Avant d'organiser des croisières, M.Howard était un homme pour qui sa fille comptait plus que tout. Des révélations aussi sanglantes que prenantes.L'histoire marque une pause pour nous faire des révélations sur les vampires, la petite Eva étant au cœur des évènements. Bien qu'inattendu, ce flashback se révèle très prenant car il installe une ambiance sombre et pesante tout en faisant des confidences intéressantes à souhait. Après cela, on suit quelques survivants qui tentent encore de se cacher et d'échapper au pire, leur fuite laissant place à de macabres découvertes. Tout au long du récit, le suspense règne en maître et la tension est élevée, on craint pour la vie de tous les personnages et on se laisse guider par le scénario. Également très bien illustré, ce quatrième volume offre un bon bain de sang pour les amateurs du genre.
La classe prend conscience de sa responsabilité collective et quelques mystères volent en éclats. Un avant-dernier volet qui fait de l'effet.Les lectures se poursuivent, il ne reste plus que quatre lettres à découvrir en début de volume et on va enfin toutes les ouvrir. Chacune des notes permet de renforcer certaines théories et de découvrir une pensée de Tsubaki, cela reste cohérent avec le reste vu précédemment. Néanmoins, on retient surtout les grosses révélations sur l'identité et le motif du distributeur des lettres, ainsi qu'une question choc sur leur rédaction. Cela est très efficace, le suspense nous tient toujours autant en haleine et on brûle d'envie d'avoir le mot de la fin : rendez-vous au prochain tome.
Une bande d'amis va s'amuser en mer, mais un énorme requin va casser l'ambiance. Divertissant. Des jeunes gens vont s'amuser en mer, mais un gigantesque requin s'invite et prend les fêtards pour des apéritifs. Clairement, on a vu plus inspiré comme scénario. Néanmoins, ce genre de récit mise surtout sur les frissons et la tension. Ce côté-là est justement bien exploité, une partie des personnages se fait rapidement dévorer et le requin, sans aller dans l'intelligence improbable, est aussi offensif qu'efficace. Les dessins font quant à eux honneur au charme des personnages et au charisme du requin. Un bon divertissement pour les amateurs du genre.
Yûgo a envie de garder Yui mais s'interroge quant aux désirs de l'androïde. Un final étonnant.D'un côté, Yûgo se questionne sur les sentiments que pourraient avoir les androïdes ; de l'autre, la société se divise avec violence. Ces deux trames offrent une réflexion mâture à l'intrigue ainsi qu'une certaine intensité. Jusqu'au bout, le suspense est également de mise, on ignore ce qui peut se passer tant la situation générale est sensible. Le dénouement est peut-être un peu expéditif, mais nous en fait comprendre suffisamment pour offrir une conclusion satisfaisante. Une bonne fin.
Koike et Glu tentent d'empoisonner les vampires pendant que Kakeru se transforme. Toujours flippant.Du côté des vampires comme des humains, la situation se dégrade. Ainsi, les rares survivants sont de moins en moins nombreux et les vampires connaissent quelques « troubles alimentaires ». Même si on reste sur un scénario de base assez simple, l'intrigue présente des idées intéressantes, dégage une atmosphère très anxiogène, et ses personnages sortent un peu des sentiers battus. Les amateurs d'horreur seront conquis à coup sûr et seront aussi terrifiés qu'enthousiastes à l'idée de lire la suite.
Gonza s'apprête à démolir le premier ministre et réalise trop tard qu'il est dans un piège. Un final bien nerveux.Suite et fin du flashback consacré à l'enfance de Ban : on sait enfin comment son père est mort et quel rôle a joué Mashio dans tout cela. Bien entendu, ses révélations pleuvent en même temps que les coups et la suite, chargée de terminer l'histoire, continue sur le même rythme. C'est toujours aussi démesuré, complètement improbable et musclé : l'humour qui enrobe l'ensemble est très efficace et permet à l'ensemble d'offrir un spectacle décomplexé et amusant. Un bon final !
Sakaki découvre une partie des sinistres activités du laboratoire souterrain. Une suite angoissante.Si on a bien compris qu'il y a une histoire de clonage humain, ce n'est pas cela le plus inquiétant. En effet, Sakaki fait des découvertes qui en disent long sur les agissements du laboratoire et, en parallèle, des problèmes internes à l'établissement commencent à pointer le bout de leur nez. L'histoire développe plusieurs sujets qui font froid dans le dos, la violence - qu'elle soit visible ou non - rajoute de la noirceur, et le tout est saisissant. Bien entendu, les graphismes insufflent beaucoup d'impact au tout, on ne peut pas détourner le regard. Une bonne suite !
Les camarades de Tsubaki se demandent s'ils ne sont pas tous responsables du suicide de la demoiselle. Des discussions très prenantes.Et si Tsubaki s'était suicidée à cause de tous ses camarades ? Et quelle est cette rumeur qui circule subitement sur le jour du drame ? Voilà les deux principaux sujets de ce volume. On est encore loin d'avoir toutes les réponses à nos interrogations, mais l'histoire continue d'évoluer et de se révéler à bon rythme. Les personnages ont des idées intéressantes, les révélations sont relativement croustillantes et les rebondissements qui en découlent sont intrigants à souhait. La tension ne baisse jamais, on ressent bien l'angoisse et on se prend toujours au jeu des déductions. Voilà donc un 7e tome à lire d'une traite.
Une Type One noire attaque Mari dans le centre commercial désaffecté, et Yui n'hésite pas à engager le combat. Une suite palpitante.Si la belliqueuse Type One noire s'avère toujours aussi mystérieuse, le récit entre quant à lui pleinement dans son sujet. En effet, les Type One commencent peu à peu à montrer des signes inquiétants quant au développement d'une conscience qui leur est propre. Cela force les personnages à revoir leur conception des choses, dévoile aussi les travers la société et met en avant les dangers que représentent les Type One. Le récit avance délicatement entre action et réflexion, les questions sont soulevées sans être trop appuyées, la tension règne et les personnages sont tous très attachants. Les dessins sont en outre bien réalisés et leur charme légèrement désuet fait plaisir. Une bonne suite.
Kakeru et ses amis découvrent avec horreur dans quel piège ils sont tombés. Contrairement aux lecteurs, la croisière ne s'amuse pas !Les choses sérieuses commencent vraiment ici. Le premier volet nous avait certes fait comprendre ce qui attendait les humains, mais c'est dans ce deuxième épisode que la « dégustation » a réellement lieu. Les amateurs d'hémoglobine ne sont pas volés car le sang coule à flot et se fait siroter de bien des manières. Les quelques révélations auxquelles on a le droit ne sont certes pas extraordinaires, mais le scénario comble ses lacunes en poussant l'horreur au maximum avec des passages particulièrement épouvantables. Les dessins donnent bien le ton eux aussi et renforcent donc la peur. Bienvenue à bord du bateau de l'horreur !
Gonza se confie brièvement à son fils avant de disparaitre. Fin d'un flashback énervé.Suite et fin du flashback consacré à la jeunesse de Ban. Les révélations qui s'opèrent ici sont certes un peu moins percutante que dans le volet précédent, mais l'action permet en revanche de donner du tonus à l'ensemble et nous fait comprendre pourquoi Ban va prendre la relève de son père. Toujours aussi exagéré, le récit ne fait pas dans la demi-mesure et assume pleinement son côté barré et très violent. L'ensemble reste assez cohérent et l'ambiance très agitée fonctionne à merveille. Quant aux dessins, ils fonctionnent eux aussi très bien et font honneur au charisme et au style des personnages. Un bon uppercut.
Un employé de bureau se réjouit de tester un androïde multi-usages, alors que deux agents nettoient les rues de ceux de ces robots qui ont été abandonnés. Un début assez intéressant.Un homme seul se retrouve par hasard à cohabiter avec une androïde aussi charmante qu'utile. Si le synopsis de base fait penser à Chobits, le récit se place en réalité dans un univers plus proche de celui d'Asimov et développe deux thèmes totalement dénués de sentiments : la dépendance des humains face aux robots et la possibilité de contourner les lois de la robotique. Dans les deux cas, c'est une véritable réflexion sur la société qui est mise en avant, dans une ambiance assez tendue où règne un sentiment de danger imminent. Pour l'instant, on fait connaissance avec les personnages et leur univers, mais le contexte est bien pensé, le potentiel est là et les mystères nous accrochent bien. Les graphismes ont quant à eux un trait assez soigné, un tramage dans les tons clairs et une mise en page énergique. Un bon démarrage.
Sôsuke Kato est prêt à tout pour revoir une personne qui lui est chère, quitte à signer un contrat qui pourrait lui couter sa vie. Un début bien percutant.D'entrée de jeu, on est prévenu : des affaires louches sont menées, briser la loi du silence peut provoquer une terrible sanction et la femme au masque glauque n'est pas là pour éprouver des sentiments. Une ambiance malaisante s'installe donc dans les premières pages et ne va jamais quitter le lecteur. Dans un premier temps, le suspense est dû à l'interrogation sur la teneur des affaires menées ; puis, une fois qu’on sait de quoi il retourne, on voit de nombreux drames pointer le bout de leur nez. Le scénario avance à bon rythme et livre au fil de l'eau toutes ses cartes pour former un thriller redoutablement efficace et peuplé de personnages complexes. Les dessins sont également très impactants et appuient bien sur la noirceur pour renforcer l'atmosphère. Un bon début !
La famille d'Akari participe à une croisière qui ne va du tout se révéler aussi belle que prévu. Tout simplement angoissant !Avec des tickets pour une croisière de luxe, la famille d'Akari croit vivre un rêve. Hélas, la croisière ne s'amuse pas, ou du moins pas longtemps. On comprend rapidement que quelque chose cloche et ce qu'on découvre au fil des pages est épouvantable. Même si l'on sait de quoi il retourne, il n'en va pas de même pour les passagers et les personnages que l'on suit nous font bien vivre leur angoisse. Tout est fait pour qu'on se méfie de tout, de l'ambiance aux décors, en passant par la gestuelle et les regards des VIP et des employés. Le suspense opère bien, la tension est palpable et les dessins savent jouer avec la mise en scène pour nous faire vivre ce cauchemar. Anxiogène à souhait.
La lecture de la lettre de Seiichi provoque plus de confusion que de révélations. Un sixième épisode aussi tendu que les autres.Deux nouvelles lectures ont lieu dans ce tome. Dans les deux cas, c'est un élève qui est mis en cause mais aussi, et surtout, l'intégralité de la classe. Le puzzle que cela constitue prend une nouvelle fois un aspect inattendu, tout en consolidant ses bases. Les révélations sont aussi évidentes qu'impactantes, le récit maîtrise son suspense, les personnages ont du charisme... Tout est fait pour nous tenir en haleine sans temps mort, cela fonctionne vraiment bien. En dehors des décors toujours minimalistes, les dessins soutiennent bien l'ambiance et la tension générale. Un sixième volume bien réalisé !
Basco souhaite protéger Tamaki mais ne peut se résoudre à lui dire qu'il a tué ses parents. Un final intense.Deux questions nous taraudent dans ce dernier tome : Tamaki va-t-elle enfin pouvoir trouver la paix ? Que va-t-elle décider pour Basco ? C'est avec quelques révélations et beaucoup d'action que l'histoire répond à tout cela. Si la conclusion en elle-même est plutôt évidente, cela n'empêche pas le récit de se montrer très prenant. Le suspense est en effet très élevé, les combats sont impitoyables et personne ne va en sortir indemne. Le scénario mise sur le spectacle pour sa dernière ligne droite et les dessins le soutiennent efficacement pour assurer le divertissement : mission réussie !
Toujours inanimé, Ban repense à son enfance à côté de son fort et impitoyable paternel. Surprenant et bien fait.Il ne se passe pas grand-chose dans le présent, le récit préférant nous raconter le passé de Ban. Celui-ci a été élevé à la dure par son père, une racaille qui s'assume comme telle. Pour autant, il ne faut pas attendre d'effusion sentimentale, c'est au contraire une histoire pleine de coups de poings et de gags qui nous attendent. Néanmoins, le scénario ne se contente pas de décrire une éducation barrée, c'est aussi l'occasion de nous expliquer pourquoi les Hasuga sont haïs par Ban et ses proches. Le récit, bien que volontairement exagéré, tient à peu près la route pour son intrigue générale et n'oublie pas de maintenir son ton humoristique au même niveau que le suspense. Le tout s'accompagne de dessins stylés et efficaces. Un deuxième volume qui remplit bien son contrat.
C’est au tour de la meilleure amie de Tsubaki de lire sa lettre et ses camarades commencent à douter de sa relation avec la défunte. Une suite toujours aussi accrocheuse.C’est au tour de la meilleure amie de Tsubaki de partager le contenu de sa lettre et, comme pour ses camarades qui se sont déjà livrés à l’exercice, les mots de la défunte revêtent un double-sens. On n’est donc pas surpris que la relation d’amitié entre les deux demoiselles soit remise en question, mais les révélations qui en découlent sont en revanche plus étonnantes. A chaque fois, c’est également l’occasion d’écorner un peu plus l’image de Tsubaki et se rendre compte que, finalement, personne ne sait vraiment qui était la jeune fille. De nouvelles théories sont alors élaborées, et le suspense reste de rigueur tout du long. Les dessins, dynamiques et expressifs, soulignent bien la tension générale. Un cinquième volet qui ne déçoit pas du tout.
Tandis que Shion est seule avec Kirié, Haga part à la recherche de son collègue porté disparu. Un final riche en suspense !Les choses s’accélèrent dans ce dernier volume car Kirié et sa mère ont décidé de passer à l’acte final, et seul Haga semble encore en mesure de pouvoir arrêter le massacre. Le suspense est le maître-mot ici, c’est évident, et il s’accompagne de dernières révélations, d’une action sanglante et d’un bref épilogue. Tout cela ne manque pas de surprises ni de nous accrocher, l’auteur maîtrise son sujet et sait jouer avec les nerfs malgré quelques rebondissements assez prévisibles. Quant aux dessins, ceux-ci sont bien soignés et ne manquent pas de renforcer la tension ambiante ainsi que le charisme des personnages. Une bonne conclusion !
Tandis que Manami vit dans la peur, Himari se laisse aller à de tristes confidences. Une suite dont on ne décroche pas.La lecture des lettres se poursuit avec son lot de révélations, de remise en perspective et de réponses. Tout cela n'est pas toujours d'une grande subtilité dans l'approche mais le suspense remplit parfaitement son office. On est happé par l'ambiance angoissante, les surprises sont au rendez-vous et les personnages ont tous l'air louche pour bien nous intriguer. Les dessins, toujours un peu chiches en décors, font la part belle aux personnages qui ne manquent pas de charisme. L'ensemble reste toujours aussi efficace de tension et de surprises, impossible de se lasser. On attend donc la suite avec impatience !
Tandis que la police avance lentement dans son enquête, la situation se dégrade autour de Shion. La tension continue de monter !Comme on pouvait s’en douter, la tension augmente encore d’un cran ici. Le suspense est une fois de plus le maître-mot mais tout ne repose pas uniquement sur l’ambiance et les meurtres sanglants. L’histoire avance en effet plutôt bien en développant plusieurs sujets et enquêtes : le lien entre Aiko Hoba et Kirié se précise un peu plus, le nombre de victimes augmente et la culpabilité de Kirié se fait de plus en plus évidente. Tout cela ne peut que nous tenir en haleine, on ne sait jamais quelle sera la prochaine victime, et les derniers mystères nous donnent très envie de lire la suite. Vivement le final !
Basco arrive enfin à déterminer qui a commandité le meurtre des parents de Tamaki. Une suite bien prenante.La quête de vengeance de Tamaki progresse bien puisque la demoiselle apprend qui a souhaité la mort de ses parents. Néanmoins, l'histoire n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît, d'autres personnages viennent s'ajouter à l'affaire et le tableau d'ensemble ne manque pas d'intérêt. Le scénario possède également son lot de surprises et d'action, ainsi qu'une pointe d'humour (même si le sujet est un peu discutable), pour un divertissement très énergique. Les dessins sont quant à eux très vivaces et font la part belle au charisme des personnages. Une bonne suite.
Rihito dévoile sa véritable personnalité à ses camarades qui sont aussi stupéfaits qu’outrés. Un troisième volume aussi sombre et prenant que les autres !Au fil des lectures de lettres, l’équilibre de la classe se fissure et se casse. Ainsi, certains personnages sont contraints de révéler leur noirceur et leurs secrets gênants, et cela entraîne des moments particulièrement malaisants et surprenants. Les révélations permettent encore et toujours d’enrichir l’histoire et d’apporter des explications supplémentaires au suicide de Tsubaki. D’autres mystères commencent également à s’éclaircir et le tableau d’ensemble fait plutôt frémir. Il est vrai que ce n’est pas toujours très subtil comme approche, mais le résultat est efficace puisqu’on attend toujours avec impatience la prochaine lecture. Les dessins, un peu chiches en décors, savent quant à eux parfaitement souligner les expressions des personnages. Un troisième volume qui ne déçoit pas !
L'ambiance se détériore dans la classe, chacun commençant à craindre qu'un camarade soit responsable du suicide de Tsubaki. Une suite tout en tension !S'il y a bien quelques lectures de lettres dans ce deuxième tome, ce n'est pas leur contenu qui est vraiment marquant ici. Le suspense repose sur l'attitude des lycéens qui tentent d'interpréter un second sens aux textes afin de désigner un coupable, mensonges et trahisons venant complexifier la situation. Au fil des pages, on voit bien que personne n'est innocent et les révélations qui sont faites laissent un doute raisonnable sur chacun des personnages. Le récit sait nous surprendre et nous captiver, la tension est palpable et le scénario se montre assez addictif. Quant aux dessins, les décors sont particulièrement absents, mais les personnages sont assez charismatiques. Une suite toujours accrocheuse !
Rumi est retrouvée morte dans la remise du gymnase et Kirié a un alibi très solide, ce qui laisse la police perplexe. Une suite sous haute tension !C’est au tour de Rumi d’être retrouvée morte : Kirié serait-elle impliquée ? Est-ce que d’autres meurtres ou cas étranges vont suivre ? Voilà des questions auxquelles il est bien difficile de répondre, mais c’est justement cela qui fait tout le suspense ! Kirié a tout ce qu’il faut pour être coupable, mais son alibi nous déstabilise et nous fait également peur car la demoiselle est clairement plus dangereuse qu’elle ne veut le faire croire. D’autres éléments de l’enquête viennent également nous inquiéter et renforcer l’ambiance angoissante du scénario. Il est vrai qu’il ne se passe pas tant de choses que cela dans le fond, mais la façon dont sont présentés les évènements parvient à nous le faire oublier avec une efficacité redoutable. A suivre sans l’ombre d’un doute !
Une demoiselle nommée Tama devient la cible de kidnappeurs quand sa photo figure subitement sur une annonce sur le Black Board. Un début mitigé.L'histoire ne s'embarrasse pas en explications : on découvre à peine ce qu'est le Black Board que, déjà, l'action commence en mettant l'héroïne en danger. Bien vite, celle-ci se trouve un garde du corps peu loquace et tous deux vont affronter plein de vilains qui veulent de l'argent et/ou du pouvoir. Bon, le scénario ne vole pas très haut et le duo n'est pas très original non plus, il faut bien se l'avouer, mais si on accepte le concept de base cela se montre assez divertissant. L'action est bien nerveuse et décomplexée, l'univers violent et sans pitié donne une ambiance efficace et les personnages sont relativement attachants de par leurs blessures. Un démarrage moyen mais correct.
Des étudiants partent s’amuser quelques jours et se font attaquer par des monstres. Un condensé de clichés, pas convaincant.Connu pour son adaptation du Voyage au centre de la Terre, Norihiko Kurazono revient cette fois avec une œuvre originale. On y suit un groupe d’étudiants partis faire la fête en voyage et se faire attaquer par des monstres... Non seulement le synopsis de fond est très mince, mais en plus on assite à des clichés du genre en masse : les jeunes gens idiots et imprudents, une vieille sorcière qui annonce l’arrivée du Mal, des filles qui se font dénuder et violer dès que l’occasion se présente... Chaque rebondissement apporte un air de déjà-vu, ce qui alourdit la lecture, et le manque de surprises n’arrange rien. Côté suspense, l’ambiance ne prend pas et, malheureusement, le côté sanglant qu’on nous annonce n’est finalement pas vraiment mis en avant. Quant au message qu’a voulu faire passer l’auteur, il faut bien reconnaître qu’il ne transparaît pas lors de la lecture et que la postface surprend beaucoup. Les dessins s’en sortent un peu mieux, mais ils ne sont pas extraordinaires non plus. Une déception.
Victime de harcèlement au collège, Shion angoisse dès son entrée au lycée car elle se retrouve dans la même classe que ses bourreaux, mais sa nouvelle amie pourrait changer la donne. Un début bien flippant. L’introduction ne fait certes pas dans la dentelle car on apprend que l’héroïne a été harcelée au collège et les brimades reprennent malheureusement dès le premier jour de classe. Néanmoins, avec l’arrivée d’une nouvelle demoiselle très sûre d’elle et au regard perçant, on devine que les choses vont vite basculer. Au fil des pages, on voit les bourreaux connaître de sombres mésaventures, et une sordide affaire de meurtre entache le passé de Kirié. La corrélation semble évidente, mais elle n’est jamais démontrée et on doit se contenter de suppositions. Ce sont précisément ces non-dits et ces mystères qui rendent le récit tout à fait prenant : ne sachant pas qui est réellement l’ennemi ni ses capacités, la peur de l’inconnu et les violences engendrent un suspense assez efficace. De plus, les dessins savent rendre l’ambiance angoissante et les personnages sont aussi expressifs que charismatique. Une bonne entrée en matière, à n’en pas douter !
La progression de Chito et Yû reste source de découvertes, d’interrogations et de quelques problèmes gênants. Un avant-dernier tome assez charmant.Comme d’habitude, Yû et Chito avancent dans les restes de la civilisation et tentent aussi bien de survivre que d’en apprendre plus sur l’humanité. C’est avec leur regard plein d’innocence et sans a priori qu’elles se posent des questions sur les objets qu’elles découvrent et sur la façon de vivre de leurs aïeux. S’il n’y a jamais de véritables réponses, leurs idées sont plutôt bien pensées et offrent une nouvelle façon de voir les choses. En outre, l’extinction de l’humanité se fait d’autant plus ressentir par la solitude et le manque de vivres : la quête des demoiselles ne semble promise qu’à une bien sombre issue qu’elles n’évoquent que légèrement... Graphiquement, ce sont surtout les décors qui traduisent la dure réalité de la situation et le charme des personnages leur apporte de la douceur bienvenue. Une bonne suite !
Une collégienne se suicide et, quelques jours plus tard, ses camarades de classe reçoivent tous une lettre d’adieu personnalisée. Une entrée en matière bien angoissante.Toutarou Minami, que l’on a déjà pu découvrir avec Bird Cage Castle, nous propose ici un thriller qui ressemble à un huis-clos. En effet, des collégiens sont rassemblés dans une salle de classe et les lettres d’adieu d’une camarade suicidée vont mettre le feu aux poudres pour des règlements de compte. S’il n’y a pas de scène de violence physique ni d’évènement surnaturel, la tension s’installe tout de même rapidement car on réalise que les personnages ne sont pas aussi innocents qu’ils en ont l’air et que chacun a peut-être une part de responsabilité dans la mort de la demoiselle. C’est plutôt bien construit, chaque révélation se lit sous plusieurs angles et on se prend au jeu des devinettes. L’ambiance angoissante transparaît bien à travers les expressions des personnages et les conversations sont mises en scène avec une certaine énergie. C’est assez convaincant, on s’y plonge sans peine et on a envie de connaître la vérité : à suivre donc.