Alors que le tueur en série sévit toujours à Whitechapel, plusieurs organisations commencent à voir le jour. Une suite qui tient toutes ses promesses pour une série qui parvient à fondre de nombreux éléments entre eux. Les Arcanes de la maison Fleury avait fait de belles promesses lors de son premier tome. Des promesses en forme de robes à froufrou et de gros seins affriolants. La suite ne déçoit pas, bien au contraire. Gabriele Di Caro densifie encore une histoire déjà bien pensée et riche en enquête et rebondissements. Ici, on plongera encore plus dans l’atmosphère si singulière de Whitechapel avec ses trognes inquiétantes, ses sectes secrètes, ses Freaks de fête foraine, ses pensées machistes. De quoi largement brouiller les cartes et faire oublier le fameux mystérieux tueur en série qui semble prendre la relève de Jack l’Eventreur. Di Caro réussit le tour de force de déployer un récit fluide et pourtant très riche, tout en subtilité et en maîtrise scénaristique. Et comme de bien entendu dans toute histoire X qui se respecte, il y a quelques pauses légères et très chaudes. D’autant que le dessin de Di Caro campe à merveille les croupes des femmes de joie de la Maison Fleury. A l’image de la troublante et ingénue Pearl, pas sûr que vous résistiez longtemps à l’appel des sirènes. Mêler récit policier, suspense intense, peinture de société, réflexions sur les mentalités et les mœurs, scènes très érotiques et légendes urbaines est un sacré tour de force. Un récit maîtrisé d’une main de maître… de grand maître pourrait-on dire.
Clara s’ennuie. Heureusement, elle a de très bonnes amies pour s’amuser à plein de jeux coquins. Un scénario simpliste, mais affriolant grâce à un visuel charnel très séduisant.Voici un petit album porno sur le thème du mélange à tous les niveaux. Mélange d’origines d’abord, avec de superbes femmes noires, asiatiques ou typées européennes. Mélange ensuite des couples et des corps. Mélange de sexe également avec tous les goûts possibles entre fellation, bondage, SM, ébats avec une trans... Vous l’aurez compris : l’album tente au maximum de multiplier les scènes franchement chaudes avec un scénario plus léger encore que la vertu des protagonistes. Cependant, on se prête facilement au jeu tant le graphisme de Juan Sanmiguel est séduisant. D’un réalisme confondant, son dessin campe à merveille des corps plus beaux les uns que les autres. Tout sent le sexe à « plein nez », mais il sera difficile de résister au visage craquant de Clara, aux formes généreuses de Rachel ou aux scènes torrides de groupe. Une journée bien remplie, c’est sûr, mais il n’y a pas que la journée qui est bien remplie...
Blanche Neige doit vivre dans l’ombre d’une mère jalouse et narcissique. Heureusement, elle va épouser le prince. Une réécriture érotique brillante et intelligente : tout est bien qui finit X.Tout le monde a lu ou connaît l’histoire de Blanche Neige. Mais qui peut se targuer d’avoir lu, le sexe turgescent, la version X faite par Trif et Andrea Celestini ? Si vous avez raté cette lecture, pas de panique (en un mot) : voici l’intégrale de cette histoire initialement parue en 2014. En trois tomes, Trif fait un brillant plagiat du conte pour enfants, le transformant en conte pour adultes. Le texte en abondance prouve que l'objectif n’est pas que visuel, avec la multiplication des scènes érotiques, mais bien de prendre du plaisir (beaucoup de plaisir) à réécrire les célèbres contes Blanche Neige et Raiponce. Avec moult détails et un scénario bien ficelé, cette histoire dépasse brillamment les récits X habituels, non sans ajouter un brin d’humour fin et malin. On croirait presque à un véritable conte, avec des personnages bien décrits, des scènes surprenantes et des narratifs de qualité. Cependant, le prince est vraiment très coquin et les filles s’en donnent à cœur joie pour goûter tous les plaisirs. Gentiment soft, le dessin d’Andrea Celestini souffre parfois d’un encrage grossier. Mais à l’image des charmes ravageurs de la reine, il sera difficile d’être insensible aux formes arrondies de ces belles dames. Le lecteur est averti : il se pourrait bien qu’un tel ouvrage fasse gicler de la neige blanche...
Shéhérazade doit raconter des histoires au roi qu’elle aime et qui a besoin de mieux comprendre les femmes et l’amour. Une adaptation sublime et envoûtante, qui aurait mérité un traitement plus long. Les célèbres Contes des mille et une nuits regorgent d’histoires, une véritable mine d’or pour quiconque voudrait s’en inspirer. Trif l’a bien compris et adapte donc en deux tomes la destinée de Shéhérazade. Résumer toute la densité et la profusion d’une œuvre mythique en deux volumes, c’est une sacrée gageure ! Pourtant, l’album se savoure délicieusement, presque autant que si l’on était le roi Shahriyar, buvant les paroles de sa compagne. On suit donc en fil rouge l’histoire d’amour difficile entre le roi et sa femme, tout en découvrant les histoires qu’elle lui raconte. Trif n’en présente ici que deux (sur les 1001 récits qui ont été inventés...), mais ils sont d’une puissance et d’une beauté exceptionnelles. La destinée d’Agib, isolé sur une île au milieu de 40 vierges, ne manque pas de piquant ; mais celle de l’esclave et du tigre est encore plus marquante. L’érotisme est de mise, bien entendu (on est chez Tabou, enfin !), mais à l’image de l’album, il est plein de finesse et terriblement séduisant. La beauté des textes, la sensualité du dessin et le réalisme envoûtant des couleurs redorent ce texte oriental ancien, à l’image de la superbe couverture dorée. On aurait bien voulu tous les autres récits de la princesse Shéhérazade, quitte à en faire plusieurs tomes, tant l’adaptation est de qualité. Malheureusement, toutes les meilleures histoires ont une fin...
Des meurtres de femmes se multiplient à Londres et rappellent de sombres temps... Un début fort et prenant, plein de suspense, de plaisirs et de sang.Voici une série qu’on aurait du mal à classer X de prime abord. En effet, sous fond d’enquête policière, on peut suivre ici une véritable réécriture de Jack l’éventreur opérée de façon chirurgicale par Gabriele di Caro. De plus, la profusion de textes et la qualité littéraire de certains passages détonnent par rapport à ce qu’on pourrait trouver dans ce genre d’album. Alors, pourquoi est-il interdit au moins de 18 ans ? Comment glisser des scènes torrides dans un contexte pareil ? C’est parce qu’une bonne partie de l’intrigue se déroule dans un bordel où la beauté des femmes de joie donne vraiment envie de s’encanailler. Entre deux scènes fortes de meurtres ou de dialogues intelligents, on pourra « respirer » en admirant les poses lascives des femmes et goûter aux parties de jambes en l’air. Il faut dire que le graphisme de Gabriele Di Caro est particulièrement séduisant : il parvient à restituer de façon admirable ce XIXème siècle victorien, ses rues tortueuses, cette gouaille du bas peuple et ses costumes en dentelle... Malin et agréable à contempler, ce démarrage a tout pour plaire !
Ailina tente de rétablir l’ordre cosmique en essayant de retrouver sa condition de fée. Un tome envoûtant par son visuel et profondément exotique, même si le scénario manque de profondeur.La plongée de Katia Even dans l’univers des fées continue dans cet avant-dernier tome. Les mésaventures d’Ailina sont toujours très exotiques et ont cette petite dose de charme et de mystères. Les conversations sont donc parfois un peu étranges, mais dépaysantes et la quête initiatique de notre belle et plantureuse fée prend des virages étonnants. Tant et si bien que, parfois, on se demande où tout cela nous mène. KatiaEven se fait visiblement plaisir en abordant un thème porteur. Mais la bizarrerie du traitement occulte parfois l’aspect écologique et magique de l’univers. Dommage, car les dialogues invitent malgré tout au voyage. C’est surtout le graphisme de Styloïde et les couleurs éclatantes de Marina Duclos qui fascinent. On se croirait dans une BD d’Alessandro Barbucci ! Les personnages sont bien en chair et particulièrement beaux et attirants. Les décors sont également féeriques et les scènes obligées de sexe, que l’on trouve dans toute bonne bande dessinée érotique qui se respecte, sont pleines de sensualité. Ces fées ont du culot et un beau lot de culs !
La belle s’éprend de plus en plus de la bête. Surtout parce que la nuit, il reprend son apparence de prince humain et qu’elle le mate en train de dormir… sous toutes les coutures. Conclusion d’une habile relecture érotique (soft !) du célèbre conte.
La future fée Ailina refuse le rite de passage qui lui procurera ses ailes, et met l’équilibre de son monde en danger. Mise en bouche (sucrée) d’un cross over étonnant entre l’heroïc-fantasy et l’érotisme soft.
Avec l’aide des nains, les sexy Blanche Neige et Raiponce arriveront-elles à se sortir des griffes de l’infâme prince Philippe et de la salope de Reine ? Conclusion d’une relecture érotique, fun et fort bien construite des célèbres contes !
Dans un futur où les mâles n'existent plus, la police de la morale traque les femmes s'adonnant aux plaisirs interdits de la masturbation et de la pénétration. Du porno façon polar futuriste, par l'espagnol Juan Jose Ryp et son sens minutieux du détail !
Sur l’île d’Elbe, Mara et sa copine Elisa tentent de démanteler une confrérie occulte. Mara ne loupe alors pas une occasion de se faire plaisir, sexuellement parlant. De l’érotisme pur jus, nul sur le plan du thriller.
Ecrivaine aux mœurs libres, Mara se retrouve mêlée à une affaire de meurtres et d’enlèvement. Entre deux indices laissés à son attention, elle fornique à qui mieux-mieux. Une chouette BD érotique sur le plan du dessin, mais bancale question thriller.
Dans ce futur aux mœurs libérées, la court-vêtue Stacy, réparatrice de machines (y compris de robots sexuels), ne perd pas une occasion d’en profiter. Un one-shot de SF érotique, recueillant 5 historiettes teintées d’humour…
La trop belle Blanche-Neige fuit la jalousie meurtrière de sa belle-mère de reine. Réfugiée auprès de sept nains (ou presque), elle rencontre une jeune femme à l’interminable chevelure blonde. Un cross-over fripon et malin de deux célèbres contes…