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Prochain niveau: 2 EXP

Blake et Mortimer

banner Blake et Mortimer

Novembre
19 novembre

Le dernier espadon

Le capitaine Blake demande au professeur Mortimer de reprogrammer les derniers espadons stationnés en Inde, tandis que dans l’ombre, l’Ira prépare sa revanche sur l’Angleterre. Une nouvelle aventure pleine de rebondissements.Les éditions Blake et Mortimer présentent le 28ème album des deux aventuriers britanniques les plus célèbres de la BD franco-belge, imaginés et dessinés par Edgar P. Jacobs, le capitaine Blake et le professeur Mortimer. Jean Van Hamme revient comme scénariste de la série avec un récit original et un retour aux sources. On retrouve en effet le fameux « espadon », la terrifiante machine de guerre volante dans la trilogie inaugurale de la série. Ici, cette arme de destruction massive attire les convoitises de personnes machiavéliques qui fomentent une machination incroyable dont le but est la destruction de l’Angleterre. Van Hamme utilise des ficelles bien rodées de Jacobs en utilisant l’espadon, avion destructeur imaginé par Mortimer. Il y ajoute une pincée de nazis et un zest d'IRA, pour des méchants bien méchants. D’ailleurs, il ne se prive pas de convoquer le plus méchant d'entre eux et traditionnel némesis de Blake et Mortimer. Son intrigue bien ficelée entraine le lecteur dans une aventure teintée d’exotisme, dynamique et assurément pleine de rebondissements. Il s’entoure pour le dessin d'un binôme de dessinateurs, Peter Van Dongen et Teun Berserik, déjà rodés sur la série avec deux précédents albums à leur actif. Le dessin est bien en place, les mises en scènes réussies, le rythme adéquat pour accompagner le scénario de Van Hamme. Un brin d’humour so British couronne le tout, assurément. Un bon cru !


Couleur : Peter Van Dongen
Espionnage
20 novembre

Le Cri du Moloch

Le vaisseau Orpheus détruit n'a pas éteint la menace, et Olrik va renaître de sa torpeur. Conclusion d'un épisode en deux volumes (suite du T22) scénarisé par Jean Dufaux, fidèle à l'esprit de la série. Jean Dufaux termine ici son diptyque entamé avec l'Onde Septimus (le tome 22), qui imaginait lui-même un prolongement à La Marque Jaune. L'essentiel était annoncé dans le volume précédent avec la découverte du sous-sol des hangars désaffectés de King's Cross. Cet épisode ira au bout de cette révélation. Un des éléments frappants de ce nouvel album est finalement l'absence de montée en puissance de l'intrigue, au milieu de multiples explications censées poursuivre les albums historiques de l'ère Jacobs. L'effort que déploient les auteurs pour faire vivre l'univers des personnages semble compter davantage que de nouveaux rebondissements, qui sont expédiés rapidement. L'intervention de la reine d'Angleterre en personne ne constitue pas un évènement suffisant pour tenir le lecteur en haleine, les références à La Grande Pyramide ou au Secret de l'Espadon n'apportent pas grand-chose lorsque le fil rouge de l'aventure n'a pas pris d'épaisseur. Qui d'ailleurs a réellement besoin de ces références permanentes qui montrent essentiellement que le scénariste a fait un effort de cohérence ? Sur le plan graphique, les deux jobs les moins enviables pour un dessinateur de bande-dessinée sont probablement repreneur d'Astérix et repreneur de Blake et Mortimer. On imagine la pression sur les épaules de Christian Cailleaux, nouveau venu aux côtés d'Etienne Schréder dans la lignée des successeurs, qui semble toutefois s'y livrer sans excès de zèle, ni stress excessif. Il s'en tire avec les honneurs, davantage dans la lignée de Van Dongen que de Juillard, imprimant une certaine légèreté dans ses cases rarement surchargées, voire une forme de platitude moderne dans ses décors. Les codes couleur font le reste pour restituer l'ambiance d'un album de la grande époque, et donner envie de plonger à nouveau dans une aventure classique. Les fans hardcore diront que ce n'est pas le meilleur des B&M d'après l'ère Jacobs, mais ils le liront avec sérieux en se réservant un vrai moment solitaire, espérant y trouver des émotions d'un autre temps. Et quoi qu'ils en pensent, ils attendront le prochain avec curiosité, non sans avoir relu leur Marque Jaune une fois de plus. Ah oui, et ils noteront peut-être que le whisky Kavalan qu'Alfred Spark et Blake boivent en page 28 est Made in Taiwan, et n'existait pas encore au siècle dernier. Doublement shocking !


Espionnage
Décembre
Novembre
Mars
Novembre
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