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Prochain niveau: 2 EXP

Editions de la Gouttière

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Mai
13 mai

Le Dernier Printemps

Début d'une quête initiatique et d'un voyage en quête d'un remède pour sauver leur village, pour Mycène et Roch, deux enfants qui ne se supportent pas. Premier tome d'une série d'aventure prévue en quatre volumes, inspirée du jeu de rôle.Le premier tome de cette nouvelle série jeunesse prévue en quatre tomes est créé par deux artistes qui signent leur première bande dessinée : Pauline Pernette au dessin et David Furtaen au scénario. C'est le jeu de rôle qui a rapproché ces deux auteurs et qui leur a inspiré cette aventure. Cela se ressent d'ailleurs à la lecture : les personnages vont devoir s'investir dans une quête, vont récupérer des vivres et des objets qui leur permettront d'avancer, vont devoir mener à bien des combats, et se déplacer sur une carte. Une carte se glisse d'ailleurs juste derrière la couverture, et elle n'est pas sans rappeler celle présente dans la BD Bergères Guerrières. La même carte se glisse aussi derrière la quatrième de couverture... mais cette fois-ci elle est annotée, semble-t-il par les personnages eux-mêmes ! Les héros sont deux enfants herboristes que tout oppose et qui ne se supportent pas. Ils vont néanmoins devoir allier leurs forces pour sauver leur village. Une mission qui s'avère périlleuse ! Les illustrations sont réussies, colorées, dynamiques, elles sont immersives. Le découpage des cases est assez aéré, et permet de bien profiter des dessins. Scénaristiquement, on sent que l'auteur l'a construit comme un scénario de jeu de rôle, et on est curieux de continuer la lecture dans les prochains tomes pour découvrir où la quête mènera Mycène et Roch. Sous forme de voyage initiatique, parviendront-ils à guérir leurs proches et à surmonter leurs différences pour le bien commun ? Le récit est drôle, avec quelques créatures fantastiques. Ce début de série prometteur ravira les petits férus d'aventure !


Scénario : David Furtaen | Illustration : Pauline Pernette
Contes / Fééries
13 mai

La folle affaire du saphyr

Un voleur de bijoux défie la police amiénoise. Philippine Lomar enquête elle aussi sur le vol d’une bague auprès d’une enfant handicapée. Première partie d’une nouvelle aventure de la perspicace et attachante détective en herbe samarienne. L’apprentie enquêtrice picarde est désormais lycéenne. Alors qu’elle distribue ses cartes de visite à la sortie de la cité scolaire, elle va être embauchée par une camarade de classe en fauteuil roulant. Cette dernière accuse des filles de son entourage de l’avoir droguée lors d’une soirée, puis de lui avoir dérobé une bague de valeur. Philippine va tenter de démasquer les voleuses. Pendant ce temps, la police d’Amiens est sur les dents en tentant d’interpeller le Arsène Lupin local. Il faudra peu de temps à la perspicace Philippine pour résoudre son enquête dont l’issue réserve des surprises. Concernant celle de la police locale, elle avance beaucoup moins rapidement. Philippine va éprouver des sentiments nouveaux pour un bel inconnu qu’elle a croisé à la sortie de la salle de boxe. Mais cette rencontre est-elle vraiment fortuite ? Cet album est la première partie d’une nouvelle enquête de Philippine Lomar. A l’instar des tomes précédents, les auteurs abordent une problématique sociétale : après le racket, le travail clandestin de migrants, les violences faites aux femmes ou encore la pollution, c’est au tour du handicap. Ce nouvel épisode s’avère plus dense que les précédents, avec des rebondissements inattendus et la mise en place d’une intrigue prometteuse pour le prochain album. La ville d’Amiens et ses monuments emblématiques, comme la tour Perret (historiquement le premier immeuble français en béton armé de plus de 100 m), font partie intégrante du décor de cette aventure. Avec un dessin dynamique, Greg Blondin insuffle à sa jeune héroïne beaucoup d’énergie, de pep’s. On attend donc le 7ème album pour en connaître davantage sur le Fakir.


Policier
Avril
1 avril
Février
18 février

Le premier printemps

Au sortir de l’hiver, un papa sanglier fait sortir son nouveau-né pour lui apprendre les charmes du printemps. Une ultime sortie sous les arbres pleine de fleurs, de papillons et de… morve.Et voilà, comme Vivaldi en son temps, Dav boucle son œuvre animalière et forestière en quatre saisons. Et il termine admirablement par le printemps, signe du renouveau, de l’espoir qui renait, du nouveau cycle de vie enclenché. Dans une logique de renouveau de cycle, on entendrait presque la chanson du générique du Roi lion, étant donné que parmi les deux uniques personnages qui tiennent cette fois la vedette, il y a un nouveau-né. Comme on les voit en couverture, un papa sanglier et son bébé marcassin sont au centre du récit. Le premier tente de sensibiliser son fiston à la beauté de la nature et des fleurs… Hélas, qui dit fleur, dit aussi pollen ! Or il semble que le marcassin ait un terrain allergène prononcé. Chaque tentative de sortie se solde en effet par une crise d’éternuements, donc des crises de larmes. Assez basique, le scénario s’en tient majoritairement à cette difficile transmission éducative et naturaliste… Il y a certes bien un autre ressort final, plutôt fort en émotions… mais on évitera de le divulgâcher. Comme à chaque fois, la grande plus-value de ce petit bouquin muet (à lire tout seul à partir de 5 ans) et mis en page à l’italienne, se trouve à travers le dessin zoomorphique de l’auteur, disneyen, expressif, coloré, trognon, attendrissant et truculent.


Illustration : Dav | Couleur : Dav
Contes / Fééries
26 février

L'oiseau bohème

L’ émouvantail découvre une roulotte, un banjo, un oiseau et… la musique ! Une nouvelle aventure jeunesse emprunte de poésie, de calme et de volupté.Notre poétique et ingénu émouvantail est de retour pour de nouvelles aventures jeunesse, à la rencontre des choses simples et belles de la vie. Notre sensible et campagnarde créature déambule en effet cette fois jusqu’à une « maison sur roues », ignorant qu’il s’agit d’une roulotte et qu’elle appartient forcément à quelqu’un. C’est son super pote le petit oiseau jaune qui lui rappelle alors une règle de base de la vie en société, une règle qui est pourtant aujourd’hui encore régulièrement foulée aux pieds : ne t’approprie pas ce qui n’est pas à toi. Puis notre émouvantail, qui va de découvertes en découvertes, trouve un machin à corde qui fait des sons quand on le pince – un banjo ! L’émouvantail vient de concevoir pour la première fois la musique. Se déroule alors une scène qui rappellera aux parents cinéphiles la formidable scène du duel de banjos dans Délivrance, mais avec une finalité autrement moins sordide : un autre son de banjo venu d’on ne sait où lui répond les mêmes notes pincées. On vous laissera découvrir l’origine de cette énigme avec vos enfants (ou relire le titre). Bref, une nouvelle fois, à travers son graphisme lyrique, Renaud Dillies nous gratifie d’une 4ème aventure dans le même ton philosophique et paisible que les précédentes, hors du temps, à des années lumières du tumulte de notre humanité à la dérive.


Illustration : Renaud Dillies
Contes / Fééries
Avril
23 avril

A l'unisson

Dawid et Delphine Cuveele explorent musicalement les peurs enfantines, en reprenant le personnage de Luce présent dans leurs précédents albums, qui va affronter ses cauchemars, entraînée par la symphonie de Mozart.Le duo d'auteurs Dawid et Delphine Cuveele nous avait déjà enchantés avec leurs précédents albums publiés aux éditions de La Gouttière Passe passe, Dessus dessous et Pas de deux. Dans cette nouvelle bande dessinée, nous retrouvons le personnage de Luce que nous avions suivi dans d'autres aventures, pour une nouvelle histoire sans paroles, destinée à un très jeune public qui veut débuter et découvrir la bande dessinée. Ici, Luce sera confrontée à ses peurs, à ses angoisses, qui vont se matérialiser par une nuit d'orage. Elle va décider de les affronter, de les surmonter, en prenant appui sur la musique qui la berce régulièrement, comme un repère rassurant. Munie de sa baguette de fée, elle va se transformer peu à peu en chef d'orchestre, et mettre de l'ordre et du rythme dans son monde imaginaire. Cet album résulte d'une collaboration des auteurs avec le directeur de l'Orchestre de Picardie, qui s'est pris de passion pour leur travail, et qui souhaitait leur proposer un exercice de création inédit : concevoir leur album en écoutant la 40ème symphonie de Mozart. Le pari est réussi, les illustrations toujours aussi douces et immersives et la narration poétique. Il nous est même conseillé de découvrir ce titre sans texte en silence, mais entraînés par la célèbre mélodie de Mozart. Une façon ludique et originale de sensibiliser les plus jeunes à la musique classique.


Couleur : Dawid
Contes / Fééries
Mai
14 mai

Un chouette été

Des enfants dérangent deux retraités de la forêt, en jouant à marquer des paniers de basket tout en plongeant dans un étang. Une belle histoire, à la fois simple et formidablement expressive, une ode à la joie et la jeunesse.C’est une ineptie ! Pire, une hérésie ! Comment donc des jeunes osent-ils jouer au basket avec un ballon de volley !?? (hu hu hu) En réalité, l’outrage vient plutôt des cris des jeux estivaux et nautiques de trois enfants écureuils qui dérangent deux retraités de la forêt – un crapaud et un hibou. Jusqu’à ce que ces derniers se souviennent qu’un jour, forcément, eux aussi ont été des enfants bruyants et joueurs, sans jamais trouver la limite de l’épuisement à leur turbulence. Le cadre de cette historiette largement débarrassée de dialogues (on a compté une douzaine de râlages, pour une cinquantaine d’interjections) remplit donc la double intention du titre : il se situe Sous les arbres et durant Un chouette été. On note d’ailleurs que l’auteur Dav a étrangement sauté le printemps dans la continuité logique de ses quatre saisons. Celui-ci viendra certainement à l’automne prochain. L’historiette se destine comme de bien entendu aux tout jeunes lecteurs, avec une histoire simple, joviale, mais pas dénuée d’une belle philosophie de la vie. Surtout, elle met en scène des personnages zoomorphiques expressifs et attachants, qui n’ont rien à envier aux grandes années de l’animation Disney. Dans la lignée de Plessix ou de Guarnido, Dav est un cador du registre et cette série représente un extraordinaire support pour le dévoiler. On note aussi un très joli travail sur les couleurs, la lumière parfois aveuglante, surtout lorsque le regard s’est habitué aux ombres générées par la frondaison ou les contre-jours de persiennes tirées.


Illustration : Dav | Couleur : Gorobei
Contes / Fééries
Janvier
Octobre
23 octobre

Bouquet final

Céline et Colin parviendront-ils à prouver leur innocence dans une affaire de profanation de tombes ? Pour des enfants de croque-morts, ça la fout mal… Conclusion très efficace d’un super thriller jeunesse !Vous étiez tenus en haleine ? Vous enragiez que ce duo d’enfants soit systématiquement décrédibilisé au sein d’une enquête qu’ils avaient le courage de mener par eux-mêmes ? Une enquête aux abords d’un cimetière, et pour lequel on note des disparitions, de sordides profanations de tombes à la peinture rouge et d’angoissantes menaces… Rassurez-vous, Léa Mazé livre un Bouquet final à la hauteur du suspens, avec une explication parfaitement cohérente et néanmoins à portée du jeune lectorat. Cette super trilogie complète constitue en effet un premier thriller à découvrir dès l’âge de 8-9 ans. Ce public cible s’assimilera d’autant mieux à ces jeunes héros que ces derniers obéissent en tous points aux forces et faiblesses des enfants : ils sont volontaires, turbulents, sensibles aux théories qui font peur, ils se font sans cesse gronder par erreur, et ils font d’eaurrible fote d’haurtografes. Au passage, Léa Mazé aura montré dès sa première série en tant qu’autrice complète un sacré talent de mise en scène. Son découpage cinématographique et son coup de crayon stylisé jouent admirablement avec les scènes d’action ou les moments de stupeur. Sa griffe parvient à trouver son originalité en restant expressive, tantôt vive et tantôt contemplative, avec de très chouettes cases pleines pages. Et quand la terreur s’emballe (p.72), même les adultes frissonnent… Vite, une autre !


Illustration : Léa Mazé | Couleur : Léa Mazé
Thriller
Septembre
25 septembre

Le frisson de l'hiver

Un renard se balade dans une forêt enneigée avec une écharpe trop longue pour lui. Sa maladresse le rend touchant auprès d’une renarde dont il est pétri d’amour. Une seconde aventure digne de Pierre Richard, sur le thème de l’hiver et de l’amour.Sous les arbres aurait aussi bien pu s’appeler « Dans la forêt ». Cette série pour les tous jeunes lecteurs met en scène différents animaux de l’environnement sylvestre, chacun aux prises avec une saison. Logiquement, après l’automne du blaireau, vient l’hiver du renard. Monsieur Renard se balade ainsi Sous les arbres (donc dans la forêt…) avec une écharpe rouge trop grande pour lui. Or celle-ci le tourne systématiquement en ridicule face à une Madame Renarde dont il tombe pétri d’amour. Il se prend les pieds dans l’écharpe, l’enroule dans des branches, s’auto-ligote avec elle, façon Tex Avery… Comme toujours dans le dessin de Dav, il y a du Walt Disney dans l’expressivité des personnages zoomorphiques, dans le dynamisme extrêmement vivant de leurs mouvements. Et tant mieux, car le personnage de ce renard maladroit, qui accumule les gaffes et les petits accidents de neige (donc sans gravité) est digne d’un Pierre Richard de la grande époque. Après l’entraide du premier volume, la thématique centrale portée par ce second opus est donc l’amour. Et il n’y a nulle autre intrigue que celle de la naissance d’une idylle, malgré la maladresse d’un renard aux prises avec une écharpe.


Illustration : Dav | Couleur : Alfred
Contes / Fééries
Août
28 août

Un vilain, des faux

Pour venir en aide à une petite africaine, Philippine Lomar va enquêter sur un réseau de travailleurs clandestins. Une enquête plutôt brève pour l’adolescente amiénoise.Déjà une cinquième aventure pour l’adolescente samarienne à l’âme d’enquêtrice. Dans cette nouvelle aventure au cœur d’Amiens, Philippine Lomar va venir en aide à une famille de camerounais en situation irrégulière. Au fil de ses investigations, la jeune amiénoise va croiser le chemin d’un réseau « d’employeurs » peu scrupuleux qui abusent de la vulnérabilité des migrants sans-papiers. N’écoutant que son courage, Philippine ne va pas hésiter à infiltrer ce réseau d’esclavagistes modernes en se faisant passer pour une jeune femme dans le besoin. Destinée à un public jeunesse, cette série les sensibilise sur des faits sociétaux d’actualité. La bienveillance de Philippine Lomar et son caractère engagé la conduisent évidemment à défendre les plus faibles, quelque que soit leur situation. La rencontre avec ces migrants est également l’occasion pour Philippine (et par la même occasion les lecteurs) de découvrir subrepticement certaines facettes du Cameroun. Si le scénario est rythmé, il est également léger, un peu facile et la lecture de cet album se fait extrêmement rapidement. Au dessin Greg Blondin reste fidèle à son trait moderne, dynamique et un poil caricatural, le tout étant mis en valeur par les couleurs de Dawid. Le prochain tome étant annoncé, on sait déjà que Phillipine va enquêter sur un mystérieux voleur.


Policier
Mai
13 mai

Un, deux, trois... Soleil !

Les feuilles mortes tombent, un froid de canard déboule et c’est l’hiver. L’émouvantail découvre la neige, les loups et la glace. Un nouveau morceau de poésie à destination des tout petits.Comme Bambi et Pan-Pan dans le chef d’œuvre de Disney, il est bien jeune, cet Emouvantail, pour s’étonner de la nature de la neige et des glissades sur la glace, qu’il rencontre pour la première fois dans ce troisième opus ! Après avoir découvert sa vocation (dans le tome 1), puis l’amour (dans le tome 2), l’émouvantail découvre cette fois l’hiver. Le blanc manteau et son lyrisme intrinsèque sont le prétexte pour Renaud Dillies de s’adonner à un nouveau morceau de contemplation, qui cherche à faire vibrer la corde attendrie du jeune public. Car d’où vient la neige ? Elle provient bien sûr des anges qui frissonnent en secouant leurs ailes (rooôôh c’est trognon) et cela annonce qu’il va faire très très très très (…) froid ! CQFD. Or qui dit neige en milieu naturel, dit aussi hibernation de l’ours et chasse en meute des loups. Même pas grave : notre émouvantail, ses guenilles et sa chair de paille craignent bien moins les canines des prédateurs que les molaires des bovins. Et voilà : hormis quelques clins d’œil truculents de ce registre, cet opus ne raconte pas grand’chose d’autre qu’un brin de poésie, tout comme les précédents. Dillies rend le tout touchant de sa griffe sensible et stylisé, et ne s’encombre plus guère des décors, une fois le manteau blanc prépondérant.


Illustration : Renaud Dillies | Couleur : Renaud Dillies
Contes / Fééries
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