Hachimaki attend de savoir s'il fera partie de l'équipage... s'il survit à l'attaque terroriste ! Un final d'une grande humanité.Terrorisme, conquête spatiale et famille : voilà les trois grands sujets qui s'enchaînent dans ce deuxième et dernier volet. Hachimaki doit y résoudre ses conflits personnels mais aussi préparer l'avenir. Dans le même temps, la société se divise quant au sort de la planète. Sans appuyer sur la science-fiction ni sur l'écologie, Makoto Yukimura livre une intrigue où les personnages sont au centre de tout, et il invite l'humanité à prendre conscience de ce qui l'attend. Brillamment et délicatement mis en scène, le scénario se montre très intelligent, sensible et crédible, c'est une véritable claque qui attend le lecteur et qui passionne. L'histoire en entier mérite toujours autant son statut d'œuvre culte et unique : comment ne pas être époustouflé ?
Le Byakushinkyo passe à l'attaque et Gen y voit un moment propice pour se venger. Un 17e volet sous haute tension.La bataille est loin d'être terminée pour l'équipe de Shotaro qui doit participer à de nouveaux affrontements tout en essayant de quitter les lieux. Forcément, la tension est élevée et les affrontements sont d'une grande violence. Cependant, le récit ne se contente pas de cela, il offre également des révélations troublantes sur certains personnages et des décisions stupéfiantes sont prises. Grâce à cela, on est happé par le scénario qui évolue à bon rythme et sans concession. Encore une fois, il démontre sa capacité à dégager une force hypnotique et il peut s'appuyer sur des dessins léchés. Très bien !
Fukami mène l'enquête sur la disparition de son neveu et obtient de sombres révélations de la part de Harama. Un 6e volet à l'ambiance chargée en tension et émotions.En plus de faire de plus en plus de liens avec la série mère, ce 6e volet annonce une bataille et nous invite à suivre les préparatifs des divers camps : les parasites avouent leur plan sinistre, Tatsuki prend une décision radicale et Fukami obtient des renforts. S'il ne fait nul doute que les surprises seront au rendez-vous par la suite, on apprécie les promesses d'action qui sont faites et le récit développe efficacement une atmosphère angoissante et étouffante. De plus, les dessins sont soignés et leur ton froid renforce l'atmosphère. Un sixième volume alléchant.
Arata peut enfin s’impregner des souvenirs d'Hijiri et Celes constate que le jeune homme est encore plein de surprises. Une transition un peu molle.Arata fait preuve d’une grande puissance et on n’est pas au bout de nos surprises. Néanmoins, il s’agit surtout d’un état des lieux de la situation et il n’y a pas de véritable démonstration de force qui s’opère. De même, les filles font également le point sur leurs capacités et mettent en place des stratégies pour s’améliorer. Il ne se passe donc pas grand-chose, on doit se contenter de quelques révélations de base et prendre notre mal en patience en espérant que la suite soit plus plapitante. Quant aux dessins, ils restent soignés et on remarque une baisse du fan-service. Un 25e opus de transition pas très palpitant.
Alors que Shinobu se réjouit de se lier d’amitié avec Gaurika, de nouveaux ennuis surgissent et mettent la Terre en danger. Une suite mollassonne.La destruction de la base russe de l’IOSS n’est qu’un prélude aux changements qui attendent l’humanité. En effet, un Ancien vient de se réveiller et il compte bien mettre à l’épreuve les humains et leur rappeler leur faiblesse. Evidemment, Shinobu et son entourage s’empressent de réagir... et c’est là que l’histoire ramollit ! Entre des hésitations, des atermoiements et de la peur, les personnages mettent du temps avant de s’agiter et de partir au combat et les longueurs font un peu trop surface. De plus la référence évidente à 2001 l'Odyssée de l'espace démontre une ambition certaine pour le récit, mais le niveau n’est pas tenu et cela dérange un peu. Bref, ce sixième volet est un peu trop mou au vu de son sujet.
Le loup solitaire et son bambin poursuivent leur périple en semant la mort autour d'eux. Une suite bien happante.Une fois de plus, Ogami et son bambin parcourent le pays en semant des cadavres, qu'il s'agisse de missions, d'ennemis ou de mauvaises rencontres. C'est toujours l'occasion de découvrir des portraits intéressants, d'enrichir les personnages principaux et d'offrir des scènes d'action très intenses. Il est vrai que certains passages mettant l'accent sur le bouddhisme peuvent laisser perplexes les non-initiés, mais l'ensemble reste très lisible. Les personnages débordent de charisme et d'honneur, l'intrigue avance à bon rythme et apporte de nouveaux éléments intéressants. L'ensemble bénéficie d'une mise en scène cinématographique qui fait son effet. Un troisième volume réussi.
Le luxueux paquebot de croisière Blue Heaven vient en aide à des pêcheurs à la dérive et va le regretter. Une réédition pour les nouveaux lecteurs.Autant vous prévenir : si vous avez déjà lu la première version, cette nouvelle édition ne vous apportera rien. En revanche, pour les autres, c'est une bonne occasion de pouvoir découvrir la série. Le mangaka nous invite à bord d'une croisière qui ne va pas s'amuser très longtemps lorsque des pêcheurs à la dérive sont récupérés sur le paquebot. Dans le fond, le scénario n'a rien de surprenant, mais il opte pour un thriller inquiétant plutôt que de l'horreur simpliste : cela le rend de fait plus accrocheur, la noirceur et la maturité se confondent et le rythme est plutôt soutenu. Quant aux dessins, ceux-ci sont aussi immersifs que possible, et le style de l'auteur est percutant. Un bon (re)démarrage !
Sophia se fait attaquer et kidnapper en ville par un de ses « enfants ». Une réflexion intéressante.Même s'il y a quelques scènes d'action, ce volume se charge surtout de rebattre les cartes et forcer les personnages à réfléchir. Les groupes sont en effet remaniés et confrontés à des problématiques de taille quant à l'évolution de la société. Le lecteur est également invité à se poser des questions sur l'humanité, ce qui rend le propos vraiment intéressant et efficace. Les graphismes sont en outre toujours aussi bien réalisés et aussi réalistes que possible. Une lecture qui ne manque pas d'intérêt.
Le combat contre Muzan est encore plus dur que prévu. L'intervention d'Inosuke va-t-elle changer la donne ? Un final intense !C'est avec ce 23e et épais volume que se termine la série : les démons seront-ils éradiqués ? Tanjiro et Nezuko pourront-ils connaître une vie paisible ? Avant de connaître la réponse à ces deux questions, le suspense nous tient en haleine avec une bataille d'une grande intensité : techniques ultimes, sacrifices, retournements de situation viennent dans cesse jouer avec nos nerfs pour nous faire vibrer au rythme des personnages. Le visuel est quant à lui évidemment très soignés, dynamique et impactant pour une immersion réussie. Enfin, l'épilogue est une façon détournée de voir les personnages dans un autre contexte, on est plus sur un cadeau de l'auteur qu'autre chose, mais cela est très plaisant. Un final au top !
L'Assemblée invisible s'en prend à Gavin Bricks avant de cibler Bem. Un final tout en tension.Les choses sont loin d'être simples pour Bem qui devient officiellement une cible pour une organisation qui a de grands projets de société. Il parait relativement évident que l'intrigue a encore beaucoup de choses à raconter, mais ce troisième épisode se contente de clôturer la série en lui donnant une perspective d'avenir. Cependant, ce n'est pas pour autant qu'on s'ennuie : il y a de l'action, des morts, une enquête... La question des fantômes humanoïdes est bien développée et le scénario reste nerveux jusqu'au bout. Un final en demi-teinte.
Rugi organise une réunion avec Satsuma et Choshu afin de fomenter un plan contre le shogunat. Un 16e volet prenant.Rugi organise secrètement la révolution, Shotaro adopte une vie bien rangée et son frère commence à trouver une forme de calme. L'action est un peu moins mise en avant ici, mais les conversations et rebondissements auxquels on assiste finissent d'installer une base très intéressante et prometteuse. Mine de rien, c'est un passage charnière qui va bousculer le destin des personnages. Évidemment, les dessins sont toujours aussi bien réalisés et renforcent l'immersion et le charisme des protagonistes. On n'est pas déçu pour un sou !
2074, la conquête de l’espace a aussi engendré sa pollution, provoquant de nombreux accidents en orbite : Hachi, Yuri et Fi sont donc chargés de récupérer les débris. Une nouvelle édition qui fait plaisir !Non, ce n’est pas une hallucination, Planètes s’offre encore une nouvelle édition. Pour honorer son titre de Perfect, celle-ci - qui sera en trois tomes - bénéficie d’une meilleure définition de l’image et de l’intervention de Mathieu Bablet qui en rédige la préface et réalise la couverture de la version collector. Mais ce n’est pas tout, car elle a également fait l’objet d’un partenariat avec le CNES qui l’agrémente d’une série d’articles autour de la thématique de l’espace. Quant au scénario, pour ceux qui ne connaissent toujours pas ce monument, c’est l’occasion de découvrir un récit d’anticipation parfaitement maîtrisé, qui aborde des thèmes très actuels avec intelligence et dépeint des portraits particulièrement touchants, le tout avec une justesse délicate. Les dessins offrent une immersion dans l’espace tout à fait redoutable d’efficacité, on s’y croirait. Une réédition Perfect qui mérite son nom !
Yûki en exil, ses filles font ce qu'elles peuvent pour tenter de protéger la paix et survivre. Une suite inattendue.Ce n'est pas avec ce septième tome que la narration va devenir plus claire. Néanmoins, on parvient relativement bien à raccrocher les morceaux. Ainsi, Yûki et Zero font le point sur leur histoire, et Ai nous montre comment s'organise la vie des vampires. Même s'il y a encore beaucoup de moments sirupeux, l'intrigue marque des évènements importants et fait de belles promesses pour la suite. Tout cela met en place un nouvel élan de l'histoire principale et il faut bien reconnaître que ça fait envie : à suivre donc.
Lugh et Maître Liber affrontent une arbitre redoutable et plus forte qu'elles. Toujours confus.Lugh et Maître Liber se battent face à une arbitre. Si on ne comprend pas bien à quoi la nouvelle venue peut servir, cela donne en revanche un combat particulièrement rythmé. En revanche, la façon dont cela se termine manque d'impact et la suite n'est pas très lisible. Le récit installe de nouveaux éléments et prépare un autre cycle, mais ça part dans tous les sens sans transition ni temporalité marquée. Du coup, il faut s'accrocher pour suivre et raccrocher les morceaux, cela fait baisser notre intérêt, dommage. Peut mieux faire ?
Tandis que le han de Choshu prépare sa vengeance, le groupe de Shotaro évolue officiellement. Une suite qui fait son effet !Ça y est, cette nouvelle édition dépasse enfin la précédente ! Et le moins qu'on puisse dire, c'est que notre attente est récompensée par un tome plein d'action et de rebondissements. Ainsi, les frères connaissent très brièvement le calme avant d'être plongés dans une nouvelle bataille qui va leur infliger de grosses blessures et faire évoluer leur parcours. Les surprises sont nombreuses, la tension intense, et le récit franchit un nouveau cap tout en faisant plein de promesses enthousiasmantes. On est donc conquis par cet opus et on trépigne d'envie de lire la suite !
Iguro décide de mettre Kanroji à l'abri et d'affronter Muzan seul, au péril de sa vie. Un tome tout en action.Après de très brèves révélations sur Iguro (et par extension Kanroji), le récit bascule complètement dans l'action et fait le tour des pourfendeurs encore en vie pour varier les attaques et montrer l'impact de la bataille. Cela engendre beaucoup de tension et de dynamisme, l'ambiance est prenante et, bien entendu, les dessins assurent le spectacle. Les affrontements font preuve de dynamisme et d'intensité, cela est bien mis en évidence pour nous faire vivre la bataille. Un beau spectacle !
La troupe de danse Kapodan décide de faire appel à City Hunter pour se débarrasser d'un yakusa. Efficace quoiqu’un peu mièvre.Une troupe de danse en danger, des rencontres amoureuses et le passé d'Umibozu : voilà le programme chargé qui attend les personnages ici. C'est l'occasion pour chacun de faire le bilan et de réfléchir sérieusement à l'avenir, le tout avec une pointe d'action et danger. Dans l'ensemble, le scénario s'avère bien mené et dégage une forte tension. En revanche, on n'échappe pas à une grosse dose de guimauve qui n'est pas toujours en adéquation avec le contexte. Cela s'avère parfois déstabilisant, néanmoins l'ensemble reste correct. A suivre.
La bataille contre les Wolang a commencé, mais les créatures donnent du fil à retordre à leurs ennemis. Un quatrième volet prenant et tout en action.Les motifs pour de battre sont nombreux : extermination, survie, vengeance... Bref, tout le monde a une bonne raison de participer à une bataille aussi sanglante qu'impitoyable. Les affrontements sont d'une grande nervosité, les dessins mettent bien en valeur les capacités des personnages et la tension ambiante, et quelques cadrages audacieux sont également à noter pour des effets bien efficaces. En outre, quelques petites révélations viennent agrémenter l'ensemble pour parfaire la tragédie, et le résultat est très divertissant. On se laisse emporter par l'histoire, le spectacle est très prenant : comment ne pas apprécier ?
Defrott fait des révélations assez terribles sur les desseins de Nakajima. Un final un peu fouillis.Defrott en sait beaucoup sur les agissements de Nakajima et partage ses informations avec l'unité code zéro. L'histoire prend alors une tout autre dimension et les objectifs des personnages changent complètement. Hélas, ces revirements apportent beaucoup trop de changements de dernière minute et ajoutent de la confusion inutile. De plus, l'histoire est contrainte d'avoir une fin expéditive et il y a beaucoup trop d'ellipses pour que le scénario d'ensemble soit bien clair. Les dessins font ce qu'ils peuvent pour apporter du dynamisme et de l'impact à l'ensemble mais ils ne parviennent pas à gommer les défauts du récit. Dommage.
Ash joue l’appât dans les rues de New-York, mais Blanca et Yut-Lung sont loin d’être dupes. Une bataille prenante et effrénée.Ce huitième volume joue à fond la carte de l’action. Il y a donc moins de complots, de rebondissements incroyables et de psychologie. Pour autant, le résultat est loin d’être ennuyeux car les personnages sont aussi intelligents que déterminés. Cela provoque évidemment une grosse tension et la bataille ne fait pas dans la demi-mesure : les balles pleuvent autant que les corps, les lieux d’affrontement subissent aussi des dommages et chaque camp encaisse des pertes. Tout cela bénéficie d’un rythme très soutenu afin de nous plonger au cœur de l’action et les dessins ne sont pas en reste pour nous en faire profiter. Pas mal du tout.
La mission de Shiki et Kuzumi est un échec, et il va être difficile d’éviter de créer des problèmes supplémentaires. Un 5e tome étonnant.Rien ne va plus pour les personnages principaux : les tueurs à gages subissent un échec remarquable et les policiers sont mis en déroute. De plus, suite à des concours de circonstances plutôt crédibles, tout le monde se retrouve amené à se réunir au même endroit et cela va forcément engendrer des moments pleins de tension. Le scénario propose donc de l’action, du suspense et des surprises, c’est assez imprévisible et bien prenant. Quant aux dessins, même s’ils auraient gagné à remplir un peu plus les pages, ils collent bien à l’ambiance et donnent une certaine délicatesse au tout. Un cinquième tome qui ne manque pas de faire son petit effet.
L’enquête de Sonia conclut à la présence de nombreux monstres en ville, dont l’un qui en veut clairement à Bem. Une suite convenue mais efficace.Au fil des pages, Sonia prend conscience de ce qui se joue réellement en ville et les difficultés ne font que s’accumuler ; de son côté, Bem passe ouvertement à l’attaque contre ceux qui lui cherchent des noises et s’en prennent à des innocents. Dans le fond, l’intrigue n’est pas si originale que cela, mais elle s’avère assez divertissante car elle possède beaucoup de tension, une ambiance malaisante et du rythme. De plus, les personnages se montrent francs et n’hésitent pas à passer l’action, ce qui évite les longueurs et permet de garder notre intérêt tout du long. Quant aux dessins, ceux-ci restent efficaces et soignés. Voilà donc un deuxième volet plutôt bien mené.
Fantôme devant se réincarner, Riyon doit protéger un humain particulièrement haï par le peuple japonais : le Premier Ministre. Une réédition pour les nouveaux lecteurs uniquement.A l’instar de Sidooh, cette série de Tsutomu Takahashi a le droit à une nouvelle édition. Autant prévenir les lecteurs de la première heure : il n’y a pas d’ajout, ni de nouvelle traduction ni d’illustration différente. Bref, ce nouveau tirage est destiné uniquement aux nouveaux lecteurs. Ceux-ci sont invités à suivre Riyon, une jeune femme fantôme chargée de protéger le Premier Ministre, c’est-à-dire l’homme le plus haï par le peuple et dont l’espérance de vie est très courte. Ce duo de personnages mal assortis et qui ne veulent pas rentrer dans le rang s’avère assez atypique, mais fonctionne bien. L’originalité de leur situation, la complexité de leur relation et les enjeux qui en découlent donnent vie à un scénario inattendu, intense, sombre et intelligent à la fois. Ce scénario très prometteur s’accompagne de dessins qui se veulent vifs et réalistes. Une histoire à ne pas manquer !
Après avoir échappé de justesse à la mort, Kasuga change d’attitude, ce qui plaît à l’opinion publique mais certains se méfient. Un 2e volet très prenant !L’histoire ne connaît pas de temps mort dans ce volume car le Premier Ministre se sent animé par de grands projets et la confiance dont il fait preuve lui permet de faire bouger les choses. Dans le même temps, un médium enquête sur Riyon et l’homme a clairement de sinistres intentions. Dans les deux cas, on est happé par une forte tension, le scénario fait preuve d’ambition et l’ambiance paranoïaque apporte ce qu’il faut de noirceur. L’intrigue s’avère tout à fait palpitante et, malgré quelques grosses ficelles, dégage beaucoup d’intensité. Il n’y a pas de doute à avoir, l’histoire en a encore sous le pied et sait donner envie de lire la suite. Rendez-vous au prochain tome donc.
Le combat contre la première lune supérieur a fait des morts, mais la ruée vers Muzan doit absolument se poursuivre. Un volet tendu !Sans surprise, l'action domine dans ce volume qui, en dehors de quelques révélations, se déroule à la forteresse infinie. Les pourfendeurs de démons sont prêts à tous les sacrifices pour empêcher le pire, et l'hécatombe fait froid dans le dos. Les dessins soulignent bien la violence et la puissance des combats, et l'action est donc réussie. L'histoire ne néglige pas ses protagonistes pour autant et nous livre des révélations touchantes ainsi que quelques secrets inattendus. L'ensemble se révèle une fois de plus tout à fait divertissant et les surprises nous donnent plus qu'envie de lire la suite : le rendez-vous est pris !
Le docteur Zukhe exprime son besoin d'enfants pour ses expériences, pendant que la situation se dégrade au camp de rééducation chinois. Un flashback très intéressant !On sait bien qu'Isaku, Ken et Akira ont un passé difficile en commun, mais il y avait encore de nombreuses zones d'ombre. Heureusement, ce troisième volet s'attache à nous expliquer de quoi il retourne : de leur relation réelle aux atrocités subies jusqu'aux transformations nécessaires pour survivre, l'intrigue développe chaque personnage de son récit pour que l'on ait une bonne vue d'ensemble. C'est une véritable tragédie qui a lieu, l'intrigue est forcément riche en émotion, et les révélations permettent de mieux comprendre ce qu'il se passe dans le présent. Le scénario gagne en outre en fluidité, et, allié à des graphismes impactants, sait se montrer nerveux à souhait. Du tout bon !
Enoa s’occupe de Hannah tandis qu’une opération de grande envergure se prépare. Miriam se méfie quant à elle de Feynman. Une suite tout en tension !Le groupe d’Enoa se met en mouvement, de même que celui d’Elijah et du Propater. Forcément, cela va engendrer énormément d’action : fusillades, courses-poursuites, combats au corps à corps... Il y a en a pour tous les goûts et les dessins savent parfaitement retranscrire la tension et le rythme élevé. Pour autant, l’histoire n’en oublie pas de proposer de véritables révélations et avancées. Bon, il est vrai qu’il se passe un peu moins de choses que dans les volumes précédents, mais les changements sont bel et bien là, efficaces et intéressants. Le spectacle est assuré tout du long, sans temps mort, et la pression maintenue sur les personnages se diffuse aussi sur le lecteur. Un septième volet divertissant et prenant.
Sonia, une policière éprise de justice, est mutée dans un quartier malfamé où sévit un tueur mystérieux. Un début prometteur.C'est dans un quartier très malfamé que se déroule cette histoire. On y suit une policière éprise de justice qui va enquêter sur un étrange tueur en série et, au passage, rencontrer des personnes littéralement monstrueuses qui tentent de sauver les humains. Les rebondissements ne sont pas d'une grande subtilité, mais l'intrigue s'avère suffisamment efficace pour nous le faire oublier : un univers sombre et impitoyable, des personnages charismatiques et des monstres permettent au scénario de dégager de la tension et d'être divertissant. Les dessins, tout en dynamisme, sont eux aussi très prometteurs. Un démarrage qui donne envie.
Itto Ogami et son fils parcourent le pays sans jamais renoncer à leurs principes. Une suite rudement prenante.Itto Ogami poursuit sa route avec son fils. S’ils croisent des ennemis venus les attaquer ou des personnes en détresse qu’il faut protéger, les deux personnages font également progresser leur relation en renforçant leurs liens. On a enfin (et surtout) le droit à des révélations sur le passé et les raisons qui font qu’Itto est devenu un paria. Malgré quelques exagérations, l’histoire s’avère très prenante : il y a de l’action savamment mise en scène, une intrigue de grande ampleur et une tragédie inéluctable. Le scénario avance à bon rythme, alternant révélations chocs et missions intenses, le suspense étant de circonstances tout du long mais n’oubliant pas les autres émotions au passage. Quant aux dessins, ceux-ci sont d’un dynamisme intense, les personnages sont charismatiques à souhait et l’ensemble nous plonge bien dans l’époque. On adore !
Ash fait un bref retour auprès des siens avant de disparaître à nouveau pour une raison et une durée indéterminées. Un 7e volet surprenant.Alors qu'Eiji semble tiré d'affaire, voilà qu'il se décide à prendre des risques pour sauver Ash, ce dernier s'étant sacrifié pour lui. S'il est vrai que l'utilisation des drogues est très pratique et qu'Ash aurait pu être bien plus malmené par Golzine, il faut bien reconnaître que l'ambiance reste sombre, sulfureuse et violente, que le désespoir est de rigueur et que le scénario tient la route. Ainsi, les deux jeunes hommes avancent tous les deux en eaux troubles (au sens propre comme au figuré), quitte à faire plonger volontairement leur entourage, pour un rendu au suspense toujours aussi intense. L'histoire n'a pas son pareil pour avoir des rebondissements surprenants et intelligents, ce qui la rend toujours aussi palpitante et on ne parvient pas à décrocher le regard. Encore une très bonne lecture !