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couverture comics Je suis presque sûr que Moïse ne portait pas de flingue.

Je suis presque sûr que Moïse ne portait pas de flingue.

The boondocks T3

Date de parution : 1 avril 2004

Éditeur : Dargaud
Illustrateur : Aaron McGruder
Coloriste : Fred Simon
Collection :
Série : The boondocks
Catégorie : Chronique sociale
Public : 18
Isbn 9782871296683
extrait comics Je suis presque sûr que Moïse ne portait pas de flingue.

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Description de Je suis presque sûr que Moïse ne portait pas de flingue.

Dans The Boondocks T3, Aaron McGruder exploite différentes thématiques liées à l'actualité américaine en mettant en scène des personnages attachants. On suit principalement les aventures de deux frères, Huey et Riley, ainsi que de leur grand-père, sur fond de campagne présidentielle, de musique et d'engagement. Huey représente la voix de la raison, de la révolution et de l'identité afro-américaine, tandis que son petit frère, Riley, incarne le cliché du rappeur américain bling-bling. Le grand-père, quant à lui, est le pilier familial qui s'efforce de transmettre aux plus jeunes les valeurs de respect et de bienséance. La série met donc en avant différents comportements opposés, entre lesquels se situe Caesar, personnage récemment arrivé de Brooklyn qui cherche sa place dans ce contexte bien particulier. The Boondocks T3 apporte une vision intéressante de la société américaine, bien que la critique soit parfois légère.

Critique de Je suis presque sûr que Moïse ne portait pas de flingue.

The Boondocks T3 peut parfois donner une impression de tiédeur dans la critique de la société américaine. Pourtant, en creusant un peu, on peut y découvrir des thématiques intéressantes telles que la discrimination, l'engagement politique et social et la culture du divertissement. La série montre notamment le poids des stéréotypes liés à la culture afro-américaine, illustré par le comportement souvent excessif et superficiel de Riley. Huey, quant à lui, exprime un désespoir teinté de révolte face aux inégalités et injustices quotidiennes. Malgré tout, la satire manque parfois de mordant par rapport à d'autres séries animées telles que South Park ou les Simpson. Le personnage de Caesar, qui incarne une sorte de synthèse entre les attitudes des frères Freeman, apporte un regard intéressant sur les citadins et leurs réactions face aux traditions. En somme, The Boondocks T3 s'adresse à un public qui souhaite découvrir une vision réfléchie de l'actualité américaine, sans pour autant être confronté à une critique trop frontale ou violente. La série est une lecture idéale pour approfondir ses connaissances sur les problématiques auxquelles les Afro-Américains sont confrontés dans la société américaine contemporaine.
7Note générale
7Scénario / ambiance
4Illustration
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