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La Cafetière

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Mars
25 mars

La Mort rose

Les fréquentations d’un visio-prof l’amènent à douter du « soi-disant » virus mortel qui oblige la société à être strictement et définitivement confinée. Edition intégrale d’un étonnant et prémonitoire thriller social dystopique.Une aventure d’anticipation sur un monde ultra-confiné, en proie à une épidémie virale… dans lequel l’état est accusé d’entretenir une surveillance démesurée, autoritaire, pour mieux contrôler la population… Toute ressemblance avec une période récente vécue un peu partout sur Terre ne serait que pure coïncidence. Car l’espagnol Jaume Pallardo a réalisé cette histoire entre 2015 et 2017, soit deux ans avant la pandémie mondiale de covid ! Son inspiration prémonitoire lui venait alors de l’épidémie d’ébola, dont on venait de signaler des cas en Espagne. L’album a d’ailleurs été édité en 2018 et 2019 en deux volumes par les ibériques éditions Contrabando (La muerte rosa). Les françaises éditions de la Cafetière rassemblent aujourd’hui le tout en une intégrale de près de 250 pages, qui procure logiquement comme une atrabilaire amertume en bouche à la lecture. La proximité avec notre « petite » pandémie – au regard de celle vécue par le héros Miguel – et son confinement participent pleinement de ce sentiment, tout comme le traitement colorimétrique froid, qui s’appuie sur des teintes monochromes roses ou grises. Porté par un dessin semi-réaliste plutôt agréable et une narration immersive, le lecteur se projette dès lors dans une vie sous un variant sévère, avec les infinies précautions de décontamination et d’isolement qu’il engendrerait. Après une parenthèse sentimentale un peu bluette (rien à voir avec le rose), le propos s’oriente ensuite vers la théorie du complot gouvernemental pour asservir la population. L’auteur se défend d’avoir voulu relayer les discours conspirationnistes des zozos anti-masques et anti-scientifiques. Et effectivement, on est plus proche ici d’une réflexion sur l’autoritarisme en général, portée par les dystopies romanesques 1984 de George Orwell ou Un bonheur insoutenable d’Ira Levin, voire du film Soleil vert, pour son final glaçant.


Scénario : Jaume Pallardo | Illustration : Jaume Pallardo
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