Data Games nécessite l'utilisation de javascript pour mieux vous présenter ces univers bande dessinée, jeux vidéo, manga, comics, films et jeux de société.

Prochain niveau: 2 EXP

Akileos

banner Akileos

Juin
17 juin

Apocalypse selon Lola

Publié initialement chez Casterman en 2005, ce récit de SF bien barré revient dans une version retravaillée et bourrée de bonus, pour notre plus grand plaisir. A l'origine publié dans un album au format classique dans une non-moins classique maison d'édition, Lola Cordova a du souffrir d'une thématique science-fiction avant-gardiste un peu à part dans un catalogue entouré de séries et d'aventures à suivre... D'autant plus que son auteur, Arthur Qwak, est un des piliers du studio Asylum, qui a aussi participé à lancer, au début des années 80, les carrières de Riff Rebs, Cromwell, Ralph... (entre autre) avec Le Bal de la sueur. Autant dire un punk, dont le premier tome du Soleil des loups chez Vent d'ouest en 1987 avait tout autant marqué son époque. En 2005, et comme l'explique Richard Saint Martin en prologue, le revoilà avec ce scénario déglingué, bien dans l'esprit d'une autre punkette bien connue du catalogue Casterman/Akileos : l'anti héroïne pur jus Anita Bomba de Cromwell, créée en 1995. Lola est un peu son parallèle du futur, quoi que cette histoire pourrait se passer de nos jours... et qu'Anita vogue davantage dans un univers Steampunk. Le style d'Arthur Qwak est volontairement encré dans le début des années 2000, utilisant l'informatique et la technologie Adobe, avant-gardiste alors. Avec ses cadres noirs très marqués et cette manière ultra cinématographique de découper les cases, davantage vue depuis dans les comics, on se croirait souvent dans un Alien du grand écran ou dans Babylon AD. Côté comics, on pense parfois aussi à Ben TempleSmith... N'empêche, Lola Corvada dévoile ses superbes formes au gré d'un scénario aux petits oignons, où scènes d'action spectaculaires succèdent à des passages aux dialogues croustillants. Tout cela se termine avec un cahier bonus bourré de planches et de dessins inédits et splendides, faisant de cette réédition revue et embellie par l'auteur lui-même un incontournable SF. En plus d'un succès en librairie, souhaitons qu'Arthur Qwak, suffisamment rare, aura d'autres idées, afin d'offrir à ses lecteurs de nouvelles aventures de la belle Lola. Son style, souvent copié, rarement égalé, le mérite. Junkies, vous avez dit ?


Illustration : Arthur Qwak | Couleur : Arthur Qwak
Science-Fiction
12 juin

Brink

Une dangereuse secte sévit à bord des stations spatiales où survit l’humanité. Une enquêtrice courageuse s’infiltre et découvre l’ampleur de la conjuration. Un intéressant thriller de science-fiction, qui monte progressivement en tension.Les épisodes de Brink, ici intégralement réunis, ont été publiés outre Manche dans les progs #1978-1992, 2023-2040, 2100-2118 du magazine anglais 2000 AD, entre 2016 et 2019. Même si les fondements de ce comics reposent sur le contexte classique de la Terre devenue invivable, l’objectif du scénario de Dan Abnett n’est pas exactement de nous sensibiliser une énième fois à la préservation de notre planète bleue. Dans un décorum de space opéra parfaitement en place, nous allons plutôt être confrontés à des intrigues relevant de l’espionnage, du thriller, voire du trafic de stup‘. Au cœur de la problématique, il semble qu’une secte criminelle sévisse à bord des stations spatiales dans lesquelles survit l’humanité… vers l’infini et au-delà. Des sectes qui se servent de la consommation de drogue pour épandre leurs croyances folles, mais dont les paradigmes relèvent tout de même de la métaphysique. Dérives sectaires, manipulation des esprits, infiltrations, mystères métaphysiques : voilà le quatuor qui va vous tenir en haleine durant les 280 pages de ce pavé en trois chapitres denses et rythmés, un petit bonheur pour les amateurs de SF. Dan Abnett use et abuse de dialogues cyniques et directs, ce qui accorde une forme de distanciation et de crédibilité aux personnages face à leur enquête couillue. Une pirouette narrative jubilatoire consiste aussi à tuer dès les premières pages l’enquêteur Brink dont le surnom sert de titre à l’œuvre et qu’on considère donc initialement comme personnage principal… Raté, ce ne sera pas lui, le héros. Les dessins semi-réalistes signés Ian Culbard assurent la cohérence de bout en bout, dans des décors souvent secondaires. Les teintes vives et les dégradés kitch de la colorisation auraient juste peut-être mérité un soupçon d’ambiances plus cinématographiques.


Scénario : Dan Abnett | Illustration : Ian INJ Culbard
Science-Fiction
Octobre
Septembre
Janvier
Février
Mai
Mars
Janvier
Avril
Novembre
Août
Juin
Août
Février
Septembre
Octobre
Juin
Février
Janvier
Juin
Janvier
Février
Mai
Septembre
devenir rédacteur

Complétez cette fiche !

Vous avez des informations sur cet éditeur ? Partagez-les avec nous... On vous donnera des xps en plus de notre gratitude éternelle.
Complétez la fiche de cette société

Vous appartenez à cette société?

Connectez vous avec votre mail pro et accédez à toutes vos statistiques gratuitement!
Devenez partenaire Data Games !