Prochain niveau: 2 EXP
Un étudiant s’intéresse à la guerre d’Algérie en fouillant le passé de son grand-père. Un deuxième tome d’une justesse historique et humaine rares, ou comment raconter l’horreur avec humanité.Après la guerre d’Algérie vue du côté des femmes et du côté algérien, les mêmes auteurs signent un tome deux vu du côté des hommes et du côté français. L’étudiant Jérôme remplace Beatrice. Par son entremise, c’est toute une époque et un pan de notre Histoire qui se révèlent à des générations plus modernes. Le travail historique de Swann Meralli est véritablement impressionnant. Tout y passe : des Harki aux Pieds Noirs, en passant par les pacifiques ou les Moudjahdine et le FLN. On voit également la guerre des deux côtés, coupant l’album en deux, comme si les deux camps ennemis étaient enfin réunis. L’exhaustivité est proprement hallucinante. Meralli parvient à être complet, tout en évitant un interminable relevé historique. Vous apprendrez tout, de façon synthétique, sur la guerre d’Algérie, que ce soit les tortures, la volonté de liberté, les manipulations des dirigeants français, les différentes opinions algériennes, les camps d’enfermement des civils, les massacres et les répressions, les difficultés de l’indépendance et même l'importance de mettre les bons mots sur une situation on ne peut plus complexe. Mais la masse d’informations n’est finalement pas ce qui est le plus marquant, puisque l’auteur parvient à rendre ces événements anciens modernes et profondément humains. Par la multiplicité des témoignages et le prisme du reportage, le ton devient vivant et le conflit intimement personnel. Un régal pour Deloupy qui se plaît à dessiner de façon sensible chacun des personnages, en donnant une identité forte à chacun d’entre eux. Les anciens combattants témoignent, non sans émotion, et certaines pages sont particulièrement éprouvantes ou choc. Notamment cette fameuse frise de l’horreur qui décrit sans parole des actes innommables. On le sait : cette guerre est quasiment tabou, tant les horreurs sans nom se sont multipliées. Pourtant, grâce à Meralli et Deloupy et comme le suggèrent les deux couvertures marquantes, cette guerre a désormais des visages.
Jeremiah et Kurdy arrivent dans une communauté de fermiers sous la dominance de la « Bancroft », une corporation sous la main mise d’Alvis Trenton. Un troisième tome explosif, entre règlement de comptes, manigance et complot. La collection Jeremiah aux éditions Hachette se poursuit avec ce troisième tome des aventures de Jeremiah et Kurdy Mallow, deux jeunes hommes aux personnalités différentes mais complémentaires qui tentent de survivre dans un monde dévasté sans foi ni loi. Cette série culte du grand Hermann méritait vraiment une collection prestige à part entière, pour une bibliothèque digne de ce nom. Dans ce tome, Hermann s’attaque à l’exploitation humaine au travers d’un récit construit sur une machination machiavélique à des fins de domination et de pouvoir. Aux manettes, deux héritiers d’une corporation de fermiers, la Bancroft, et un manipulateur bien décidé à tirer profit de cette affaire. Evidemment, Jeremiah et Kurdy mettent les pieds dans le plat et l’affaire tourne au vinaigre. Révolte, règlements de compte et attaques en règles dynamisent ce récit de Hermann qui complète admirablement le tout d'un dessin au style déjà bien affirmé. On ne se lasse pas de cette aventure très western moderne qui met en appétit pour les suites à venir. La fin de l’album comporte quelques pages sur les coulisses de la série et complètent les connaissances sur l’auteur.
En plein désert, Kurdy et Jeremiah secourent un milicien des mains de tueurs bien décidés à retrouver l’argent caché par son capitaine et lui-même après l’attaque de leur fourgon. Une seconde aventure sous forme de western post-apocalyptique réussi.Les éditions Hachette proposent à un prix défiant toute concurrence, tome par tome, la collection complète d’un grand classique de la bande dessinée post-apo : Jeremiah. Cette série imaginée et dessinée par le grand Hermann propose une ambiance de western décharné, dans laquelle évolue le jeune Jeremiah et son ami d’infortune Kurdy Malloy. Cette collection inédite se caractérise par des albums grand format, aux dos toilés et vernis. Le tout rassemblé sur une étagère laisse une magnifique frise en noir et blanc des deux héros de la série sur les tranches. Dans ce second tome, Hermann nous plonge donc dans un western moderne, dans lequel Kurdy et Jeremiah affrontent une bande de voleurs organisés bien décidés à mettre la main sur un fameux butin. Les coups vont pleuvoir, entre mensonge, trahison et désespérance. Hermann met en place son style réaliste très caractéristique. Ses personnages sont bruts de décoffrage, les traits taillés, presque ciselés, collent parfaitement à l’ambiance de cet univers recomposé, où seul la loi du plus fort domine. Enfin, la série propose à chaque fin de tome un cahier spécial sur les coulisses de la série, avec un dossier sur l’auteur et son œuvre, une description de l’univers de Jeremiah et une analyse des personnages. A suivre, donc !
Un pingouin et un ours à la dérive sur un morceau de banquise : leurs échanges abordent des questionnements philosophiques fondamentaux. Un recueil de maximes décalées, parfois absurdes, pour les intellos qui souhaitent se divertir.
Jacques, divorcé et papa de Basile 7 ans, s'est remis en ménage avec Mathilde, maman de Camille. Ensemble, ils forment une famille recomposée à l'image de la société moderne... Une chronique sociale autobiographique vivante, dans l'air du temps.
La guerre fait rage entre Confédérés et soldats de l’Union. Au cœur de la bataille, parfois pris au piège, le jeune Blueberry va devoir choisir son camp ou fuir les sanglants combats. Encore une fois, un tome très décevant...
Capturé par les indiens, Blueberry est torturé afin qu'il livre l'endroit où l'argent de l'Union Pacific a été enterré. Plus il tiendra, plus la résistance aura le temps de se préparer. Un nouvel épisode avec moins d'action mais tout en tensions !
