Data Games nécessite l'utilisation de javascript pour mieux vous présenter ces univers bande dessinée, jeux vidéo, manga, comics, films et jeux de société.

Prochain niveau: 2 EXP

Daniel Maghen

banner Daniel Maghen

Novembre
10 novembre

Retour au Jupiter

De retour sur Terre, les survivants du Jupiter découvrent… le Jupiter ! Pourquoi et comment ce vaisseau se retrouve-t-il ici en ruine ? Qui sont leurs nouveaux ennemis ? Suite toujours très intrigante de la saga de SF.Les lecteurs fans des « Mondes de Léo » et des aventures de Kathy Austin (Kenya, Namibie, Amazonia), que Léo réalise avec Rodolphe, peuvent se jeter à corps perdu dans cette deuxième trilogie science-fictionnelle dessinée par l’helvète Christophe Dubois pour les éditions Daniel Maghen, débutée en 2017 par Ter. On retrouve en effet les mêmes explorations et découvertes biologiques d’espèces bizarres que chez Léo, mais aussi les mêmes paradoxes temporels et métaphysiques qu’avec Kathy Austin. Ce deuxième tome enfonce bien le clou du premier et pourtant, on est (a priori !) de retour sur notre bonne vieille Terre (c’est même le titre), donc en terrain connu... Comment et pourquoi le vaisseau interstellaire Jupiter est-il échoué et « en ruine » ? Comment et pourquoi les survivants se sont-ils ainsi reconstruits en société sectaire ? Par quel bout de lorgnettes nos aventuriers vont-ils réussir à comprendre (ou pas) l’imbroglio spatio-temporel dans lequel ils sont englués ? Outre l’excitation des découvertes, il y a aussi des intrigues sentimentales, mais surtout l’infini possibilité d’une humanité à reconstruire, sur une planète a priori redevenu vierge… mais pas vraiment débarrassée de l’asservissement humain. Cette partition narrative tout à fait accrocheuse s’appuie sur un dessin réaliste toujours exemplaire de Dubois. Certaines cases spectaculaires parviennent à donner le vertige : celles autour des cages suspendues, via des angles et des profondeurs variées, ou encore celles autour du gigantisme du Jupiter. Ce tome 2 se termine par un cliffhanger une nouvelle fois diabolique… rargh.


Couleur : Christophe Dubois
Science-Fiction
Août
26 août

Les Grands cerfs

Pamina va retrouver sa maison perdue dans les forêts vosgiennes, et se consacrer à l'observation des cerfs. Une belle histoire de découverte personnelle, à la fois contemplative et réaliste. Quelques images grises avant que la jeune femme quitte la capitale, puis l’histoire se déroule presque entièrement en tons bleus, comme si les paysages vosgiens vivaient éternellement au rythme des observations nocturnes de Pamina. Il se dégage un grand calme de ce témoignage à la fois intime et universel sur l'expérience d'une personne qui plonge avec fascination dans le quotidien d'une vie animale très proche de nous. On découvre la complexité qui régit la vie du clan, on comprend que les mâles vivent la plupart du temps ensemble et bien évidemment qu'ils s'affrontent au moment de la reproduction, qu'ils en ressortent avec des blessures visibles, des oreilles coupées, autant de futurs signes de reconnaissance pour Leo et bientôt pour Pamina. Pour le lecteur, l'expérience est à deux niveaux : celui de la découverte des secrets d'animaux qu'au mieux on aura aperçus quelques fois furtivement, et la leçon de vie aux côtés de Pamina, qui va comprendre le rôle que jouent les hommes, malgré tout, dans cette vie en apparence complètement sauvage. Le rendu graphique très original, où le pastel domine, finit par nous absorber et nous impose son rythme lent, souvent contemplatif, tandis que le parcours de l'héroïne suit des étapes structurées et raconte une vraie aventure personnelle. Gaétan Nocq semble avoir vécu ces moments lui-même. Il retranscrit les émotions de Pamina avec un savant dosage de voix off et d'images muettes. Pour son quatrième album, l'auteur complet confirme à la fois sa personnalité graphique et son savoir-faire scénaristique. Pas étonnant que l'éditeur et galériste Daniel Maghen se soit intéressé à ce double talent qui s'affirme.


Illustration : Gaétan Nocq | Couleur : Julien Monier
Thriller
Avril
29 avril

Adamante

Kebek mute au contact d’Adamante, créature humanoïde venue du tréfonds des temps et de l’univers. Une relecture très « libre » et néanmoins pleine de suspens du roman La nuit des temps de Barjavel.A travers le diptyque Kebek, Philippe Gauckler fait ni plus ni moins qu’une relecture librement adaptée du roman de science-fiction de René Barjavel La nuit des temps. Comme dans ce dernier, des sarcophages venus d’un autre monde (d’ailleurs ou d’ultra-avant), un monde doté d’une technologie encore inaccessible à la science actuelle, sont trouvés de nos jours dans les strates géologiques du Québec (les glaces de l’Antarctique dans le roman originel). Comme chez Barjavel, une femme et un homme, humains et encore vivants, vont apporter des réponses spectaculaires sur leurs origines – et les nôtres, par la même occasion. Le plagia n’est pas intégral, mais il est trop proche pour permettre le moindre doute. Pour autant, cette version BD de Gauckler n’apporte pas grand-chose de plus par rapport à l’œuvre d’origine. Elle vaut essentiellement pour l’effet de suspens et de retardement des révélations, que s’efforce d’entretenir Philippe Gauckler, à grand renfort de flashbacks et d’apartés lyriques en encadrés narratifs. Son dessin se montre en revanche à la hauteur, dévoilant des ailleurs dignes de la grande science-fiction, par moments au sein de cases géantes, voire à quelques reprises sur double pages. Ce second volet est ainsi moins porté sur le décorum industriel et les engins de chantiers, et il parvient à donner de la profondeur à l’éther métaphysique, à une civilisation humanoïde de pointe, à l’idée d’infini et d’amour éternel. C’est beau comme du Francis Lalane qui serait habité par les visions futuristes de Moebius…


Illustration : Philippe Gauckler | Couleur : Philippe Gauckler
Science-Fiction
Mars
3 mars

Ceux qui restent

Les différentes factions antagonistes qui colonisent Mars se livrent à une guerre finale particulièrement spectaculaire et meurtrière. Conclusion d’une belle série de SF qui décline le thème de la liberté.A l’instar de Kim Stanley Robinson (Mars la rouge, Mars la verte, Mars la bleue), Sylvain Runberg et Grun concluent eux aussi leur trilogie martienne. Comme dans les romans de l’écrivain américain, l’intention de fond est la terraformation de la planète rouge. Les emplois du temps et les technologies s’emploient donc à manœuvrer de gigantesques engins de chantier, planter des arbres, créer un réseau d’irrigation… Mais le cœur du propos est plus centré sur la question de la liberté. Car ce sont des prisonniers condamnés aux travaux forcés qui sont chargés des basses œuvres, jusqu’à en crever. Evidemment, ils se rebellent. Mais il est aussi question de la liberté de penser (Florent Pagny sort de cette planète !) et de manipulation religieuse. Au cours des deux premiers volumes, notre héroïne Jasmine faisait progressivement alliance avec le gourou d’une nouvelle religion. On sentait bien que ce n’était pas un choix de raison… Et ce dernier opus, qui s’emploie à mettre en scène une gigantesque guerre à la surface de Mars entre divers factions de terriens antagonistes, le confirme. Etant donné ce climax martien et martial, il faut donc vous attendre à ce que cet épisode soit un brin bourrin. Soit une partition narrative qui permet à Grun de s’éclater dans les séquences spectaculaires, toujours imbibées d’ocre-poussière. Sous ses talentueux crayons réalistes, ça canarde, ça explose, ça trahit, ça fait Blam Blam et Ratatatata (il y a bien plus de 100 balles et… une Mars). Et ça se termine de manière relativement inattendue, mais avec une sacrée leçon.


Couleur : Grun
GuerreScience-Fiction
Février
11 février

Les Rivières du passé T1

Une cambrioleuse parisienne passe par une porte égyptienne magique qui la fait arriver dans un Paris médiéval attaqué par des gargouilles. Mise en place d'une jolie mais encore mystérieuse aventure de médiéval-fantasy.Comme toujours lorsque Daniel Maghen publie des albums, le premier tome de ces Rivières du passé bénéficie d’un grand soin apporté au façonnage. Le grand format cartonné se termine par un cahier spécial de croquis, qui permet d’apprécier pleinement le talent du dessinateur Yannick Corboz. Pour autant, les 64 planches de cette mise en bouche ne sont pas toutes réalisées avec la même finition. Corboz se contente parfois d’un rough dans telle ou telle case de moindre importance, des petites « facilités » cela dit toujours parfaitement cadrées. Pour le reste, il fallait bien un artiste de sa trempe pour illustrer et mettre en scène une telle aventure à mi-chemin entre l’urban-fantasy, le médiéval-fantastique, voire l’égyptologist-alchimique ! Le récit se déroule à deux époques : la nôtre, contemporaine et parisienne, à laquelle appartient l’héroïne Linn cambrioleuse professionnelle ; et surtout une Renaissance (proche d’une période médiévale) parallèle à celle que nous relatent nos livres d’Histoire, de laquelle s’ourdissent de bien sournois complots et dans laquelle pullulent des hordes de gargouilles vivantes et avides de chair humaine. Au moins aussi souple et téméraire que Catherine Zeta-Jones dans Haute voltige, notre Linn se confronte assurément à des périls qui la surclassent. La mécanique « égyptienne » qui permet aux personnages de passer d’un monde à l’autre à travers une certaine porte est encore très mystérieuse, tout comme la narration s’évertue à délivrer ces péripéties de manière volontairement floue. En attendant, il y a de sacrés méchants, de beaux héros, des combats épiques, des pirouettes virevoltantes et une cascadeuse rousse avec une mèche bleue…


Mondes décalés
Août
19 août

Tomahawk

Au XVIIIème, un soldat français déserte sa garnison établie à proximité de l’Hudson RIver, afin d’accomplir sa vengeance envers un ours, dans le contexte des guerres iroquoises. Une nouvelle aventure qui sublime les territoires sauvages du Nouveau Monde.Après avoir fait une incartade maritime du côté de la malheureuse expédition du marquis de la Pérouse, Patrick Prugne revient à son sujet de prédilection : le Nouveau Monde. Indépendant de ses précédents Canoë Bay, Frenchman, Pawnee et Iroquois, Tomahawk retrace l’histoire d’une vengeance d’un homme envers un ours. C’est-à-dire pas si éloigné, dans le fond, du film de Jean-Jacques Annaud (L’ours), mais ici dans le contexte de la guerre franco-anglaise pour la domination de ces territoires. Cette « petite » histoire de vengeance s’inscrit en effet dans la grande Histoire des guerres franco-iroquoises, et surtout à la veille de la bataille de Fort Carillon (juillet 1758), lors de laquelle 3000 soldats français repousseront l’assaut de 15 000 anglais. L’auteur l’explicite dans le splendide cahier spécial qui conclut l’ouvrage – comme toujours dans les écrins soignées de Daniel Maghen. Mais en amont de ce contexte, la raison d’être de cet album est la mise en scène de territoires sauvages et verdoyants, dans laquelle excelle Patrick Prugne. Les forêts vallonnées et rocailleuses, les rivières sauvages, les cerfs et le grizzly sont les véritables personnages de cette aventure dessinée avec force lavis colorés. La fraîcheur de ces territoires sauvages se sublime une nouvelle fois. Elle est encore plus flagrante sur les planches en grands formats que l’éditeur-galeriste ne manque pas d’exhiber dans sa boutique au cours du mois de septembre 2020.


Illustration : Patrick Prugne | Couleur : Patrick Prugne
Western
20 août

Le vieux monde

Les rescapés du JupiTer s’installent sur… Terre ! Mais une Terre étrange, peuplée d’espèces dangereuses et parsemée de vestiges de la civilisation. Débuts intrigants d’une seconde trilogie de SF, dans une veine proche des mondes de Léo.Une première trilogie interstellaire, Ter, nous emmenait sur les traces de Mandor, un amnésique qui se révélait être un androïde, formidablement humain par son introspection psychologique. L’environnement était celui d’un gigantesque vaisseau spatial, empli de coursives de tailles démentielles, et d’un rapport belliqueux avec une faction ennemie. Une nouvelle trilogie s’enchaine désormais, toujours par les mêmes auteurs, le même éditeur qui soigne ses écrins, et la même linéarité narrative. Quoique le scénariste Rodolphe se rapproche ici énormément des mondes de Léo (Aldébaran, Bételgeuse…), voire des séries qu’il co-scénarise avec lui (Kenya, Namibia…). Cette planète « Terre » propose en effet une foultitude d’espèces intrigantes et menaçantes, qu’il s’agit de comprendre. Le mystère surgit avec de grands sauriens bondissants, voire un immeuble moderne au milieu d’un marécage, ou encore avec le troublant cliffhanger final. En sus du mystère, Rodolphe creuse aussi plus encore la personnalité désespérée de Mandor, à travers son rapport à l’amour, à l’acceptation de soi, à la destinée. Mandor vient en effet d’apprendre qu’il est un androïde, et cette nature dénuée de racines humaines, de souvenirs générationnels, semble lui interdire l’accès au bonheur. Ce qui rapproche aussi Terre des œuvres de Léo, vient aussi du rapprochement quelque peu plus… charnel entre Mandor et Beth. La partition visuelle est évidemment toujours assurée par Christophe Dubois, qui peut ainsi varier sa palette. Aux décors technologiques et cosmiques, succèdent ainsi des paysages exotiques, un bestiaire novateur, de tendres scènes et toujours ces profondeurs vertigineuses…


Couleur : Bertrand Benoît
Science-Fiction
Septembre
Août
Mai
Mars
Février
Novembre
Août
Octobre
Août
Avril
Mai
Août
Mars
Novembre
Juin
Septembre
devenir rédacteur

Complétez cette fiche !

Vous avez des informations sur cet éditeur ? Partagez-les avec nous... On vous donnera des xps en plus de notre gratitude éternelle.
Complétez la fiche de cette société

Vous appartenez à cette société?

Connectez vous avec votre mail pro et accédez à toutes vos statistiques gratuitement!
Devenez partenaire Data Games !