Aleksander et Emma se cherchent, se rapprochent et s'affrontent parfois. Un 4e tome sensuel à souhait.Que ce soit par les regards, les mains ou bien encore les sous-entendus, Aleksander et Emma se tournent autour et se rapprochent physiquement. De fait, la tension est palpable sans être lourde et l'atmosphère est particulièrement happante, et enivrante. De même, les moments plus physiques - sans oser aller jusqu'au charnel - sont d'une délicate sensualité qui les rend vraiment charmants. Les textes étant assez épurés, ce sont les dessins qui transmettent cette charge émotionnelle et soulignent la grâce des personnages. Encore une fois, on tombe sous le charme.
Au fil des jours, Emma et Aleksander se rapprochent et se taquinent gentiment. Une suite tout en délicatesse.Les épisodes se suivent en observant le même schéma : elle utilise sa fragilité pour le taquiner, il accepte volontiers de tomber dans les pièges et sait rendre la pareille. Néanmoins, il n'y a que la forme qui est répétitive, les intrigues se révèlent toutes variées et nous dévoilent délicatement comment Emma et Aleksander se rapprochent. Les dialogues sont chargés de sous-entendus et les gestes sont suffisamment parlants pour que les récits n'aient pas besoin d'appuyer lourdement sur leur sujet. Les scénettes ont ce qu'il faut en tension, les dessins leur confèrent de la vie et l'ensemble est tout à fait plaisant. A suivre.
Emma et Aleksander apprennent à se connaître, se découvrent et se rapprochent. Des épisodes au charme envoutant.Aleksander et Emma continuent de se rapprocher, de se taquiner, se chercher... Quelle est la véritable nature de leur relation ? L’histoire reste floue à ce sujet et les personnages n’ont pas des conversations beaucoup plus éclairantes sur le sujet. En revanche, c’est justement cette ambiguïté et cette atmosphère de séduction qui fait le charme de l’histoire, chacun des deux personnages se révélant attachant et alternant les moments de tendresse et de jeu. A travers plusieurs scénettes, on voit le duo se livrer et on assiste clairement à la naissance d’un amour même si cela reste sous-entendu. La délicatesse de l’ensemble permet d’ajouter une note de douceur qui nous réchauffe le cœur. On regrette un peu qu’il y ait moins de monologues en interstices, mais ceux-ci sont remplacés par des illustrations assez plaisantes qui démontrent toute la passion de l’auteur pour la mode et les tenues élégantes. Une seconde partie bien soignée.
Un policier rencontre accidentellement une jeune femme aveugle et lui propose de devenir standardiste dans son commissariat. Un premier opus assez envoutant.Leurs noms, on les connaîtra à la fin lors de brèves présentations. Néanmoins, cela ne gêne pas du tout pour s’immerger dans le récit et découvrir ces deux personnages un peu décalés, et leur rencontre assez touchante. Sans trop en faire, chacun dévoile une histoire singulière, des goûts prononcés et un certain sens de la taquinerie. Quant à leur relation, professionnelle au départ, elle sent bon le flirt et joue avec les sentiments avec une tonalité assez juste. Parfois, on trouve des pensées écrites entre deux chapitres, nous éclairant un peu plus sur les pensées de chacun et rehaussant l’ambiance énigmatique. Graphiquement, le choix de couleurs un peu jaunies confère un charme désuet à l’ensemble. Les silhouettes sont un peu simples, mais les personnages compensent par leur expressivité. La mise en scène est quant à elle assez soignée, et on apprécie les nombreux croquis. L’édition en elle-même est également très travaillée, que ce soit la couverture cartonnée avec un titre dorée, la carte de personnage ou bien l’insert à la japonaise. Un bel ouvrage donc.