Du sable plein les dents

Description de Du sable plein les dents

D’une part, dans un désert deux hommes armés à dos de chameaux qui martyrisent un milicien à l’agonie pour des informations sur le magot enfoui par son capitaine et lui. D’autre part, Jeremiah et Kurdy qui en suivant un soi-disant raccourci, se sont retrouvés sans le vouloir au milieu du même désert. Sans que les premiers ne s’en aperçoivent, Jeremiah et Kurdy sont témoins de l’exécution du milicien achevé d’une balle après être tombé d’épuisement. Tandis que Jeremiah s’empresse pour enterrer la dépouille et va chercher un os pour creuser la tombe, el arrive devant Kurdy qui parle avec la victime. Le rescapé est le Sergent David Covey qui a été charger d’escorter un convoi de transport de fonds. Suite à une attaque meurtrière sur sa brigade, son capitaine et lui ont été contraint de dissimuler le butin dans la précipitation. C’est pour cette raison que les auteurs de l’attaque ont tout fait pour le faire avouer.

Critique de Du sable plein les dents

Deux compagnons d’infortunes, Jeremiah et Kurdy, arrivent sans le vouloir à la rescousse d’un milicien qui a été martyrisé et laissé pour mort après un rude interrogatoire sur un magot. Dans cette seconde aventure, les éditions Hachette proposent un western post-apocalyptique qui en plus d’être un grand classique est à un prix plus que convenable tome par tome. « Jeremiah », cette œuvre née de l’imagination et du coup de crayon de l’illustre Hermann, nous plonge dans l’atmosphère du far west avec les deux héros : Jeremiah et Kurdy Malloy. De grands albums, de la toile et une couche de vernis sur le dos des livres, il ne reste plus qu’à aligner le tout pour obtenir une collection sans rare marquée par sa frise noire splendide et les héros sur les tranches. Hermann modernise le western : un affrontement entre criminels aguerris déterminés et assoiffés par le gain face à Kurdy et Jeremiah. Pas de quartier, voilà la promesse de ce tome 2. La loi du plus fort est la seule valable : coups bas, mensonges, trahisons et désespérances sont au rendez-vous. Qui dit Hermann dit réalisme ; cet ouvrage n’est pas en reste avec des personnages bruts, des traits taillés voire même ciselés et décoffrage qui vont de pair avec ce climat où les cartes sont redistribuées et sans foi ni loi. A la fin de chaque tome, un cahier spécial est disponible. Dedans une plongée dans les coulisses, une découverte de l’auteur et de son œuvre, des détails sur le monde de Jeremiah et des personnages n’attendent que le lecteur. A très vite pour la suite.