Après trois ans de silence, J rappelle Makoto auprès de lui pour une mission bien cruelle. Une suite confuse.Makoto et J se retrouvent après trois ans de séparation et poursuivent leur petit jeu malsain comme si de rien n'était. D'un côté, le démon torture psychologiquement son invocateur, de l'autre Makoto cherche à savoir le nom véritable de J. Bref, rien ne change, l'histoire n'avance pas et, pire encore, se met à stagner et errer vers des pistes moyennement compréhensibles. On peine à voir où tout cela mène, les dessins ajoutent parfois un peu de confusion et l'ensemble est donc moyennement prenant. On espérait mieux.
Taiga rêve de devenir un héros et de protéger la belle Maria qui s'avère en fait être un garçon. Une histoire touchante.Il rêve de devenir un héros pour sauver des demoiselles en détresse ; « elle » est un garçon qui a du mal à accepter son corps. Ces deux personnages ont souffert dans l'enfance et ont connu un drame : cela les rend évidemment touchants, mais donne surtout une dimension psychologique plus forte au récit. Celui-ci n'est pas très tendre avec ses protagonistes, mais il dégage malgré tout de la douceur et interpelle sur la dysphorie de genre encore assez méconnue. On n'échappe pas à quelques clichés sexistes, mais dans l'ensemble l'intrigue est plaisante, réfléchie et intéressante. Le tout est en outre imagé avec charme et vitalité. Un bon one-shot.
Alors qu'il devait retrouver un indic, l'inspecteur David Krause est kidnappé et va connaître l'enfer. Une prequelle sous haute tension.Se déroulant avant In these words, cette histoire se charge de nous raconter tout le calvaire qu'a réellement subi l'inspecteur Krause et ce que le docteur Katsuya a dû faire pour le retrouver. Ainsi, qu'on ait lu ou non l'œuvre de départ, on peut facilement s'immerger dans le récit. Celui-ci déborde de tension et, s'il n'y a pas beaucoup de scènes charnelles, la violence est intense et le suspense tient en haleine. L'intrigue avance lentement mais sûrement, histoire de jouer avec nos nerfs et d'imposer son ambiance anxiogène. Le pari est réussi : on retient notre souffle et on attend la suite !
Yashiro gère tranquillement un casino illégal. Hélas, son passé refait surface. Un 7e tome tout en tension.D'un côté, Yashiro gère discrètement un casino illégal ; de l'autre, Dômeki travaille désormais en tant que yakuza pour les Sakura. Pourtant, le destin va les forcer à se recroiser car tous deux se retrouvent impliqués dans une affaire compliquée... La tension, qu'elle soit psychologique, sexuelle ou liée à la violence, plane tout du long, elle est clairement palpable et permet à l'ambiance d'être sombre à souhait. Quant aux personnages, ils se révèlent un peu plus, se parlent plus franchement et restent impitoyables. Le récit reste donc prenant, les dessins insufflent de la délicatesse et l'ensemble s'avère réussi. Un bon volume.
Bum est autorisé à se rendre à la fac où un concert de Sangwoo va le perturber. Toujours riche en tension.Le calvaire de Bum prend une tournure bien différente mais tout aussi terrible qu'auparavant. Ainsi, le jeune homme perd totalement pied et commence à réaliser que sa folie le pousse à rester auprès de Sangwoo. La relation du duo, à la fois pleine de mépris et d'attachement, connaît des hauts et des bas mais se révèle tout à fait intéressante de par la tension qui règne et l'ambiguïté des sentiments des personnages. Le récit ne manque pas de surprise non plus et avance à bon rythme. Quant aux dessins, ceux-ci bénéficient d'une mise en scène soignée et des personnages très expressifs. Une bonne suite.
Joël et Adam peinent à se comprendre, mais une soirée au manoir des Godfrey pourrait bien les rapprocher. Une suite efficace.Du côté de Joël et Adam, les choses n'avancent pas très vite. Les deux hommes parviennent néanmoins à se rapprocher un peu, ce qui laisse de l'espoir pour la suite. En revanche, les affaires politiques progressent un peu plus et prennent une place importante dans le récit, conférant ainsi plus de maturité à l'ensemble. Enfin, Gilles et Louis font preuve d'une grande proximité. L'intrigue développe plusieurs sujets de front, avec un équilibre certain et une bonne tension, ce qui rend la lecture tout à fait prenante et intéressante. Les dessins, très fins et soignés, sont en outre très beaux. Une bonne suite !
Dame Inari vient neutraliser Tenko avant de soumettre une proposition inattendue à Rin et Chiharu. Une suite correcte.Tenko est rapidement mis hors de course dans ce second volume. Néanmoins, il force le duo principal à se remettre en question et prendre une décision cruciale. Il faut bien avouer que le changement qui s'opère est un peu brutal, mais il a le mérite de faire véritablement avancer les choses. Du coup, ce revirement reste acceptable, et on profite bien de la suite. Les deux personnages sont attachants, la nature de Rin apporte un peu d'originalité et l'histoire se pimente un peu. Les dessins, bien charmants et dynamiques, sont en outre très plaisants. Une bonne suite.
Chiharu retourne dans sa campagne natale où il rencontre un mystérieux jeune homme aux cheveux blancs. Un début charmant.Une femme promet la main de son petit-fils à un dragon sans avertir l'intéressé qui va découvrir la chose bien trop tard. L'introduction ne fait pas dans la délicatesse, il faut bien se le dire, mais la suite s'avère heureusement plus posée. Les deux "fiancés" apprennent à se connaître, s'apprivoisent doucement et laissent la vie les porter. La note fantastique donne quant à elle un parfum légèrement onirique au tout, l'ambiance est prenante et les protagonistes assez attachants. Les dessins, tout en douceur et charme, sont également très appréciables. Un bon début !
Le docteur Katsuya Asano fréquente la police aussi bien pour des enquêtes que pour le plaisir. Un one-shot chaud et prenant.C'est un roman et 3 chapitres de manga que contient cet ouvrage qui peut se lire dans les deux sens. Dans le sens occidental, on découvre une histoire d'enlèvement et séquestration, sur fond de relation haine-amour et de famille. Même si l'atmosphère est malaisante, le texte sait se rendre accrocheur, avec une narration simple mais efficace, des descriptions soignées et des dialogues qui font naturel. De plus, les illustrations qui le parsèment ont de l'impact et font plaisir. Dans le sens japonais, ce sont trois chapitres dessinés mettant en scène le docteur Katsuya Asano dans des situations coquines. Plus légères, ces intrigues sont là pour adoucir les choses tout en les pimentant encore un peu plus. Un bon ouvrage !
Maya commet un impair le jour de l'anniversaire de Nemugasa qui souhaite alors faire une pause. Un peu trop mou. Maya s'endort au lieu de profiter d'un moment de tendresse avec Nemugasa qui, blessé, souhaite faire une pause. L'histoire ne s'intéresse ici qu'à ce seul sujet, nous montrant comment les deux tourtereaux vivent très mal l'éloignement. L'idée de base n'est pas mauvaise, mais elle n'apporte pas grand-chose car on se doute qu'il va y avoir des retrouvailles chaleureuses à la fin. L'intrigue fait rapidement le tour du sujet et n'évite malheureusement pas les longueurs ni les exagérations. C'est assez dommage, d'autant que les dessins sont plutôt agréables. Un neuvième volet assez anecdotique.
Kavo n'a pas le temps de rejoindre Liam à bord du bateau : pourront-ils se revoir un jour ? Une suite surprenante.Deux parties, deux ambiances ! Dans un premier temps, c'est la séparation temporaire de Kavo et Liam qui est au centre du récit. Le ton est assez sentimental car chacun constate que l'autre lui manque et désire des retrouvailles très chaleureuses. Dans un deuxième temps, Rolland poursuit son enquête sur Liam et nous fait des révélations très inquiétantes sur son passé : l'ambiance devient tendue, sombre et mystérieuse. Si ces deux parties sont bien différentes, elles sont toutes les deux menées avec rythme, soin et délicatesse. L'histoire avance bien et développe autant la psychologie des personnages que leurs relations, si bien qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde. Le scénario sait jouer avec les émotions et les surprises, devenant ainsi très prenant, et les dessins lui font bien honneur. Une bonne suite !
Harumi décide de se rendre chez Matsuri afin de déterminer ce qui ne va pas. Assez longuet.Harumi cherche à comprendre ce qui ne va pas dans la vie de Matsuri pour lui venir en aide, puis Mei réalise quant à elle qu'elle a perdu sa bague. Voilà les deux intrigues développées ici. Que le ton soit douloureux ou mielleux, les intrigues mettent en scène des jeunes filles énergiques et bienveillantes. En revanche, la franchise n'est pas souvent de circonstance et les longueurs sont nombreuses. A cause de cela, l'histoire manque d'énergie et on s'ennuie même un peu. Les graphismes sont en revanche de bonne qualité et dégagent un charme indéniable. Un troisième volet encore trop juste.
Sangwoo continue de jouer avec ses victimes avec cruauté. Une suite sous haute tension.Sangwoo se montre de plus en plus cruel avec Bum, non pas en intensifiant la violence physique mais en mettant son mental et sa loyauté à rude épreuve. Dans le même temps, un policier commence à s'intéresser à Sangwoo, sans imaginer dans quel bourbier il va se trouver. L'intrigue conserve ainsi un suspense très élevé et s'il y a moins de sang et de coups, la violence reste très prononcée et terrifiante. Les personnages, ambivalents, sont également assez angoissants et leur part d'ombre les rend un peu plus complexes, ce qui est une bonne chose. Quant aux dessins, ceux-ci sont un peu plus lumineux et toujours aussi efficaces. Un troisième volume maîtrisé.
Kazuma réalise que Chiaki cache des pensées bien coquines. Une seconde partie chaleureuse.Chiaki et Kazuma s'aiment mais ne sont pas encore allés très loin pour ce qui est des plaisirs de la chair. C'est dans ce second volume que le problème va se résoudre et, avec lui, on assiste à de nombreuses scènes très chaudes et pleines d'amour. Néanmoins, l'histoire ne se contente pas de cela, et les personnages se préparent aussi bien à l'avenir qu'à l'annonce de leur relation. Toujours bienveillant, le scénario avance bien, avec fluidité, et pose aussi délicatement quelques réflexions sur la société. Une seconde partie très charmante.
Le vicomte Canning, très libertin, doit assurer ma protection du seigneur Montagu dont le neveu est très surprenant. Intéressant malgré quelques longueurs.Tsuta Suzuki nous emmène dans un pays fictif qui a pour modèle l'occident. On y suit un bel homme, le vicomte Canning, qui adore les plaisirs de la chair et ne comprend pas pourquoi un certain personnage se refuse à lui. La relation entre les deux hommes se révèle plus complexe que prévue et revêt souvent la forme d'un jeu du chat et de la souris. Le concept est assez plaisant mais il faut bien admettre qu'on remarque quelques longueurs et que la tension sexuelle n'est pas toujours au rendez-vous. Cependant, l'univers dépeint, les quelques mystères disséminés et le caractère des protagonistes ont de l'attrait et donnent envie d'en lire un peu plus. Graphiquement, l'auteur se fait plaisir sur les looks des personnages et ne néglige pas non plus les décors. Un début assez engageant malgré quelques défauts.
Onoe et Kaburagi rentrent bredouilles d'une mission quand un ancien ami refait surface. Un cinquième volet surprenant mais moyen.Un ancien ami de Kaburagi refait surface : s'agit-il d'un amoureux du passé ? Pourquoi Kaburagi n'est pas heureux ? Que veut ce nouveau personnage ? Les mystères sont rapidement installés mais les révélations prennent le temps d'arriver au compte-gouttes. Avec elles, c'est le passé de Kaburagi qui nous est présenté : les surprises sont nombreuses car l'homme a eu une enfance assez inattendue. C'est assez sympathique d'en apprendre plus sur lui, cependant il faut bien admettre qu'il n'y a rien de sensationnel et que l'histoire ne connaît pas vraiment de gros tourments. L'intrigue peine à trouver des idées pour avancer et se relancer. Bref, c'est agréable mais pas extraordinaire.
Matsumi fait son maximum pour maintenir le grand patron en vie et cherche un moyen d'atteindre Uichi. Un quatrième tome bien mouvementé.Hommes et femmes laissent la jalousie l'emporter et sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins, même si des méthodes cruelles doivent être employées. Les yakuzas et leur entourage connaissent donc des jours agités mais l'intrigue conserve ainsi son intensité, son ambiance tragique et un bon rythme. L'histoire avance bien, les personnages mettent les choses au clair et l'action ne manque pas non plus à l'appel, c'est très satisfaisant. Enfin, les dessins sont nerveux et font la part belle aux protagonistes. Un quatrième volet sombre qui ne déçoit pas.
Agei et Takahashi cohabitent comme ils peuvent car ils sont entretenus par la même femme. Une histoire originale mais prévisible.Entretenus par une femme particulièrement absente, deux hommes sans grande affinité passent beaucoup de temps ensemble et doivent envisager de vivre ailleurs. Bon, on ne peut pas dire que l'histoire soit riche en suspense, pour autant celle-ci s'avère malgré tout prenante car elle développe des portraits assez touchants. Il est vrai que les rebondissements sont un peu gros et que certaines révélations sont un peu racoleuses, mais cela ne gêne pas la lecture qui reste fluide et pleine d'émotion. Ajoutons également que les dessins, doux et sexy, apportent le charme nécessaire pour renforcer l'attachement aux personnages. Une bonne histoire.
Kaidô et Honda vivent leur amour à distance mais vont bientôt se revoir. Un final un peu cucul.Honda et Kaidô s'aiment, la distance et le temps n'entachant pas leurs sentiments. Du coup, on assiste à de nombreuses scènes où ils se déclarent leur amour et rougissent. Heureusement, quelques scènes de sexe viennent pimenter ces passages et la dernière partie apporte un peu de contenu avec l'annonce officielle de leur union à leur famille. Globalement, il s'agit plutôt d'un épilogue que d'une fin, mais le contrat est rempli puisque la relation des deux personnages franchit une ultime étape décisive. Une conclusion correcte donc, mais un peu trop sirupeuse.
Tandis que Yuzu nage dans le bonheur, une élève de seconde semble en vouloir à Mei qui a modifié le règlement. Une suite tendue mais efficace.Une fois de plus, la relation de Mei et Yuzu est menacée. Cependant, ce n'est plus le manque de communication qui pose souci, mais l'entourage car certaines craignent que le couple n'avance pas vite et, surtout, une élève semble avoir beaucoup d'animosité envers les deux amoureuses. D'autres soucis annexes viennent se greffer à l'ensemble, et le scénario devient donc un condensé de tension. Il est vrai qu'il y a quelques longueurs, mais dans l'ensemble on note une progression de l'histoire, et la franchise des personnages permet d'avoir un peu plus de peps. Dans l'ensemble, une suite très correcte.
Naoto élève seul sa fille de 5 ans et refuse de se lier à un lycéen qui prétend être son âme sœur. Un début convenu mais efficace.Se déroulant dans un omegaverse (dont les principes sont rappelés en avant-propos pour ceux qui en auraient besoin), l'histoire en vient vite au fait : un lycée alpha fait sa déclaration à un oméga qui est père célibataire et sujet aux agressions et à la discrimination. Bon, s'il est assez plaisant que les choses ne trainent pas, on aurait aimé un peu plus de délicatesse dans le déroulement des évènements et qu'il y ait moins de tentatives d'agression sur Naoto. Là, on se contente de voir Naoto sauvé par son alpha et en tomber amoureux. Un scénario très prévisible donc. En revanche, les dessins sont assez plaisants et les scènes coquines sont bien chaudes. Globalement, une entrée en matière moyenne.
Entre des rêveries osées et des élèves insouciantes, Makoto a du mal à garder son sang-froid pour exercer ses fonctions. Un 7e volume bien torride.Cela fait plusieurs années qu’on n’avait plus de nouvelles de la série, aussi on est ravi de voir que ce septième volet voit enfin le jour chez nous. Makoto a toujours autant de mal à garder son sang-froid auprès de ses élèves, mais celles-ci sont tout aussi troublées : plusieurs personnes se mettent alors à avoir des rêveries très coquines et le quotidien devient également moite. Dans le fond, il ne se passe pas tant de choses que cela mais certaines demoiselles très entreprenantes gagnent un peu en confiance et Makoto obtient de nouvelles responsabilités qui pourraient bien être un test. Clairement, ce sont les scènes coquines qui ont le plus d’intérêt et celles-ci offrent de la variété aussi bien en termes de filles que de positions et de costumes. Tout cela est très chaud et ravira les lecteurs qui veulent de « l’action ». Espérons qu’il ne faudra pas encore quelques années pour avoir la suite !
Chiaki est amoureux de son ami d’enfance Kazuma mais n’ose rien lui dire de peur de briser leur relation. Une préquelle sympathique.Préquelle de Let’s be a family, cette histoire nous montre comment deux amis d'enfance deviennent par la suite un couple très soudé. Alors, oui, on connaît déjà l'issue de l'histoire, néanmoins il y a tout de même des choses à raconter : comment ils se sont éveillés à l'amour, la mise en péril de leur amitié, le regard des autres... De plus, l'auteur met à nouveau en scène une famille au mode de vie original, pour donner un peu plus de maturité à l'ensemble. Cela ne vole pas toujours bien haut, mais la complexité des relations fait tout le sel de l’intrigue. Quant aux dessins, ceux-ci sont assez charmants et on apprécie le réalisme des scènes coquines. A suivre donc.
Honda et Kaïdo emménagent ensemble après le lycée, mais leurs emplois du temps ne leur permettent pas de s’épanouir ensemble. Une suite peu intéressante.Honda et Kaïdo passent à la vitesse supérieure en emménageant ensemble. Malheureusement, ils n’ont pas le temps de se faire des câlins très coquins... L’histoire n’a pas grand-chose d’autre à raconter et meuble comme elle peut pour faire patienter. On suit donc le quotidien des deux jeunes hommes qui sont épris l’un de l’autre et aimeraient aller plus loin, mais les passages sont finalement très répétitifs et s’avèrent rapidement ennuyeux. Il faut attendre le dernier chapitre avant qu’un rebondissement très abrupt et mal amené ne se produise, mais on peine à être convaincu. Quant aux graphismes, ceux-ci sont plutôt charmants mais on regrette que les quelques scènes coquines n’en montrent pas plus. Pas génial donc.
Honda a quitté Kaidô qu'il n'arrivait pas à soutenir correctement, mais les deux jeunes hommes en souffrent beaucoup. Un peu convenu mais touchant.Ils s'aiment mais aucun d'eux ne se sent à la hauteur de l'autre : Honda se sent inutile, et Kaidô ne se sent pas autonome. Bon, on se doute bien que leur séparation n'est que temporaire, mais cela n'empêche pas le récit de se montrer touchant en alternant les points de vue. Ainsi, chacun des personnages a de bonnes raisons d'être malheureux et le cheminement des pensées pour tenter d'aller de l'avant ne manque pas d'une touche de délicate sensibilité. L'ambiance, bien qu'assez triste, ne manque pas de charme ni d'émotion. Une bonne suite.
Bum se force à manger le plat empoisonné qu’il a réalisé et Sangwoo change totalement d’attitude. Terrifiant !Est-ce que Sangwoo a compris que le plat servi par sa victime est empoisonné ? Autant vous prévenir, cela reste un mystère même si on se doute de la réponse à la question. En revanche, l’attitude de Sangwoo change drastiquement et cela se montre vraiment angoissant : cette subite gentillesse est-elle un test ? Au fil des pages, la peur continue de monter et, qu’elle soit réelle ou en rêve, la violence et la cruauté de Sangwoo ne semblent pas connaître de limites. Le comportement de Bum est parfois ambigu, les deux personnages développent une relation assez dérangeante. Le scénario continue donc de nous glacer le sang et les dessins savent lui faire honneur. Une suite aussi dure que prenante.
Shûna cherche à comprendre ce qui lie réellement Yumi et Hayashida pour ne pas que son amant reste traumatisé. Un final un peu trop léger.Yumi ayant réussi à aller de l’avant malgré les blessures du passé, il ne reste plus qu’à Hayashida de faire le même chemin en ayant une conversation avec lui. Au milieu, Shûna espère que son amant saura se libérer et oser s’épanouir. On s’attend donc à des effusions sentimentales importantes et également une pointe de tragédie en évoquant les violences. Malheureusement, le récit passe totalement à côté de cela, et préfère se concentrer sur les hésitations des personnages et quelques passages coquins. L’essentiel est donc relégué au second plan au profit de futilités qui, si elles sont jolies à regarder, s’avèrent assez mollassonnes. Bref, cette seconde partie ne nous transporte pas beaucoup.
Fujiwara met en ligne la photo compromettante de Hotaru et Yuma, et la nouvelle se propage dans tout le lycée. Un final un peu convenu mais efficace.Nous voici arrivés à la conclusion de la série. L’histoire s’accélère avec la diffusion de la photo compromettante de Hotaru et Yuma, chaque personnage devant faire face à une réalité qui fait mal. Il y a encore de nombreux moments où le manque de franchise de Hotaru rallonge inutilement le récit, mais dans l’ensemble ça avance bien car les autres protagonistes se bougent pour obtenir ce qu’ils veulent et ne plus avoir à se cacher. Grâce à ce bon rythme, la force des émotions et la détermination des personnages, l’intrigue se montre assez prenante et nous fait oublier ses petits défauts. Les dessins sont en outre très charmants et, contrairement à l’illustration de la jaquette, ne font pas dans le racolage. Une conclusion assez correcte.
Shûna entretient une relation avec un de ses collègues au passé difficile. Est-ce que sa soudaine mutation va avoir une influence sur leur couple ? Une narration confuse.Mangaka assez prolifique, Tanaka Ogeretsu revient avec un nouveau yaoï mettant en scène deux collègues qui entretiennent une relation sentimentale (et charnelle bien sûr) mais qui souffrent de blessures psychologiques : l’un a maltraité son ancien compagnon, l’autre a peur de s’attacher. L’idée de base, sombre et tragique, a de quoi intéresser et apporter une tension certaine. Malheureusement, on peine à s’immerger dans le récit car la narration est très saccadée, le scénario passe d’un sujet à l’autre sans réelle transition et les personnages ne s’expriment pas assez pour qu’on comprenne leur réaction. En fait, le livret « Azami » qui accompagne ce volume est ce qu’il y a de plus limpide. Graphiquement, les deux personnages se ressemblent un peu trop et cela n’aide pas vraiment à s’immerger. Néanmoins, il y a du charme et les scènes coquines sont efficaces. A suivre ?
Yûto s’est fait agresser dans les douches mais il refuse que Dick le venge. Sera-t-il vraiment capable de se remettre de cela ? Un volet riche en tension.Cela faisait cinq ans qu’on n’avait pas de nouvelles de la série, il faut bien admettre qu’on doutait d’en voir la fin un jour. Heureusement, la suite et la conclusion dans le tome suivant paraissent simultanément pour combler le manque et terminer l’histoire. Pour ceux qui ne s’en souviennent plus et qui n’ont pas le courage de relire les deux tomes précédents, on suit un enquêteur infiltré en prison à la recherche d’un terroriste. Néanmoins, on peut reprendre assez facilement le cours de l’histoire, même sans se rafraichir la mémoire. La première partie s’intéresse avant tout à Yûto et Dick qui sont très attachés l’un à l’autre et l’agression du premier va pousser le second à agir plus ouvertement. Cette partie est assez douce malgré son contexte et offre un peu de sexy à l’ensemble, ce qui est agréable. Dans la deuxième partie, l’action reprend ses droits avec violence : il y a des blessés, on découvre l’identité de Corbus et les personnages dévoilent leurs secrets. Tout cela permet au scénario d’être nerveux, sombre et intense, nous offrant ainsi des moments vraiment pleins de suspense et très prenants. Un bon retour en force !