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couverture bande-dessinee Elle qui se laissait dévorer

Elle qui se laissait dévorer

Date de parution : 22 janvier 2020

Éditeur : Hachette
Illustrateur : 61Chi
Scénariste : 61Chi
Collection :
Série : Elle qui se laissait dévorer
Catégorie : Chronique sociale
Public : 18
Isbn 9791090728103

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Description de Elle qui se laissait dévorer

Elle qui se laissait dévorer raconte l'histoire de Shih-Jhen, une adolescente pensionnaire dans un internat réputé pour sa discipline stricte, victime de harcèlement de la part de ses camarades. Un tapir étrange lui demande de faire des rêves pour s'en nourrir. Elle voit à travers ses yeux les cauchemars des autres écolières et comprend que certaines ne sont pas plus heureuses qu'elle. Le tapir essaie de la bousculer par des paroles dures et lui apprend qu'il faut savoir passer outre les mots blessants des autres. Mais quand la cagnotte de l'école disparaît et qu'elle se fait accuser à tort, elle craque et en vient aux mains avec sa rivale, avant de menacer de sauter du haut de l'école dans le vide.

Critique de Elle qui se laissait dévorer

Bien que touchant une thématique importante et malheureusement d'actualité, la bande dessinée Elle qui se laissait dévorer ne parvient cependant pas à convaincre. Le titre évocateur annonce d'emblée la déprime du scénario, qui est pourtant allégé par rapport à la nouvelle qui l'a inspirée. Le personnage de Shih-Jhen est attachant mais manque de profondeur, et les autres personnages sont plutôt caricaturaux. Le graphisme monochrome, entre crayonné et aquarelles, est doux mais également dur, retranscrivant bien les émotions des protagonistes. Cependant, il n'y a pas de véritable évolution de style graphique dans la bande dessinée, et cela peut paraître répétitif à la longue. Ce qui peut également décevoir, c'est le manque de développement de certains sujets pourtant importants, comme la vie privée des prostituées présentes dans une des planches. Le conte original, accompagné d'un cahier de recherches et d'essais graphiques ainsi que d'une interview de l'autrice, apporte un plus intéressant à la fin de l'ouvrage. Cependant, la bande dessinée laisse une impression de malaise et n'arrive pas à véhiculer un message fort sur le harcèlement. En somme, Elle qui se laissait dévorer manque de consistance et de profondeur pour pouvoir marquer les esprits sur le thème du harcèlement.
6Note générale
10Scénario / ambiance
10Illustration / couleur
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