Les larmes de l'oubli

Description de Les larmes de l'oubli

Dans le tome 4 de Mara, l'héroïne éponyme est gravement blessée par balles et se retrouve dans un monde onirique où elle subit des tortures et des sévices sexuels. Dans cet univers cauchemardesque, elle croise une femme rousse qu'elle finit par reconnaître comme la mère d'une jeune fille captive dans le monde réel. Le dessin ultra-réaliste en couleurs directes de Cosimo Ferri est un véritable atout pour transcender une histoire pour le moins baroque. Toutefois, le scénario porno-ésotérique manque de crédibilité et peut susciter l'incompréhension chez certains lecteurs.

Critique de Les larmes de l'oubli

Le tome 4 de Mara fait la part belle aux scènes de sexe, de violence et de torture. Tout commence avec la blessure critique de l'héroïne, à l'issue de laquelle elle sombre dans un monde cauchemardesque où les fantômes de son passé et les pulsions sexuelles se mêlent en une danse étrange et souvent choquante. Si le dessin de Cosimo Ferri est à la hauteur de sa réputation, avec des couleurs directes et des détails réalistes, on ne peut pas en dire autant du scénario de Brian Wood. Ce dernier oscille entre le porno et l'ésotérisme, avec une histoire qui paraît souvent décousue et improbable. On peut cependant y trouver une certaine poésie, notamment dans l'intrigue ténue qui lie Mara à cette femme rousse, et qui constitue le fil rouge de l'histoire. Mais malgré cela, on ne peut s'empêcher de trouver ce tome 4 de Mara parfois grossier voire crasseux, dans sa façon de représenter les scènes de violence et de sexe. En somme, un album qui ne plaira pas à tous, mais qui a le mérite d'offrir une expérience graphique originale et dérangeante.