Data Games nécessite l'utilisation de javascript pour mieux vous présenter ces univers bande dessinée, jeux vidéo, manga, comics, films et jeux de société.

Prochain niveau: 2 EXP

Les Humanoïdes Associés

banner Les Humanoïdes Associés

Mars
2 mars

RetroActive

Régulateur de la continuité temporelle, l’agent Tarik découvre la réalité de ce qu’il prenait pour des anomalies. Un thriller d’anticipation fantastique et vitaminé, qui jongle classiquement avec les paradoxes temporels.RetroActive est une création originale des Humanoïdes Associés pour le marché des comics américains et logiquement édité en France sous le label H1. En auteur complet, Ibrahim Moustafa s’empare d’un bon vieux classique des fictions de SF : les voyages temporels et tout ce qu’ils induisent comme paradoxes inextricables. A-t-on le droit d’aller buter Hitler dans le passé pour éviter qu’il ne commette la shoah ? La séquence d’ouverture nous place d’emblée face au point Godwin, afin de poser le postulat qui régit toute l’intrigue : on ne doit jamais modifier le passé (il faut lire Le voyageur imprudent de Barjavel pour comprendre pourquoi). Or évidemment, à partir du moment où on peut se balader entre les époques, cela reste une intention de principe… et c’est là ce qui fait le sel des paradoxes, dont peu de scénaristes savent se dépatouiller. Cette aventure en 122 planches n’échappe donc pas aux incohérences et aux petits arrangements… voire à l’embrouillamini du lecteur, qui a bien du mal à se repérer entre les intentions contradictoires et les personnages en double, l’un du présent, l’autre du futur. Sachant que ces notions n’ont plus réellement de sens à partir du moment où l’on passe à volonté d’une période à une autre. Les amateurs des films Looper, Retour vers le futur ou Tenet retrouveront les mêmes problématiques, les mêmes débats de fond. Ils accepteront d’autant mieux la grosse dose d’action, d’explosion, de baston et de fusillades qui siéent au genre, que l’ensemble est dessiné avec un dessin réaliste régulier.


Illustration : Ibrahim Moustafa | Couleur : Stéphanie Hans
Anticipation
Janvier
19 janvier

Campus

Deux amis d'enfance se retrouvent à la Fac et l'un d'entre-eux s'embarque dans une secte satanique. Un comic book 100% distraction, avec de l'action à tout va et un rythme... d'enfer !Dans Campus, il y a tous les ingrédients qu'on aime dans les « comics pop-corn ». Commençons par le dessin de Hugo Petrus : il n'y a rien d'étonnant à ce que l'artiste ait déjà travaillé chez DC, en particulier dans l'univers du Batman et Marvel, tant son trait est juste, entendez expressif, dynamique et – cerise sur le gâteau – il soigne les décors. A n'en pas douter, c'est un dessinateur promis à un bel avenir. Ajoutez pour conclure sur le visuel de cette BD que c'est Lee Loughridge qui est aux couleurs et on a là de quoi séduire immédiatement tous les amateurs du media. Passons désormais au récit, qui est la première création du scénariste : si le thème est digne d'une série B, l'histoire et les personnages qui l'animent fonctionnent très bien. En effet, deux amis d'enfance se retrouvent à la fac ; il y a le black introverti, marqué par un deuil familial, travailleur et sérieux et son pote, le blanc, qui, sans être un mauvais garçon, a tendance à faire un peu trop la fête. Sa naïveté le jette dans les griffes démoniaques d'une secte non moins chaotique. On a ici un tandem qui accroche tout de suite, quand les dialogues font mouche. Beaucoup d'action, un brin de mystère, un peu de psychologie et une touche d'humour et l'affaire est dans le sac. Si la conclusion est prévisible, elle prend cependant une forme assez surprenante, qu'on ne vous dévoilera pas, naturellement. Ce comic d'entertainment pur et dur a le mérite d'être bien fait ; et surtout celui de ne pas tirer en longueur.


Scénario : Jon Ellis
strange
Août
18 août

Space bastards T1

Partout dans la galaxie, des colis doivent être livrés. Et c'est là qu’interviennent le Service Postal Intergalactique et ses livreurs, les Space Bastards ! Un récit SF totalement déjanté, aussi violent qu'hilarant. Dans leur postface, Eric Peterson et Joe Aubrey expliquent avec beaucoup d'humour comment Space Bastards a d'abord été un projet de film foireux avant que, des années plus tard, il ne devienne ce comic book. D'ailleurs pour le fun, un QR code renvoie à une courte vidéo où on voit les rushs à deux sous tournés il y a une quinzaine d'années ! Alors Space Bastards c'est quoi ? C'est une comédie musclée dans un contexte SF. C'est surtout une caricature qui écorne sans pitié les stéréotypes de la SF et des relations humaines. Parce que la course à l'argent est depuis toujours et le restera toujours, le sport préféré des connards et autres salauds. Et ce comic book en est donc logiquement truffé. C'est simple, la seule exception parmi les personnages est une femme et ce n'est certainement pas un hasard non plus. Alors cette histoire de coursiers intergalactiques qui sont affranchis de toutes les règles pour accomplir leur mission et ramasser le pactole est sacrément bien fichue. Tellement hilarante qu'on pense à Garth Ennis et la présence de Darick Robertson n'y est certainement pas pour rien. En tout cas, son dessin est sans doute le meilleur qu'on pouvait espérer pour cette histoire. Et même si la première partie est notre préférée, car une fois l'effet de surprise passé, le développement de la seconde partie est un peu moins prenant, on finit le bouquin avec l'envie de ranger ces bâtards à côté de ces Bds qui nous font rire grassement et méchamment ! Alors si vous voulez du fun, dépêchez-vous d'aller courser ces Space Bastards, because they don't have time to fuck around !


Scénario : Joe Aubrey | Couleur : Stéphanie Hans
Anticipation
Juin
16 juin

Notre Guerre contre le sexisme ordinaire

Sophie apprend le décès de l'une de ses amies du lycée. Elle se remémore alors les moments qu'elles ont passés et ce qu'elle lui a apporté. Une BD percutante, qui aborde les problèmes du sexisme et du harcèlement.Sophie, mannequin, apprend le décès de Sélène, l'une de ses amies de jeunesse, pour qui elle avait une grande admiration. En apprenant cela, elle se remémore les moments passés ensemble, ce qu'elle en a tiré. Et elle se demande ce que cette amie féministe penserait de sa situation actuelle... Sélène a-t-elle vraiment eu un impact sur sa vie ? Ce titre, publié chez les Humanoïdes associés, est une traduction d'un ouvrage déjà publié sous format numérique à l'étranger, sous le titre Warpaint. Nous suivons en parallèle deux périodes distinctes : le présent, à travers le personnage de Sophie, et son passé avec sa bande d'amis, et notamment les moments forts qu'elle a partagés avec Sélène. Ce titre est indéniablement marquant, c'est un album choc. Nous allons percevoir toute la violence qui régit le quotidien de ces adolescents, la façon dont elle se matérialise entre eux. Mais aussi la violence du sexisme ordinaire, que Sélène tentera de mettre en lumière, car il contraint énormément le quotidien des femmes. L'accent est notamment mis sur les discours incitant à avoir honte de ses règles, à les cacher aux yeux de la société. Les auteurs abordent aussi le harcèlement (et laissent en fin d'ouvrage des numéros utiles), ou encore les diktats de la beauté imposés par l'industrie de la mode. Le style graphique est intéressant, et fonctionne plutôt bien, sauf sur certaines cases faisant un zoom sur les personnages. Une bande dessinée percutante, mettant en exergue certains des problèmes de notre société, et les conséquences tragiques qu'elles peuvent avoir sur les citoyens.


Scénario : Kev Sherry | Illustration : Katia Vecchio | couverture : Brian Haberlin
Chronique sociale
Mai
19 mai

Porchery

Des cochons démoniaques ambitionnent de détruire l’humanité. Heureusement, un couple lutte contre cette immonde conspiration. Une hallucinante série Z d’action fantastique… Dans le cochon, tout n’est pas bon !En préambule, Bruno Lecigne (directeur éditorial des Humanoïdes associés) réhabilite le cochon et l’image dégradante que notre inconscient populaire véhicule à son sujet. Passé cet astucieux moment, place au pur délire de série Z, qui se prend néanmoins plutôt au sérieux. Car oui, dans ce thriller fantastique inscrit dans notre période contemporaine, des cochons habités par une intelligence satanique œuvrent bel et bien pour anéantir l’humanité ! De méchants porcs conspirent et passent donc à l’attaque, très concrètement en cherchant à mordre et boulotter les héros qui ont, quant à eux, des armes en argent pour les tuer. Hé oui, on éradique les cochons tueurs de la même manière que les loups garous. Ainsi, le crash de l’Hindenburg, la catastrophe de Tchernobyl… voilà encore de sales coups des cochons ! Passée la surprise d’un pitch aussi culotté (après tout, en 1978, le cinéma nous avait bien fourni une Attaque de tomates tueuses venues de l’espace…), on assiste donc à la lutte d’un couple de héros investi par la mission de lutter contre cet ennemi porcin. Au cours des 6 chapitres – comme autant de fascicules périodiques comics publiés outre-Atlantique – le dessin encré et semi-réaliste de Mauricet est régulier, varié, détaillé, très pro, en tout cas fort agréable à suivre. Il permet d’assister à des scènes et des dialogues surréalistes, parfois un peu gores, généralement complètement déjantés. Le cahier final dévoile le pitch de ce projet barré, tel que le scénariste Tyron Finch l’a présenté à son éditeur. Ce dernier lui a aussitôt répondu : allez, balance ton porc


Collection: H1 Scénario : Tyrone Finch | Couleur : Stéphanie Hans | couverture : Bill
Horreurstrange
Février
3 février

Eveillée

Cecelia poursuit son œuvre au sein d’Omni à l’aide de sa super-intelligence : réunir les super-pouvoirs auto-générés à travers le monde, pour lutter contre les méchants (et le réchauffement climatique). Décevant. le sauvetage de la planète méritait mieux.Après un premier recueil des 4 premiers fascicules comics parus aux USA, ce second tome d’Omni regroupe pas moins de 6 épisodes (les fascicules #5 à #10). On y retrouve notre femme médecin ultra intelligente, qui fait un tourist-tour des super-pouvoirs auto-générés chez des quidams, un peu partout sur la planète (heu… uniquement aux USA, en réalité). L’objectif : réunir et organiser ces compétences que la mère-nature-providence nous fournit gracieusement, afin de lutter contre le réchauffement climatique. Le concept est plutôt sympatoche, mais encore une fois, il reste à la surface, privilégiant l’action, les explosions, les semi-complots, les non-dits incompréhensibles. Au final, comme une collection, il empile grosso-modo un nouveau pouvoir par épisode. Cette fois, des femmes qui génèrent de l’eau, un homme ambigüe qui a une autre forme d’intelligence, un israélien qui se trompe de guerre mais qui génère des explosions… Un complot de méchants fachos venus du Front Patriotique Européen (ha ! l’Europe ennemie !?) perturbe le propos initial. On ne voit vraiment trop comment tout cela va freiner le réchauffement climatique. Mais le gros souci de cette série vient majoritairement de la narration, décousue et peu impliquante. On peine aussi tout du long à déceler la psychologie des personnages et à trouver de la limpidité dans des dialogues, souvent décorrélés de l’action. Côté dessin, c’est tout aussi inégal. Les premières pages du 5ème fascicule dévoilent un dessin et un découpage atrocement réalisés à la va-vite (réalisé par Giovanni Valleta). Formes esquissées, épaisseurs de traits incohérentes, dégradés en guise de décors, rythmique narrative bancale… La p.13 (à la station-service) est un condensé d’horreurs. Ça sent le bouclage en baclage (délais de rendu serrés ?). C’est d’autant plus dommage que sur les quatre derniers fascicules, le dessin réaliste d’Enid Balam se montre autrement plus abouti et agréable. En transition, le fascicule #6 par Cris Bolson relève lui aussi le niveau. Bref, sur un concept pourtant excitant, Omni est plutôt décevant.


Scénario : Melody Cooper | Illustration : Giovanni Valletta
strange
Avril
7 avril

Evadé de CID Island

Trahi et piégé, Samud est condamné au bagne à perpétuité. Il s’évade et organise sa terrible vengeance, espérant récupérer sa promise. Une relecture science-fictionnesque du Comte de Monte-Cristo.S’il avait voulu faire du zèle d’honnêteté, Ibrahim Moustafa aurait titré cet Evadé de CID Island, « Le comte de Monte Cristo au Xème millénaire ». Car mis à part le décorum futuriste, le scénario emprunte à la lettre la trame du célèbre roman d’Alexandre Dumas. C’est-à-dire qu’il enchaine le pentathlon gagnant : jalousie crasse, trahison fourbe (pléonasme), condamnation inique, évasion rocambolesque, vengeance froide et magnifique. Edmond Dantès s’appelle ici Redxan Samud et il se retrouve bagnard le jour même de sa légitime promotion en tant que capitaine d’un vaisseau (volant) de commerce. Sa vengeance sera terrible, froide et finalement peu satisfaisante, car il en va ainsi dans les histoires d’amour : elles finissent toujours mal, c’est un principe euclidien. D’ailleurs, l’auteur s’amuse à intercaler entre chaque chapitre des citations réelles autour de la thématique de la vengeance (ex : « La vengeance est confession de douleur » Waow). Le dessin réaliste est plutôt sympa, en tout cas, il est la véritable plus-value de cette relecture futuriste de Dumas. Les combats et scènes d’actions se rapprochent plus de la chevalerie galactique façon Star Wars que de la débauche d’effets spéciaux hors sol, ce qui est tout à l’honneur de Moustafa. On peut juste regretter, comme souvent dans les comics, le focus vraiment très appuyé sur les personnages, au détriment des efforts sur les décors.


Collection: H1 Scénario : Ibrahim Moustafa | Illustration : Dan Jurgens | Couleur : Ibrahim Moustafa
Science-Fiction
Mars
10 mars

Ninja malgré moi

Une adolescente souffrant de timidité maladive intègre une école de ninjas. Elle s’y révèle hyper douée et apprend qu’elle est l’élue d’une prophétie ! Une aventure jeunesse qui explique comment transformer la timidité en super pouvoir.Le scénariste californien Ricardo Sanchez explique en préface que l’idée de Shy Ninja (« Ninja timide », le vrai titre de cette série outre-Atlantique) a été imaginée par sa fille Adara, un jour de Comic-Con à San Diego. L’idée de transformer la timidité maladive d’une jeune fille asociale, en atout digne d’une super-héroïne, est loin d’être idiote, en fait. Non seulement elle fait sens avec le principe de discrétion extrême des ninjas, mais elle « parlera » à bon nombre d’adolescents introvertis ou complexés. Ainsi dans cette histoire, notre héroïne Rena intègre-t-elle une école de ninjas, qui met le paquet dans sa formation car elle serait « l’élue » d’une « prophétie »… Hé oui, il faut bien un peu d’invraisemblance, de grand complot rocambolesque jamesbondien, pour façonner un grand enjeu démentiel évocateur auprès du public de jeunes lecteurs ! La jeune Rena apprend vite, prend des risques, se frotte à de grands ennemis, satisfait ses mentors et surtout, elle s’épanouit et prend confiance en elle. La dessinatrice Arianna Florean met l’ensemble en image à l’aide d’une griffe dynamique et expressive parfaitement maîtrisée, elle aussi adaptée à la cible jeunesse. Un cahier final de cette édition en petit format souple (collection Big Humano) revient sur les inspirations des co-scénaristes et les études graphiques préalables de l’artiste (le chara-design de Rena, les plans de sa chambre…).


Collection: Big Humano Scénario : Adara Sanchez | Couleur : Arianna Florean | couverture : Ryan Sook
aventure
Février
3 février

Insoumis

Six ados ont été l'objet d'un évènement inexpliqué leur ayant conféré des super-pouvoirs. Sensibles aux injustices sociales, ils agissent en conséquence mais s'attirent bien des ennuis. Une suite (et fin ?) rythmée et agréable.Le premier volume de la série nous avait séduit, avec six jeunes miraculés dotés de super-pouvoirs dont le récit faisait émerger une forme de réflexion intéressante sur un sujet ô combien délicat aux USA, à savoir le droit à porter une arme. D'autres thèmes secondaires, comme l'utilisation des réseaux sociaux par les jeunes venaient ajouter aussi du piquant. Car après tout, des histoires 2.0 de super-héros, l'industrie des comics en produit maintenant depuis quelques décades et ce n'est pas tant cet aspect-là qui est fondamentalement attrayant, mais plutôt la manière dont l'histoire est traitée, autour de cinq jeunes qui représentent les minorités ethniques. Après un bon départ, restait donc à savoir quelle tournure allait prendre la série. Comme on pouvait l'espérer, Mark Waid, appuyé par Kwanza Osajyefo (à moins que ce ne soit l'inverse), continue à écrire de façon plutôt habile. Si on ne trouvera rien de particulièrement révolutionnaire, ce volume met l'accent sur la psychologie des personnages, à travers les souffrances que connaissent ces jeunes confrontés à des pouvoirs qui les dépassent et des enjeux qui les menacent et il a l'avantage de lever une partie du mystère qui les entoure. On retrouve donc des éléments très classiques du genre mais ils sont assez bien développés. Dans ce tome 2 qui laisse aussi la place à une suite éventuelle, la tension reste palpable, à l'intérieur du groupe qui va subir de fortes pressions. Bien sûr, l'action et le spectacle sont là aussi, particulièrement bien rendus par le dessin fin précis et dynamique de Philippe «frenchy» Briones, qui bénéficie d'un bon travail du staff des coloristes. Ces Insoumis restent donc très sympathiques à lire et on vous soumettra l'idée de vous y intéresser de près, si vous aimez les histoires de supers.


Collection: H1 Scénario : Kwanza Osajyefo
heroesaventure
Août
26 août

Electrochoc

Adam et Elakshi Land ne peuvent s’éloigner, ni se toucher, sans provoquer de gigantesques explosions. Ils sont les cobayes d’une expérience scientifique. Ils sont traqués. Et passé l’idée de base, c’est un peu nullos…L’idée du principe fantastique de Strangelands est originale dans un registre super-héroïque souvent très codé : un homme et une femme ne peuvent pas se toucher sans provoquer d’explosion majeure… Or ils ne peuvent pas non plus trop s’éloigner ! Tels deux aimants qui se repoussent frontalement, mais qui s’attirent quand même pas mal, ces deux-là ont, en prime, un molosse aux fesses et ils tentent de mettre fin à leur malédiction. Hélas, rarement on a vu autant de médiocrité dans le traitement narratif, décousu et dépourvu du rythme immersif idoine. On note en outre une très faiblarde exploitation des contraintes magnétiques à travers des rebondissements sans grande inspiration et convenus dans le registre des super-héros. Au-delà de l’idée de base, on s’aperçoit aussi vite de ses limites (comment leurs corps peuvent-ils sortir indemnes de l’énergie monumentale qu’ils produisent à l’endroit même où ils se touchent ?) et des incohérences qu’elle ne manque pas de souligner dans les différentes situations traversées (comment ne pas se toucher dans un minuscule canot de sauvetage, par une mer démontée ?). Les quatre chapitres (fascicules comics) qui composent ce second tome concluent d’ailleurs la série, qui n’aura pas eu un magnétisme irrésistible aux yeux du public. Le dessin encré de Vincenzo Federici est cependant plutôt agréable et régulier, plus au niveau des décors réalistes que des faciès des personnages fluctuants. On note cependant des sautes de proportions flagrantes et totalement dispensables. Comme par exemple ce baril de béton dans lequel on enferme Hardman (quel nom !) à la fin du chapitre 7, et qui double de volume dans la dernière case… avant de reprendre une taille normale au début du chapitre 8. Un comics qui ne fait pas Boum !!!


Collection: H1 Illustration : Vincenzo Federici
heroes
Février
Novembre
Octobre
Novembre
Octobre
Septembre
Janvier
Novembre
Février
Avril
Août
Octobre
Mars
Février
Juin
Novembre
Juillet
Janvier
devenir rédacteur

Complétez cette fiche !

Vous avez des informations sur cet éditeur ? Partagez-les avec nous... On vous donnera des xps en plus de notre gratitude éternelle.
Complétez la fiche de cette société

Vous appartenez à cette société?

Connectez vous avec votre mail pro et accédez à toutes vos statistiques gratuitement!
Devenez partenaire Data Games !