Einstein peine à se rappeler du lieu décrit dans le livre mais reçoit un coup de pouce inattendu. Une suite enchanteresse.La pause sur l'île ne dure pas longtemps, Einstein finit par se souvenir d'un indice indispensable pour pouvoir reprendre la route. S'en suit alors un périple rythmé par des rencontres étonnantes, des révélations touchantes et des rebondissements efficaces. Tout cela constitue une compilation d'histoires assez oniriques et originales, avec une note assez mélancolique. Le scénario mène bien sa barque pour nous divertir et les dessins font tout pour rendre cela enchanteur et plein de personnalité. Charmant.
Miharu et ses compagnons réalisent trop tard qu'ils sont tombés dans un piège. Un 9e tome tout en tension !Suite et fin de la partie se déroulant au Moyen-Orient. Miharu, Raizô et leurs alliés découvrent trop tard qu'ils ont été bernés et que leur bataille va surtout être pour leur survie. Évidemment, tout cela va se régler dans l'action, mais on a également le droit à des révélations troublantes qui changent certains éléments du scénario principal. Tout cela est mené avec efficacité et dégage une tension très prenante, et les dessins ne sont pas en reste. L'ensemble est donc très divertissant, on ne s'ennuie pas. La dernière partie du volume lance quant à elle une nouvelle affaire de manière bien fracassante, qui s'annonce enthousiasmante à souhait. A suivre donc.
A l'intérieur du donjon, tous les aventuriers connaissent des problèmes, notamment le groupe de Laïos. Un 10e tome succulent.Un peu partout, les aventuriers dans le donjon se heurtent à des difficultés comme des monstres terrifiants (notamment des lapins...), des façons de cuisiner très étonnantes, et des pièges redoutables. Même s'il y a de l'action et des passages inquiétants, c'est avant tout l'humour qui est efficace ici. L'auteur ne manque pas d'idées pour embêter ses personnages et il faut bien admettre que cela est très divertissant. L'imagination redoutable dont fait preuve le récit s'avère réjouissante, les gags fonctionnent tous efficacement et les moments plus sombres apportent une tension indéniable. Quant aux dessins, ils sont toujours aussi soignés et savent nous allécher avec des plats étonnants. On ne s'en lasse pas !
Que ce soit à l'époque du western ou de nos jours, certaines jeunes femmes sont confrontées à des situations compliquées. Un recueil inégal.C'est une compilation de nouvelles que nous livre ici Hiroaki Samura (L’habitant de l’infini). Si les époques sont variées (on va du western jusqu'au futur), chaque histoire met en avant des personnages féminins qui sont confrontés à une situation plus ou moins délicate. Qu'il s'agisse de quelque chose de grave ou de superficiel, c'est à chaque fois l'occasion d'une remise en question puis, suivant le contexte, un festival d'action, de tension ou d'humour. Tous les récits ne se valent pas, ce sont surtout les épisodes humoristiques qui pêchent, mais l'ensemble reste tout à fait correct et très divertissant grâce à des scénarios créatifs et originaux. Quant aux dessins, le mangaka livre un travail de qualité, comme d'habitude, et plein de force. Dans l'ensemble voici un recueil inégal mais satisfaisant.
Sur l'île, Daikichi et son entourage connaissent des moments de nostalgie et de petits tracas. Attendrissant, comme toujours.Ce n'est pas ce septième volume qui va faire baisser notre plaisir de lecture, bien au contraire. Que ce soit dans le passé ou bien le présent, chaque épisode possède sa pointe de sentiments, délicatement mise en scène. Les personnages communiquent bien leurs émotions et, surtout, les intrigues sont très humaines, pleines de vie et dotées d'un bon réalisme. Bon, il faut bien reconnaître qu'il ne se passe pas grand-chose et que la simplicité est là, mais cela permet en revanche de mieux savourer le quotidien de chacun. D'ailleurs, la douceur des couleurs renforce le charme désuet de l'histoire et dégage de la chaleur. On ne s'en lasse pas !
Temüjin et son groupe tentent laborieusement de venir à bout de Tarqutai. Un troisième volume surprenant.Temüjin et Yoshitsune se succèdent pour nous offrir un récit aussi riche en surprises qu'en action. D'abord, Temüjin affronte Tarqutai pour libérer les opprimés ; puis Yoshitsune cherche à agrandir ses troupes pour le plaisir de faire la guerre. Dans les deux cas, les personnages démontrent une grande ambition, une force d'attaque impressionnante et une détermination à toute épreuve. Les surprises sont au rendez-vous avec des rebondissements efficaces, et les récits avancent bien. En revanche, certains passages sont un peu exagérés et les comportements des personnages principaux sont très stéréotypés. Néanmoins, cela n'empêche pas l'histoire de se lire aisément et de profiter du divertissement, d'autant que les dessins ont de l'allure. A suivre donc.
Suite à un tragique accident en mer, Lerew est transformé par Einstein, le garçon-sorcière du village. Un début bien envoûtant.Inspirée de Frankenstein, cette histoire met en scène un duo de jeunes hommes : Lerew qui devient une créature rapiécée après un tragique accident, et Einstein, un garçon-sorcière à l'allure trompeuse. Tous deux vont se retrouver contraints de prendre la route et faire face à des personnes qui les rejettent à cause de leur apparence. Bien que pas très subtile dans l'approche, l'histoire possède pas mal de personnalité, une touche fantastique plutôt bien dosée et des protagonistes assez intéressants. La promesse d'une sympathique aventure est là et elle commence à faire ses preuves, notamment en posant des mystères et des indices quant à ce qui attend le binôme. Les graphismes possèdent quant à eux un aspect onirique qui renforce l'exotisme de l'intrigue et les personnages sont aussi expressifs que charismatiques et charmants. Un bon enchantement.
Les souvenirs de la guerre se font plus forts dans l'esprit de Kodamatsu, notamment les missions difficiles. Un final efficace.Ce dernier volume propose, d'une part, les douloureux souvenirs de la guerre et, d'autre part, l'adieu au passé. Dans les deux cas, les personnages nous livrent enfin ce qu'ils ont sur le cœur et ce qui les ronge, tout s'éclaire avec une certaine intensité. Dans l'ensemble, il n'y a pas de grosses révélations mais le récit se montre suffisamment prenant grâce à ses évènements réalistes, ses protagonistes torturés et une ambiance assez sombre. Les dessins se lâchent quant à eux un peu plus sur la mise en scène et cela fait plaisir à lire. De bons adieux !
Dans le donjon, les aventuriers se repaissent de leurs proies, mais également de révélations assez inattendues. Un neuvième volet qui nous régale.Autant vous prévenir, il n’y a pas de grosse avancée dans ce volume ! Cependant, ce n’est pas pour autant qu’on s’ennuie car le scénario a prévu plein de surprises : des révélations sur des personnages plus ou moins importants, des combats contre des succubes, des monstres assez originaux... Avec tous ces éléments, l’ensemble parvient à se montrer tout à fait divertissant. L’équilibre entre humour, action et émotion est bien trouvé, et les chapitres savent nous emmener dans leur délire sans le moindre problème. Tout cela est mis en scène par des dessins très soignés, qui ne négligent ni les détails ni le dynamisme. Un neuvième volet tout à fait enthousiasmant !
L’adolescence arrive à grand pas pour Zhou Zhou, avec son lot de changements, ses nombreuses questions existentielles et son amitié avec le beau An Chen. Un cinquième tome marquant les prémices du monde des ados.Avec ce cinquième tome de Zhou Zhou, les auteurs Golo Zhao et Bayue Chang’an montrent le passage délicat de l’enfance à l’adolescence avec les chamboulements que cela engendre et les questionnements intérieurs. En effet, leur héroïne Zhou Zhou grandit et elle va avoir besoin d’aide pour trouver la confiance en soi. Cette confiance, elle la puise en grande partie dans l’apprentissage de la musique, grâce à son professeur de violoncelle, mais aussi avec l’amitié profonde qu’elle ressent pour An Chen. Une amitié qui risque d’ailleurs d'évoluer, car Zhou Zhou apprend que An Chen quitte la maison de la jeunesse. Un épreuve bien difficile qu’elle va devoir surmonter pour affronter la dure réalité, qui n’est pas forcément plus excitante que dans les dessins animés qu’elle adore. Au dessin, Golo Zhao garde le rythme avec un trait fluide fortement inspiré des techniques de manga. Ses personnages aux grands yeux ronds évoluent dans un décors plutôt réaliste et simplifié. En effet, les décors sont quasi inexistants, laissant toute la place dans les cases aux personnages. Ce style graphique plaira aux fans de mangas et aux amateurs de culture chinoise qui vont s’immerger très facilement dans cet univers.
Daikichi, Tama et les autres habitants de l'île connaissent des jours riches en émotions. Un 6e volet très agréable.Une fois de plus, Tama et Daikichi nous invitent à suivre leur quotidien. Qu'il s'agisse de promenades, de réunions ou bien de souvenirs, les épisodes enchaînent des moments pleins de douceur, de nostalgie et de tendres émotions. A l'instar de l'horloge qui ne fonctionne pas, la thématique du temps qui passe est évoquée avec subtilité lors de la description de tranches de vie terriblement réalistes et chaleureuses à la fois, chaque époque est relatée avec bienveillance et les personnages sont très sympathiques. Quant aux dessins tout en peinture et couleurs douces, ils renforcent toujours aussi bien le ton plein de douceur et de charme. On ne s'en lasse pas.
Au Moyen-Orient, Miharu et Raizô tentent de venir en aide aux réfugiés mais la situation tourne mal. Un huitième volet explosif !La situation se complique de plus en plus pour Raizô et Miharu car les ennemis se multiplient à vue d'œil (en plus des cibles, il faut ajouter des trafiquants et des soldats), la zone est en guerre et les dangers sont partout. Forcément, cela donne lieu à de l'action tout du long, celle-ci ne faisant ni dans la subtilité ni dans la gentillesse. Ça explose de partout, dans tous les sens du terme, et la tension se fait vivement ressentir. En outre, la mission prend une dimension de plus grande envergure et cela ne fait que rendre les choses encore plus palpitantes. Bien sûr, les graphismes restent qualitatifs et donnent beaucoup d'impact à l'ensemble. Très prenant !
Toghril Khan accepte de prêter des hommes à Temüjin car cela sert ses desseins. Des préparatifs intéressants.Temüjin trouve des alliés et donc de quoi augmenter sa capacité d'attaque. Seulement, avant de passer aux hostilités, le récit prend le temps de développer les nouveaux personnages, bons comme méchants. Tous ont du charisme à revendre, mais font également preuve de puissance et de caractères assez singuliers : des fortes têtes qu'on a envie de suivre. Le scénario ne traine pas pour autant et, dans la deuxième partie du tome, la bataille se met en place. Il y a donc de la tension, du rythme et de l'action, cela fonctionne bien et on a envie de découvrir ce que nous réserve la suite. Espérons que les promesses seront tenues.
Après la mort de son père, Tokutaro propose son soutien à Umeno avant de partir en solo quelques jours. Un 5e tome intéressant, plus posé et tourné vers les femmes.Si Tokutaro, Kodamatsu et les autres anciens soldats sont toujours là pour nous faire découvrir comment la population tente de survivre malgré l’occupation et la pauvreté, ce sont surtout les femmes qui sont mises en avant via différents portraits tous aussi cruels les uns que les autres. Ainsi, certaines sont obligées de se sacrifier pour pouvoir faire perdurer leur famille, d'autres tombent dans des affaires sordides pour gagner de quoi vivre et les dernières nourrissent encore quelques rêves naïfs. Dans tous les cas, chacune connaît des difficultés et cela nous éclaire sur le sort des femmes à l'époque, d'autant plus lorsque les hommes réalisent tout cela. Le scénario n'est certes pas toujours subtil et les tendances à la bagarre ou au sexe sont un peu trop nombreuses, mais dans l'ensemble le récit est suffisamment intéressant pour nous le faire oublier et nous captiver. Un sixième volet étonnant et bien fait.
Dans une gare spatiale, une jeune femme nommée Luna aborde puis raccompagne un travailleur humain sur Terre mais un groupe de pirates vient semer le chaos. Un début bien divertissant malgré un côté vieillot.Un humain un peu rêveur mais travailleur rencontre une extraterrestre aussi belle que forte. Forcément, c'est le coup de foudre mais la belle est la cible de pirates car elle possède un pouvoir incommensurable. Sans chercher à rendre le scénario très complexe, l'histoire possède un goût d'aventure, de mystère, d'humour et même un peu de magie, ce qui la rend très rythmée et agréable. Les personnages sont en outre très attachants grâce à leur énergie et, même si les rebondissements sont parfois un peu abrupts, on prend plaisir à les suivre. Graphiquement, le rendu fait un peu daté de par le choix des couleurs utilisées et le design des personnages, alors que la série est plutôt récente. Néanmoins, cela donne une touche presque nostalgique assez charmante. Un bon décollage.
Sazan et les pirates s’introduisent dans le vaisseau d’Agurda pour venir en aide à Mina. Un final convenu mais prenant.Tout ce second volume s’intéresse au sauvetage de Mina : qui s’emparera de la belle ? Pourra-t-elle vivre son idylle avec Sazan ? Les réponses à ces questions sont plutôt évidentes, mais cela n’empêche pas le scénario de prendre le temps de se dérouler convenablement. L’action possède une grande place dans tout cela avec des affrontements qui éclatent un peu partout, la puissance de Mina qui se dévoile vraiment et d’autres rebondissements bien nerveux. De plus, le tout s’accompagne d’une réflexion sur l’intelligence artificielle et l’écologie, cette petite note cérébrale apportant un plus non négligeable. Il y a bien une ou deux longueurs dans la dernière partie, mais rien de bien méchant. Quant aux dessins, ceux-ci sont plaisants, chaleureux et énergiques à la fois. Une bonne petite série de science-fiction à l’ancienne.
Dans la steppe mongole, un garçon rencontre une mystérieuse demoiselle qui a beaucoup d'ambition pour lui. Un démarrage convenu mais bien fait.Malgré un titre qui fait référence à la mythologie nordique, l'histoire nous plonge en réalité dans la steppe mongole où des tribus s'affrontent selon la loi du plus fort. C'est dans ce contexte qu'on rencontre Temüjin, un jeune homme amené à être le second de son clan jusqu'à ce qu'une mystérieuse demoiselle le sauve d'une noyade et prévoie pour lui un plan de grande envergure. La narration est un peu chaotique et l'intrigue se révèle très convenue, mais ces défauts sont contrebalancés par un rythme soutenu, des personnages intéressants, et un univers exotique. L'histoire est assez plaisante à suivre et fait des promesses alléchantes, notamment avec l'apparition de pirates en fin de tome. Quant aux dessins, ceux-ci sont un peu chiches en décors, mais confèrent du charisme et de l’expressivité aux personnages ainsi que de la fluidité aux combats. Un début sympathique malgré tout.
Voyant le sort réservé à Plamo, la princesse Tilda décide de le libérer avec Knit et a une occasion d’échapper à son rôle de princesse. Un tome plaisant au grand souffle d’aventure.La princesse Tilda libère Palmo et Knit avant de prendre une décision capitale, aussi bien pour elle-même que l’avenir de son pays. Mais ceci n’est que le début des réjouissances car le récit mise tout sur l’action et l’aventure : des combats dans les airs, des avancées capitales et des mystères résolus sont donc à attendre ici. S’il est vrai que l’intrigue n’est pas si surprenante que cela, il n’empêche qu’elle possède un bon rythme, une légende charmante et un souffle épique indéniable. Cela rend le spectacle très prenant et dynamique, on ne s’ennuie pas du tout. De plus, les graphismes se permettent un peu plus de fantaisie avec des scènes vraiment impressionnantes. On a hâte de voir la suite (et fin) au prochain tome !
La troupe de théâtre connaît des jours agités, qu'il s'agisse d'écrire de nouvelles pièces ou de nouer des relations. Une suite plus sexy et faussement légère.Les membres de la troupe de théâtre sont à l'honneur dans ce tome, que ce soit sur scène ou en ville. Les grivoiseries mises en scène apportent érotisme et légèreté, sans tomber dans la vulgarité, et cette fraicheur est agréable. Cela permet aussi de rendre supportable les autres thèmes abordés (trafic d’armes, comportement des militaires vis-à-vis de femmes, prostitution, violences conjugales...) et on remarque aussi que la narration se révèle plus délicate en préférant la suggestion des horreurs plutôt qu’une contemplation morbide. Le scénario est plein de vie malgré l’ombre de la mort et cela se ressent nettement lors de la lecture. Les graphismes aussi gagnent un peu en légèreté mais c’est assez plaisant. Un cinquième volume maîtrisé.
En quête de divertissement, la jeunesse japonaise se sent parfois un peu perdue en se heurtant au monde adulte. Des récits sympathiques mais parfois confus.Si on l’a connue avec du boy’s love (notamment avec des titres comme L’étranger du zéphir, L’étranger de la plage ou bien encore Qualia under the snow), Kii Kanna sort de sa zone de confort pour nous proposer des récits croisés de jeunes gens en quête de divertissements et d’avenir. La description de leur environnement et de leurs états d’âme sont plutôt réalistes, on se plonge instantanément dans leurs histoires et on comprend vite de quoi il retourne. La ligne directrice est assez intéressante, et la désinvolture et la nonchalance des personnages ne manquent pas de charme. Cependant, certains récits souffrent d’une narration chaotique et la ligne temporelle n’est pas toujours évidente à suivre. Graphiquement, les pages sont parfois chargées mais pleines de vitalité, et les personnages possèdent un certain charme. Un recueil assez sympathique.
L’attaque de la demeure se fait avec violence, et Shapiro n’a que très peu de temps pour neutraliser Schrödinger X. Un déferlement d’action palpitant. Qu’ils le fassent exprès ou non, Miharu et Raizô sont des aimants à problèmes et cela donne lieu à des scènes de violence sans concessions et sans délicatesse : fusillades, crashs d’avions, prise d’otages, bateau qui coule... L’action est donc très intense, le sang coule à flot et les morts sont légion, et les graphismes savent mettre en avant toute la puissance déployée par les combattants. Cependant, cela n’est pas un spectacle gratuit, le récit cherche à nous montrer que l’ennemi est puissant, cruel et impitoyable. En outre, le conflit se déroule sur de nombreux territoires avec la mise en place d’un conflit international, offrant une fois de plus une envergure de taille pour l’histoire. Tout cela est extrêmement prenant et bien mené, comme d’habitude, et on est plus que ravi de suivre le duo improbable formé par Miharu et Raizô !
Kawashima retrouve son père et sa belle-sœur, mais la famille ne nage pas dans le bonheur pour autant. Des souvenirs intéressants.C’est Kawashima qui vole la vedette de ce quatrième opus intitulé, à juste titre, « souvenirs ». L’homme retrouve une partie de sa famille (son père et sa belle-sœur), ce qui est l’occasion de se repencher sur son passé. A travers plusieurs flashbacks, on découvre sa vie, mais aussi celle de ses proches et, plus globalement, la population avant, pendant et après la guerre. Cela manque parfois de délicatesse, que ce soit dans la naïveté des souvenirs et la dureté du présent, mais le propos est limpide et efficace. Cela ouvre les yeux sur pas mal de choses et apporte un peu plus de sentiments. Graphiquement, la qualité s’est également améliorée et gagne en douceur. Un bon opus !
Miharu tient enfin l’occasion de se venger, pendant que Raizô et Kinume tentent d’entrer dans l’hôpital. De l’action et des surprises qui font notre bonheur.C'est un volume charnière que voici puisque Miharu a enfin l'occasion de se venger et de raccrocher. Évidemment, les ennemis sont aussi nombreux que les imprévus : rien ne se passe comme prévu, la tension est donc à son maximum. L'action fait une fois de plus rage, les balles pleuvent, et le scénario trouve de quoi se relancer avec une simplicité très bien trouvée. L'histoire a clairement de quoi se poursuivre un moment et c'est toujours un régal. Les dessins renforcent également la vigueur du récit, avec un certain sens du réalisme et de la mise en scène. Encore du tout bon !
Les aventuriers dans le donjon ne sont pas au bout de leurs surprises, qu'il s'agisse d'eux-mêmes où des personnes rencontrées. Toujours un régal.Laïos, ses compagnons et les autres personnages récurrents continuent leur progression dans le donjon où les attendent des monstres étonnants, des décors mystérieux et des rencontres improbables. Il est vrai qu'il n'y a pas d'avancée majeure, mais on a tout de même le droit à des révélations et réflexions dignes d'intérêt. Mais, surtout, qu'est-ce qu'on s'amuse ! Recettes originales et déroutantes, personnages barrés et autres joyeusetés sont au menu, l'humour se retrouve dans chaque case et les gags font leur effet. L'autodérision est de rigueur, et l'imagination de l'auteur est aussi prolifique qu'enthousiasmante. De quoi se régaler !
Merlin fait tuer le père de Miika sous les yeux de la demoiselle qui compte bien se venger. Un final correct mais qui aurait pu être mieux développé.Ce sixième volume marque la fin de la série. Miika voit son père mourir sous ses yeux et jure de se venger de Merlin. Évidemment, l'intrigue vole bien plus haut que cela et c'est le monde entier qui est menacé. L'action est efficace et les bonds dans le temps permettent de voir comment évoluent les choses. Globalement, c'est assez bien fait, et on arrive à suivre. En revanche, quelques explications sur ce qu'on a raté du fait des ellipses auraient été utiles. On a la sensation que l'auteur se dépêche de finir et il passe un peu trop de choses sous silence, ce qui laisse parfois un peu perplexe. Au final, cette conclusion tient la route mais aurait pu être nettement meilleure.
Les jours s’écoulent mais sont loin d’être paisibles, aussi bien pour les adultes que les enfants. Des tranches de vie intéressantes.Jusqu’ici, le récit se plaçait principalement du point de vue des hommes ayant fait la guerre. Ici, ce sont toutes les catégories de personnes qui ont droit à un moment d’attention : anciens soldats, immigrés coréens, enfants, civils... Chacun a une histoire à raconter mais cela va bien plus loin que la vie d’un personnage : cela correspond systématiquement à un phénomène de société. De fait, les récits nous en apprennent pas mal sur la vie d’après-guerre et la façon dont les habitants ont dû renier leur dignité pour vivre. La subtilité n’est pas toujours de rigueur pour introduire les histoires mais le déroulement de ces dernières s’avère tout à fait maîtrisé et les sujets mis en avant ne manquent pas de piquant. Un bon condensé de tranches de vie !
Avec la complicité de Spider, Miharu et Raizô reprennent leur filature du Dr Morgue pour mener à bien leur mission. De l’action qui dépote !Miharu et Raizô suivent toujours le Dr Morgue qui est leur meilleure piste vers leur cible. Comme à l’accoutumée, cela ne va pas se faire sans heurts et sans morts. Il faut dire qu’entre un gang qui fait du trafic de drogue, la CIA, des terroristes et les sbires de Saburô Musô, il y a du monde pour leur poser souci. Les fusillades sont donc nombreuses mais ce ne sont pas les seules scènes d’action qui ont lieu, l’auteur se fait plaisir sur les passages nerveux et ne lésine pas sur les moyens pour nous impressionner. Le scénario vole peut-être un peu moins haut que dans les tomes précédents, mais il séduit par son côté décomplexé et survolté. Visuellement, c’est toujours bien fait, il n’y a pas grand-chose à redire non plus. On reste accro !
Intriguée par Plamo qui pourrait être d'une espèce légendaire, la reine veut s'emparer de la créature. Knit, Shark et leurs alliés vont devoir se battre. Une aventure rondement menée.L’aventure ne déçoit pas dans ce quatrième tome, bien au contraire. L’histoire franchit un nouveau cap en nous donnant des informations sur un homme qui pourrait bien être le père de Knit, la nature réelle de Plamo, le passé de Shark et sa relation avec l’armée de Granarossa. Bien entendu, cela s’accompagne de scènes d’action aériennes très dynamiques et violentes, d’un souffle d’aventure qui nous fait voyager dans diverses contrées, de personnages très attachants et déterminés, et de surprises efficaces. Le charme et l’action fonctionnent vraiment bien, on se laisse emporter par l’intrigue qui est rudement bien menée et, il faut bien le reconnaître, la puissance et la personnalité des dessins finissent de rendre l’ensemble vraiment enchanteur. Une bonne lecture !