailleurs, cette version en comics ressemble énormément au style de The Clone Wars puisque l’on assiste à toute une série de mini missions ou de batailles pendant la guerre entre la République et les Séparatistes. Cependant, il y a une différence de taille puisque les stars de l’animé (Obi Wan et Anakin) sont quasi absents. On suit au contraire des noms de Jedi bien moins connus comme Quinlan Vos, Aayla Secura ou Shaak Ti et qui valent pourtant le détour. En face, des vilains tout aussi charismatiques crèvent l’écran comme la chasseuse Asaj Ventress, le violent droïde Durge ou l’assassin Aurra Sing. Tout ce joli monde vaut à lui seul le détour et les fans de Star Wars vont se régaler en découvrant chacun d’entre eux car tous ont une identité et un caractère bien marqués. De plus, chaque histoire est un petit délice d’aventures et d’actions avec plein de surprises et tout ce qui fait la réussite des animés : des manipulations, des courses poursuites, des combats aériens, de l’espionnage… Dommage toutefois que le visuel soit très inégal. Étant donné l’épaisseur du volume, les différents artistes sont nombreux et certains sont loin d’atteindre un niveau exceptionnel. Même si les Jedi la détestent, cette Guerre des Clones aura au moins le mérite de nous offrir de beaux moments de lecture.


Illustration : Collectif | Couleur : Collectif
Science-Fiction
Mars
2 mars

Spider-Verse

Une sinistre famille compte exterminer tous les Spider-Men de tous les univers. Un dernier tome complètement fou qui met en scène une infinité de Spider-Men : ils sont tous là pour fêter les 60 ans de Spidey ! Pour clore cette belle collection dédiée aux 60 ans de Spider-Men, il fallait un volume spécial. Ce tome 10 va donc aborder le multivers dans toute sa complexité et qui dit multivers dit donc une myriade de Spider-Men. C’est Dan Slott qui se charge de ce projet et vous aurez le droit à son récit complet avec un tome bien plus long et dense que les précédents. Bien plus fou également car il réunit un nombre impressionnant de Spider-Men dont certains, inventés de toutes pièces pour l’occasion : Spider-singe, Spider-Punk, Spider-Man assassin… mais avec également des vedettes comme Spider-Man noir, Spider-Man 2099, Spider-Woman et bien sûr Spider-Cochon ! Le défi de les réunir tous ensemble et de construire une intrigue qui tienne la route était de taille mais Dan Slott tire parfaitement les ficelles d’un récit maîtrisé et prenant. Pour faire face à cette armée d’araignées inédite, il fallait des Vilains d’une dimension unique et l’idée de mettre en scène des Vampires qui exterminent les Spideys de toutes les dimensions fonctionne parfaitement. Donner une identité à chacun des Hommes (ou animaux) araignées n’est pas une mince affaire mais Olivier Coipel, la vedette française des comics, s’en sort remarquablement bien. Que ce soient les entités démoniaques (qui rappellent les forces sombres de Magic Order) ou les costumes entoilés, le dessin de Coipel reste d’une qualité exceptionnelle et la difficulté de ce récit ambitieux éclaire en plus son talent. On regrettera simplement qu’il ne dessine pas tous les épisodes, sans compter une fin un peu bâclée et qui part dans tous les sens. Ce dernier tome reste malgré tout une sorte d’apothéose de la collection, digne du personnage si spécial qu’est Spider-Man.


couverture : Olivier Coipel
heroes
2 mars

Spider-Men

Spider-Man se retrouve propulsé dans un autre monde et il va rencontrer un autre super-héros qui a pris son costume… Rencontre au sommet entre Miles Morales et Peter Parker, réalisée par un duo non moins prestigieux. Et si les Spider-Men de plusieurs planètes se retrouvaient ? Ce pitch vous rappelle sûrement quelque chose : celui du dernier film de Jon Watts, Spider-Man No Way Home. Neuf ans auparavant, Brian Michael Bendis réalise cette étonnante histoire en confrontant le Spider-Man classique (Peter Parker) à sa relève, Miles Morales. Un choix malin donc pour le tome 9 de la série consacrée aux 60 ans de Spidey puisque non seulement il permet de redécouvrir le jeune Miles Morales qui prend le costume de l’homme araignée mais introduit également déjà l’idée du Multivers, sujet du prochain dernier tome de la collection. Ce récit paru en 2012 est tout simplement un régal, comme souvent quand Mysterio s’y trouve. A la fois simple, inventive et émouvante, cette rencontre inédite a tout d’un petit bijou malgré un concept qu’on pourrait trouver futile de prime abord. Confronter les deux Spider-Man va au contraire donner une profondeur nouvelle à l’ensemble mais c’est véritablement quand Peter remonte sur les traces de son passé dans l’autre planète que l’histoire devient d’une sensibilité étonnante. L’action n’est pas en reste et on peut s’attendre à de sacrées surprises quand on sait que Mysterio est derrière tout ça. Pour notre plus grand bonheur, Sara Pichelli dessine cette parenthèse à part dans le Spiderverse avec tout le talent qu’on lui connaît. Un réalisme à la Steve Mc Niven avec un style vivifiant proche du manga qui préfigure un certain Spider-Man, New Generation et qui met en scène Miles Morales.


heroes
2 mars

Le cauchemar

Norman Osborn est bien décidé à se venger de Peter Parker et ne va pas hésiter à toucher la corde sensible. Un affrontement classique mais placé sous le signe d’un duel psychologique intense. La collection anniversaire pour les 60 ans de Spider-Man continue avec ce tome 8. En guise de gâteau commémoratif, vous aurez donc droit aux épisodes 44 à 47 de Peter Parker : Spider-Man du britannique Paul Jenkins et du dessinateur Humberto Ramos. Un choix plus qu’intéressant puisqu’il met en scène l’éternelle rivalité entre Spider-Man et le Bouffon Vert. Et quelle mise en scène ! Le début happe d’emblée le lecteur avec une atmosphère sinistre et une plongée inquiétante dans la psyché de Parker et d’Osborn. Ce duel quasi fratricide (dans cet opus, Parker va payer le fait de refuser d’intégrer la famille de Norman) prend des tournures de tragédie grecque avec une voix off profondément introspective et un climax impressionnant. Le final par contre pourra un peu décevoir tant le retournement de situation est difficilement crédible et sent plus la volonté de surprendre que de respecter les personnages. Malgré tout, cet énième affrontement reste mémorable grâce aux dessins d’Humberto Ramos, dont la carrière sera longtemps liée au tisseur. Son style un brin caricatural colle parfaitement à la monstruosité animale du Bouffon Vert mais c’est dans la représentation d’un New York sombre et enfoui sous une pluie battante qu’il marque les esprits. Comme pour mieux souligner le drama du moment, le graphisme plonge nos personnages dans une tempête émotionnelle sans retour. Un cauchemar fascinant qui fera rêver de nombreux lecteurs…


couverture : Humberto Ramos
heroes
Février
23 février

Redemption

Dans un monde post apocalyptique, Rose Obegon va se mettre en tête de retrouver La Terreur, une ancienne chasseuse de primes, pour débarrasser sa ville d'un shériff despotique. Un western madmaxien, sombre et efficace.Vous aimez le western ? Vous aimez Mad Max ? Vous ne voyez pas le rapport, nous non plus jusqu'à Redemption ! Et on a bien aimé cette mini-série, à l'histoire finalement très classique et au dessin classieux (normal vous me direz, c'est du Mike Deodato Jr). Voilà, vous l'avez compris, vous prenez un contexte d'apocalypse comme toile de fond, une société ricaine qui s'est barricadée et dont les survivants reviennent aux mœurs de la ruée vers l'or, à ceci près que le métal est désormais moins précieux que l'eau. Ajoutez un théâtre d'action quasi à huis clos, à savoir une ville terrorisée par un Shériff, un personnage principal qui est une femme qui va prendre une vengeance, introduisez ce qu'il faut d'actions et entre les scènes de gunfight, des flashbacks qui donnent le background des uns et des autres et vous avez-là une histoire et son déroulement classiques. Si l'écriture, à défaut d'être surprenante, est habile, bien huilée, elle constitue un boulevard pour le dessinateur brésilien, qui se régale dans un style réaliste mais qui fait ouvertement référence aux pulps Ce n'est pas une surprise, mais c'est du costaud. A noter que les couleurs tournent souvent autour de l'orange, comme pour souligner l'aridité du bled et le soleil qui plombe autant que les flingues reliés aux cerveaux grâce aux nanotechnologies. Panini dégaine là une production AWA assez plaisante et si vous étiez allés régler des comptes à OK Corall, faites donc une halte par Redemption...


couverture : Mike Deodato Jr
Western
Mars
2 mars

Apprentissage

Spider-Man commence à se faire un nom à New York mais il n’est pas le seul : Winston Fisk monte également en puissance. Extrait du projet Ultimate qui propose une relecture vivifiante de Spider-Man. Le tome 7 de la collection anniversaire des 60 ans de Spider-Man revient sur l’event Ultimate en 2000. L’idée est de retrouver un nouveau lectorat plus jeune et de se débarrasser du passé du Tisseur et de ses nombreuses ramifications complexes dans le Multivers. C’est Brian Michaël Bendis, un petit nouveau à l’époque et qui deviendra rapidement l’un des scénaristes phares de la maison des Idées, qui se charge de cette délicate entreprise. Cet album élude les débuts que tout le monde connaît où Peter Parker devient un super-héros suite à la morsure d’une araignée radioactive et commence directement au numéro 8. Un choix judicieux puisqu’il met en lumière une célèbre dualité : celle de Spider-Man contre le Caïd (face à face déjà lu dans le tome 1). On redécouvre l’histoire de Parker sans forcément de grandes surprises ni nouveautés et le tout ressemble à une simple refonte moderne du personnage. Pourtant, Bendis s’impose ici comme un maître narrateur avec un style simple mais extrêmement limpide. La lecture est particulièrement agréable et le scénariste fait preuve d’un remarquable sens du rythme (un sens de l’araignée ? ), dosant parfaitement les temps forts et les temps faibles. Quelques passages sont de très beaux moments d’émotion et de brillants clins d’œil à tout ce qui a été fait sur le célèbre personnage Marvel, notamment ce superbe rendez-vous entre Peter Parker et Mary Jane. A noter également que Mark Bagley s’éclate à représenter un tisseur virevoltant. Son trait parfois caricatural (le Caïd n’a jamais été aussi imposant!) est remarquablement expressif et il s’imposera rapidement comme l’un des dessinateurs incontournables de Spider-Man. L’univers Ultimate vous tend les bras : il vous suffit juste d’attraper la toile !


couverture : Mark Bagley
heroes
30 mars

Le roi en noir

Conan essaie toujours d’éliminer le terrible Kulan Gath mais il va aussi apprendre à apprécier de plus en plus les plaisirs de ce monde étrange. Conan/ super-héros Marvel : un mariage réussi qui ne pourra que plaire aux fans de ces deux univers. La série ne tarit pas, à l’image du terrifiant Kulan Gath qui semble ne jamais pouvoir s’arrêter. Gerry Duggan s’éclate totalement à mêler le furieux barbare et les super-héros Marvel et il faut bien le reconnaître : ça marche à tous les coups ! C’est comme si l’on était dans une nouvelle histoire de Robert E. Howard avec des épreuves originales et épiques. Ce que n’avait pas prévu Howard en revanche, c’est que les missions de Conan seraient maintenant pleines de super pouvoirs et qu’il aurait un compagnon des plus improbables : Deadpool ! Cette alliance contre-nature n’est pourtant qu’un début d’une longue suite de péripéties toutes plus folles et rocambolesques les unes que les autres. Le tome est dense et Duggan maîtrise à la perfection les rebondissements. On évite subtilement le côté répétitif des combats et des défis en ajoutant ces rencontres entre Conan et super-héros, dans un rendu délicieux de crossover inédit. Mêler la magie de Strange ou la démence de Ghost Rider avec le côté rustre et violent de Conan est un vrai régal mais, particulièrement sur ce tome, on découvre encore bien des surprises puisque le Cimmérien va bouleverser bon nombre d’éléments chers à Marvel. Aussi jouissif qu'un Marvel Zombies dans un autre style, l’intrusion événement de Conan n’en finit plus de nous surprendre. Kev Walker et Patrick Zircher se font également plaisir avec un graphisme bien à l’image de cette série : cool et impressionnant. On en a vu des choses incroyables et des bizarreries mais ça, par Crom, jamais !


heroesaventure
Décembre
8 décembre

60 ans

60 ans que Reed Richard, Sue, Johnny Storm et Ben Grimm ont été irradiés lors d'une mission spatiale et ravissent des millions de lecteurs grâce à leurs aventures fantastiques : récapitulatif ! Ce sont pas moins de 352 pages, contenant les épisodes US : Fantastic Four (1961) #1, 112 (1971), 200, 234, 245, 262, 587 (2011), Fantastic Four (1998) #1, 60 (2002), Annual #2, 6 (1964-1968) et précédemment publiés dans Nous sommes les Quatre Fantastiques (Panini comics 2015) qui nous sont proposés pour cette édition anniversaire, agrémentés de l'inédit de 30 pages Wedding spécial 2006 Fantastic Four Anniversary Tribute(« 40 ans de mariage »), par Karl Kessel et Drew Johnson, et d'une nouvelle couverture. Le principe de la collection est bien connu : évoluer au fil des décennies en choisissant un ou deux épisodes (onze plus le bonus), les plus représentatifs de la série. Il y a donc évidemment des manques, mais l'essentiel est là, avec les origines par Stan Lee et Jack Kirby, la zone négative et ses collages psychédéliques, le combat Hulk - la Chose dessiné par le grand John Buscema, un choc des titans Richards-Fatalis sous les auspices de Marc Wolfman, docteur ès horreur en 1978 ; pas moins de trois épisodes du grand John Byrne, ayant ramené en 1981 un intérêt sur la série, qui s'était perdue, et autant dire la crème du recueil, avec un dessin et des scénarios plus adultes, puis deux épisodes datés 1998 et 2002, aux rendus et couleurs informatiques d'une époque bien différente, aux soins de Scott Lobdell, Alan Davis, (période Heroes Return) puis Mark Waid et Mike Wieringo, avant de finir en beauté avec un épisode magnifique de Jonathan Hickman et Steve Epting : Le Dernier combat, plus proche chronologiquement de nous et au rendu graphique époustouflant. Le bonus Une vie fantastique de Karl Kessel s'impose par son scénario hommage astucieux et émouvant, concluant un gros recueil largement éditorialisé par les plumes d'Aurélien Vives, Christian Grasse, Farid Ben Maïz, Jérémy Manesse et Cédric Calas. Un bon album hommage, et une bonne idée de cadeau pour qui souhaite découvrir ou compléter ses connaissances sur cette super famille.


Illustration : Steve Ditko | Couleur : Collectif
heroesaventure
Octobre
20 octobre

1977-1978

Avant que Captain Marvel ne devienne une femme et cartonne au cinéma, celle-ci s'est fait appeler Miss Marvel. Retour en 1977, avec ce premier volume d'intégrale.En 1977, en pleine montée du féminisme, Stan Lee et Gerry Conway créent Miss Marvel. L’idée est assez originale car ce personnage, qui a gagné ses pouvoirs lors d’une fusion avec Mar-Vel quelques années plus tôt, dans l’épisode de Novembre 1969 The Ennemy is Mine (à retrouver dans l’intégrale tome 1 de Captain Marvel 1967-1969), n’a pas conscience au départ de son alter ego terrien. Si le personnage de Miss Marvel, scénarisé par Gerry Conway sur les trois premiers épisodes et dessiné par John Buscema, est cependant plutôt sexy dans son costume moulant et largement ouvert, c’est parce que c’est surtout la grande journaliste indépendante blonde et au fort caractère, son alter ego, qui est mise en avant pour apporter le crédit féministe au comics. Une première, d'ailleurs, qui influencera nombre de lectrices. Ce personnage, dont la destinée va ensuite être laissée aux mains de Chris Claremont et de Jim Mooney, pour le meilleur, va osciller entre missions de gardien de la paix au sein de New York, l'assimilant d'ailleurs fortement à un Spider-Man féminin, et sauvegarde de la terre via des combats titanesques auprès d'entités soit extraterrestres ou robotiques, très Kirbyien, lui conférant un statut bien plus héroïque et puissant. En cela, on sent le potentiel qu'il acquerra pour devenir au final le Captain Marvel féminin de 2019. Carole Danvers fait des rêves prémonitoires, et ce travers scénaristique revient sans cesse sur chaque épisode, tout comme ses pensées accompagnent, en voix off, tel l'homme araignée, toutes ses actions. Un principe quelque peu redondant qui n'arrive pas cependant à nous détourner d'un personnage charismatique, et, avouons-le, très sexy. A noter que les cinq derniers épisodes voient une évolution du dessin et de l'encrage ronds de Jim Mooney et Joe Sinnott, vers ceux de Keith Pollard, Sam Grainger, (avec une Carole Danvers affublée au passage d'un look d'instit studieuse, avec lunettes et queue de cheval), puis celui plus « adulte » et angoissant de Sal Buscema (avec Tom Palmer à l'encrage). Ce dernier est remplacé ensuite par Frank Giacoia, avant que le tout dernier Panique au 49eme étage, très Hard Boiled, nous propose Carmine Infantino et Steve Leialoha. Rien de plus normal, cela dit, pour un épisode voyant passer le maître de la nuit lui-même, et évoquant aussi au passage les relations de Carole et de son père. Pas le moins intéressant. Quelques croquis et planches originales complètent ce volume agréable, en plus des habituelles couvertures originales de la collection.


Illustration : Collectif | Couleur : Collectif
heroesScience-Fiction
Mars
2 mars

Révélations

Peter Parker va devoir faire face à un événement d’importance qui risque bien de bouleverser son existence et celle de ses proches. Le run Straczynski/Romita démarre fort mais on aurait bien aimé en avoir plus ! Spider-Man a vécu énormément d’événements en 60 ans de carrière en passant entre les mains de bon nombre de scénaristes et dessinateurs. Le tome 6, qui commémore l’anniversaire du Tisseur, met en lumière le travail du prestigieux scénariste Joe Michael Straczynski et du fameux dessinateur John Romita, Jr qui officieront de concert pendant plusieurs numéros d’Amazing Spider-Man à partir de 1998. On reconnaît rapidement la patte humaniste et sensible de Straczynski avec un début déjà fort où Parker tente de sauver une jeune fille de la misère. Mais l’opus repose surtout sur LA révélation ultime que personne n’avait osé raconter jusque là : tante May découvre que son neveu n’est autre que l’homme araignée ! Un concept de plus pour faire du buzz me direz-vous mais ce serait oublier que Straczynski peut faire de n’importe quel événement un moment grandiose et marquant. Avec son style caractéristique, il prend le temps de détailler les dialogues et d’imaginer les conséquences sur des personnages essentiels du spiderverse. Ce qui devait être un banal rebondissement comme il y en a tant devient rapidement un passage bourré d’émotions et de profondeur : c’est ça la magie Straczynski. Malheureusement, à la différence des autres tomes, celui-ci ne présente que peu de numéros. Même le dernier numéro, qui laisse pourtant le champ libre à l’expressivité haut de gamme de Romita Jr avec très peu de textes, ne suffit pas à nous rassasier. A noter que les premières pages racontent le terrible event du 11 septembre du point de vue des super-héros, délicat jeu d’équilibre entre hommage déchirant et patriotisme puissant. Une petite mise en bouche donc pour un run qui aura marqué les années 2000.


couverture : John Romita Jr
heroes
2 mars

La naissance de Venom

Le symbiote prend possession d’Eddie Brock et va donner naissance à Venom : de quoi donner du fil à retordre au Tisseur. Un numéro historique qui marque l’apparition de Venom et de Todd Mc Farlane. Le numéro 300 de The Amazing Spider-Man allait forcément être marquant : il l’a été puisqu’il a vu l’arrivée de Todd Mac Farlane en 1988. La désormais star canadienne a marqué la carrière du tisseur de son empreinte en signant 28 numéros avec David Michelinie puis en s’occupant de tout : scénario et dessin. Une entrée fracassante qui se double d’une première pour un personnage emblématique du Spiderverse : Venom. Ce nouveau numéro de l’anthologie anniversaire de Spider-Man reprend donc les épisodes de la naissance de l’ennemi juré de Spider-Man, un véritable adversaire à sa mesure. Au final, le scénario ne casse pas trois pattes et une araignée, Michelinie se contentant de raconter un duel choc qui tourne simplement à l’action et au combat. On peut apprécier toutefois les changements qui s’opèrent dans l’univers Marvel avec un ton beaucoup plus adulte à l’image d’une Mary Jane plus sexy que jamais. La véritable révolution toutefois, c’est le dessin de Mc Farlane. Détruisant tous les codes de l’époque, le futur créateur de Spawn encrasse le graphisme avec des rues cradingues et des gueules grotesques ou effrayantes. Les combats sentent le sang et la destruction et les poses bondissantes de Spider-Man sont reconnaissables entre mille. Spidey crève littéralement la toile et ses toiles sans oublier quelques trouvailles visuelles osées comme Mary Jane en bas résilles et Black Cat dans sa tenue noire affriolante. Un véritable virage dans la production Spider-Man qui, comme un symbole de son entrée violente dans l’âge adulte, marque la naissance de Venom.


couverture : Todd McFarlane
heroesaventure
2 mars

La dernière chasse de Kraven

Kraven est prêt à tout pour se venger de Spider-Man, déterminé à lui montrer qu’il est bien le meilleur. On ne sait pas si son ennemi aura atteint son objectif. Ce qui est sûr, c’est que ce récit est bien l’un des meilleurs de Spider-Man.De tous les récits de Spider-Man, celui sur son ennemi juré le chasseur Kraven est rapidement devenu culte. Il était donc logique de le retrouver dans ce tome 4 qui célèbre les 60 ans de l’Homme Araignée. A mi-chemin entre le ton macabre des Creepshow et l’univers sombre d’un Frank Miller, ce récit glaçant est un incroyable témoignage de la libération de la censure et de l’audace folle des auteurs de la fin des années 1980. Première bombe : la mort de Spider-Man. Jamais un récit de super-héros n’aura autant abordé la fin de vie avec ce leitmotiv d’un fossoyeur qui creuse de plus en plus profond une tombe. L’aspect morbide amène à une vertigineuse introspection de chacun des personnages et c’est la deuxième claque que l’on subit. Les voix off miment parfaitement les pensés de Kraven, Mary Jane ou la Vermine sans oublier Spidey, terrible victime de sa double voix intérieure qui lui donne des conseils contradictoires. J. M. De Matteis prend le temps d’analyser longuement la psychologie, suspendant le temps dans des scènes oniriques déstabilisantes. On ne sait parfois plus si l’on est dans la tête d’un des protagonistes, dans un cauchemar ou dans un au-delà après la mort. Ce qui est sûr, c’est qu’on est dans un comics pas comme les autres. Le ton se fait parfois nostalgique, avec des pointes de lyrisme, comme si une musique puissante accompagnait chacune des scènes. Ce voyage dans la psyché de Spider-Man vaut aussi le détour en raison du dessin de Mike Zeck. Tout aussi novateur que l’écriture, le graphisme devient parfois psychédélique avec des audaces visuelles folles qui surprennent et bouleversent. Le style se situe entre un classicisme puissant à la Romita Sr et un futur trait nerveux à la McFarlane. Vous ne sortirez pas indemne de cette dernière chasse de Kraven.


Couleur : Mike Zeck | couverture : Mike Zeck
heroes
2 mars

La mort de Gwen Stacy

Spider-Man livre une lutte à mort contre son ennemi juré le Bouffon Vert au prix d’une immense perte. Un récit aussi palpitant que tragique qui nous plonge dans l’un des épisodes les plus sombres de la vie de Peter Parker.Ce deuxième volume anniversaire des 60 ans de Spider-Man annonce avec un titre choc un tournant majeur dans la vie du personnage mais aussi dans le monde des comics. Dans les années 70, âge d’argent chez Marvel, Gil Kane a remplacé John Romita Sr. au dessin, bien que ce dernier nous gratifie encore de ses superbes illustrations de couverture. Le travail de Kane est remarquable car le changement graphique n’est justement pas trop remarqué. Il poursuit l’oeuvre de Romita avec de beaux dessins dans la pure tradition du pop art américain. Ce volume innove et c’est peu dire, en osant aborder des sujets tabous dans une Amérique puritaine tels que les ravages de la drogue et la misère sociale. Il torpille également le politiquement correct en faisant disparaître un personnage cher au héros. La belle et regrettée Gwen Stacy en fera ici les frais. Et par dessus tout, il introduit le premier super-héros afro-américain Luke Cage ! Bien qu’un poil moralisateur, ces récits nous rappellent que les comics ont été créés pour porter des valeurs positives. On apprécie donc ce retour en arrière, dans un monde où les super-héros sont au plus proches des problèmes quotidiens de la population qu’ils protègent, sans surenchère de menaces apocalyptiques ni enchevêtrement d’univers parallèles. Si Gwen Stacy n’en fait plus partie, elle restera à jamais dans le coeur de Peter Parker et celui des fans. Tout comme le premier, ce deuxième volet ravira les connaisseurs nostalgiques des premières heures.


couverture : Gil Kane | Couleur : Dave Hunt
heroes
Février
2 février

Marvel Comics T2

Spider-Man, Miss Hulk, Iron-Man et Thor ont bien du souci à se faire dans ces aventures modernes et dynamiques. Un nouveau tome entraînant largement consacré au tisseur et qui séduit visuellement. La série Marvel Comics continue de déployer ses intrigues différentes dans ce tome 2. On retrouvera donc toujours le Spider-Man de Nick Spencer, qui occupe les trois quart du volume. Dans ce tome, l’action s’accélère et toutes les différentes petites intrigues s’emballent à grande vitesse. Spencer ose transformer quelques points du Spider-Verse tout en prolongeant intelligemment ce que l’on sait sur Spidey. La touche de modernité apporte également un vrai plus avec un super-héros entoilé qui s’affiche sur la toile du net ! Si ce récit au long cours est très emballant, les autres sont toujours un peu cheap en révélations et intérêts, certainement parce qu’ils ont peu de place pour s’exprimer. Ainsi, l’aventure d’Iron Man par Christopher Cantwell peine toujours à convaincre et, une fois n’est pas coutume, celle de Thor par Donny Cates faiblit quelque peu. On se consolera malgré tout avec un bien meilleur passage sur Miss Hulk, prisonnière des russes. Quand on pense aux événements actuels et la guerre en Ukraine et qu’on lit l’infiltration des Avengers en Sibérie, on se dit qu’on est proche de la réalité… L’unité est plus à chercher d’un point de vue graphique, car les dessinateurs sont de grande qualité. Angel Unzueta dessine un Iron Man proche de Granov, tandis que Frédérico Vincentini et Javier Gaaron optent pour un dessin très fluide et moderne. Le graphisme de Michele Bandini se démarque un peu avec un style plus européen, campant un Thor simple et très humain. Cette suite se présente donc encore inégale, même si quelques épisodes valent le détour.


Illustration : Collectif | Couleur : Collectif | couverture : Daniel Sampere
heroesaventure
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