Data Games nécessite l'utilisation de javascript pour mieux vous présenter ces univers bande dessinée, jeux vidéo, manga, comics, films et jeux de société.

Prochain niveau: 2 EXP

Jungle

banner Jungle

Mars
Février
3 février

Royaume des brumes

Dans le royaume des brumes, hommes et bêtes n'arrivent pas à cohabiter. La jeune Gherd y est déterminée à devenir une guerrière. Mais elle pourrait bien être amenée à percer les secrets de son monde.Ce nouveau titre jeunesse chez les éditions Jungle met en scène une héroïne forte et courageuse, prête à partir à l'aventure. Marco Rocchi et Francesca Carita sont les auteurs de cet ouvrage à la pagination plus conséquente qu'un album classique (environ 160 pages). Le trait des illustrations ressemble un peu à la série jeunesse Voro. Les couleurs sont utilisées pour recréer des ambiances correspondant à des instants clés du récit, ce qui permet de rythmer l'histoire. Malgré un trait rond et adapté à un public jeunesse, il y a tout de même des scènes d'action, de combat. le récit est construit comme une véritable épopée d'aventure. Notre héroïne, qui a vécu des instants difficiles dans son enfance, va décider d'en faire une force. Elle se révélera à l'adolescence, en construisant ses objectifs. Et elle mettra tout en place pour les atteindre. Tiraillée par deux cultures, elle va devoir se questionner sur ce qu'elle veut vraiment : devenir une guerrière et être une chasseuse de bêtes pour se venger, ou rendre hommage à ses origines et à sa maman en pratiquant des méthodes pacifiques ? Sa quête lui permettra de le découvrir. Le graphisme et le scénario en font un titre non genré, qui plaira autant à un lectorat féminin que masculin, tout en faisant réfléchir avec quelques petites phrases bien placées, sur l'égalité entre les sexes. Le récit est bien rythmé, il propose une histoire complète, dynamique et entrainante, qui donne envie d'aller au bout de la lecture.


Scénario : Marco Rocchi | Illustration : Francesca Carita
Fantasy
Janvier
20 janvier

Mort aux cons

Un jeune homme entreprend de tuer tous les cons qu’il croise. Mais il faut d’abord bien définir ce qu’est « un con ». Pourra-t-il continuer longtemps impunément ? Une gentille réflexion sur la connerie, sur fond de polar.Dans la série TV Dexter, on s’attache au héros serial-killer parce que son plan est d’éradiquer les méchants. Dans un registre proche, cet album met en scène un jeune homme qui a décidé de tuer tous les cons. Avouez, vous en avez tous eu, un jour, terriblement envie ! Pour autant, ce héros sans scrupule sera-t-il aussi sympathique ? Le répertoire des cons représente un sacré vivier, son entreprise semble colossale… Or pour bien faire les choses, il faut commencer par définir ce qu’est un « con ». En théorie, on est tous le con d’un autre… Cependant il doit bien exister des critères communs, qui permettent de bien les catégoriser d’un point de vue universel ! C’est à cela que s’emploie longuement Ben dans cet album, avec la complicité paradoxale d’un autre personnage, tout en poursuivant avec détachement et sans scrupule son œuvre systémique d’éradication des cons. Evidemment, à l’heure des technologies modernes de la police scientifique, l’impunité semble illusoire… Le scénariste Corveyran adapte ici le roman éponyme de Carl Aderhold, qui joue astucieusement entre les deux registres de la farce et du polar, sur fond de petite analyse sociologique – très légère, mais amusante. La question de fond : notre époque serait-elle plus que jamais un terrain favorable à la prolifération de la connerie ? Le dessinateur Alexis Saint-Georges, remarqué par le jury Jeunes Talents d’Angoulême en 2018, met en dessins cette histoire à l’aide d’un trait d’une grande souplesse, qui va du réaliste (les décors, le plus souvent, à grand renfort de lavis) au caricatural (les seconds couteaux). Il n’hésite pas à déformer un faciès ou à exagérer une profondeur pour accentuer la pression. Pas con !


Illustration : Alexis Saint-Georges
Thriller
Novembre
4 novembre

La révélation du feu

Ayati ne connaît pas vraiment le repos. ÇA l'arrange, car la vie de Palais n'est pas pour elle. Or parfois, de puissants ennemis savent jouer avec vos émotions.C'est toujours un plaisir de retrouver Ayati, une héroïne qui sait se montrer courageuse et... impatiente. A l'image des adolescentes de son âge, à qui s'adresse cet ouvrage. L'originalité repose sur le contexte hindou, une religion rarement présente dans le 9ème art (et encore moins dans les ouvrages jeunesses). Dans ce nouveau tome, on rencontre Kali, une divinité très importante de cette culture. Le choix a été fait de la représenté en bleu, comme dans les sculptures et dessins. Cela donne envie d'aller admirer ces représentations dans les musées d'art asiatique. Cette divinité est encore de nos jours très vénérée, car elle exprime aussi la colère qui est présente en chacun des êtres humains. De cette prise de conscience de la colère peut émerger du positif. Est-ce ce qui va se passer pour Meera ? Même si dans ce tome, le rythme semble plus lent, il permet d'intégrer de nouveaux personnages qui tiendront une place forte pour la suite. Ayati va avoir de nouveaux ennemis à combattre et rien ne semble gagné d'avance. D'ailleurs, la couverture illustre très bien cette prochaine dualité qui se met en place. La tension se fait bien ressentir. Le suspens est au rendez-vous, indéniablement le lecteur a envie d'en savoir plus sur la suite. Un album plus sombre s'annonce car, en général, là où Kali passe, la mort l'accompagne. Verra-t-on apparaître d'autres dieux ou déesses ?


Contes / Fééries
Octobre
7 octobre

Va-t’en guerre !

Un groupe hétéroclite s’en va chercher un soldat (in) connu sur le front de la Première Guerre Mondiale. Un road-trip féministe, antimilitariste, décalé, emmené par des personnages truculents et ponctué de péripéties insolites.Pour inaugurer la nouvelle collection RamDam de Jungle, Va-t’en-guerre se présente comme un road trip rocambolesque à travers les paysages français tourmentés par la Première guerre mondiale, une sorte de quête foutraque d’un groupe de héros hétéroclites, qui tourne en dérision le patriotisme et ses apparats. Un sous-lieutenant couillon, un colosse trompe-la-mort, un général orgueilleux, une voyante extravagante, une baronne hautaine et une héroïne féministes traversent en effet les combats et vont d’étape inattendue en escale décalée, à la recherche d’un soldat symbolique inconnu, mais ni anonyme, ni mort. Autour de cet objectif insolite, se greffent moult péripéties, qui abordent en vrac la question du féminisme, de la représentation de la guerre dans la fiction, des symboles nationaux, des combattants étrangers, de la vanité belliqueuse, de la lâcheté ordinaire des hauts-gradés, de la chair à canon du petit peuple… En dépit de toutes ces questions graves et sensées sur un tel sujet, les auteurs ponctuent leur aventure de dialogues rigolards et légers, de débats et de parenthèses superfétatoires (donc essentielles ?). Ils évitent surtout majoritairement de piocher dans l’imagerie attendue et évidente sur la Première Guerre. Ainsi leur périple les emmène participer à une fête orgiaque avec une troupe de théâtre ou à perturber le tournage d’un film. Les situations sont régulièrement délirantes et incongrues, dans un prisme tantôt surréaliste, tantôt kafkaïen. Or ce qui allège le propos contribue aussi à le délayer. On peine en effet à déterminer précisément le périmètre du propos pacifique, un peu bordélique, qu’a voulu éclairer Aurélien Ducoudray, sur un dessin encré bien noir, stylisé et dynamique, de Marion Mousse.


Collection: RamDam
Guerre
Mai
20 mai

Sauvons les orangs-outans !

Les jeunes activistes écolos veulent dénoncer le scandale des biocarburants, en faisant un happening devant une raffinerie. Ils sont cela dit régulièrement confrontés à la difficile adéquation entre leur idéologie et la réalité scientifique.« Les belles vertes » est le nom que s’est donné un groupe de jeunes activistes écologiques, qui habitent à Grenoble. La série ne semble pas particulièrement sponsorisée par Eric Piolle, actuel maire EELV de la capitale iséroise, mais on ne peut s’empêcher de voir un certain rapprochement idéologique dans le choix de ce cadre régional. D’ailleurs, il n’est pas question de politique dans cette série qui se destine plutôt aux lecteurs ados, mais bel et bien d’écologie, dans son sens noble, « intelligent » et sans idées prémâchées. Précisément, au cours des aventures de cette bande de jeunes qui veulent dénoncer les méchants pollueurs en utilisant les armes virales de leur époque (les réseaux sociaux), Loïc Nicoloff met souvent en contradiction les bonnes intentions et la réalité scientifique ou sociale du terrain. Par exemple : les biocarburants sont-ils vraiment « bio » ? Pas vraiment : ils produisent 3 fois plus de gaz à effets de serre que les énergies fossiles et contribuent à la déforestation massive nécessaire à la production d’huile de palme. Nicoloff ne donne pas de leçon, il pointe astucieusement quelques injonctions contradictoires issues du besoin urgent de réagir à la crise climatique. De fait, sans se départir d’une sacrée bonne humeur et du volontarisme de ces jeunes Greta Thunberg français, le propos souligne la difficulté de mettre en adéquation l’idéologie et les actes. Comme pour le tome 1, des « fiches techniques » didactiques et synthétiques sont régulièrement dévoilées par la jeune Ehma (sur la durée de vie des déchets, l’enfer de l’huile de palme, les climatiseurs néfastes, le paradoxe de la démoustication, les boues rouges des calanques) et offrent un socle solide à ces aventures. Le dessin très coloré de Yellowhale (alias Roberta Pierpaoli au dessin et Davide Amici à la couleur) conserve sa ligne dynamique agréable et adaptée au public cible.


Chronique sociale
Août
19 août

Jungle urbaine T1

Dans une ville de Paris en ruine et gagnée par une végétation proliférante, deux adolescentes sont traquées par de méchants militaires. Un scénar manichéen, prétexte à un décorum de jungle parisienne insolite.On ignorera toujours ce qui s’est passé pour en arriver à une telle situation catastrophique (comme une bonne blague, la 4ème de couv’ informe qu’il y a eu un pépin écologique !). Nonobstant, le point de départ et le décor unique de cette aventure post-apo en one-shot est une ville de Paris en ruines. Débarrassée de 99% de l’humanité, elle est recouverte par une jungle luxuriante qui prolifère visiblement depuis des mois, voire des années. Une BD dont le contexte est une jungle, éditée par Jungle, voilà une jolie mise en abyme… et l’abime des ruines dans lequel deux adolescentes tentent de survivre en est une autre. Hélas, il vous faudra vous contenter de ce prétexte un peu gratuit, du côté du scénario manichéen et superficiel. Car le binôme d’héroïnes se contente d’être traqué par de méchants militaires (avec un général en chef sosie d’Edouard Balladur !) dont l’objectif basique est de faire table rase de Paris et de ses occupants. La psychologie des personnages est aussi sommaire que les motivations des persos sont simplistes et les rebondissements rocambolesques. Bref, ça se traque, ça se capture, ça bondit dans la jungle ou dans les égouts… L’unique plus-value de cette histoire qui se termine en queue de poisson, est de profiter de vues étonnantes sur les monuments de notre capitale envahie par une dense forêt exotique (et par la faune qui va bien avec). Sur ce point, le job de Kmixe (dessinatrice française, de son vrai nom Camille Bricod), qui a défini la charte graphique, les personnages et dessiné les 7 premières planches, est profitable. La déclinaison de tout ce qui s’ensuit, confié à une équipe italienne (Marcello di Martino, Danilo Loizzeda et le studio Yellowhale pour les couleurs chatoyantes), est plus discutable, notamment au niveau des proportions et des postures bancales. Surtout lorsque les héros donnent des coups de pieds dans des trucs qui partent à l’inverse de leur trajectoire naturelle (p.38, première case), ou des coups de poings sur la mauvaise joue (p. 53, dernière case).


Illustration : Danilo Loizedda
Anticipation
26 août

La Ferme des animaux

En donnant vie à des animaux de la ferme aux traits ronds et colorés, les auteurs offrent une nouvelle jeunesse à fable politique et célèbre dystopie de George Orwell, en la rendant accessible au jeune public.Après le succès de la série Casterman Le château des animaux, qui fait suite aux nombreuses autres adaptations (cinéma, jeux vidéo, BD et même musique !) de la Ferme des Animaux de George Orwell, on peut se questionner sur l'intérêt d'une nouvelle version. Cependant, s'il n'y a plus de grand mystère quant à l'issue fatale de cette fable politique, il faut ici apprécier la volonté de Maxe L’Hermenier de transmettre, au travers de la collection Jungle Pépites, un classique de la littérature anglaise à un plus jeune lectorat. Si le scénario est simplifié, le récit demeure rythmé et les dialogues permettent de ne rien perdre de l'essence du roman original, satire des régimes autoritaires, contrairement à d'autres adaptations plus romancées. Les dessins et les typographies sont eux aussi aux service d'une dimension didactique. Les expressions des animaux (particulièrement le cheval Malabar digne représentant du stakhanovisme) et leur traits semi-réalistes ne font qu'accentuer l'adhésion au scénario et renforcent la satire d'un régime totalitaire qui s'installe sous couvert de belles valeurs véhiculées par un leader manipulateur des plus dévoués. Les parents pourront eux aussi se replonger dans cette adaptation d'une œuvre incontournable de leurs années lycées séduits par l'approche ludique et par les talents de dessinateur de Thomas Labourot.


Anticipation
Mars
18 mars

L'espion parmi nous

Edmond va pouvoir retourner en Normandie, le temps d'appuyer un réseau de résistance qui se monte avec l'appui des Anglais. Mais un grand danger les menace, car ils vont être infiltrés par un agent à la solde des Boches...Le réseau papillon est une série jeunesse qui met en scène Edmond, une jeune homme juif qui participe activement, avec le concours de ses amis, à la Résistance. Ayant été contraint de fuir la Normandie, le voici désormais en zone libre, plus précisément à Bordeaux. Le titre de ce tome 5 nous dit tout, puisque le réseau à qui Edmond va prêter main-forte en rejoignant sa Normandie (ses pâturages et ses Nazis) va être infiltré par un agent double. On retiendra essentiellement l'aspect pédagogique de cet album, plutôt que les grosses ficelles scénaristiques. La première d'entre-elle concerne cet agent infiltré : un adulte débarque au milieu d'ados et lui pose trois questions... et zou, le voici comme le loup dans la bergerie. Cela n'a strictement aucune cohérence et pas plus de crédibilité historique. Une patrouille de SS incapable de mettre la main sur des gosses qui montent aux arbres, évidemment ça ne tient pas non plus la route ; pas plus que lorsqu'ils arrivent à s'échapper d'une maison raflée en passant par les toits pour rejoindre celle mitoyenne. Mais qu'importe, ce qui compte vraiment pour un enfant ou un pré-ado amené à lire cette BD, c'est de savoir les dangers que couraient ceux qui refusaient l'occupation allemande. D'ailleurs, le cahier de fin d'album resitue le contexte de la Résistance et offre un support d'apprentissage. Côté dessins, Nicolas Otéro propose des graphismes stylisés et plutôt élégants, avec des scènes nocturnes qui « baignent » dans un joli bleu. Le résultat est plaisant. Alors si les adultes poseront un regard réaliste qui pourra faire passer cet opus pour une histoire par trop candide, les plus jeunes y trouveront matière à s’intéresser à cette noire période de l'Histoire.


Guerre
Novembre
26 novembre

L'ombre d'un frère

Etre danseur n'est pas toujours facile. C'est d'autant plus vrai lorsqu'on a un grand frère talentueux dans la même école. Colas va tout faire pour se surpasser.La collection Miss Jungle nous amène pour une troisième fois au cœur de l'école de danse de l'opéra de Paris. La série à succès en roman jeunesse semble aussi trouver son public au format bande dessinée. Le 9ème art n'est pas en reste pour donner vie à ces passionnés qui doivent trouver le juste équilibre entre leur passion de la danse et la nécessité des études. Malgré la rudesse de la formation, la danse est une formidable école de vie et d'amitié. D'ailleurs, quand quelqu'un doit faire face à un problème, il peut compter sur les autres pour l'aider, même sans rien lui demander. Et aussi, cette pratique n'est pas réservée aux filles. Elizabeth Barféty consacre en effet l'épisode à un héros : Colas. Lui aussi doit trouver sa place, car la croissance diffère d'un enfant à un autre. Il voudrait être différent pour être plus normal, plus mis à l'avant. C'est difficile de s'accepter, surtout qu'on ne peut rien faire pour changer son corps, à part être patient. De nombreux adolescents peuvent se reconnaître dans ce souci. Les tensions en famille peuvent aussi parfois prendre une autre dimension, si on prend le temps de s'écouter les uns les autres. L'angle bienveillant assumé fait plaisir à lire. A travers la douceur de son dessin, Laure Ngo apporte également de la chaleur et du réconfort à cette aventure. Le tandem trouve le juste équilibre entre la passion pour la danse et le véritable sens de l'amitié et de la famille. Que demander de plus ?


Collection: Miss Jungle Couleur : Studio yellowhale | couverture : Laure Ngo
Sport
Février
4 février

Rat des villes, rat des champs

Quand on est ado, ce n’est pas facile de se résoudre à tout abandonner. Pourtant, Louise n’a pas le choix : ses parents déménagent et quittent la ville pour la campagne. Le petit rat des villes devient celui des champs...L'autrice Poitevine Naima Zimmermann est adepte du fantastique. Elle écrit depuis toujours et a de nombreux romans à son actif. Elle scénarise aujourd'hui une bande dessinée dans laquelle elle mêle un brin de surnaturel et d’équitation, deux milieux qu’elle affectionne. Elle travaille ici en duo avec Alessandra Marsili, à qui l’on doit la série Charly Malfède. Son graphisme très coloré s'accompagne de beaucoup de tons roses-violets. D’ailleurs, l’intérêt des cheveux violets de Louise et sa maman restent un mystère ! Est-ce pour les différencier des habitants de la campagne ? Serait-on plus « fun » en ville ? Concernant l’histoire, rien de nouveau sous le soleil. Voilà l’histoire d’une belle amitié entre une fillette et un animal... Cela reste pas moins plaisant à lire. Louise et Ballerine ont un point commun : elles subissent le choix des autres en changeant d’environnement. De fait, l'enfant et la jument se comprennent et se lient d’amitié. La scénariste offre aux jeunes lecteurs un gentil méli-mélo de passion et d’animaux. L’affluence de couleurs vives rend la lecture fluide et agréable. En somme, ce tome 1 attrayant donne envie de connaître la suite et de découvrir la relation naissante entre la fillette et l’animal...


Illustration : Alessandra Marsili | Couleur : Alessandra Marsili
Sport
Octobre
15 octobre

Ta vie ne sera plus jamais la même !

Avoir des enfants, quelle belle idée ?! C’est « so cute » mais ça change quand même un peu, pour pas dire beaucoup, nos vies. Quand devenir parent devient un marathon au quotidien.Depuis toute petite, Fabienne rêve de devenir illustratrice. Alors elle ose plaquer Paris et son métier pour la région Rouennaise. Autodidacte du dessin, elle reprend des études de communication et crée son blog, elle devient « Queen Mama », très suivie aujourd’hui sur les réseaux sociaux. Elle publie son premier ouvrage en octobre 2020 aux éditions Jungle, dans lequel elle aborde un sujet du quotidien, puisque nos enfants conditionnent nos vies. Ici, au fil des pages, l'autrice ironise sur la vie de parents, ce nouveau métier pour lequel, évidemment, on était à l'origine plein de principes et de convictions... mais ça, c’était avant. Car on n'apprend pas à être parent, on le devient au jour le jour. Il y a la théorie, les livres de Françoise Dolto, mais surtout le terrain, la réalité qui est parfois toute autre. Queen Mama dépeint alors ce le thème avec humour et dérision. Son trait est précis, il se complète de couleurs chatoyantes, ce qui rend son dessin attractif et ses personnages cools et attachants. Cette lecture est ponctuée de pages plus ou moins explicatives, mais ironiques et sarcastiques. C’est divertissant et ça permet de relativiser et sourire de ce qui use et gonfle au quotidien... mais ça fait partie du job, on l’aura compris. Car finalement, cette famille, c’est un projet de vie. On l’a rêvée et voulue… non ? Cette lecture permet de déculpabiliser, sans doute. Ça fait du bien car tout est tellement vrai ! Queen Mama n’est certes pas la première autrice à traiter du sujet, car nos têtes blondes sont une source d’inspiration et de stupéfaction permanente. On prend toujours autant de plaisir à voir qu’on n'est pas seul face à ce fléau, et que chez les autres, ça n’est pas plus facile. On souffle, on se sert un verre de vin et on déculpabilise parce que, non, nous ne sommes pas de mauvais parents !


Scénario : Queen Mama | Illustration : Queen Mama
Chronique sociale
Novembre
5 novembre

Le mystère du roi démon

Impossible de mettre la main sur le second œil de Yama, ce qui énerve Ayati. D’ailleurs, cela l’incite à ne pas aller au palais royal. Or les réponses à ses questions s’y trouvent peut-être... Quel plaisir de retrouver Ayati avec son tempérament de feu et d’indépendance. Aucun doute que les jeunes adolescentes se retrouvent en elle. Elle veut s’affranchir de l’autorité, profiter de la vie sans contrainte et ne pas avoir trop de responsabilité. Toutefois, Ayati n’est pas une fille ordinaire. Un dieu l’a choisie pour être son intercesseur et en lui donnant des pouvoirs pour aider les autres. Pourquoi toujours penser aux autres et pas à elle ? Qui pense à elle ? A l’aider, la soutenir ? Une mission plus grande l’attend et c’est bien difficile à admettre. C’est un peu comme demander à un enfant entre 14 ans et 17 ans de savoir ce qu’il veut faire quand il sera plus grand pour choisir son orientation. Jouer aux jeux vidéo et voir les potes ne sont pas des réponses possibles. Il faut grandir avant même que la puberté soit terminée et que la stabilisation des hormones soit au rendez-vous. Les personnalités des personnages jouvenceaux correspondent à la réalité. Fabien Fernandez a choisi de mettre une jeune fille courageuse en avant, une vraie héroïne. Et pas une fille qui fait de la danse ou du poney avec ces copines. Le prince, malgré son genre masculin, montre sa peur. Une vision moderne qui prouve que l’on peut avoir la frousse, même quand on est un garçon, le dire et ne pas être ridicule. La force de la série repose sur sa singularité d’avoir mis l’histoire en Inde, de parler de polythéisme, de la force et du pouvoir des dieux et démons… Ce qui permet à Sandra Violeau de faire de très jolies illustrations chaleureuses et lumineuses comme le prouve la couverture. Une échappée vers ailleurs, qui appelle le rêve et la curiosité. Ainsi quand on arrive à la dernière page, on souhaite avec plaisir retrouver Ayati pour de nouvelles aventures.


Contes / Fééries
Juin
Octobre
1 octobre

Sauvons les océans

Ehma et ses copines collégiennes se lancent dans un voyage jusque Saint Nazaire. Elles veulent y faire un coup médiatique à l’occasion de l’inauguration d’un porte-conteneur ultra-polluant. Débuts très engageants d’une sympathique série écolo.Le titre de cette nouvelle série BD est directement inspiré du film de Colline Serreau La belle verte, critiqué pour ses aspects convenus sur la cause environnementale à sa sortie en 1996, mais qui connait depuis lors un fort succès d’estime. Nous suivons ici un trio de collégiennes françaises, dont la conscience écolo est très affirmée, dans leur action militante quelque peu ambitieuse pour leur âge : elles veulent faire un « coup » médiatique à l’occasion de l’inauguration d’un porte-conteneur super-géant des mers. Les jeunes héroïnes sont très attachantes, à la fois pour les valeurs vertueuses qu’elles défendent, mais aussi par leur dynamisme à toutes épreuves. C’est une excellente manière d’embarquer les jeunes lecteurs dans la cause écologiste, qu’a trouvé là Loïc Nicoloff, le scénariste repreneur des aventures policière de Léo Loden. Pour bien ancrer ce projet dans notre réalité et souligner l’urgence de la cause, Nicoloff fait intervenir dès le début les figures populaires de Greta Thunberg et Nicolas Hulot. Tout au long de la maturation, de la préparation et de la réalisation du projet de ce trio de militantes, elles évoquent des sujets qui sont aussitôt complétés par des « fiches techniques » pleines pages sur le problème environnement (la pollution marine, le transport aérien, les mégots par terre, la pollution lumineuse nocturne, le coût environnement réel d’Internet…). C’est donc tout à la fois emballant et pédagogique. Or le dessin d’Antoine Losty n’est pas en reste. Rythmé dans son trait dynamique et son découpage, stylisé et coloré, il ne néglige aucun décor et joue la juste gamme de l’expressivité des personnages. Une bonne surprise !


Illustration : Alberto Zanon | Couleur : Francesca Piscitelli | couverture : Antoine Losty
Chronique sociale
1 octobre

Le secret d'Idilty

Une bande d’ado accompagnés de leurs hologrammes se retrouvent menacés par les autorités après avoir découvert une tromperie qui entoure leur cité. Un premier tome jeunesse avec quelques grosses ficelles.Une bande d’adolescents accompagnés de leurs hologrammes vont se retrouver bien malgré eux au cœur d’un complot qui perdure depuis des années dans leur cité recluse. Le sentiment de liberté qu’éprouvent les habitants d’Idilty ne serait qu’une illusion et cette machination serait tout simplement orchestrée par le pouvoir en place, manipulateur et autoritaire. Les jeunes héros vont se retrouver embarqués dans une course poursuite infernale et vont être sauvés in-extrémis par la résistance : les réalistes. Cette fiction d’anticipation qui décrit un monde utopique et assez sombre est destinée à un public jeunesse. Si cette dystopie est plutôt classique et rythmée, on peut regretter quelques facilités scénaristiques expéditives pas toujours cohérentes (intervention de la résistance sans crier gare, réapparition d’une sœur disparue mystérieusement, etc). Au niveau graphique on évolue dans un monde aux couleurs acidulées avec des hologrammes à l’esthétique surprenante : Tyne est un hybride entre un ourson en peluche et une licorne obèse. Pour ménager le suspense, la conclusion de ce premier volume laisse les héros en fâcheuse posture et apporte déjà quelques éclaircissements sur la mystérieuse Idilty.


Illustration : Stivo Chopin
Science-Fiction
Septembre
3 septembre

Le Renard de Morlange

Un seigneur cruel envers ses gens hérite d'un sortilège : chaque nuit de pleine lune, il se transforme en renard. Jusqu'à ce qu'il fasse pénitence. Adaptation d'un conte moderne, qui ressemble à s'y méprendre à ceux de Grimm ou de Perrault. Il eut pu être arrangé par Perrault ou par les frères Grimm… Mais ce conte est en réalité une invention moderne d’Alain Surget, pilier du roman jeunesse. Ici, un seigneur cruel et tyrannique (et roux !) écope donc d’un sortilège qui le transforme en renard à chaque pleine lune. Une nuit tous les 28 jours, c’est toujours moins pénible que la forme définitive de bête dans la Belle et la bête ! Mais après quelques mésaventures nocturnes, ça suffit au conte de Morlange pour lui faire prendre conscience de son arrogance et de ses abus de pouvoir envers ses gens. Moralité : un peu d’humilité et de bienveillance ne nuisent pas à l’humanité. Et l’exercice du pouvoir ne s’use que si l’on en abuse. Le conte respecte tous les fondamentaux du genre, caricatural et manichéen à souhait, avec un zest de fantastique et une fin qui se termine bien. Il se montre également très simple dans son déroulement, même si le scénariste et adaptateur Maxe l’Hermenier tente de lui donner un peu de densité. L’ensemble est dessiné dans un style semi-réaliste encré et dynamique, avec application et académisme, par le nantais Mathieu Moreau qu’on a déjà pu voir à l’œuvre sur Le cycle de Nibiru et l’adaptation de la Machine à explorer le temps. Un carnet ludo-pédagogique termine l’album, à destination des plus jeunes.


Couleur : Chiara Di Francia
Contes / Fééries
Août
27 août

L'inquiétante ritournelle

La danse est vraiment sa passion. Alors quand une ancienne danseuse s'intéresse à elle, Céleste est ravie. Mais cet intérêt peut dissimuler un aspect néfaste.C’est toujours un plaisir de retrouver notre groupe de jeunes danseurs. Ils n’ont certes pas la même vie, mais ils partagent une vraie passion pour la danse. En plus, ensemble, ils ont tissé des liens d'amitié sincères et forts. A chaque épreuve, ils peuvent compter les uns sur les autres. Ce joli message positif et bienveillant est proposé par Isabelle Bottiez. Qu’ils aient peur des fantômes ou qu’ils prennent des cours personnels, rien ne rompt jamais ce lien. La parole, l’écoute et la tolérance sont au cœur du récit. Fez propose un storyboard dynamique qui sait mélanger avec le bon dosage les nombreuses péripéties avec le spectacle de danse, les cours avec Harmonie, les places pour voir Cats, la peur d’être abandonné par sa grande sœur… La vie d’un(e) adolescent(e) est soumise à de nombreux facteurs pour garder son équilibre avec la danse, la famille, les amis et l’école. Tout cela reste bien présent pour Céleste, le personnage principal de la série. La structure reste classique, même si on note l’absence d’encadrement des cases et des bulles en noir. C’est la modernité dans le standard avec le dessin numérique. Alessandra Alyah Patanè conserve sa gamme de couleurs douces en aplats pour le côté chaleureux. Aucun doute que les jeunes lecteurs qui ont apprécié les aventures de nos danseurs dans les précédents tomes ne seront pas déçus. L'équipe artistique fait perdurer les éléments importants et sauront sans doute les réutiliser par la suite.


Couleur : Studio Arancia | couverture : Fez
Sport
Septembre
10 septembre

Parfaite... ou presque

Quand on est danseuse à l’opéra de Paris, on a la danse dans le sang. Mais que faire face à la peur d'une représentation publique ? Renoncer ou avancer ?Après le succès des romans vendus à plus de 250 000 exemplaires et du premier tome de l’adaptation en BD, on retrouve les jeunes apprentis danseurs. L’aura qui entoure ces personnages se fait aussi grâce au nom prestigieux de l’opéra Garnier. Partenaire de cette intrigue livresque, cette institution met aussi en avant les ouvrages dans la jolie boutique de l’opéra. Finie l’image des fillettes exploitées et objets sexuels du XXème siècle, magnifiquement représentées par Degas. On ne parlera pas non plus du passage de Benjamin Millepied à la direction de l’institution qui a dénoncé les conditions de travail des danseurs/danseuses. Tout ça, c’était avant. Elizabeth Barféty propose un récit positif avec d’adorables élèves et des professeurs à l’écoute. Cette fois, une élève brillante doute et fait une crise de panique. De nombreux lecteurs et lectrices peuvent s’identifier à cette situation, même si ce n’est pas pour la même raison. On suit donc le questionnement de Constance avec son lot de doutes. Et grâce à l’affection sincère de son entourage, elle va trouver comment surmonter son mal-être toute seule. La réponse à ses problèmes est en elle, il lui faut faire les bons choix. Le message constructif et indulgent incite à l’assurance et au culot. Le graphisme numérique de Laure Ngo contribue à cet esprit amical et prévenant, avec des couleurs douces et chaleureuses. La lecture est facilitée par de grandes cases et une taille de police plus importante que d'ordinaire. Tout est réuni pour façonner une plaisante BD jeunesse pour demoiselles de 10/12 ans passionnées de danse.


Collection: Miss Jungle
Sport
Août
20 août

#sangtabou

Quatre jeunes filles d’un lycée américain vivent des expériences différentes face aux règles. Elles militent pour la reconnaissance de la nécessité des serviettes hygiéniques par leur administration. Un album riche, drôle et tendre, militant aussi.Un livre militant, encore… Un livre militant sur les menstruations, bonjour l’angoisse ! On sent arriver le bouquin moralisateur, raide et coincé. Ah l’erreur ! Voilà un livre léger, intelligent et drôle. Ces quatre jeunes filles, différentes et complémentaires, vivent des aventures trépidantes. Les aventures du passage à l’âge adulte. Les règles en sont le sujet majeur, mais on suit aussi les amours de ces jeunes filles qui deviennent des femmes. L’amour, le sport, les cours, le harcèlement avec la pauvre Sasha surnommée « Bloddy Mary » car ses règles sont arrivées sans prévenir… tous les pans de la vie des lycéennes sont abordés avec humour et intelligence. Lily Williams et Karen Sheemann livrent un récit d’une exquise tendresse. Les messages passent de manière légère et fine, souvent sans dialogue, avec des regards croisés, des cadrages inventifs, un séquençage parfaitement rythmé. La narration est maîtrisée, facile à suivre, entrainante, grâce aussi à une belle traduction de Mathilde Tamae-Bouhon. Le lecteur est littéralement happé per le petit groupe et vit une aventure pleine de bons sentiments. Le tout en bichromie dégradée de... rouge, bien évidemment. C’est proprement un feel-good commis que les deux américaines nous ont livré. On en ressort inspiré et heureux, combattif. A lire.


Scénario : Lily Williams | Illustration : Karen Schneemann
Chronique sociale
20 août

Elisa

Aucun doute, un jour quand elle sera grande, Elisa sera danseuse. Mais avant d’en arriver là, il va falloir faire preuve de patience et accepter de grandir. Va-t-elle y arriver ?Forte de ses 150 livres, Susie Morgenstern est une auteure jeunesse prolixe qu'on n’a plus besoin de présenter. Ses romans sont étudiés à l’école, adaptés au théâtre, au cinéma et aussi en BD. Dernièrement, on a pu lire la délicate adaptation de Lettres d’amour de 0 à 10 ans de Thomas Baas. Il n'y a donc rien d'étonnant dans cette adaptation des aventures de La famille trop d’filles, qui se compose d’une trentaine de tomes. Elizabeth Barféty se lance dans l’aventure et permet aux mots de devenir images. Tout comme les romans, chaque tome est consacré à un personnage de la tribu. Clotka crée l’univers graphique de son trait léger, plein d’innocence, pour raconter un moment de vie d’Elisa. ChoubiCal peaufine le tout grâce à des couleurs douces, qui apportent bienveillance et dynamisme à l’ensemble. Les trois artistes mettent ainsi leurs talents en commun pour créer une BD chaleureuse. Elle saura toucher aussi bien celles qui aiment l’auteure et celles qui adorent la danse classique. On trouve même un garçon qui la pratique. Une façon originale d’aborder la discipline et ses codes. Et aussi de montrer que la danse peut regrouper d’autres manières de bouger, comme le hip-hop, la danse du ventre, le rock’n roll… Aucun doute, la magie fera son office auprès des jeunes lectrices qui pourront s’identifier tout en rigolant de bon cœur.


Illustration : Clotka
Chronique sociale
Juillet
2 juillet

La Guerre des mondes

Horreur et effroi, les martiens débarquent ! Leurs tripodes géants éradiquent toute vie sur leur passage, dans les faubourgs de Londres ! Une adaptation fidèle mais un peu « plate » du célèbre roman de Wells.Cette énième adaptation du célèbre roman d’HG Wells est l’une des plus fidèles au texte d’origine. Lorsqu’on adapte un tel monument, en effet, la tendance est forte de sortir cette histoire d’invasion extraterrestre (la première du genre !) du contexte d’époque de son écriture – comme le fit Spielberg dans son film, par exemple. Wells a écrit cela en 1898 (l’époque du J’accuse d’Emile Zola !) et il projetait alors son déroulement en la future année 1914 – année à laquelle débuta un tout autre chaos mondial… L’allemand Thilo Krapp se laisse donc ici porter par le texte stricto-sensu, avec toutes ses longueurs et ses aspects archaïques. Les débuts anciens de la littérature fantastique et de SF paraissent logiquement kitsch au regard de ce qu’est devenu notre présent. On ne peut cependant pas lui reprocher le parti-pris de la fidélité, tout à fait louable et réalisé avec rigueur sur plus de 120 planches. Mais on ne peut pas non plus s’affranchir de sa conséquence : la lecture de ce one-shot quelque peu éculé n’est que moyennement passionnante. Le dessin semi-réaliste se montre plus réussi pour ses choix de découpage et l’expressivité de ses personnages que pour ses paysages, souvent ternes, ou les scènes de destruction, quelque peu « naïves » (ex : le tripode qui « casse » l’église p.45). Hou les méchants martiens.


Scénario : Thilo Krapp | Illustration : Thilo Krapp
Science-Fiction
Juin
4 juin

Les combattantes de l'ombre

L’adolescent Gaston Papillon cache un enfant juif et participe à l’évasion de son frère du fort de Caen. Un nouvel épisode rocambolesque et un peu bancal d’une série jeunesse pédagogique sur les réseaux de Résistance. Cette série consacrée à un réseau d’enfants sous la Résistance ne cache désormais plus son inspiration première, à un poil de moustache hitlérienne du plagiat. Il suffit de comparer la couverture de ce tome 4 à celle du tome 5 de la Guerre des Lulus… Ça n’est certes pas la même guerre, mais la composition est trop similaire pour que ce soit une coïncidence. Pour le reste, malgré les bonnes intentions didactiques et mémorielles, la narration de Franck Dumanche pêche toujours par son rythme bancal Le dessin de Nicolas Otéro, quant à lui, ne se montre pas sous son aspect le plus besogné. Le dessinateur laisse passer trop d’erreurs de proportions et de postures, des arrière-plans négligés et un panel d’expressivité des personnages relativement monocorde… Les lecteurs tolérants suivront néanmoins une intrigue somme toute logique, bien qu’un peu poussive, au final rocambolesque, qui ambitionne de souligner le comportement des « Justes parmi les nations » et les actes courageux des micro-réseaux de résistance. Un dossier spécial en fin d’album porte le focus sur la réalité des différents points abordés : le SOE (parmi lesquels Georges Bégué), les Justes parmi les nations, le chant des partisans et sa compositrice, Anne Marly.


Guerre
Novembre
Octobre
Septembre
devenir rédacteur

Complétez cette fiche !

Vous avez des informations sur cet éditeur ? Partagez-les avec nous... On vous donnera des xps en plus de notre gratitude éternelle.
Complétez la fiche de cette société

Vous appartenez à cette société?

Connectez vous avec votre mail pro et accédez à toutes vos statistiques gratuitement!
Devenez partenaire Data Games !