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Prochain niveau: 2 EXP

Huginn & Muninn

banner Huginn & Muninn

Juin
24 juin

X-Men Trading cards

Les X-Men explosent dans les années 90. l’occasion pour Marvel de sortir une collection de cartes dessinées par une étoile montante, Jim Lee ! Retour détaillé sur un travail artistique de haut vol.Voici un petit bouquin que les collectionneurs risquent de s’arracher. Un peu comme une mini encyclopédie, X-Men trading cards revient sur un des objets insolites qui a raflé le marché des années 1990 : les cartes à collectionner Marvel ! Il faut dire que les studios ont eu le nez creux à l’époque, puisqu’ils réunissent deux stars montantes : les fameux Mutants en pleine expansion et le dessinateur Jim Lee, lui aussi en pleine gloire naissante. Cette alliance va aboutir à une multitude de cartes qui feront le bonheur des enfants ou collectionneurs, des cartes à double faces où le recto montre une superbe illustration du personnage et le verso explique en détails, sous forme de carte d’identité, les pouvoirs et le background du personnage. Tout est bien pensé pour que le coup marketing fonctionne. Même le dos de la carte ressemble à un scan opéré par Cerebro, avec un graphique des pouvoirs de chaque personnage et un petit texte accrocheur qui donne envie d’en savoir plus sur le personnage. Double coup marketing, donc, puisque les détenteurs des cartes auront envie de découvrir leurs héros dans les comics. Ce livre fait ainsi le point sur cette période étonnante, avec un relevé complet de toutes les cartes publiées en 1992. Pas moins de 100 cartes classées par ordre de sortie balaient tout le paysage des X-Men en commençant par les super héros, puis les super Vilains, puis les teams célèbres et les lieux marquants. Vous aurez le droit de revoir chacun des très nombreux mutants inventés par Marvel, qu’ils soient passés par la postérité comme Professeur X, Magneto, Cyclope, Mystique, Tornade, Phénix… mais aussi ceux qu’on a totalement oublié comme Shatterstar, Widget, Cerise, Masque, Shiva… Un relevé hyper exhaustif, donc, si vous vouliez maîtriser l’immense communauté des X-Men. Un étonnant voyage dans l’espace et les pouvoirs improbables. Évidemment, la vedette restera Wolverine qui fait l’objet de plusieurs cartes. Mais l’intérêt principal de ce livre souvenir est de se délecter des dessins de Jim Lee. On comprend facilement l’engouement déclenché par ses cartes, tant son dessin est incroyablement expressif et d’une puissance qui dépasse même les pouvoirs des personnages qu’il représente ! A l’apogée de son art, Jim Lee pouvait à la fois hachurer de façon précise et magnifique chacun de ses dessins, tout en y apportant une vie et une énergie… mutantes ! On aurait d’ailleurs aimé que le génial dessinateur écrive son ressenti dans le livre sur une période faste de sa carrière. A la place, nous aurons quelques annotations rapides et intéressantes de Paul Mounts qui dévoile quelques un de ses secrets pour coloniser l’incroyable travail de Lee. X-celsior !


couverture : Jim Lee
heroes
Mai
20 mai

La naissance du groupe le plus bruyant du monde

Fans de Motörhead, à vos libraires ! Ampli à fond, bière et plus si affinités, il ne vous reste plus qu'à vous installer confortablement et à suivre le parcours de Lemmy et ses potes, de ses débuts jusqu'en haut des charts. Une BD fidèle au groupe.Si vous aimez les guitares et leur disto, Motörhead vous a forcément vrillé les tympans, à un moment ou à un autre. Lemmy le leader/fondateur du groupe avait acquis de son vivant le statut de légende et en bonne logique, il est ici le narrateur de son histoire... et de celle du groupe qui l'a porté (et qu'il a porté) au sommet du R&R. De ses débuts de roadie jusqu'au succès en Angleterre et partout après dans le monde, tout est ici retracé dans ses grandes lignes, au travers d'un portrait qui en fait une personnalité sympathique, malgré ses excès d'alcool et toutes les drogues (à l'exception de l'héroïne, qu'il détestait), son statut de séducteur qui ramène souvent les femmes au rang d'un plaisir à consommer (pas un mot sur les sentiments qu'il éprouvait pour elle). Lemmy apparaît comme il l'a sans doute été : primaire car totalement focalisé sur le succès de son groupe et cependant d'une grande générosité avec ses fans. Une scène est d'ailleurs assez représentative, celle où les jeunes Lars Ullrich et Cliff Burton (la section rythmique de ce qui deviendra Metallica), sont accueillis en loge. Le point de vue narratif qu'on a trouvé le plus intéressant est celui qui permet de toucher du doigt les galères du groupe, qui a littéralement crevé de faim avant d'empocher la monnaie. Galères de matos, galères de production, rixes et fractures qui empêchent les concerts, on a droit à toute la panoplie des crève-la-dalle que Lemmy et ses potes ont été avant de devenir des stars. Une BD qui ravira forcément les fans du groupe et qui pourra aussi plaire à tous ceux pour qui le R&R rime avec sexe et drogues...


Collection: Le Roman Graphique Scénario : David Calcano | Illustration : Jorge Mansilla | Couleur : Samuel Blanco
Roman graphique
6 mai

Iron Maiden, l'héritage de la Bête T2

Fin ouverte du diptyque qui met en scène Eddie, la fameuse mascotte d'Iron Maiden, chargé de sauver l'Humanité des forces du mal, conduites par la Bête. Un album doté de très beaux dessins, mais au scénario très faible.Il n'a pas fallu attendre les Batman Heavy Metal pour voir des chevelus et leurs headbangers vivre d'improbables aventures, à l'instar de, par exemple, le Kiss Psycho Circus des années 1999/2000. Au passage, on peut aussi citer une parution de l'an dernier aux USA, à savoir Anthrax : Among the Living. Cette fois-ci, ce sont les Iron Maiden qui sont à la fête. Le problème, c'est qu'à part les fans hardcore du groupe anglais, ce sera la fête à la grimace. Vous me direz que c'est assez cohérent avec le rictus de Eddie the 'Ead, mascotte zombifiée qui colle à la peau des Anglais depuis plus de 40 ans et qui fut créé par l'artiste Derek Riggs. Alors voilà, on est ici dans du pur fan service, sachant tout de même qu'il ne sera jamais question de musique. Non, le postulat des deux scénaristes était de mettre en avant Eddie, en faisant de lui le héraut du groupe et le héros d'aventures qui mettent forcément en jeu la Bête (dont tout le monde connaît son number...). Et cela se traduit concrètement par une succession de bastons tantôt cosmiques et chaotiques et parfois, à leur corps défendant, comiques (vous aurez droit ici à une volée de coups de pieds dans les balls, façon coup fatal), entrecoupées de dialogues qui insistent (lourdement) sur les enjeux supérieurs : la survie de l'Humanité. Disons-le clairement, c'est un nanar de seconde zone qui vous attend ici. Le seul point vraiment positif, et qui évite à l'ensemble d'être un véritable naufrage, c'est le dessin de Kevin West, artiste trop peu connu dans notre pays mais qui bourlingue dans l'industrie des comics depuis la fin des années 90. On vous laisse donc avec cet héritage, que certains apprécieront peut-être, quand d'autres préfèreront renoncer à la succession...


Couleur : Omar Estevez
strange
13 mai

Star Wars la revue T1

Une nouvelle revue sort sur un thème inépuisable : Star Wars ! Cette revue de grande qualité est un superbe hommage à tout ce que l’on aime dans la firme LucasArt / Disney. Avec les séries Disney sur Star Wars – et notamment Obi Wan qui sort sur les écrans en ce mois de mai 2022 – la célèbre saga SF imaginée par George Lucas a le vent en poupe. C’est donc potentiellement une bonne idée de sortir une revue sur l’un des must de la pop culture. D’autant que la couverture accrocheuse ne pourra que tenter le lecteur du côté merchandising de la Force. Huggin&Munnin, habitué à sortir des art books sur Star Wars, propose donc plus un bel objet de collection qu’un simple magazine avec une couverture semi rigide, pas moins de 208 pages et une iconographie abondante. Le contenu est de grande qualité avec de nombreux articles divers et variés, bien à l’image d’un phénomène de société qui touche tous les domaines, les métiers et les formes artistiques. Vous allez découvrir une mine de kyber d’informations avec un improbable cours scientifique d’un biologiste américain qui tente de justifier l’existence des planètes et des créatures étranges de la galaxie Star Wars ou encore un article sur le studio britannique Borehamwood, des entretiens passionnants comme celui de l’incroyable chef artistique Doug Chiang, des interviews de réalisateurs de la saga comme Rian Johnson, Irvin Kershner, Dave Filoni et même George Lucas himself ! On trouvera également une analyse pointue de la célèbre musique de John Williams ou encore un laïus sur le raz de marée du premier film sorti en 1977, un topo sur le marché juteux des figurines et la collectionnite aigüe de fans hardcore sans oublier la création de la mega star Grogu. Bref, un tableau plus que complet et une immense sucrerie pour les fans de Star Wars à déguster avec gourmandise. Seuls quelques passages détonnent un peu avec un intérêt très relatif, comme les pages consacrées à des personnages phares, puisqu’on ne fait qu'y répéter le destin de figures comme Palpatine ou ce satané Jar Jar Binks. Ce délicieux bonbon s’accompagne en plus d’un superbe emballage. Le visuel – un élément essentiel dans l’imaginaire Star Wars – est à la hauteur de tout le reste avec de très nombreuses photos et dessins à un format qui invite à la rêverie et à la téléportation. Mention spéciale pour les incroyables peintures de Doug Chiang. Une revue haut de gamme plus précieuse qu’une armure en beskar : this is the way !


Illustration : Collectif
Science-Fiction
Mars
25 mars

Doc Frankenstein

Cela fait deux siècles que Frankenstein se bat contre les monstres. Et il a beau détenir une science et une force sans pareille, il reste pourtant un paria. Une réinterprétation unique et bien délirante du mythique personnage.Si on se permet de le souligner, c'est parce que Lana Wachoski le fait elle-même dans sa préface : cette série a commencé en ayant été écrite par les frères Wachoski et elle s'est achevée une fois qu'elles étaient devenues sœurs. Alors la coautrice/réalisatrice de l'universel Matrix a mis beaucoup d'elle-même dans cette reprise totalement délirante de Frankenstein car longtemps, elle s'est posée la question de son identité. Qui d'elle ou du monde qui lui renvoyait intolérance et violence était le monstre ? Et quel autre personnage littéraire incarne mieux ce symbole, cette question que soulève encore la différence ? C'est avec ses amis, qu'elle admire, Geof Darrow et Steve Skroce, que l'histoire fut écrite puis dessinée par ce dernier. Et c'est peu dire qu'elle réinterprète complètement le récit originel, en faisant de la créature de Mary Shelley le défenseur de l'Amérique, avec tout ce qu'il peut y avoir de contradictoire dans les valeurs de ce pays. Autant vous avertir : vous allez être surpris, y compris par des passages et dialogues que Garth Ennis que renierait pas. L'action et l'aventure se déplient dans un premier temps sur les 200 ans que compte la créature cousue de toutes parts mais le propos permet également d'écorcher très sérieusement la religion et tout particulièrement la figure du Pape et celle du Vatican. Le grotesque est donc de mise (ce mot étant d'ailleurs celui que Shelley appliquait à Frankenstein) mais la partie qui tient du pamphlet religieux est tellement longue qu'elle dilue aussi l'énergie des autres chapitres. Dommage, parce que les 240 pages de ce comics sont donc un peu inégales, même s'il vaut le détour, sans conteste. Celui qui, en revanche, ne souffre d'aucun relâchement, c'est Steve Skroce, dont les planches sont aussi monstrueuses que le Doc qu'il met en images. Quel régal, même s'il n'hésite pas, par moment, à faire dans le gore. Alors accrochez-vous bien, ce Doc là va vous prescrire un traitement que vous ne serez pas prêts d'oublier !


Scénario : Lily Wachowski | Illustration : Tino Rodriguez | couverture : Steve Skroce
aventure
Janvier
21 janvier

Maison Atréides

La crise couve dans les usines d’Ix, provoquée par des complots venant des plus hautes sphères du pouvoir. Une suite réussie, pleine de tensions et de moments forts, qui calquent habilement l'œuvre mère.L’adaptation du prequel de Dune continue en comics avec ce tome 2. Le fils de Frank Herbert, associé à Kevin J. Anderson, déploie une vaste intrigue, peu de temps avant l’avènement de l’Empereur Shaddam IV. Cette fois, le récit devient de plus en plus intense et tendu avec une montée en puissance de la dramaturgie et des coups bas. Jonglant sans arrêt entre les différentes planètes et les différents peuples, l’opus parvient à parfaitement orchestrer cette vaste fresque avec ses différents acteurs, trouvant même des transitions et des parallèles forts. Mais c’est surtout dans les clins d’œil à la véritable œuvre mère, bien connue, que ce prequel se distingue. On assiste à une véritable réécriture du récit originel de Frank Herbert, comme si l’histoire de cet univers mythique était condamnée à sans arrêt se répéter. Le planétologue rappelle fortement Paul Atreides, tandis que l’Empire est secoué par de sombres conspirations, que les Harkonnen étendent leur main mise et que les Bene Gesserit jouent un rôle trouble et secret. Comme dans le Dune de Herbert père, une immense machination aux ramifications multiples va frapper en profondeur une maison puissante et provoquer de sombres conséquences. Du grand art donc, de « pastiche » sur l’œuvre culte. Malheureusement, le graphisme de Dev Pramanik ne transportera pas forcément les fans. Même si ses personnages sont réussis et qu’il impose son style, le décor et l’atmosphère d’ensemble sont bien loin de la puissance envoûtante et mystique de l’œuvre originelle que l’on sent par exemple à travers la superbe couverture de Mike del Mundo, qui nous fait de l’œil…


Illustration : Semerano
Science-Fiction
Octobre
15 octobre

Maison Atréides

Des familles puissantes se mènent une guerre discrète pour obtenir le pouvoir, tandis que les Bene Gesserit ont un plan spécial. Un prequel à la série culte, adapté des romans du fils de Frank Herbert : intéressant, à défaut d’être excellent.Dune, la saga SF culte de Frank Herbert, connaît un renouveau avec la spectaculaire adaptation ciné de Denis Villeneuve. L’occasion de sortir cette version comics des romans de Brian Herbert (le fils du fameux écrivain) et Kevin J. Anderson. Les deux auteurs adaptent eux-mêmes ce prequel où l’on assiste au régime de Padishah Elrood IX, l’Empereur qui précède le règne de Shaddam IV. Tout rappelle les romans de Dune, avec de nombreux personnages issus de maisons différentes et où les tensions sont légion et les coups bas un art de vivre. On retrouvera des noms familiers de la saga : Leto Atreides, Duncan Idaho et bien sûr l’ignoble Vladimir Harkonnen, pour comprendre leur destinée et entrer petit à petit dans les événements qui seront ensuite décrits par Frank Herbert. Vous saurez ainsi comment est né le fameux Kwisatz Haderach… Si l’atmosphère si particulière de Dune est parfaitement restituée, on reste encore un peu sur notre faim. L’intrigue est prenante mais il manque tout le sel (ou l’épice) de cet univers qui fait la part-belle à la psychologie si particulière des personnages. Ici, les événements s’enchaînent un peu mécaniquement même si le déroulement reste parfaitement cohérent. Il en va de même pour le graphisme : Devmalya Pramanik fait du beau boulot, notamment avec des couleurs chatoyantes. Mais on est bien loin de la puissance magnétique qui fait toute la force du dernier film. Un début convaincant et fidèle à Dune, mais qui manque un peu d’âme.


Scénario : Brian Herbert
Science-Fiction
Novembre
19 novembre

L'intégrale des comics

Et si notre réalité n'était qu'un programme ? Et si les humains étaient captifs de machines se nourrissant de leur énergie alors qu'elles nous dupent ? C'est le thème de l'univers de Matrix, qu'on retrouve dans cette intégrale de grande qualité.L'univers de Matrix, les longs métrages, tout le monde connaît. Les comics dont ils sont issus, sûrement moins et les éditions Huginn & Muninn ont l'excellente idée de proposer une intégrale. Il est vrai qu'un autre éditeur (transalpin pour ne pas le citer) avait publié en deux tomes softcover 24 épisodes mais cette édition là surclasse celle de 2008. D'une part, il s'agit d'une édition cartonnée au format légèrement plus grand et d'autre part, avec ses quasi 400 pages, elle livre quatre épisodes inédits et un cahier de fin d'album des couvertures. On notera également au passage un « changement » de traducteurs. Mais revenons au centre de la matrice. Chacun sait que le tri est vite fait en matière de produits dérivés. Il y a ceux qui amènent un peu plus que le pur fan service et les autres. En ce qui concerne le neuvième art, il est malheureusement truffé de produits certes dérivés, mais aussi frelatés ! Matrix ne fait pas partie de ses derniers. Au contraire. Le concept de décliner l'univers en comics est venu à l'esprit des Wachowski, qui se sont tournés vers l'éditeur Spencer Lamm, pour accoucher d'une série d'histoires courtes et indépendantes créés de 1999 à 2003. Et autant vous dire que les artistes qui ont accepté sont au sommet du média. Visez un peu le casting (non exhaustif) : Tim Sale, Geoff Darrow, Bill Sienkiewicz, Neil Gaiman, Dave Gibbons, David Lapham, Greg Ruth, Ted McKeever, Paul Chadwick, Tommy Lee Edwards, Michael Oeming, n'en jetez plus ! Alors l'atout principal de cette intégrale, c'est qu'elle propose un contenu qui plaira certes aux fans de l'univers dont elle découle, mais aussi (et c'est pour nous le principal) à ceux qui aiment la BD. Alors courez vite chez votre libraire, presque aussi vite que si une Sentinelle était à vos trousses, cet album superbe est bien réel !


Illustration : Collectif | Couleur : Francis Manapul
Science-Fiction
Juillet
Septembre
Novembre
Août
Octobre
Juin
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