Dans un petit village, un psychopathe vêtu d’une tenue de baseballeur tue indifféremment plusieurs adolescents. Un hommage au slasher, un genre cinématographique du film d’horreur.Avec L’entaille, on plonge dans une histoire inspirée des slasher-movie, ces films d’horreur comme Scream, Vendredi 13 ou Halloween. On retrouve l’essentiel des codes de ce genre cinématographique : un tueur en série sans visage élimine à coups de batte de baseball les jeunes gens d’une petite ville, une fête avec des adolescents totalement insouciants, des victimes qui semblent choisies au hasard mais qui se sont rendues cependant coupables de délits plus ou moins graves. Cette histoire met également en scène Pola, une lycéenne, petite dealeuse, qui va assister à d’autres meurtres et va réchapper in extrémisme au tueur : Daniel, un geek à lunettes, enrobé, qui vit seul avec sa mère et au comportement étrange. L’ambiance est lourde, certaines scènes sont violentes, mais on ne décroche jamais, happé par cette fascination morbide des meurtres injustifiés. Antoine Maillard nous tient en haleine durant l’intégralité de l’album, même si on peut regretter un dénouement un poil confus. Les dialogues sont réduits au strict nécessaire et laissent place à de nombreux passages sans texte, permettant ainsi aux ressorts dramaturgiques de prendre toute leur dimension. Réalisé au crayon à papier, l’ambiance grisâtre accentue une atmosphère inquiétante. Les traits figés des personnages restituent avec justesse leurs sentiments tel que l’effroi, la colère ou encore la peur.
Le gouverneur La Banane essaie par tous les moyens de coincer le pirate Pépito et ses boucaniers. Mais il ne fait que se ridiculiser encore plus à chaque tentative. Deuxième intégrale très attendue du célèbre Pépito de Bottaro.
Un recueil de faits divers joués par des petites bêtes aussi ridicules que maladroites, entre braquages manqués, agissements cyniques et licenciement fourbe. Faussement enfantin, efficace et souvent fendard...
Seul et torturé, l'écrivain d'aujourd'hui a un métier difficile. Surtout lorsqu'il s'agit d'écrire un premier roman, qui se doit d'être au moins lauréat du prochain Goncourt. Une satire jubilatoire du travail d'écriture et de ses affres.
La télévision a désormais pénétré la plupart des foyers. Vivement critiquée, on ne l’a pourtant jamais autant regardée. Heureusement, Pierre La Police a décidé de faire le ménage. Avec deux outils : l’humour et la dérision. Salutaire.
Une compilation d’illustrations loufoques et déjantées, montrant des membres du Klu Klux Klan dans des auto-tamponneuses, ou des hommes se jetant dans des bols de polenta géants. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Attation attaque !
Les hommes se sentent-ils seuls au point d’avoir besoin d’animaux de compagnie pour vivre ? Entre la tentation du désespoir et la joie perpétuelle, une métaphore animalière pointant l’absurdité des hommes. Ovni, vous avez dit ovni ?
Kate, fille paumée et angoissée, nourrit un désamour de soi peu commun. En manque de confiance, elle décide de fuir un quotidien violent. Entre polar intimiste et songe paranoïaque, une plongée dans les tourments de l'âme. Un beau roman graphique.
Réalisateur d'un talk-show animalier sans succès, Joseph vient d'emménager avec femme et enfant à Brooklyn. Rapidement, il va se retrouver dans une réalité parallèle, source d'une probable jeunesse éternelle. Récit initiatique d'une crise existentielle.
La semaine prochaine, c'est mardi gras et son carnaval. Mais la secte du grand chêne d'or s'oppose vigoureusement à cette fête sans saveur. Elle fait alors appel à un artiste fou qui devra leur composer un char de monstres, histoire de gâcher l’évènement.
Véra, Agnès et Abel jouent un triangle amoureux au cœur d'un décor de banlieue très ordinaire. Pour fuir la routine et échapper à une sexualité refoulée, l'amour et le théâtre comme affirmations du désir. Un conte fantastique freudien hors du temps.
Un crimechien a été commis, une amichienne vient d’être torturée. Au menu des supplices, non-lancer de balle et refus de promenade. Un Colombo en costard a été appelé pour faire la lumière… Entre polar et SF, l’introduction à un monde qui s’effondre.
Le football réinventé au XXIème siècle par des scientifiques, des généticiens et surtout par l’humour caustique et crétin de Pierre La Police. Un petit almanach pour mieux comprendre l’euro 2012 et le guignolesque de ce sport. Humour total !
Fantamas, un être foncièrement négatif et sans scrupules, s'est donné pour mission de détruire l'art. Pourfendeur de la pensée unique, il dézingue toutes les idées reçues, en particulier celles sur l'art. Un pastiche malin, décalé et jouissif.
Le monde touche à sa fin, l’autodestruction est le seul horizon acceptable d’une humanité qui n’a pas d’autre choix que de baisser les armes. Suite échevelée de Crimechien, plongée schizophrénique dans un monde voué à disparaître. Brillant.
Un jour, un raz de marée déferle sur l'archipel des Moluques. Des gens sont ensuite tués par des créatures occultes, les sukoïds, monstres-pieuvres avides d'hommes. C'est alors que débarquent deux praticiens du paranormal pour régler le problème. Hilarant
Bienvenue dans la forêt de la fertilité, un lieu étrange peuplé d'arbres inquiétants, d'insectes effrayants et de sexes de femmes. Un père, une fille et un fleuve inséminateur, mais aussi l'impossibilité d'enfanter... Une esthétique déroutante.
Petit, Victor se crève un œil, pensant que la prothèse oculaire de son oncle est un objet magique. Plus grand, il tue et vole pour vivre de son art. Hélas, Victor sera hanté par ses fantômes toute sa vie. Une subtile fable, tragique et absurde.
Bienvenue dans l'antre de la mort. Un défilé de saynètes morbides narrant l'histoire d'un monde en sursis. Attention, la mort vous attend au tournant, prête à vous recruter ! Un coup de maître, par le futur auteur du très acclamé Pinocchio.