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Prochain niveau: 2 EXP

Kinaye

banner Kinaye

Mars
4 mars

La fée et la jardinière

Plongez dans un univers magique, dans lequel fées et humains se côtoient et vont œuvrer ensemble pour protéger la nature. Un conte tout doux et poétique, qui cultivera vos envies d'harmonie avec la nature.Ce nouvel album jeunesse proposé par les éditions Kinaye est cette fois d'un format différent du reste du catalogue, aux plus grandes dimensions, à la couverture cartonnée, semblable à un album franco-belge, ce qui nous permet de mieux admirer les belles illustrations. Deux artistes s'associent, Joe Whitt et Rii Abrego et ensemble, ils nous proposent de plonger dans un univers littéralement féerique, dans lequel fées et humains cohabitent. Glycine fait partie de ces fées et elle n'arrive pas encore à trouver sa place. Au détour d'une promenade, elle va découvrir une jardinière, qui vit un peu la même chose qu'elle. Elle n'arrive pas à être opérationnelle en matière de jardinage. Alors, Glycine va l'aider, dans un premier temps en secret, mais elle va être découverte et les deux êtres, d'espèces différentes, vont pourtant trouver un terrain d'entente et vont apprendre à collaborer. L'album est accessible pour un public assez jeune, à partir de 7 ou 8 ans. Il véhicule des valeurs de bienveillance, de solidarité, de curiosité, mais aussi de protection de l'environnement. Le tout est servi par un graphisme doux, qui met en avant l'aspect floral de l'histoire. Les teintes, dans les tons de rose et orange, apportent de la tendresse à la narration visuelle. Et les personnages sont très expressifs, avec parfois un côté kawaii, des yeux qui brillent. Le traitement du sujet peut, par certains aspects, ressembler aux titres de Katie O'Neill et sa série du Dragon thé. Une nouvelle petite merveille proposée par cet éditeur, accessible à un jeune lectorat, mais qui ravira aussi tous les grands enfants.


Collection: Graphic Kids Illustration : Rii Abrego | Couleur : Rii Abrego | Scénario : Joe Whitt
Contes / Fééries
Mai
7 mai

Nico Bravo et les troglodytes

Pour ce second tome de Nico Bravo et les Troglodytes, on retrouve Nico face à son terrible ennemi, le Dieu du mal Ahriman qui a envoyé Orcus, un métamorphe, pour neutraliser nos héros...Mine de rien, le scénariste et artiste Mike Cavallaro poursuit son petit bonhomme de chemin dans l’univers des comic books après avoir activement collaboré avec de grosses écuries comme Marvel, DC, Boom ! Studios, Cartoon Networks ou bien Warner Bros. Et l’homme semble s’être bien installé avec sa série Nico Bravo et les Troglodytes qui se situe allègrement dans la droite lignée des univers de Rick et Morty ou Adventure Time. Ainsi, ce second tome développe un peu plus l’univers lié à la boutique céleste de Vulcain et à la fameuse guerre des Licornes avec pas mal d’aplomb scénaristique derrière les oripeaux de l’humour. Ainsi, au travers des aventures de Nico Bravo et les Troglodytes, on va retrouver pas mal de références empruntées à la mythologie grecque ainsi qu’à la culture pop américaine, le tout avec subtilité. Du côté des dessins, Mike Cavallaro a opté pour des traits rapides et volontairement enfantins qui donnent à l’ensemble énormément de peps de façon à coller avec la ligne artistique très énergique de la série. Bien joué ! En définitive, Nico Bravo et les Troglodytes tome 2 est un petit comic book sans prétention mais plutôt sympa qui allie humour et action avec un petit de brin de folie qui fait mouche...


Collection: Fresh Kids Illustration : Mike Cavallaro | Couleur : Francis Manapul
aventure
Juin
4 juin

L'ennemi interieur

La tension est à son comble dans la bourgade de Lower Crowchurch, bouclée par l'armée suite à ce qui ressemble à une invasion extra-terrestre. Second volet particulièrement angoissant et à l'écriture très réussie.Second volet de cette trilogie qui adapte La guerre des mondes dans un univers anthropomorphique. Mais qu'on ne s'y trompe pas : derrière les airs débonnaires d'un chien courageux, derrière le museau d'un renard rusé, derrière l'adorable minou d'une chatte au caractère bien trempé se cache un récit particulièrement angoissant, donc fidèle à l’œuvre originale. Tout cela pour vous dire que certes, c'est un comic book jeunesse, mais ce n'est pas pour autant qu'il faudra le donner à lire aux plus jeunes, tant il véhicule le stress extrême que vivent les personnages. Dan Abnett peut en effet s’enorgueillir d'avoir su captiver, puis restituer, l'essence même du roman culte d'H.G Wells. Le premier tome installait déjà une forme de tension, mais elle monte de plusieurs crans avec cette suite et ne descend plus à partir de la scène où un détachement militaire, accompagné de deux de nos héros, découvrent les soucoupes volantes et réveillent leurs «habitants». Dan Abnett a donc réussi à reprendre exactement tout ce qui fait franchement flipper dans le roman : le contexte d'une hostilité destructrice et inconnue, mais aussi -surtout- les souffrances psychologiques des personnages. Ainsi, la BD est entrecoupée de quelques pages de textes, qui sont comme des fac-similés des écrits produits comme des témoignages. Côté dessins, Ian Culbard fait le travail en animant remarquablement bien les animaux de sentiments complexes, quand les scènes de guerre assurent aussi le spectacle. Wild's end est donc une série surprenante par son intensité émotionnelle et on ne saurait que trop vous la conseiller.


Collection: Fresh Kids Couleur : Ian INJ Culbard
aventureScience-Fiction
Mai
7 mai

Ours

Patrick et Ours forment un tandem parfait, celui du binôme aveugle et chien guide. Mais Ours va contracter une maladie foudroyante qui va le priver également de la vue. Un superbe récit, original et très touchant.Ben Queen et Joe Todd-Stanton n'ont pas fait, jusque-là, carrière en tant que «spécialistes» des comic books mais l'album qu'ils signent leur promet un bel avenir dans le média. Ben Queen est créateur et producteur exécutif de deux séries comiques diffusées sur NBC et son expérience de scénariste de Cars 2 et 3 l'a sûrement aidé à tirer les bonnes ficelles d'un scénario riche et rythmé dont l'étoffe ravira le public jeunesse comme celui plus adulte. Joe Tood-Stanton, quant à lui, a eu pour client l'Université d'Oxford et a écrit et illustré la série La famille Vieillepierre. Avec Ours, ils proposent un récit original, au contenu intelligent et touchant. En effet, aborder le thème du handicap n'est d'une part pas commun et, d'autre part, toujours délicat. Ici, il s'agit de la cécité et elle est donc traitée sous l'angle de l'aide que les chiens amènent aux aveugles. Et le ressort dramatique du livre, c'est que le croisé Labrador/Retriever qui remplit ce rôle va lui aussi devenir non-voyant. Entrainé dans la foret par une bande de ratons laveurs dont le patriarche ne pense qu'à se débarrasser de lui, Ours va devoir survivre dans un milieu qu'il ne connaît pas, avec l'aide d'un authentique ursidé. Si la trame de l'histoire est simple, elle permet de soulever les difficultés quotidiennes d'une personne aveugle, d'aborder aussi tout l’entrainement - plus précisément l'éducation - qui est nécessaire à ce qu'un chien puisse devenir guide d'aveugle. Alors comme les animaux sont ici dotés de parole et surtout de sentiments, l'identification à la relation étroite et très affectueuse qui existe entre le chien et son maître fonctionne à merveille. Le dessin simple et élégant de Todd-Stanton, ses couleurs aux contrastes travaillés et le format «grand carré» du livre contribuent pleinement au plaisir que sa lecture procure dès les premières pages. Les éditions Kinaye, une fois de plus, proposent ainsi aux parents comme aux mômes un remarquable ouvrage. Cet Ours particulièrement attachant est destiné à être un vrai doudou-qui-fait-du-bien au milieu de votre bibliothèque...


Collection: Graphic Kids Scénario : Ben Queen | Illustration : Joe Todd-Stanton | Couleur : Joe Todd-Stanton | couverture : Alex Sinclair
Chronique sociale
Avril
16 avril

Snapdragon

Snapdragon est une petite fille un peu sauvage, qui va rencontrer une vieille sorcière qui passe le plus clair de son temps à porter secours aux animaux, quand elle n'arrive pas à les sauver. Un très joli comic book.Avec Snapdragon, les éditions Kinaye ajoutent à leur catalogue une nouvelle BD riche, jolie et au propos intelligent. Elle plaira aux petits comme aux grands parce qu'elle cumule de nombreuses qualités, dont la première est un scénario habile qui s’appuie sur des personnages attachants. A l'évidence, Kat Leyh a du talent et cette BD aborde intelligemment des thèmes comme la bientraitance animale, la solidarité intergénérationnelle, les secrets de famille et l'amour, y compris lesbien. Alors pas étonnant non plus que l'autrice ait été récompensée par un GLAAD Media Award, qui couronne les œuvres ayant le mieux représenté la cause des lesbiennes, gays, bisexuel.le.s et transgenres. Et le plus remarquable, c'est que le propos est amené avec beaucoup de finesse et de légèreté. Alors Snap, c'est une chouette fille, élevée seule par sa mère et qui va rencontrer une vieille dame. Certes, l'ancienne est une sorcière, recluse dans un bois non loin d'une petite ville et elle va enseigner à la petite la magie. Il se trouve aussi que Jack's, c'est son surnom, est liée à la famille de Snap. Tout le long des 220 pages, on suit donc la relation très forte qui se construit entre elles, mais aussi avec les animaux sauvages dont il s'occupent. Côté dessin, le graphisme est doux et rond, avec des couleurs qui jouent bien sur les contrastes. Laissez-vous surprendre par Snapdragon, cette gamine et son univers vous plairont, quelque soit votre âge !


Collection: Graphic Kids Scénario : Kat Leyh | Illustration : Kat Leyh | Couleur : James Stokoe
aventure
Février
19 février

Premières lueurs

Lower Crowchurch est une petite bourgade anglaise dont la vie tranquille va être mise à mal par une invasion extra-terrestre. Premier volume convainquant d'une série animalière en 3 parties, librement adaptée de La Guerre des Mondes d'HG Wells.Dan Abnett est un scénariste anglais qui roule sa bosse dans l'industrie des comics depuis une vingtaine d'années. De façon assez classique, il commence avec 2000 AD, puis est trusté par Marvel, puis D.C, tout en écrivant des romans, entre autres pour l'univers de Warhammer, dont il vend plus d'un million d'exemplaires. Ian Culbard, quant à lui, est connu des fans de comics pour ses nombreuses adaptations de Sherlock Holmes et des œuvres de Lovecraft. Cette fois-ci, les deux artistes adaptent le roman culte d'Herbert George Wells, La Guerre des Mondes. C'est une adaptation libre. Primo, l'action ne se déroule pas à Londres mais au contraire dans une campagne fictive et secundo, ce qui saute aux yeux est que les personnages sont des animaux. Le casting des rôles est également redistribué : d'une part les protagonistes ne sont pas anonymes, comme dans le livre, et d'autre part, les figures changent un peu dans leur ordre d'importance. Il y a certes un journaliste, comme dans la version originale, mais il devient un personnage secondaire au bénéfice de M. Slipaway, qui pourrait bien être un Mastiff. Ce chien costaud et pas très causant vient ici prendre le rôle de l'artilleur, à ceci près qu'il est un vétéran de la Marine derrière lequel la petite communauté de Lower Crowchurch va trouver un espoir de survie. Sans aucun doute, c'est lui le personnage principal et on note également que la figure du notable est ici remplacée par le Maire, qui se substitue à l’ecclésiastique, le vicaire du roman. De l’œuvre originale, subsiste pour autant l'aspect inquiétant et brutal de l'arrivée d'une armada de créatures mécaniques extra-terrestres (le design des tripodes est repris, même si leurs membres mécaniques sont plus nombreux). On retrouve également le second symbole qui représente le roman : le terrible «rayon ardent» qui détruit toute forme de vie sur son passage. Voilà donc qui fera frissonner petits et grands lecteurs, qui seront également séduits par la charte graphique, Culbard soignant les décors quand on connaît aussi sa capacité à faire «simple et bien», avec son trait rond et élégant. Pour approfondir l'immersion dans ce premier volume au rythme trépidant, on se régalera d'inserts, comme des extraits du journal local ou encore un fac-similé de nouvelles fantastiques qui trouvent écho dans ce que vivent les personnages et sont plus que des gadgets narratifs. Voici donc une série dont tout promet, dès son début !


Collection: Fresh Kids Couleur : Otto Schmidt | couverture : Alex Guimaraes
aventure
Janvier
27 janvier

La sorcière du Solstice

Fin de la série et des aventures magiques et familiales d'Aster et ses deux copines. Une bien jolie fin, à l'image de l'ensemble des épisodes, avec des valeurs humanistes, comme la bienfaisance. Idéal pour les petits comme pour les grands !Dernier tome de la série et ces 200 pages sont, une nouvelle fois, un plaisir à lire. Molly Knox Ostertag signe donc de fort belle manière les aventures de ces enfants déjà grands, aux portes de l'adolescence, qui se confrontent à des thèmes qui pourchassent les hommes et les femmes toute leur vie : le bien et le mal, la bienveillance des parents ou au contraire les difficultés à grandir en leur absence, la solidarité ou la rivalité. C'est une jolie histoire qu'elle tisse ici, avec comme fond de toile une sorte de compétition/festival de magie où chacun cherche à se mettre en valeur. Ce Jolrun qui se passe donc durant le solstice d'hiver est l'occasion de camper des décors enneigés et le dessin de l'autrice est toujours aussi épuré, offrant un bel équilibre entre la rondeur de ses personnages qui leur confère une forme de souplesse et de dynamisme et son encrage fin, quand les couleurs et les ombrages amènent des tons nuancés. Si bien que l'écriture comme l'esthétique sont fédérateurs : les gosses adoreront et les adultes ont de quoi tomber sous le charme de ces sorcières, qui deviennent les bien aimées du lecteur... et de la lectrice ! C'est en effet un beau manifeste de l'égalité des sexes et un hymne à la tolérance qui se trame derrière les aventures magiques d'Aster, Ariel et Charlie. Vraiment, Le Garçon Sorcière, it's a kind of magic !


Collection: Graphic Kids Illustration : Molly Knox Ostertag | Couleur : Terry Dodson | couverture : Terry Dodson
aventurestrange
Août
28 août

Les morts ne mentent pas

Wilder et ses ami.e.s sont à la recherche du trésor de Black Marry, grâce à une carte découverte dans un antique coffre... Suite (et fin ? ) des aventures savoureuses de ce Club des Cinq moderne.Clap de fin pour la série fort sympathique qui nous rappelle les lectures de jeunesse comme Le club des cinq. Ce récit qui mélange fantastique, thriller et qui tourne autour d'une bonne vieille chasse au trésor a tout pour plaire aux grands et aux petits. En effet, le rythme est mené tambour battant, le mystère demeure alors que l'énigme de Black Marry se dissipe au fur et à mesure que Wilder et sa bande décryptent leur carte et les messages codés. Kirsten Smith et Kurt Lustgarten ont écrit ce récit à quatre mains, en s'inspirant des thèmes qui ont bercé leur propre jeunesse. C'est ainsi qu'ils ont pensé au running gag au sujet d'une ville dont le tourisme tourne exclusivement autour du tournage d'un film. Ce film, ce fut les Goonies (dont les auteurs sont donc très fans), gentiment singé ici en «The Gloomies» et la ville en question est Astoria, dans l'Oregon. Un peu d'exotisme avec l'océan comme voisin, la figure d'un pirate et des légendes qu'il charrie et le tour était déjà presque joué. Naomi Franquiz (appuyée à l'encrage dans les chapitres 5 et 6 par Raven Warner) fait du bon boulot : sa galerie de personnages est réussie. Les portraits animent bien cette bande de jeune qui passe par tous les sentiments et les scènes d'action sont dynamiques. Voici donc une lecture comme on les aime, avec son histoire sans prétention mais rondement menée.


Collection: Fresh Kids Scénario : Kurt Lustgarten | couverture : Brittany Peer | Illustration : Raven Warner | Couleur : Stéphanie Hans
aventure
Juillet
3 juillet

La sorcière secrète

Aster et Charlie sont des amis à la personnalité singulière. Mais, un peu malgré eux, ils vont devoir mener une enquête pour sauver Ariel, nouvelle venue à l'école. Une suite qui consacre la série jeunesse comme étant particulièrement agréableLe second volume de la série créée par Molly Knox Ostertag reprend les éléments qui nous avaient plu dans le tome précédent. On retrouve en effet un duo de gamins, Aster et Charlie, auxquels on s'est attaché, parce qu'ils sont rudement chics et animés par une valeur qui n'a pas de prix : la bienveillance. Sans non plus verser dans la mièvrerie, l'autrice a le talent pour mixer aventures et bons sentiments, tout en dépeignant de façon assez fine la complexité des relations familiales et la difficulté que certains gosses ont à grandir, du fait d'une histoire de famille compliquée. L'accent mis sur ce thème est d'autant plus important puisqu'on continue à suivre le sort de l'oncle d'Aster, qui s'est compromis dans la magie noire et est devenu un dragon malfaisant. Ainsi, les 200 pages que compte cet album se lisent sans temps mort et sont marqués par l'arrivée d'un nouveau personnage, qui lui, est plus «torturé» que notre duo dynamique. Il s'agit d'Ariel, une fille au regard aussi sombre que sa longue chevelure. Bien sûr, elle pourra compter sur la gentillesse de ses nouveau copains, qui vont la guider sur le chemin de la lumière avant qu'elle ne cède au côté obscur. Voici donc une suite convaincante, qui a l'immense mérite d'exclure la violence gratuite alors même qu'il y a de la tension et que l'intrigue et les relations qui animent les personnages ne sont pas non plus de l'ordre des Bisounours. Alors on ne peut que vous inciter à découvrir les secrets que cache cette série !


Collection: Graphic Kids Illustration : Donald Mustard | Couleur : Javier Rodriguez | couverture : Molly Knox Ostertag
aventure
Mai
15 mai

Nico Bravo et le Chien d'Hadès

Quand une petite fille, descendante de Beowulf, le tueur de monstres, se met en tête de liquider Cerbère, le molosse à trois têtes gardien du royaume d'Hadès, ça fait des étincelles ! Une aventure réjouissante, pour les petits et les plus grands. Imaginez l'arrière arrière arrière arrière petite file de Beowulf, le chasseur de monstres, une gamine ambitieuse qui rêve d'accomplir autant d'exploits que son glorieux aïeul. Ajoutez un dieu facétieux, qui tient une boutique atypique et qui est capable de forger des épées légendaires, en compagnie d'un petit garçon qu'il a recueilli à sa naissance, d'une licorne mâle et d'une petite sphinx qui l'aide à gérer l'intendance. Vous avez déjà là une jolie galerie de personnages. Et pour lier le tout, faites un tour de magie assorti à celui de contrées mythiques, pour aller visiter le royaume des Enfers ! C'est le programme que concocte Mike Cavallaro dans ce premier tome franchement emballant de Nico Bravo. Cet auteur complet n'est pas un débutant, loin s'en faut, puisqu'il a collaboré avec JM DeMatteis sur de nombreux projets, a été publié chez IDW et Image Comics. Il a aussi décroché un prix décerné par la Bibliothèque publique de NY pour ce volume et a été nominé pour d'autres publications aux Eisner Awards. Si on ajoute qu'il a enseigné à la Kubert School, on a une idée du savoir faire du bonhomme. Il n'est donc pas surprenant que ce conte moderne, qui évoque un peu l'univers d'Adventure Time, soit un petit régal. De l'humour tout plein, de l'action, des personnages attachants, une narration rythmée, tout y est pour plaire aux enfants comme aux grands. Le plus incontestable, c'est qu'il y a pléthore de divinités, qui renvoient aux mythologies grecques, nordiques et même de Mésopotamie. Une mine d'or pour que les gosses puissent s'y intéresser, jetés dans un univers fun et délirant aux graphismes ronds et aux couleurs vives. Voici donc une bien belle surprise et encore une bonne pioche des éditions Kinaye !


Collection: Fresh Kids Illustration : Mike Cavallaro | Couleur : Mitch Breitweiser | couverture : Jérémie Gasparutto
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