Les ennemis utilisent des automobiles de courses pour suivre le train transportant le roi. Un 12e volet qui change la donne !Il s'en passe des choses dans ce volume : une course-poursuite avec des automobiles, des personnages importants qui meurent, un prince qui néglige ses devoirs... Tout cela marque un grand tournant dans le récit qui se dirige clairement vers la guerre et offre des perspectives très inattendues aux protagonistes. L'action ne gomme pas l'évolution du scénario, les surprises sont efficaces et l'ensemble a un très bon rythme. Ajoutons que les dessins sont aussi soignés pour les personnages que pour les machines et l'artillerie. Encore une fois, on est happé par la lecture.
Durendal et Zulfiqar sont à la peine contre le Fauchard de Guisarme qui finit par les dominer. De l'action surprenante.Tour à tour, les personnages principaux affrontent des ennemis et doivent également faire face à des souvenirs douloureux. La tension est de fait assez palpable et les méchants s'avèrent assez créatifs, si bien que tous les affrontements ne connaissent pas une issue positive. En revanche, cela engendre de nombreuses surprises et évite au scénario d'être trop convenu, le rythme et l'ambiance faisant le reste pour nous divertir. Concernant les graphismes, ils insufflent de la force dans les combats et le résultat est plaisant. Un bon tome.
Au fil de ses voyages, un magicien rencontre des personnes étonnantes dans des décors oniriques. Enchanteur.Si un magicien fait office de personnage central, celui-ci est surtout là pour apporter un fil conducteur et relier les histoires entre elles. En effet, ce sont avant tout des contes qui nous sont proposés, chacun mettant en scène un univers particulier, une atmosphère mélancolique et des personnages attachants. Qu'il s'agisse de légendes revisitées ou d'intrigues originales, chaque chapitre est développé avec calme, douceur et soin, c'est à chaque fois une agréable lecture. Le niveau d'émotion est inégal d'un titre à l'autre, mais toutes les histoires s'avèrent très plaisantes et immersives. Les dessins, tout en couleurs douces et chaudes, renforcent les atmosphères et insufflent beaucoup d'onirisme au tout. On n'est pas déçu !
Enfant de père violent, Piroyo a vécu dans la peur et la culpabilité, et cela la hante toujours. Un témoignage poignant.Le titre de cette histoire autobiographique est assez évident quant à son contenu : l'auteur va nous raconter son enfance sous les coups de son père et les conséquences de la mort de celui-ci sur sa vie. Il faut avoir le cœur bien accroché pour supporter toute cette violence, aussi bien physique que psychologique, car les scènes épouvantables - et certains propos - font froid dans le dos. L'auteur nous raconte cela sans chercher à se faire passer pour une victime ni cracher sa haine envers son bourreau de père et sa mère trop tolérante. Elle nous dépeint simplement comment elle a réussi à survivre à tout cela, mais aussi les ravages psychologiques d'une telle situation et qui ont encore aujourd'hui une forte résonnance dans sa vie. Les dessins, asses simplistes, permettent de rendre supportable l'horreur et de ne pas en faire des tonnes. Terrible mais très émouvant.
Helmut est rejetée par sa mère et le second prince remanie l'organisation du pays. Un onzième volume qui lance un nouveau cycle.Maintenant que la guerre civile est terminée, le pays doit se reconstruire, se réorganiser et se renforcer. Les personnages principaux doivent eux aussi trouver un nouvel objectif et des bases plus saines. L'heure est donc à la transition, le scénario présente son nouveau socle et, bien entendu, un fil conducteur différent. Si cela manque parfois de rythme et que certaines transitions sont abruptes, on apprécie malgré tous les changements proposés car ils sont une véritable révolution et la nouvelle forme de l'intrigue a pas mal de potentiel. A suivre donc.
Helmut conduit les renforts jusqu'à l'école militaire mais la fuite du second prince change la donne. Une bataille mouvementée et prenante !Suite et fin de la bataille qui ne manque ni de rebondissements ni de surprises. Passant du siège de l'école à l'assaut d'une cité en passant par une course-poursuite, le récit se lance dans une action effrénée où il n'y a pas de répit et où les morts sont nombreux. Le rythme général est soutenu, forcément, et les dessins aident à encore plus ressentir la pression. En outre, quelques personnages vont faire des choix radicaux pour modifier leur vie et celle du pays. L'histoire ne néglige ni sa progression ni ses graphismes, la lecture est donc redoutablement efficace.
Baltzar parvient à rejoindre l’école en montgolfière, mais il reste beaucoup à faire pour mettre fin au conflit. Une guerre bien prenante.Le siège de l’école n’en finit pas ! En effet, ce neuvième volume marque un énorme tournant dans l’affrontement mais celui-ci ne trouve pas sa conclusion ici. Entre un Baltzar qui rejoint ses cadets, Joseph Von Rendelick très prévoyant et des armées dévouées, les personnages nous montrent leur détermination et leur puissance. Tour à tour, l’espoir et le désespoir se succèdent, au rythme d’actions rudement bien menées et impitoyables. Le suspense fait rage, les stratégies démontrent une certaine intelligence et un réalisme du scénario, et les rebondissements font leur petit effet. L’intrigue s’accompagne de dessins toujours aussi détaillés et soignés, qui rendent l’ensemble vraiment prenant. Une bonne bataille de livrée !
Les troupes du prince Franz assiègent l’école militaire et n’hésitent à tirer dessus au canon. Une bataille intéressante.La guerre entre les deux princes du Baselland vire au cauchemar pour les élèves de l’école qui sont pris au piège. En effet, l’école militaire est assiégée et se fait tirer dessus par des canons. De plus, les civils en ville sont également impliqués malgré eux dans tout cela, et les différentes stratégies militaires ne laissent pas beaucoup d’optimisme pour la suite. Néanmoins, quelques rebondissements assez arrangeants permettent aux personnages principaux de proposer des pistes étonnantes pour la suite et d’éviter que le carnage soit trop horrible. C’est parfois un peu gentillet, mais il n’empêche que la tension se fait sentir et que la bataille a de quoi nous tenir en haleine tout du long sans se montrer ennuyeuse. Une bonne lecture !
Liebknecht conduit Baltzar auprès de l’impératrice d’Ezreich qui lui soumet une incroyable proposition qui peut changer le monde. Beaucoup de surprises au programme !C’est un volume bien surprenant que celui-ci car, non seulement il met principalement la politique au cœur du récit, mais en plus il possède de nombreuses surprises. Qu’il s’agisse des plans de l’impératrice d’Ezreich, des révélations sur les princes du Baselland ou bien encore d’autres personnages, tous nous font des révélations qui changent la perspective de la situation. De plus, des évènements capitaux (rébellions, mariages, kidnapping...) ont lieu et cela fait basculer les choses pout beaucoup de monde. Il est un peu dommage que certaines grosses ficelles soient tirées et certains détails sont un peu exagérés, mais au moins les rebondissements sont efficaces. Quant aux dessins, ceux-ci restent de toute beauté, avec un sens du détail très soigné. Une bonne suite.
Kasper a des problèmes et sa sœur Koko est obligée de l'aider. Un huitième tome qui manque un peu de tension.La pause pour la mort de R ne dure pas longtemps. Il n'y a en effet deux chapitres assez légers avant que l'action ne reprenne de plus belle. Cette fois, Koko et son frère Kasper vont devoir faire équipe contre un ennemi de taille, une société gouvernementale qui a tous les droits. Forcément, il y a un parfum paranoïaque qui se dégage de cela, ainsi que des révélations sur Tojo dont une partie du passé nous est révélé. Ce sont néanmoins les préparatifs de la mission et l'action qui sont plaisants à suivre et font tout le piment du récit. Celui-ci est assez bien mené mais on aurait tout de même aimé plus de noirceur et d'explosions. Le spectacle est en effet un peu trop gentil au vu des personnages qui livrent bataille. Il n'en reste pas moins que, grâce aux dessins, l'ensemble reste efficace. Un tome correct mais qui aurait pu faire mieux.
R est en réalité un espion à la solde de la CIA et va être confronté à un terrible dilemme. Un septième opus explosif.C'est au tour d'un autre membre de l'équipe de Koko de nous révéler son histoire, de son passé militaire jusqu'à son embauche par la marchande d'armes. D'entrée de jeu, les choses sont claires : R est un espion à la solde de la CIA et il va devoir faire un choix entre sa couverture et sa patronne. L'ennemie dans ce tome, Hex, se dévoile aussi et apporte une autre vision au récit. Après des révélations et mises au point qui donnent de la tension au scénario, l'action reprend ses droits. Les balles pleuvent, il y a des blessés et des morts en pleine ville et les hostilités font rage autant que le suspense est élevé. Quelques événements sont assez convenus, mais cela n'est pas bien gênant. Le spectacle est également assuré par des graphismes soignés et un peu plus vifs que dans les tomes précédents. Pas mal du tout.
Zulfiqar et Durandal font face à deux marionnettes manipulées par le comte et qui dégagent du venin sous forme de fumée. De l'action bien prenante.L'action fait rage partout car les faucheurs sévissent dans plusieurs endroits. Que ce soit dans la demeure du comte, sur les remparts de la ville ou au sein d’un village portuaire, il n'y a aucun répit, il faut se battre. Il y a bien quelques conversations mais elles ne présentent que peu d'intérêt dès lors qu'elles ne relèvent pas de la méthode à adopter pour se battre. Les batailles font quant à elles leur effet car la violence est de rigueur, les membres arrachés sont légion et le sang coule à flot. Les personnages sont certes un peu caricaturaux, mais cela passe assez bien. Un bon tome bien rythmé.
La groupe de Baltzar est sauvé par des alliés de Weissen mais d’autres ennuis attendent la troupe. Un sixième opus plus verbeux mais efficace.Après une lutte particulièrement éprouvante sur le champ de bataille, Baltzar et sa compagnie se retrouvent rapidement plongés au sein d'une autre forme de la guerre, basée sur l'espionnage et la politique. Une conférence pour la paix va en effet avoir lieu, et chaque pays cherche à y gagner quelque chose tout en s'occupant de ses rivaux. Evidemment, Baltzar et sa petite troupe sont envoyés sur place et les ennuis craints se concrétisent, pour qu’on puisse vivre les évènements de l’intérieur et apprécier le suspense. De plus, on obtient des révélations assez intéressantes sur Rudolf, ce personnage devenant un peu moins mystérieux. Globalement, les choses sont bien menées, la tension est efficace et on comprend les manipulations qui ont lieu. En revanche, certains comportements sont un peu exagérés, notamment celui de la journaliste. Cela ne nous empêche heureusement pas de profiter de l’histoire, d’autant que les dessins sont vraiment beaux. Une bonne bataille !
Le groupe mené par Baltzar doit rapidement prendre la fuite avant que les troupes ennemies n'arrivent. Le récit se corse et c'est une bonne chose !Le début de la guerre nous avait paru gentillet au tome précédent. Heureusement, la situation devient plus sombre, sale et violente ici et le scénario gagne en intérêt, réalisme et crédibilité. Ainsi, il y des pillages, des exécutions sommaires, des morts, des sacrifices... Ce n'est certes pas joyeux mais on est nettement plus convaincu par cela. De plus, on a le droit à des leçons de stratégie assez intéressantes, la situation générale évolue beaucoup, et il y a quelques surprises très efficaces. Graphiquement, les planches sont toujours soignées, qu'il s'agisse des soldats, des armes ou des décors. Le soin apporté aux détails est indéniable et payant. Un cinquième volet bien géré !
Baltzar décline la proposition du prince August avant de l'escorter pour conclure une éventuelle alliance avec Weissen. Surprenant et un peu naïf, mais efficace.Baltzar n'a pas fini de rester auprès du prince August, mais la situation évolue grandement puisque la guerre éclate et qu'il va falloir absolument y participer. Les stratégies mises en place, les dilemmes politiques et la menace de la mort apportent beaucoup de suspense et de complexité au récit. Néanmoins, les choses sont expliquées de manière simple et fluide, ce qui rend l'immersion assez facile. En revanche, on reste dubitatif sur le côté un peu trop bon enfant de la guerre, les adolescents qui sont recrutés d'office n'ont pas conscience du danger et l'action ne fait que commencer. On sent tout de même que l'histoire nous prépare une suite nerveuse et tragique et, comme on ne s'ennuie pas malgré tout, on guette le prochain tome.
L'équipe de Koko se divise sans savoir que des tueurs à gages sont recrutés pour l'éliminer. Un regain d'action bienvenu.La mollesse du tome précédent nous avait déçu, mais l'intrigue se ressaisit ici. Valmet fait bande à part avec Jonah, l'occasion d'en savoir plus sur elle. Bon, son affection pour Koko semble toujours démesurée, mais au moins on cerne mieux le personnage. Du côté de Koko et des tueurs à gages, c'est l'action qui prédomine. Les combats donnent du rythme et ont un visuel bien soigné. Le scénario nous réconcilie donc avec l'histoire. Les graphismes, bien que parfois légers en ce qui concerne les décors, se montrent tout à fait satisfaisants. Un volume qui relance l’intérêt pour la série.
Alors qu’il aime faire la guerre, le commandant Bernd Baltzar est envoyé en tant qu’instructeur dans une école militaire. Un démarrage correct.Le synopsis nous inquiète en introduisant un fringant commandant au sein d’une école militaire car on s’attend à voir des jeunes gens qui trouvent qu’il est sympathique de faire la guerre. Heureusement, ce n’est pas le cas. Il y a certes des jeunes garçons qui aiment leur division et le rôle auquel ils se destinent, mais le récit se concentre surtout sur le décalage entre l’expérience de Baltzar et la vie trop pacifique de l’école. Tout cela s’accompagne de réflexions sur l’éducation, la stratégie et la politique. Les quelques exagérations permettent de bien saisir le contexte et certains passages cruels apportent ce qu’il faut de tension. Cela nous donne envie de voir comment l’intrigue va évoluer. De plus, les graphismes sont vraiment magnifiques. Des personnages réalistes aux tenues travaillées jusqu’aux décors somptueux, en passant par des animaux et des armes très bien rendus, l’auteur a fait du très bon travail. Attendons de voir ce que la suite va donner.
Suite au succès du test à balles réelles, Baltzar inspire la terreur à ses élèves et doit avancer comme s’il était en terrain ennemi. Intéressant.Maintenant que l’on a découvert l’univers de la série, le scénario peut enfin se concentrer sur le rôle d’instructeur de Baltzar. Celui-ci est partagé entre la nécessité de remplir son rôle, sa considération de ses élèves en tant qu’humain et les enjeux politiques de la situation. Même si certains passages sont un peu gentillets, cela est contrebalancé par des épreuves plus dures, ce qui équilibre l’ensemble assez bien. De plus, certains rebondissements inattendus viennent ajouter des complications pour que l’intrigue soit encore plus riche et son côté imprévisible fait plaisir à lire. Les dessins contribuent à rendre l’immersion plus facile grâce à un très bon niveau de détail et de réalisme, c’est même le point fort de la série. Cette seconde salve est donc assez prenante, on est prêt pour la suite.
Sous les ordres de Baltzar, les cadets de la cavalerie neutralisent les manifestants mais cela a des conséquences tout aussi ennuyeuses que la bataille elle-même. Un peu mou mais efficace.La manifestation tourne à la bataille et des morts sont à déplorer des deux côtés. Cette action impitoyable et nerveuse nous laisse penser qu’on va avoir le droit à beaucoup de scènes de ce genre, mais il n’en est rien. En réalité, les affrontements les plus violents sont des joutes verbales où les militaires de haut rang, les politiciens et la famille royale se chamaillent pour savoir qui va prendre le contrôle de l’avenir du Baselland. Cela engendre inévitablement une baisse de rythme et de tension, mais les idées avancées et les stratégies mises en place ne sont pas dénuées d’intérêt. En outre, l’auteur nous promet que la suite sera plus portée sur l’action, et cela s’annonce très revigorant. A suivre donc !
Foa parvient à s’entretenir avec le comte et ainsi obtenir des révélations sur l’endroit où se trouve sa mère. L’aventure s’emballe et nous avec.S’il y a encore de nombreux mystères à résoudre, Foa obtient enfin des informations utiles sur le lieu de détention de sa mère. Le périple s’annonce particulièrement périlleux et on nous vend un endroit franchement épouvantable. Néanmoins, ces préparatifs ne sont que des promesses pour le moment. L’action vient de la bataille à la capitale où les faucheurs et les morts-vivants mènent l’assaut avec vigueur. Là, on a le droit à des attaques de toutes part, où chacun se bat pour sa vie mais aussi pour le pays, malgré un désespoir et des ténèbres quasiment invincibles. Les dessins rendent tout cela très saisissant, le visuel donne toute sa force à l’action et c’est très bien comme cela. A suivre !
Foa mène une vie tranquille d’apprenti forgeron et va parfois chasser avec des amis. Hélas, un évènement terrible va contraindre le garçon à réviser son destin. Une introduction un peu longuette mais qui promet une grande épopée.