Le mal, c'est ce que j'ai fait ou ce que je suis ?

Description de Le mal, c'est ce que j'ai fait ou ce que je suis ?

Le tueur en série Madder Red commet un nouveau massacre dans un théâtre. Grâce à l'intervention du super-héros The First, le meurtrier est arrêté et conduit au commissariat. Cependant, peu de temps après, un message enregistré par Madder Red est diffusé sur toutes les chaînes de télévision. Il menace de faire exploser des bombes dans six écoles différentes, laissant des enfants piégés à l'intérieur. Si ses demandes ne sont pas satisfaites, il ne fera rien pour les sauver. Les parents et les autorités ont une heure pour le tuer, mais une explosion survient dans le commissariat, laissant seulement la tête masquée de Madder Red. Dix ans plus tard, Filmore, l'ancien tueur en série, maintenant reconditionné médicalement, découvre qu'un autre tueur en série sévit dans la ville, utilisant des méthodes similaires à celles qu'il utilisait auparavant. Malgré son désir de faire le bien, son instabilité émotionnelle le pousse à contacter l'enquêteur en charge du cas.

Critique de Le mal, c'est ce que j'ai fait ou ce que je suis ?

Bedlam est un thriller glauque et expérimental qui, malgré certaines maladresses narrative, se révèle être une lecture divertissante et intrigante. En effet, Nick Spencer, le scénariste, parvient à créer un univers complexe et élaboré où les frontières entre la réalité et la folie se brouillent. Le personnage de Filmore est particulièrement intéressant, car il permet d'explorer les thèmes de l'identité, de la culpabilité et de la rédemption. Les dessins de Riley Rossmo, inspirés d'un style graphique proche du pop art, sont visuellement stimulants, bien que certains détails peuvent être difficilement compréhensibles. Les couleurs, quant à elles, renforcent l'atmosphère intense et oppressante de l'histoire. En fin de compte, Bedlam est un premier tome prometteur qui justifie particulièrement une lecture approfondie des autres tomes à venir.