Alors que les Lannister font régner l’ordre et la terreur, de nombreuses familles s’organisent pour conquérir le pouvoir. Une adaptation très fidèle et très littéraire, qui permettra aux fans nostalgiques de revivre la célèbre série. Game of Thrones ne meurt jamais, même après une saison 8 très critiquée et malgré l’attente d’un prochain tome écrit par George R. R. Martin. Pour patienter, voici le second tome de la seconde saison de l’adaptation en comics, soit peu de temps après la terrible exécution de Ned Stark. Comme pour le premier, Landry Walker réalise un formidable travail d’adaptation, jonglant habilement entre les romans et la série télévisée. Ainsi, l’on retrouve la richesse du texte tout en identifiant les personnages qui ressemblent aux acteurs dessinés par Mel Rubi. Du texte, vous en aurez ! La profusion des encadrés narratifs et la longueur des dialogues pourront en rebuter plus d’un. Mais il faut bien développer cet univers immense, fait de personnages innombrables aux motivations troubles. On retrouvera donc la lutte de pouvoir complexe entre les Lannister, les Stark, les Greyjoy, les Baratheon et les Bolton, sans oublier les Targaryen… De nombreuses scènes ne se trouvent pas dans la série tant le scénariste détaille chaque partie. Malgré tout, l’on retrouvera également des passages bien connus comme les disputes terribles entre Cirsei et Tyrion, les entraînements d’Aria, la fougue de Brienne, les manipulations de Lord Varys, les errements de Bran… Il n’y a qu’un seul absent de marque (mais nous ne sommes pas encore assez proche de l’hiver) : il s’agit des Marcheurs Blancs. Fidèle et très littéraire, cette adaptation séduit même si cela manque d’actions et de rythme. La fin cependant monte en puissance et s’achève sur un événement bien connu des fans. Le dessin de Mel Rubi manque singulièrement de caractère avec des visages trop juvéniles, même si le parti pris de croquer les acteurs de la série tout en y apportant des subtiles différences est intéressant. Un tome de roi !
Un ensemble de trois nouvelles graphiques, de « speculative fiction », des questionnements philosophiques sur l’humain. Quelles sont les conséquences du progrès et de la fin de l’humanité annoncée sur nos sentiments ?Ce triptyque graphique, à travers trois histoires imaginaires, place l’humain, son essence, au cœur des récits. Sentiments, souvenirs, spiritualité sont mis en lumière à travers des planches douces, romantiques aux couleurs pastels. Chaque nouvelle possède son propre code couleur. Ces histoires s’inspirent beaucoup de l’imaginaire et la fantasy. Elles nous amènent à des questionnements spirituels et philosophiques sur nos rapports à notre monde, aux technologies, ainsi qu’aux autres. Les illustrations de Rosemary Valero-O’Connell sont clairement inspirées des mangas et des comics. Ce mélange des genres en fait clairement une œuvre contemporaine. Le côté très imaginaire des récits où l’on se perd parfois et les dessins fantaisistes font que l’on adhère complétement… ou pas du tout. L’ouvrage original, auto-publié aux États-Unis, y est encensé par les critiques. La traduction française nous permet de redécouvrir, la « speculative fiction », une science-fiction très anglo-saxonne que l’on retrouve en France, par exemple, sous la plume d’Alain Damasio.
Depuis la mort d'Eddard Stark, la situation se tend un peu partout, chacun voulant siéger sur le Trône de fer. Un récit dense avec beaucoup de détails intéressants, mais à réserver à ceux qui connaissent la série.Il faudrait être dans une situation bien pire que le confinement pour ignorer que la série télévisée Game of Thrones a pris fin sur les écrans avec la saison (controversée) 8. Alors qu'on attend toujours la suite des romans, les bandes dessinées ne sont pas en reste et une nouvelle série redémarre. Ce comics édité chez Dargaud (qui a déjà édité plusieurs titres Game of Thrones) se passe peu après l'exécution d'Eddard Stark. Un peu comme la série télévisée, on bascule de chapitres en chapitres en suivant le devenir de chacun des personnages. Et ils sont nombreux dans la saga ! On les retrouve tous ou presque, que ce soit la bannière Lannister, les gardes de la nuit, les troupes de Stannis Baratheon, les hommes de Robb Strak (on voit même Podrick Payne !)... Pour qui a suivi la série télévisée, il faut bien reconnaître que le dessin de Mel Rubi pourra en heurter plus d'un. En effet, l'artiste insiste sur les gros plans et se plaît à modifier les visages des personnages (ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi). Ainsi, on sera surpris et amusé de reconnaître certaines grandes figures de la série, mais beaucoup de « vedettes » sont mises à mal, avec notamment cette irritante constante de transformer les personnages en jeunes ados. Malgré tout, les fans de Game of Thrones seront ravis de retrouver l'univers tant aimé, mais aussi d'apprécier les nombreuses petites saynètes qui rajoutent beaucoup de détails inconnus et inédits. Les béotiens en revanche vont avoir du mal à suivre avec ce démarrage in medias res et la profusion de personnages et d'intrigues riches et complexes. Un bon complément donc à la série télévisée, digne des livres de George R. R. Martin.
Frances est assistante juridique dans un cabinet d'avocat. Vickie est une jeune actrice à l'aube d'une belle carrière. Deux destins différents, mais liés. Une chronique sociale bien menée qui nous interroge sur l'importance du travail dans nos vies.
Batman n'a plus beaucoup de temps pour retrouver la jeune fille que le Joker a enlevée, et qui pourrait être la fille de Bruce Wayne ! Beau, spectaculaire, efficace : ce Batman de Marini entre dans le panthéon des récits du chevalier noir.
Batman se lance sur les traces du Joker qui a cette fois-ci kidnappé une petite fille, qui selon certaines sources ne serait autre que l'enfant de Bruce Wayne. Lorsque Marini s'empare du Bat-verse, le résultat est prodigieusement savoureux !
Martyrisé par d'autres lycéens, un adolescent ayant une tête en forme de Lune se met à faire de la musique pour s'évader. Crise existentielle et gros délire au centre d'un récit intimiste.
Quatre décennies de la vie d'un des premiers hackers de l'ère de la communication en réseaux. Un biopic imaginaire réaliste et dense, par un jeune auteur américain de la nouvelle vague alternative...
Les attentats du 11 septembre, l'administration Bush, l'incurie de la communauté noire (...) : haut comme 3 pommes, l'afro-américain Huey organise la résistance ! Une série phare et grinçante de la conscience politique outre-atlantique.
A travers 3 histoires, qui n'en sont au final plus qu'une seule, le ressenti d'un chinois né aux USA et confronté à des difficultés d'intégration. Une chronique sociale intéressante, saluée par une pléthore de distinctions...
Eddard Stark découvre un poste de « Main » retors ; son bâtard entre en fonction sur le Mur ; les Lannister fomentent ; et les Targaryens projettent leur retour. Suite un brin fade de l’adaptation BD d’une saga médiévale-fantastique déjà culte…
Suite à un casse raté, Parker trouve refuge dans un parc d'attractions fermé durant l'hiver. Il s'apprête à résister aux forces de l'ordre mais aussi au parrain local. Un volet plus classique et moins prenant pour une série de polar d'exception.