Rat des villes, rat des champs

Description de Rat des villes, rat des champs

Louise est une fillette aux cheveux roses et au caractère bien affirmé. Elle est très mécontente de laisser derrière elle ses amis, sa ville et surtout son cours de danse. Devenue aigrie et râlant sans cesse à cause de l’ennui qu’est devenu sa vie elle décide d’aller à la campagne pour fuir ses parents et son affreuse maison. À la campagne, elle rencontre deux enfants plutôt sympathiques et croise un cheval. Maddie et Elliott lui présentent « Animal’s creed » où vit Maddie avec sa mère et sa grand-mère ainsi que plein d’animaux. La famille de Maddie a sauvé d’une mort certaine la magnifique jument « Impératrice de mai ». Autrefois, elle faisait des courses hippiques, mais était finalement destiné l’abattoir avant que la famille de Maddie ne l’en sauve. Elle s’échappe un jour, mais la courageuse Louise entreprit de la monter pour la ramener Animal’s creed. Malgré les nombreuses voltiges sur le dos de la jument, elle réussit à arriver. Admirée et applaudie pour cet exploit, Louise entreprit d’essayer ce nouveau sport. En plus de la danse, de la gymnastique elle a aussi pratiqué l’équitation. Elle peut donc conjuguer tout ce qu’elle aime et elle sera entrainée par la grand-mère de Maddie qui était une grande championne. Louise a rebaptisé la jument. Elle s’appelait maintenant « Ballerine », mais arrivera-t-elle à dompter la jument ?

Critique de Rat des villes, rat des champs

Ce n’est pas facile d’accepter de tout abandonner quand on est adolescent. Mais Louise n’a pas le choix, car ses parents déménagent à la campagne. Le petit rat des villes doit s’adapter maintenant aux vastes champs. Adepte de fantastique, l’autrice Poitevine Naima Zimmermann, comptant de nombreux romans à son actif entreprend de scénariser l’œuvre présente en se reposant sur deux milieux qu’elle affectionne. Elle mélange magnifiquement le surnaturel et l’équitation pour élaborer sa bande dessinée. En duo avec Alessandra Marsili qui l’on doit la série Charly Malfède, elles nous dépeignent un univers très coloré avec beaucoup de tons rose-violet. En particulier, on remarque les cheveux violets de Louise et de sa mère dont on ne saisit pas tout de suite l’intérêt. Est-ce pour les différencier des campagnards ou alors leur faire paraitre plus « fun ». L’histoire en elle-même n’est pas une révolution, c’est simplement une histoire d’amitié entre une petite fille et un animal. Cela n’amoindrit en rien le plaisir qu’on peut prendre à se délecter de cette histoire. Louise et sa jument se comprennent bien du fait qu’elles subissent toutes les deux les choix des autres en changeant d’environnement. Elles se lient très facilement d’amitié. Un gentil mélange de passion et d’animaux est offert aux jeunes lecteurs avec une multitude de couleurs vives rendant la lecture très fluide et agréable. En définitive, ce premier tome pousse à rechercher la suite et découvrir la relation naissante entre Louise et Ballerine.