A 198 kilomètres de la pyramide...

Description de A 198 kilomètres de la pyramide...

Sortir de terre A 198 kilomètres de la pyramide est une bande dessinée qui relate l'ouverture de l'extension du musée du Louvre à Lens, construit sur l'ancienne fosse N°9 des mines de Lens. Malgré les réticences des habitants, le musée a su s'imposer et attirer plus de 2,8 millions de visiteurs en cinq ans. Les auteurs de cette bande dessinée ont choisi de mettre en avant la richesse culturelle et l'histoire de cette région, souvent méconnue, tout en abordant les problématiques contemporaines liées à la reconversion économique post-industrielle. La bande dessinée s'ouvre sur une vue aérienne du site de la fosse N°9, une vision symbolique de la transformation de la région. Les auteurs racontent ensuite l'histoire de la région, depuis les premières exploitations minières jusqu'à l'ouverture de l'extension du musée du Louvre. Ils expliquent comment la région a été touchée par les conséquences de la fermeture des mines, qui a entraîné le chômage et la perte de repères pour de nombreux habitants. Toutefois, les auteurs montrent également que la région a su se reconstruire, en se tournant vers le tourisme et en valorisant son patrimoine culturel. La bande dessinée met en avant les témoignages de différentes personnes qui ont participé à la construction de l'extension du musée du Louvre et de celles qui ont visité cette nouvelle structure. Elle aborde également les enjeux liés à la démocratisation de la culture et à son accessibilité pour tous. La bande dessinée permet ainsi de découvrir l'évolution de la région et de comprendre les défis qu'elle doit encore relever pour se développer.

Critique de A 198 kilomètres de la pyramide...

Sortir de terre A 198 kilomètres de la pyramide est une bande dessinée intéressante qui offre un regard nouveau sur la région des Hauts-de-France. Les auteurs ont réussi à mettre en avant la richesse culturelle de cette région souvent stigmatisée pour son passé minier et à aborder les problématiques actuelles liées à la reconversion économique post-industrielle. Le choix de mettre en avant les témoignages des habitants, des visiteurs et des différents acteurs de la région permet de donner une dimension humaine à cette histoire et d'illustrer l'importance de la participation citoyenne dans les projets de développement. Toutefois, le dessin semi-réaliste de la bande dessinée laisse peu de place à l'émotion, ce qui peut rendre la lecture parfois monotone. De plus, la narration manque parfois de cohérence, notamment dans la façon dont les différents témoignages sont articulés entre eux. Malgré ces imperfections, la bande dessinée est une belle réussite qui vaut le détour pour découvrir l'histoire et la culture de cette région souvent méconnue et pour réfléchir aux enjeux contemporains liés au développement économique et à l'accessibilité culturelle pour tous.