De service la nuit, le lieutenant Harada est amené à travailler sur de sombres affaires. Un one-shot efficace.Le titre de ce volume est assez explicite sur ce qu'il raconte : un flic dans la nuit. L'homme, un dénommé Harada, doit enquêter sur des affaires plus ou moins sordides (meurtres, incendies, trahisons...) et qui se déroulent quand le soleil est couché. L'ambiance générale est donc sombre, dans tous les sens du terme, et nous invite à nous plonger dans un univers où sexe et violence règnent en maîtres. Globalement, les intrigues sont bien menées, pleines de tension et de rythme. Certains rebondissements sont prévisibles, d'autres un peu faciles, mais la plupart des surprises sont efficaces et l'ensemble s'avère prenant, d'autant que les dessins sont très impactants. Un bon récit.
Suite au décès de leur père, l'aîné des Nagase entame une sombre vengeance et entraîne son frère malgré lui. Une histoire en demi-teinte.Cette histoire se déroule en deux parties au style distinct. D'abord, c'est le récit de deux frères, l'un cherchant à venger la mort de leur père et l'autre espérant vainement une vie ordinaire. Cette partie, sombre et violente, possède une tension efficace et un ton tragique qui la rendent très prenante. Elle pourrait d'ailleurs se suffire à elle-même tant elle développe et soigne son intrigue jusqu'au bout. Puis, dans la seconde partie, un saut dans le temps s’opère et on retrouve un des deux frangins deux ans plus tard. Là, on assiste à une débauche de sexe violent et on s'interroge. Le scénario cherche à choquer mais délaisse son sujet, la lecture devenant de fait assez gênante. Dommage.
Daisuke pense être un lycéen lambda jusqu'au jour où sa sœur revient et lui rappelle son destin lorsque de monstrueux robots géants extraterrestres attaquent une ville. Une histoire pour les fans.C'est une nouvelle série consacrée à Grendizer (Goldorak en France) qui voit le jour. On suit un jeune homme qui découvre brutalement qu’il est un prince extraterrestre et des ennemis monstrueux qui viennent l’attaquer. Autant être clair dès le début : le scénario ne vole pas haut et se concentre avant tout sur l’action. Si on regrette la minceur de l’intrigue, d’autres éléments rendent le scénario moyen : des surprises un peu trop grosses, des personnages exagérés, des coïncidences arrangeantes... Les dessins sont en revanche plaisants malgré leur aspect vieillot. Les efforts de mise en scène sont évidents, les personnages (humanoïdes et monstrueux) débordent de charisme et les combats dégagent beaucoup de puissance. Pour les fans de Grendizer qui veulent de l’action, voilà un tome satisfaisant ; pour les autres, cela ne laissera pas un grand souvenir.
En grandissant, certains regrettent de ne plus pouvoir profiter de rêves et de mensonges. Des récits touchants.A travers les diverses histoires de ce recueil, on rencontre de nombreuses personnes devenues tristes en grandissant : découverte de la vérité sur le Père Noël, déception amoureuse, recherche de traditions passées... La nostalgie est donc de rigueur sur l'ensemble des intrigues, conférant ainsi un charme certain et une chaleur indéniable au tout. Les histoires ne sont pas toutes du même intérêt, mais chacune possède du dynamisme et prend le temps de dépeindre les sentiments des personnages. En outre, le côté daté des dessins et leur qualité renforcent efficacement les ambiances des histoires. Un bon recueil.
Qu'on soit un petit garçon, des lycéens ou bien une personne âgée, la vie réserve souvent des surprises. Un recueil sympathique.Comme l'indique le titre de ce recueil, l'ouvrage compile diverses petites histoires assez légères : des amoureux qui veulent faire l'amour, un papy qui perd ses cheveux... Il n'y a certes pas de véritable drame, ni d'enjeu chargé de tension, mais cela n'empêche pas les récits de se montrer très agréables. En peu de pages, ceux-ci parviennent à installer leurs décors, présenter les personnages et leur faire vivre une petite aventure, parfois matinée de fantastique. Ces tranches de vie sont pleines de douceur et de chaleur, et chacune d'elles a son propre charme. Les dessins sont certes un peu vieillots, mais rien qui ne gâche la lecture. Un bon recueil.
Jin, premier enfant né dans l'espace, se met à montrer d'inquiétants signes de gravité. Une histoire intéressante mais hachée.Un jeune homme né dans l'espace devient agressif : est-ce son humanité qui le rend violent ? Ou bien au contraire n'est-il pas humain ? Voilà une question bien complexe et qui nous indique quelle va être la thématique de l'histoire. Au fil de l'aventure de Jin, des questions sur l'humanité et la façon dont l'homme détruit son monde sont abordées, cela donne au scénario beaucoup de maturité et une réflexion bienvenue. En revanche, l'histoire n'avance pas de manière très fluide et certains rebondissements sont très abrupts. Ce déroulement saccadé empêche le scénario de bien exploiter tout son potentiel. Néanmoins, cette histoire reste un bon récit de science-fiction, bien illustré. A tester.
Pour couvrir les frais médicaux de sa fille, Yajima fait le chauffeur de taxi le jour et le tueur à gages la nuit venue. Un premier jet plutôt prenant.Ancien flic qui s’adonne désormais à remplir des contrats d’exécution pour payer les soins de sa fille, Yajima nous entraîne dans les endroits les plus glauques de sa ville, où traînent des individus peu fréquentables (dealers, yakuzas, prostituées agressives...). L’idée n’est pas ce qu’on fait de plus original dans le fond, mais cela n’empêche pas les chapitres de nous tenir en haleine en proposant des intrigues courtes mais efficaces. La violence se retrouve à tous les niveaux, le suspense est toujours de mise et les profils des cibles sont variées. Les histoires se suivent donc avec entrain. Aux commandes des graphismes, on retrouve Toshio Maeda qui nous livre une fois de plus un travail de qualité avec un très grand sens du réalisme. C’est très beau mais on regrette quand même quelques zones blanches dues à la censure qui gâchent par moment le plaisir des yeux. Au final, ce premier tir est très correct dans l’ensemble.
Les missions de Yajima deviennent plus personnelles et l’homme ne compte pas se venger sans verser le sang. Un deuxième volet encore un peu plus prenant.Si le premier tome servait avant tout à nous montrer le talent de Yajima pour le meurtre et la corruption ambiante dans la ville, les choses deviennent nettement plus sérieuses pour l’homme. En effet, ici il s’implique à chaque fois personnellement dans les affaires car un proche (fille, collègue...) est mêlé à de sordides histoires. Sans forcément donner dans l’originalité ou la surprise, les récits possèdent la juste touche d’émotion et de noirceur pour nous transporter. La violence, que ce soit par l’utilisation des armes ou par le sexe, trouve sa place naturellement et ne sombre jamais dans le racolage. Ce sont donc des bons épisodes de polar qui nous sont proposés ici et les dessins, toujours réalistes au possible, savent aisément leur donner vie et puissance. Une bonne suite !
Yajima enchaine les missions mais le danger et les trahisons sont partout. Un dernier volume qui ne manque pas de nervosité.Nous voici arrivés au terme des aventures de Yajima. Pour ces derniers épisodes, c’est la trahison qui est de mise : clients qui se sont fait avoir, flics ripoux et malfrats organisés font ainsi partie de la liste des personnes qui croisent la route de Yajima plus ou moins volontairement. On apprécie qu’il y ait un peu plus de difficulté pour le tueur à gages car, même si les situations ont toujours été dangereuses, il ne rencontrait pas forcément de grande opposition jusqu’ici. Là, le héros est aussi malmené que les victimes et cela rehausse la tension générale en plus de donner un coté assez imprévisible à l’ensemble. Par ailleurs, en dehors de pastilles de censure, on n’a rien à reprocher aux dessins qui restent superbes. Un bon final !
Miko tente de mener une vie d’étudiante comme les autres filles de son âge, mais son rôle de kunoichi la place sur la route de monstres pervers. Un cinquième volume agréable.Les tomes 5 et 6 se déroulent avant le reste de la série : si cela peut dérouter les lecteurs qui ont suivi la série depuis le début, cela peut par contre faire une bonne introduction pour les autres si tant est qu’on les prévient auparavant de commencer la série par la fin. On y découvre Miko, ses difficultés à être étudiante et kunoichi en même temps, et surtout les terribles façons dont les monstres s’en prennent à elle. On retrouve tous les éléments qui ont fait le croustillant du titre et l’auteur nous livre un grand nombre de scènes coquines dans lesquelles Miko et d’autres femmes se font donner du plaisir à outrance. Le scénario se veut léger malgré la présence de monstres et ne manque pas d’un certain humour. Evidemment, on est là pour se rincer l’œil avant tout avec ce genre de titres, et le réalisme des dessins favorise pleinement le plaisir des lecteurs. Une bonne introduction ?!
A l’université, quelqu’un s’en prend aux camarades de Miko en les plongeant dans la luxure. Un final qui clôt aussi l’introduction de la série avec efficacité. Même s’il s’agit du dernier volume de la série, celui-ci termine en fait l’introduction de l’histoire et raccroche les wagons avec le premier opus. Néanmoins, cela n’empêche pas de profiter de l’intrigue et de ses passages pimentés pour autant. Miko doit déployer ses techniques érotiques pour sauver son entourage qui est la cible de monstres très pervers, l’occasion de découvrir des scènes très acrobatiques, mouillées et pleines d’action. Pour ce qui est des graphismes, il n’y a rien à redire, le trait du mangaka est époustouflant et permet de bien plonger au cœur du récit. Celui-ci ne vole certes pas très haut, mais n’est pas négligé pour autant et s’avère propice aux moments charnels de manière assez naturel. On est ravi d’avoir suivi les aventures érotiques de La blue girl !
Une nouvelle actrice porno semble en avoir après Miko pour une raison bien mystérieuse. Plus léger et très sympa.Deux jeunes femmes en ont après Miko : sa sœur aînée qui veut en faire une star du porno pour s’enrichir, et une actrice X dont les raisons sont de prime abord assez mystérieuses. Il faut bien admettre que ce rebondissement sort de nulle part, et qu’on est surpris de ne pas avoir entendu parler des productions de sa sœur aînée auparavant. Pour autant, cela s’inclut bien dans l’histoire et permet d’introduire une nouvelle ennemie. Le côté fantastique est moins mis en avant, il y a moins de monstres, mais les scènes coquines restent très nombreuses et proposent un peu plus de variété. De plus, l’ambiance se décontracte tout en installant quelques mystères, c’est vraiment bien fait. Une bonne lecture !
Sous ses airs de fille un peu tête en l’air, Miko est en réalité une kunoichi qui affronte des monstres à la fâcheuse tendance de s’adonner à la luxure. Un début tentaculaire à souhait ! Surnommé à juste titre « le maître des tentacules », Toshio Maeda nous régale avec cette réédition de La blue girl. C’est tout simplement l’histoire d’une demoiselle ninja qui se bat contre des monstres violeurs et, à ses heures perdues, se tripote pour le plaisir. Bien qu’on pourrait craindre que tout cela soit graveleux, ce n’est en fait pas le cas. Déjà, les jeunes femmes sont plus surprises que violées car elles éprouvent du plaisir et en redemandent. De plus, les scènes coquines n’appuient pas sur la laideur des monstres, mais sur la beauté de ces femmes. Le scénario est certes très léger, mais propice à énormément de situations sexy. Les dessins, débordant de réalisme et de tentacules, sont de toute beauté et ne déçoivent pas un instant. On apprécie de (re)voir La blue girl parmi nous !
Miko se fait avoir par l’ennemi qui introduit un appareil dans son corps pour la contrôler. Un tome plus sombre mais toujours prenant.L’ennemi se met à employer des techniques mortelles et se montre de plus en plus impitoyable, n’hésitant pas à s’en prendre aux proches de Miko. Si le ton général s’assombrit nettement dans ce deuxième volume, le récit reste fort efficace car il nous en apprend plus sur les origines de Miko et, surtout, continue de proposer des scènes coquines originales où toutes sortes de démons et objets abusent des corps de ces dames. Bon, les délires de l’auteur vont parfois un peu loin, mais il faut admettre que cela fonctionne bien. Non seulement on se laisse envoûter par la tension générale, mais en plus le visuel est impeccable, aussi bien en réalisme qu’en cadrages coquins. C’est donc avec plaisir que l’on poursuit les aventures de La blue girl.
Miko atterrit dans une dimension inconnue contrôlée par le bouddha vivant Taijuten et doit accepter un terrible marché pour sauver ses proches. Très chaud et toujours créatif.Il faut bien reconnaître qu’on commence à ne plus voir de direction au scénario dans ce troisième volet où tous les prétextes sont bons pour dénuder Miko et lui faire subir des sévices. Les scènes de sexe durent un peu plus longtemps et s’enchaînent parfois sans lien ou trop rapidement. De même, les grands méchants sont un peu jetés aux oubliettes. Néanmoins, il faut souligner l’imagination de l’auteur pour proposer des positions variées, des objets et des créatures originaux et des tenues très avantageuses aux héroïnes (même si elles ne sont pas portées longtemps). Dans l’ensemble, on profite surtout des scènes de sexe car les dessins de l’auteur sont vraiment sublimes et transpirent la jouissance. Pas mal du tout.
Chacun de son côté, le mystérieux adolescent et Nachi sont attaqués par des individus aux capacités très spéciales. Un final correct.Nous voici rendus au dernier volume de la série. Que va-t-il advenir de Nachi et son mystérieux ennemi ? Asaka et Mio pourront-elles survivre au milieu de ces affrontements ? S’il est vrai que certains points sont vite expédiés ou survolés, l’action fait en revanche fureur car la violence se fait de plus en plus forte, les affrontements ont énormément d’impact et le conflit devient mondial. Globalement, le rythme reste effréné et la tension nous envahit, le récit se poursuit vite et bien, et on reste subjugué par les dessins dont la beauté et le réalisme sont à couper le souffle. Une bonne trilogie !
Professeur maltraité par ses élèves, Keisuke Nachi se transforme subitement en créature griffue qui ne va pas hésiter à utiliser ses nouvelles armes. Une bonne histoire, sombre à souhait !La présentation du personnage principal, Keisuke Nachi, n’envoie pas du rêve : c’est un professeur qui est le jouet et la victime de ses élèves. Sa transformation en être sanguinaire va cependant faire basculer son destin. Ok, cela ne ressemble pas au récit le plus original qui soit, mais en réalité l’intrigue reste très prenante à suivre car elle multiplie le suspense, les mystères, les personnages et agrémente le tout d’une bonne dose de violence. Tout ceci sert une histoire rythmée qui nous amène à voyager et nous poser des questions sur la part d’ombre que l’on a en soi. De plus, l’auteur sait clairement où il va et met en place énormément d’éléments dans son intrigue. Les dessins, eux, sont stupéfiants de réalisme et font honneur au récit, mais on regrette les quelques pastilles de censure. En tous cas, on est content que les griffes s’abattent de la sorte.
Nachi cherche à comprendre l’origine de sa transformation et découvre peu à peu que ses parents lui ont caché des choses. Le récit progresse bien.Malgré quelques ressorts scénaristiques un peu faciles (un journal intime qui explique plein de choses, une amnésie...), l’histoire avance bien et continue de nous tenir en haleine. Il faut dire que les morts sont nombreux sur la route de Nachi et que l’homme attire tous les dangers et les convoitises. Les révélations qui sont faites ici nous éclaircissent sur pas mal de points et commencent déjà à nous préparer aux dernières informations à venir en livrant des indices qui font froid dans le dos. L’action fait évidemment rage avec des scènes sanglantes qui ne font pas dans la demi-mesure, le tout dans une ambiance de polar et avec un rythme endiablé. On a plus que hâte de découvrir le final !
Jirô n’apprécie pas de travailler dans l’entreprise de pompes funèbres de son père mais, le jour où son boulot lui fait retrouver son amour de lycée, cela pourrait bien changer les choses. Des obsèques passionnantes à tous les niveaux !