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Prochain niveau: 2 EXP

Zéphyr

banner Zéphyr

Mai
7 mai

Rédemption

James O'Brady réussit à survivre en devenant trafiquant, mais il continue d'être hanté par les visons d'Esther et les actes de Hans. Une suite toujours aussi rythmée de la série miroir Adler.James et Hans ont réintégré leurs corps respectifs, mais ce n'est pas pour autant qu'ils se sont remis la tête à l'endroit ! Rappelons pour les retardataires qu'Eagle et Adler sont deux séries jumelles basée sur le fait que deux pilotes ennemis, frappés par la foudre en plein dogfight, switchent de personnalité. L'âme de l'allemand s'est incarnée dans l'américain et par symétrie, l'américain a pris possession du corps du nazi. Dans la chronologie de la série, arrivée aux deux tomes 4, les pendules ont été remises à l'heure, puisque les personnages ont « récupéré » leurs âmes respectives. Mais les dégâts psychologiques laissés par cette expérience traumatisante sont bel et bien là. Wallace nous réserve encore quelques rebondissements et cette suite maintient l'intérêt de la série. L'écriture est parfois lyrique, en même temps, l'action imprime beaucoup de rythme. Il faut dire que les dessins de Julien Camp tabassent ! Le découpage de ses planches laisse une large place aux décors qu'il se régale de soigner. Dès la première planche, la vue en plongée sur Alacatraz et ses couleurs amènent aussi leur contribution au plaisir de l’œil, du coucher de soleil sur le lagon à la scène de vol nocturne... Vivement le dénouement et la conclusion, qui promettent leur dose de dramaturgie.


Guerre
Novembre
19 novembre

Le repaire de l'aigle

Tumb' et Sonny sont désormais prisonniers de nazis qui ont trouvé, en Argentine, une terre d’accueil. Buck part à leur recherche en compagnie d'une charmante espionne. Arriveront-il à empêcher la venue du IVème Reich ?Cet album vient clôturer de fort belle manière ce « cycle des Andes » puisque action et spectacle sont au rendez-vous de chaque page. Les deux Frédéric, Zumbiehl et Marniquet, ont offert aux lecteurs de Buck Danny une aventure solide (on peut même dire glorieuse) à l'issue de laquelle ils mettent une belle peignée aux nazis expatriés en Argentine, juste après la Seconde Guerre Mondiale. Avec un contexte sociopolitique réel, les deux scénaristes respectent une fois de plus les thèmes sur lesquels Jean-Michel Charlier aimait s'appuyer. Et mine de rien, les aérofans noteront que deux jets se partagent alternativement la vedette sur ce diptyque, ce qui est rare dans l'histoire de la série : le Convair XF2Y Sea Dart et le Horten HO 229, également un célèbre prototype, mais cette fois-ci du côté allemand. Impossible également de passer sous silence la délicieuse présence de cette espionne, Béate, dont la référence à Mme Klarsfeld n'échappe à personne. Cette brunette israélienne qui use de concert avec Buck d'une couverture les faisant passer pour mariés, est aussi un point fort de cette aventure aux saveurs de roman d'espionnage. Pour ce qui est des dessins, André Lebras, assisté aux couleurs par Ketty Formaggio et Valeria Tenaga Romanazzi, continue à délivrer des planches d'une grande lisibilité, inscrites dans la filiation de Victor Hubinon. Sans pour autant être du clonage, le visuel fonctionne à merveille. Vivement le prochain Classic et auf wiedersehen, Buck !


Guerre
Mai
7 mai

Le choix du retour

Hans n'en peut plus d'avoir été la cible du destin en occupant le corps d'un américain. Plus que jamais, il veut retrouver le Reich et son statut de héros de guerre. Un avant-dernier volume qui maintient tout l'intérêt de la série jumelle de Eagle.En ayant l'idée singulière de switcher les personnalités de deux pilotes, un allemand et un américain, Patrice Buendia propose une double série sacrément originale et bien ficelée. Adler est donc centrée sur le destin de Hans, qui vit dans la peau de James, quand Eagle/ relate le parcours de James, qui vit dans le corps de Hans, vous l'avez compris. On retrouve donc ici le nazi, qui l'est jusqu'au bout des ongles, empêtré dans son identité de soldat allié et qui n'a qu'une chose en tête : rejoindre le Reich et son régime qui prône la race supérieure. Côté psychologie, ce personnage colle parfaitement à l'archétype du parfait monstre nazi. Et là où cela devient intéressant, c'est que la permutation des corps et des esprits semble le déstabiliser, car il est parfois envahi de « flashs » durant lesquels il ressent les émotions qui caractérisent l'américain. Le scénariste joue très habilement cette forme de schizophrénie, ou cette double personnalité, qui pointe de temps à autres dans le crâne de ce nazillon mauvais comme la teigne. Comme depuis le début de la série, l'action n'est pas en reste. Ça, c'est le domaine de Damien Andrieu, qui fait un super boulot (dessin et couleurs). Du Pacifique à une Berlin aux abois, l'artiste nous fait voyager. De la mer aux nuages, le lecteur en prend aussi pour son grade et surtout plein les yeux, pour son plus grand plaisir. La tension monte encore d'un ton à la fin du volume, car le pilote de la Luftwaffe est désormais affecté en Normandie. Ne reste plus qu'à attendre la conclusion de cette série jumelle et considérer que le jour de parution du dernier volume à venir sera son D-day !


Couleur : Damien Andrieu
Guerre
Août
20 août

Dans l’ombre du V2

Louise est désormais prisonnière des nazis et ses talents d'ingénieurs sont récupérés par l'équipe de Von Braun, qui essaie de mettre au point les V2. Une fin de triptyque toute en tension et qui se penche sur une partie de l'histoire de la WW2.Avec Ciel sans Pilote, Wallace a le mérite d'avoir construit une fiction haletante en s'appuyant sur des éléments historiques. Ce dernier volume prend pour théâtre le camp de concentration de Dora, qui fut créé comme une dépendance de Buchenwald et dont la finalité fut d’accueillir l'équipe de scientifiques et techniciens chargés de mettre au point le V2. Le récit prend donc la forme d'un huis-clos particulièrement angoissant et il met en avant la figure aussi connue que controversée de Wernher Von Braun, dont les installations étaient souterraines, bien évidemment, pour échapper aux bombardements. Au contexte de l'horreur, s'ajoute celui de cette base cryptique. Et franchement, les auteurs arrivent à créer une forme de claustrophobie qui guette le lecteur au fur et à mesure que les victimes s'additionnent, presque aussi nombreuses que les rebondissements de cet album. Trahisons, menaces, tortures et exécutions sommaires sont donc au menu, ainsi que leur pendant : ruse, sang froid, détermination, habileté et courage, nécessaires à pouvoir survivre. L'ensemble est donc particulièrement nerveux grâce au découpage de Stephan Agosto et aux couleurs de Ketty Formaggio et Valeria Tenaga Romanazzi, qui participent largement à l'ambiance parfois à la limite du lugubre, qui colle au contexte. Voici donc une conclusion réussie pour cette belle série qui plaira aux fans d'action, mais aussi à ceux qui ont de l'intérêt pour l'Histoire du second conflit mondial.


Illustration : Stephan Agosto | Couleur : Valeria Tenaga Romanazzi
Guerre
27 août

Rafale contre rafale

La situation est critique pour la flotte française stationnée au large de Djibouti. Des terroristes ont en effet réussi à immobiliser le Charles de Gaulle et détiennent un pilote de Rafale et son avion. Un album qui pète le feu !Autant vous le dire tout de suite, en début de checklist : cet album cartonne de la première à la dernière page ! En imaginant un scénario catastrophe qui fait du Charles de Gaulle la cible de djihadistes, Fred Zumbiehl mène sa barque (nucléaire) comme un chef. Et même comme un pacha ! Tension, action, émotions, déflagrations, tout y est. Bien malheureux le lecteur qui devra s' interrompre, tant on est ici en présence d'un « page turner ». Inutile de vous en dire plus, si ce n'est que vous devinerez vite que cela ne peut que finir bien pour nos héros pilotes de la Marine. Or qui dit action, dit rebondissements, mais aussi de nombreux théâtres d'action, qui donnent l'occasion à Olivier Jolivet et Nicolas Caniaux de démontrer l'étendue de leur talent. Paysages désertiques, décors urbains (des quartiers aux docks du port, en passant par un aérodrome), scènes nocturnes et bien sûr combats dans les airs, manœuvres navales et sur le pont. On en prend plein les mirettes, alors qu'on retient en permanence son souffle. Ajoutez à cela une présence féminine et la séduction est totale ! La fin de l'album est consacrée à un dossier « pour aller plus loin » avec l'académie Rafale, façon reportage (texte Frédéric Lert et photos par Alexandre Paringaux). Vivement de nouvelles aventures, parce qu'on s'est régalé !


Guerre
Février
5 février

Gunfight at the Ok Corail

Faust et Bonjaski ont été descendus au-dessus d'une île. Heureusement, ils ont pu sauter et atterrir indemnes. Mais il va falloir survivre dans la jungle et échapper aux Japs ! Un second volume toujours aussi plaisant pour ces drôles de Têtes Brûlées.Le premier tome de la série nous avait bien plu, avec ses rookies qui faisaient leurs premières armes dans le Pacifique et un ton directement hérité des Têtes Brulées, série d'adaptation pour laquelle avait planché Pierre Veys. Cette suite est tout aussi agréable. Le ton potache est cette fois-ci escamoté, laissant la part belle à l'aventure. Dès la première page, Faust et Bonjaski, les deux pilotes dont les Wildcat ont été abattus par des Zéros, se retrouvent en pleine jungle et doivent déjà affronter l'hostilité de la nature avant de devoir échapper aux Japs. Le lecteur est donc immergé dès le départ de cet album dans une scène à l'exotisme étouffant qui n'est pas sans rappeler le baroud de Buck Danny dans les Tigres Volants. Avec un scénario qui assure l'action à tout bout de champ, les scènes s'enchaînent de façon fluide, la tension ne retombe pas et le spectacle est au rendez-vous. En effet, la confrontation s'annonce entre les aviateurs de l'Oncle Sam et un pilote renégat passé aux mains des Japs. Et tout est désormais positionné pour qu'elle ait lieu par la suite. Côté dessins, Alberto Lingua affine encore son trait et rend les personnages particulièrement expressifs. Bien sûr, il excelle à mettre en scène les dogfights qui sillonnent le ciel au dessus du Pacifique. Le soin qu'il porte au décor participe au plaisir de l'œil, quand les couleurs de Rémi Le Capon viennent parfaire le tableau. Les As du Pacifique s'avère être une belle série, parce qu'elle pourra plaire à tous les lecteurs de BD et pas seulement aux fous du manche à balai.


Guerre
Janvier
8 janvier

La ville des morts 2/2

Quatre ados russes et amis tentent de fuir Leningrad, en proie à la famine organisée par l’Allemagne nazie en janvier 1941. Conclusion tragique d’une histoire de guerre rocambolesque et passionnelle… à la russe !A l’instar des Enfants de la Résistance (au Lombard) ou de la Guerre des Lulus (chez Casterman), ces Souris de Leningrad sont un groupe de 4 amis d’enfance qui doivent affronter les affres de la seconde guerre mondiale. La différence est que le point de vue est ici russe, avec tout ce que cette civilisation peut avoir de coriace et de passionnel. Par exemple, dans le premier tome, l’un des copains crevait un œil à l’autre, mais ils restaient amis. Plus tard, ils défiaient la mort en traversant un champ de bataille rempli de blindés allemand, puis rendaient la pareil en tirant au canon sur les boches… Même pas mal. Tout au long du flashback d’un interrogatoire de police mené en 1962, on retrouve dans ce second et dernier volet les trois garçons amoureux de la même fille, durant le terrible hiver 1941. Terrible, car l’Allemagne nazi mène une guerre de siège impitoyable sur Leningrad, afin d’affamer la population – ce conflit fit 1,8 millions de victimes, au bout des 3 années de siège ! Nos « souris » résistent, perdent leurs proches, fuient et s’en tirent beaucoup moins bien, et surtout bien moins soudés, comme on le devine par la confrontation entre Anka et l’un des garçons, 21 ans plus tard. Cette histoire un brin rocambolesque scénarisée par Jean-Claude Rijckeghem a surtout le mérite de nous faire découvrir l’horreur du siège de Leningrad, à travers le dessin soigné et réaliste de Thomas du Caju. Ses décors urbains et ses bâtiments de guerre ultra réalistes (bateaux, blindés, locomotives) sont des modèles du genre.


Couleur : Thomas du Caju
Guerre
Novembre
27 novembre

Sea Dart

Buck et ses amis vont devoir courir deux lièvres à la fois, puisqu'ils utiliseront le prototype du Sea Dart, hydravion supersonique, pour mener une mission durant laquelle ils vont traquer des nazis réfugiés en Argentine. Encore une belle aventure !Tous les fans de Buck Danny suivent désormais la série Classic dont le concept – génial au demeurant – est de « glisser » entre deux albums albums de JM Charlier et Vic' Hubinon des aventures qui renouent ainsi avec le personnage « vintage ». Les deux Fred (Marniquet et Zumbiehl) sont cette fois allés chercher du côté de l'histoire de la Navy, à l'époque où le constructeur Convair a travaillé à la mise au point de l'hydravion, le seul à ce jour, à avoir franchi le mur du son : le Sea Dart. Buck Danny étant depuis des lustres la série à laquelle les aéro-fans sont les plus attachés, il est habile de remettre en avant l'histoire de cet avion, qui fut en réalité un échec. Le Sea Dart a été imaginé au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, au moment où les hautes autorités étaient sceptiques quant à la capacité de jets supersoniques à pouvoir décoller des courtes pistes d'envol des porte-avions, quand l'appontage était rendu difficile par leur vitesse d'approche élevée. Si bien que des ingénieurs furent priés de réfléchir à un système permettant d'embarquer le Sea Dart dans un sous-marin ! Naturellement, les contraintes techniques firent que le projet tomba très vite à l'eau, si vous nous permettez l'expression. En toute logique, les deux scénaristes vont exploiter l'histoire de cet avion et même l'extrapoler, puisque cette fois, dans la BD, il sera bel et bien embarqué (et nos aviateurs avec) dans un submersible ! Mais ce n'est pas tout, car cette première partie du diptyque ne se limite pas à en faire des pilotes d'essai, loin de là ! Elle réserve énormément de surprises, qu'on ne dévoilera pas toutes. On peut vous dire quand même qu'il y sera question de nazis toujours actifs dans l'Argentine péroniste et que notre trio agira sous l'égide de la CIA, ce qui va aussi les amener dans un sacré pétrin ! Côté dessins et couleurs, André Le Bras et Ketty Formaggio font un super boulot : ce n'est pas du clonage de Victor Hubinon, mais ça a le goût de cette madeleine de Proust, ce charme rétro qui convient à la ligne éditoriale de cette série. En résumé, un super volume, dans lequel on croisera aussi des personnages ayant existé et d'autres sous forme de clins d’œil, comme cette Beate qui fait aussi la traque aux nazis. Vamos gringos !


Guerre
6 novembre

Piège en mer rouge

Quand des terroristes prennent pour cible le fleuron de notre Marine, le porte-avions Charles-de-Gaulle. Début de cycle passionnant et dessiné avec maestria. Aéro-fans de BD, apprêtez-vous à prendre des G !Frédéric Zumbiehl est connu des lecteurs de BD pour être celui qui a « ressuscité » le mythique Buck Danny. Ancien pilote de chasse, également écrivain, il a maintenant une grande expérience dans le 9ème art, puisqu'il a réalisé plus de 40 albums depuis 2006 ! Et autant le dire tout de suite, celui-ci fait partie des tout meilleurs. A l'instar du grand Jean-Michel Charlier, l'auteur s'inspire du contexte géopolitique pour bâtir une fiction reposant sur une somme d'éléments extrêmement réalistes (et on va ici au delà de l'aspect technique, comme l'armement et le matériel embarqué sur les aéronefs). Ainsi, le djihad est au centre de l'intrigue, avec une coalition imaginée de terroristes, désormais capables de préparer un véritable plan qui vise à perpétrer un attentat sur le Charles-de-Gaulle. Autant vous dire que la lecture de ce premier tome du cycle est aussi palpitante que flippante. Palpitante, parce qu'il y a de l'action en permanence et bien sûr du suspens, car nos militaire sont vraiment mis à mal. Flippante, parce qu'on ne voudrait pas que la réalité rejoigne la fiction... Côté dessins, Olivier Jolivet délivre un travail remarquable : on se régale, bien entendu, des évolutions de toutes les machines militaires, mais l'autre point fort est véritablement le soin qu'il amène aux décors. Course-poursuite dans les ruelles étroites qui évoquent le souk, paysages magnifiques que ce soit en mer ou dans le désert, on peut vous dire que vous allez en prendre plein les mirettes, grâce aussi aux belles couleurs de Nicolas Caniaux. Bref, un excellent album, dont on attend vivement la suite !


Guerre
Août
28 août

Le crépuscule des V1

Américains, Anglais et Français développent un programme pour détruire les bases de V1. Des B-17 bourrés d'explosifs, d'abord pilotés par un équipage qui guide l'avion jusqu'à l'approche finale et évacue en parachute... Une suite haletante ! Après un premier tome qui permettait d’installer les personnages, celui-ci accélère comme un missile qui quitte sa rampe de lancement ! Wallace signe un récit de guerre, aux aspects historiques romancés et dans lequel les évènements s'enchaînent à un rythme trépidant. De nouveaux drames sont provoqués par les horribles bombes allemandes, ce à quoi les alliés répondent par des faits d'armes héroïques, mais pas que. Ici le manichéisme n'est pas de mise : parmi les alliés, on découvrira que certains ne sont pas clean. Le scénariste donné également à réfléchir au sujet de la stratégie mise au point à l'époque pour contrer la menace des V1 car l'opération Aphrodite a bel et bien existé et elle a d'ailleurs inspiré d'autres faits de guerre qui, méconnus du grand public, ressemblaient tout de même à des missions suicide. En effet, les Alliés avaient mis au point un système de radioguidage de bombardiers lourds. Ceux-ci étaient chargés jusqu'à plus de 10 tonnes de Torpex, un explosif moitié plus puissant que le TNT. Un pilote et un ingénieur armurier devaient faire décoller l'avion, puis brancher le système de guidage et sauter en vol... C'est d'ailleurs dans une opération de ce genre qu'est mort en 44, dans le ciel anglais, le fils aîné des Kennedy, Joseph Patrick... A cet aspect « récit de guerre » historique, se mêle une trame de récit d'espionnage, ce qui donne une alternance intéressante entre scènes de combats aériens et celles sur le plancher des vaches. Côté dessins, Stéphane Agosto continue à délivrer des planches dynamiques et spectaculaires, Ketty Formaggio se chargeant des couleurs qui expriment bien l'ambiance tendue de cette course contre la montre, cette course à l'armement qui a marqué la fin du conflit. Un tome plein de jus !


Guerre
Janvier
31 janvier

Ciel sans pilote

Alors que les forces aériennes Alliés prennent le dessus sur celles de l'Axe, les nazis mettent au point de terribles bombes volantes. Un pilote et une chercheuse vont jouer un rôle décisif pour contrer la menace. Mise en place de la série.Les V1 et V2 mis au point par les nazis restent de sinistre mémoire. Et même si leurs dégâts sur l'Armée britannique furent mineurs, ils avaient pour objectif de terroriser la population et saper son moral. En s'inspirant de fait réels, comme l'interception d'un de ces engins par la résistance polonaise, qui put ainsi le mettre à disposition des anglais, ce premier volume campe un décor historique remarquable. La narration nous fait traverser les années de guerre ainsi que la Manche, ce qui correspond au parcours de Louise Simon. Le point fort de ce tome introductif tient aux personnages auxquels on s'attache tout de suite. Il y a d'abord ce pilote, Mad Doug, un vrai chien fou au caractère bien trempé. Il a beau être british, Pépé Boyington l'aurait sans aucun doute embauché dans ses Têtes Brûlées s'il n'avait appartenu à la Navy ! Son compatriote Lynch n'est pas en reste. Lui, c'est plutôt le dandy supérieur et hautain, avec sa fine moustache et ses galons glanés au fur et à mesure des missions victorieuses. Bien sûr, Louise : brillante et séduisante mais pas que, courageuse aussi. Au passage on croisera d'autres figures ô combien marquantes, comme Churchill et à ses côtés le grand Charles himself ! Pour que Doug et Louise se rejoignent, Wallace a recours à des ellipses, qui sont comme des bonds en avant dans le temps, mais cela ne nuit pas à la clarté du récit. Côté dessins, Stephan Agosto fait du beau boulot. Si les scènes de combats aériens sont spectaculaires, il sait également attribuer aux personnages toute la gamme des émotions qu'ils éprouvent. La colorisation est assurée par Ketty Formaggio, qui nous régale des bleus du ciel et de ses teintes sombres quand il est nocturne. Ce premier tome agréable contient la promesse d'une suite palpitante.


Guerre
Mars
6 mars

Menaces sur le Paris-Bruxelles

Des policiers spécialisés de la SNCF affrontent des terroristes qui préparent un attentat en faisant voyager des matériaux radioactifs sur le réseau ferré français. Un thriller musclé et didactique !Après 4 tomes scénarisés de la Brigade du rail, Frédéric Marniquet propose une nouvelle série très proche dans ses fondamentaux, mais cette fois avec Gilles Laplagne au dessin. Flics du rail est de nouveau à la frontière du polar classique et de la BD reportage. Un cahier spécial final de 15 pages richement documentées revient d’ailleurs sur ce service « policier » hors norme que constitue la sûreté ferroviaire (2800 agents en France). Avant cela, l’intrigue romancée par Marniquet met des équipes de « policiers » ferroviaires et une journaliste en reportage face à un trafic musclé de drogue et de matière radioactive, un trafic organisé par des supers méchants venus des pays de l’Est, qui préparent un attentat terroriste. A la manière des films d’action avec Jason Statham ou Liam Neeson, la pourriture qui tire les ficelles au sommet de la pyramide est insaisissable comme une anguille et il ne loupe jamais sa cible. Mais évidemment, les héros du rail s’en sortent in extremis et le bien triomphe du mal. Ouf ! Outre cet aspect très manichéen, il faut reconnaître au canevas narratif d’être plutôt bien ficelé et à peu près cohérent. Cette affaire de terrorisme ferroviaire s’appuie surtout sur un dessin réaliste soigné et très documenté, souvent recopié d’après photo, mais en une composition bien restituée et séquencée, là aussi homogène et agréable à suivre.


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