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Prochain niveau: 2 EXP

Mosquito

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Juin
10 juin

La Mauvaise heure

Un écrivain couche sur papier l’histoire d’un inquiétant aristocrate dominateur et malsain, dans les années 30. Une variation-hommage à M le maudit de Fritz Lang. Joli, mais hermétique.Avec cette Mauvaise heure, les auteurs Marc Angel et Jean-Louis Schlesser font une variation en forme d’hommage sur le thème de M. le maudit, le chef d’œuvre du réalisateur de cinéma allemand Fritz Lang. Le scénario pose d’emblée l’attente d’un vieil écrivain dans une taverne. Ce personnage écrit un roman, dans lequel il prend plaisir (sournois) à faire figurer et à malmener la serveuse, qui se prend pathétiquement au jeu de cette notoriété tombée du ciel. Ce récit au présent (vers la fin des années 40 ?) est dessiné à l’encre de Chine dans un joli style réaliste qui appuie fortement sur les clairs-obscurs. Il s’entremêle dans un jeu de ping-pong avec des séquences prenant pour contexte le récit au passé de monsieur M., dans un lavis tout aussi réaliste et somptueux, mais accordant bien plus de nuances de gris. Les amateurs de beaux dessins apprécieront la restitution du blanc de la page dans une rambarde d’escalier ou les ambiances brumeuses nocturnes offertes par l’humidité du pinceau. Il faudra d’ailleurs se satisfaire de ce travail d’ambiance « expressionniste », qui force régulièrement l’œil à s’arrêter et se distancier de la trame narrative, car on peine à cerner l’orientation et la finalité du scénario. L’hommage à M le maudit vaut surtout pour l’atmosphère poisseuse et inquiétante, en totale adéquation avec l’œuvre de Lang, bien plus que pour l’histoire, qui n’a rien à voir et demeure quelque peu hermétique.


Scénario : Marc Angel | Illustration : Jean-Louis Schlesser
Guerre
Mai
27 mai

Pays de la nuit

Une navette s’écrase sur une planète méconnue. Les trois membres d’équipage tentent alors d’entrer en contact avec les colons humains… très fermés. Une aventure de SF classique, sur un intéressant dessin charbonneux.Le scénariste Rodolphe et Philippe Marcelé n’avaient plus travaillé ensemble depuis la série vampiresque Gothic, dans les années 2000. A l’approche de ses 80 balais, le dessinateur bordelais montre qu’il a encore de la ressource et des choix artistiques audacieux. Son dessin tout en noir et blanc s’évertue sur ce one-shot à être charbonneux, austère, « plein », mais toujours parfaitement proportionné sur les personnages et équilibré dans la composition des cases. Le scénario de Rodolphe se montre quant à lui relativement classique, à la fois dans le genre de science-fiction général et au sein de son œuvre particulière. Trois livreurs humains « en panne » de navette spatiale sont forcés à se poser pour réparer sur une planète méconnue… et leur escale improvisée va tourner au tragique. Car non seulement ils se crashent sur Caltus, et pas qu’un peu, mais en plus cette planète est habitée par des colons carrément pas sympas. Pas belliqueux pour autant, mais fermés, sectaires, avec des attitudes sociales pour le moins discourtoises. Evidemment, on ne vous divulguera pas ici le pourquoi du comment. Le gros de l’intrigue consiste pour notre trio de héros à tenter des mesures d’approche et d’accroche sociale. En revanche, on s’étonne que le personnage féminin s’appelle Sylvie jusqu’à la page 16, après quoi ce sera Shirley. Petit souci de relecture éditoriale ?


Science-Fiction
Mars
30 mars

Futur antérieur

Quelque soit le contexte que Toppi choisissait pour raconter ses histoires, elles prenaient la forme de fables qui mettaient en scène tout ce que l'homme a de ridicule, de stupide et souvent, de cupide. Cette fois-ci, c'est la SF qui sert de décor.On ne le dira jamais assez : Sergio Toppi était un conteur à nul autre pareil. Féru de SF et d'anticipation, il se frotta au genre et cet album reprend, au fil de ses 116 pages, neuf histoires courtes conçues pour des revues et publiées entre 1982 et 1994. Le bond dans le temps que l'italien propose contient toute l'acidité de son œuvre, qui ne cesse de mettre en scène la médiocrité des hommes. Et c'est en cela que son message universel devient intemporel. Bien sûr, les ressorts narratifs se renouvellent sans cesse, mais chaque histoire dispose d'une chute qui arrache un sourire doux-amer au lecteur. Ainsi, l'album débute avec Roi des mendiants, an de grâce 10982. Et si vous vous souvenez de la Venise éthérée d'Hugo Pratt, vous découvrirez avec Toppi une cité lacustre des plus inquiétantes. Et pour cause, il n'y reste qu'un homme ! Ce qu'on notera également, c'est le recours à l'absurde, qui colle parfaitement à des univers que l'auteur ébauche à peine. Mais son talent, dans ce qu'il montre, mais aussi dans ce qu'il suggère, fait que chaque nouvelle ressemble à un petit univers qui se suffit à lui-même. Une prouesse narrative, doublée de celle visuelle, avec ce noir et blanc, ses lignes géométriques et un découpage qui donne toujours le vertige. Bien sûr, on trouvera entre les lignes de nombreuses références, comme avec Poste frontière, hommage évident au Désert des Tartares de Dino Buzzati. Inutile d'en dire plus, c'est du Toppi, donc synonyme d'indispensable !


Illustration : Sergio Toppi
Science-Fiction
4 mars

Le Chevalier du crépuscule

Récit de science-fiction steampunk de toute beauté ce Chevalier possède tout des grands : souffle, action et intrigue politique bien menée.On avait pu déjà découvrir et se régaler des planches des frères Francesc Grimalt (Horach et Ramon Grimalt, regroupés sous une même entité), originaires de Palma de Majorque, à l'occasion de la parution de Misères, déjà chez Mosquito, en 2019. Leur dessin étrange, dans l'esprit des années 80 françaises, rappelle les univers de Philippe Adamov ou de Thierry Segur avec cependant une manière toute personnelle de déformer les visages et de les montrer avec un manque de profondeur pouvant faire penser à un tableau de la Renaissance. D'ailleurs, le décorum de ce Chevalier, trempé dans un univers steampunk du meilleur acabit, évoque par moment, grâce à certains décors, accessoires, costumes étoffes ou même dragons, cette Renaissance remplie d'inventions et de possibles. Une fois tout cela posé, on appréciera le déroulé cohérent et argumenté du scénariste, nous menant sans digressions hasardeuses vers la conclusion de ce récit géopolitique très Star Wars, finalement. Dialogues top, planches de toute beauté, pages de garde Art Déco bleutées magnifiques, et bios rapides bienvenues des auteurs en fin d'ouvrage (rare chez Mosquito), font de ce Chevalier du crépuscule un album attachant hautement recommandé. Crépusculaire, mais brillant !


Illustration : Francesc Grimalt
Science-Fiction
Février
Juin
23 juin

Quand l'enfant disparaît

Trente sept ans de politique de l'enfant unique en Chine ont donné lieu à des drames inconsolables. Cette compilation de trois récits vécus nous les présente, superbement mis en images.Il est toujours intéressant de découvrir des bandes dessinées chinoises, sachant que celles-ci (les lian huanhua) ne sont pas encore légion dans les bacs des librairies hexagonales. Les éditions Xiao Pan étant sûrement les plus anciennes (2005), et Fei les plus marquantes, depuis 2009. On citera aussi les éditions Mosquito avec la publication de La Vengeance de Masheng, de Zhang Xiao Yu en 2013, sans oublier Patayo Éditions, qui développent un catalogue de livres de poche ravissants. Le projet qui nous intéresse a été souhaité de longue date par Wang Ning, et réalisé en fin de compte grâce à des rencontres positives avec des familles ayant mal vécu la politique de l’enfant unique. Il a permis à cet auteur, à la tête de l'agence Beijing Total Vision depuis 2004, de scénariser trois histoires en invitant autant de dessinateurs pour les mettre en images. Ni Shaoru, au style peint et aux couleurs grisées comme la vie quotidienne, rend justice avec une certaine virtuosité au premier récit dramatique. C'est sa première publication française et ces 21 pages sont tellement réussies qu'elles donnent le ton de la couverture, tout comme le titre de l’album. Xu Ziran, déjà connu du public français, possède un style rond aux tons colorés doucereux qui rappellera, dans son style plus enfantin tourné vers l’imaginaire, celui du mangaka Taiyou Matsumoto. Qin Chang, quant à lui, a entre autre réalisé la quatrième de couverture du Carnet chinois d'Edmond Baudoin (Mosquito, 2019) auquel on pourra d'ailleurs se reporter utilement. Son style un peu animé jeunesse, au crayon aquarellé, évoquera quelque peu celui d'un Hisaishi Ishii pour Mes voisins les Yamada, adapté à l'écran par Isao Takahata. Ces trois histoires, en plus de nous présenter un sujet grave avec justesse et émotions nous permet de découvrir et apprécier trois jeunes dessinateurs modernes venus de l’empire céleste. Une occasion à ne pas manquer.


Scénario : Wang Ning | Illustration : Nu Shaoru
Chronique sociale
Avril
7 avril

Le crépuscule rouge

Suite et fin de l'épisode consacré â l'invasion de zombies dans Londres. Où le parallèle Hellboy-Dylan Dog n'aura jamais été aussi évident.A partir du moment où le trio Dylan Dog, Sybil et Gnap-Gnap pénètrent dans la crypte, sous le village d'Undead, qui va les mener dans une grotte souterraine vers l'origine du mystère, toute l'ambiance et la tonalité d'un très bon Hellboy (comme le Troisième souhait) reviennent en mémoire. Il faut dire que ces décors de villages infestés, de crypte et de caves souterraines, où l'on peut croiser un galion pirate échoué, font partie de l'univers du diable cornu créé par Mike Mignola. Cependant, le parallèle fait par les deux antagonistes eux-mêmes, se désignant comme « adversaires, ennemis jurés, deux faces d'une même médaille, Némésis éternelle » font franchement référence à un autre héros de légende : Sherlock Holmes ; et son envers : Moriarty. Des clins d'œil plutôt sympathiques, resitués au sein d'une histoire aussi finement mise en image. Précisons que trois dessinateurs se partagent cette conclusion. Corrado Roi se charge de toute la partie présente - dont on a déjà dit son talent et combien sa technique doit à des artistes tels Battaglia ou Alberto Breccia. Les parties de souvenirs sont réalisées par Francesco Dossena, au trait plus fin, très intéressant aussi, bien adapté au monde des morts. Quant aux cinq dernières pages, comme si elles ne devaient être comprises que comme un cauchemar, ou plus prosaïquement une transition vers le prochain épisode, elles sont assurées par Nicolas Mari, habitué de la série, dont l'encrage et les aplats bien noirs nous replongent tout à la fois dans le classicisme italien du héros, tout en lorgnant du côté de Mignola. Mais, après tout, le monde des morts n'appartient à personne... Ce bon dyptique vous permettra peut-être, on l'espère, de découvrir une série aux atouts certains.


Illustration : Francisco Dossena
Policier
7 avril

L'aube noire

Sixième tome des meilleures adaptations récentes de Dylan Dog chez Mosquito, ce premier chapitre succulent dévoile les débuts de l'enquêteur du paranormal dans une mini série inédite nommée Dylan Dog 666.Entre le numéro 401 et le 406 de la revue homonyme, Roberto Recchioni a proposé en Italie une mini-série présentant les débuts du jeune enquêteur en paranormal. Dans cet album – le premier épisode – le héros porte une belle barbe. Celui-ci, on l'apprend au cours du récit, est un ex policier de Scotland Yard, renvoyé pour alcoolisme et idées farfelues. Ces événements l'ont amené à divorcer de sa femme, collègue de travail. Après avoir bossé dans un cimetière, où il a rencontré son (premier) acolyte, balourd un peu écervelé, et vécu des histoires peu banales, il a monté son agence. On rentre de plein fouet dans cet épisode, avec une introduction dans une boutique d'antiquités, comme souvent. Simple introduction, avant une mise en bouche graphique somptueuse, résumant en images la sale histoire de la veuve Browning. Corrado Roi, déjà apprécié à quatre reprise chez le même éditeur, parvient â nous offrir des planches de toute beauté, au lavis d'encre noire, évoquant le meilleur du maître Alberto Breccia. C’est, cela dit, peu lui rendre hommage, alors que ses cases délivrent tout à la fois une ambiance sombre et éthérée, et une clarté de lecture impressionnante. Tout est présent pour faire de ce genre d’albums des petits bijoux de bande dessinée ; même si, avouons-le, ce scénario ne propose pas une histoire très originale en soi. Il n'empêche que le mélange bien dosé d'humour un peu pince sans rire, truffé ici de références pop (cinéma, rock, BD, jeux vidéo) et d'horreur, constitue la patte doucereuse de l’écriture de Recchioni. Espérons que cette collection cartonnée de l'éditeur isérois trouvera ses lecteurs. Super dolce !


Policier
Octobre
2 octobre

Une armée immobile

Dans la BD de guerre, l'uniforme des soldats est une source d'études sans fin. Pratt faisait des soldats à l’aquarelle, Toppi, lui, s'était entouré d'une centaine de statuettes qu'il avait modelées en y ajoutant tissus, papiers encollés et métal. Dites « Sergio Toppi » et les images défilent dans la tête. Son style unique, l'équilibre des ombres et lumières, le merveilleux coloriste. Le conteur... Bref, on ne le présente plus et son éditeur, Mosquito, continue le chemin engagé, excusez du peu, par les 36 albums de BD, pour présenter cette fois-ci un splendide artbook. Ce livre, c'est une sorte d'accès à l'intimité artistique du génie italien , car son dada était de modeler des statuettes de soldats, de toutes les époques. Dans sa belle préface, Angelo Nencetti, ami de l'auteur, lui-même auteur, historien et ancien directeur du Musée de la BD de Lucca, rappelle que l'un des thèmes les plus classiques dans l'histoire de l'art est l'illustration guerrière. Et ce qui fascinait Toppi et lui, c'était ce qui est singulier dans l'histoire militaire : les uniformes, les armes et les noms étranges. Ce souci du détail, mieux, de la précision, c'est à dire en réalité de la réalité historique. A cela, s'est greffé le souci artistique : Toppi a brisé, dans les années 60, le schéma statique de la représentation des soldats. Ainsi, dans Il corriere dei Piccoli, il réalisa de très nombreuses illustrations à découper, que les jeunes lecteurs d'alors adorèrent... Quoi qu'il en soit, ce magnifique livre de 110 pages nous présente ces statuettes, mais aussi une foule de dessins inédits, tous plus beaux les uns que les autres.


Collection: Raconteur d'images Illustration : Sergio Toppi | Couleur : Sergio Toppi
Guerre
Août
21 août

Le point de vue des Zombies

Quatrième volume de la série Dylan Dog chez Mosquito, cet album permet de se régaler de la patte graphique de Luigi Cavenago.Dylan Dog est un personnage d'enquêteur paranormal créé en 1986 en Italie par Tiziano Sclavi, scénariste prolifique de la BD transalpine. Éditée partiellement et de manière un peu chaotique en France, la série connait aujourd'hui au moins trois éditeurs, Mosquito s'autorisant quelques recueils mettant en avant des auteurs particulièrement talentueux. C'est le cas de Luigi (Gigi) Cavenago, artiste d'à peine 40 ans, récompensé comme meilleur dessinateur lors des festivals Lucca Comics & Games (2014) et Napoli Comicon (2017). Dans un style influencé à la fois par l'univers des comics et de la BD italienne, connu pour ses échappées voluptueuses, il délivre des planches fines et majestueuses, aux couleurs douces mais éclatantes, qui pourront rappeler, dans une certaine mesure, celle de l'Américaine Catherine Sauvage. Cet album, dans la grande tradition des Tales from the Crypt, tourne autour d'un livre et surtout de son « gardien », vieil homme qui va « survoler » les histoires, ironisant quelque peu sur l'incrédulité du héros. Ce dernier ne va pas en être acteur mais plutôt « spect-acteur », tel un enfant qui vivrait une sorte de conte cauchemardesque. Il est d'ailleurs étonnant de voir comment le scénariste se sert de son personnage phare pour simplement lancer un récit, tel Le Point de vue des zombies, le plus long. Dylan Dog, après avoir résisté à une attaque dans un cimetière, laisse s'échapper un zombie qui va devenir le protagoniste principal de l'histoire. L'autre retournant finalement à la simple lecture du conte, qu'il referme à la fin, n'ayant été inclus au départ en son sein que par « magie ». Si elle n'est pas nouvelle, la structure narrative propre au fantastique classique, et à cette série transalpine, n'offre pas de grandes envolées scénaristiques, mais opère toujours avec un charme certain. On est tout de même surpris par les critiques politiques et sociales sous-jacentes bien senties. Laissez-vous emporter par les contes de Sclavi, d'autant plus qu'ils sont magnifiquement dessinés !


Scénario : Tiziano Sclavi | Illustration : Gigi Cavenago
Policier
21 août

Léonard de Vinci, l'ombre de la conjuration

Léonard de Vinci aide un ami accusé du meurtre de Julien de Médicis à se changer d’identité. Or plusieurs années plus tard, cet ami est assassiné. Léonard enquête... Une astucieuse intrigue policière qui transforme le génie en détective.Léonard de Vinci, génie pluri-disciplinaire et observateur pointu de l’être humain, aurait assurément été un détective brillant, digne de Sherlock Holmes, s’il avait préféré les énigmes policières à la peinture. C’est ce rôle astucieux que lui confie le scénariste italien Giuseppe De Nardo dans cet album one-shot qui entrecroise plusieurs des œuvres du génie italien avec l’authentique attentat contre Julien de Médicis et son frère Laurent le magnifique (le 26 avril 1478). Dérivée de la conjuration anti-Médicis, une froide vengeance contre un proche ami s’ourdit alors à travers plusieurs époques de la vie de Léonard, qui trouvera sa résolution dans une de ses œuvres majeures, plusieurs semaines après sa mort. S’il est indiscutable que Léonard fut un artiste hors pair, l’interprétation d’une de ses toiles selon l’hypothèse de De Nardo contient un terrible secret. Le scénariste a concocté une intrigue savamment huilée, dans la lignée du Da Vinci Code, qui entremêle les œuvres et les différentes périodes de la vie de Léonard, au fil d’une enquête sous la Renaissance. Il s’appuie sur un splendide dessin d’Antonio Lucchi à la fois expressif et réaliste, selon une technique picturale numérique parfois proche de l’impressionnisme, qui se mêle vers la fin aux toiles de Léonard. La fresque historique nimbée d’investigations policières est documentée, crédible et parfaitement palpitante !


Scénario : Giuseppe de Nardo | Illustration : Antonio Lucchi
Thriller
Février
Septembre
Août
Juin
Mai
Février
Mars
Avril
Janvier
Septembre
Octobre
Juillet
Juin
Juillet
Mai
Avril
Août
Avril
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