Gotô se fait remettre un téléphone portable en échange du traceur, mais les pistes sur sa séquestration sont minces. Une suite toute en tension.Gotô n’a toujours aucune idée de qui lui en veut et pourquoi. Néanmoins, le récit est loin de piétiner pour autant. Gotô met en place un moyen de forcer son ennemi à intervenir et celui-ci envoie de plus en plus de signes pour montrer qu’il a le contrôle sur la situation. Si on observe 2-3 longueurs, celles-ci sont balayées par l’amorce de révélations croustillantes. Il nous manque bien sûr beaucoup de réponses, mais l’intrigue progresse tout en adoptant un ton de polar tout à fait séduisant. La tension est palpable, le danger et les traîtrises sont partout et la complexité de l’affaire est très bien ficelée. De plus, les dessins sont plutôt fascinants avec leur rendu réaliste. A suivre.
Grâce à un arbitre qui entre en jeu, Gotô obtient enfin une piste sérieuse. Le puzzle avance et nous fascine.Alors que la quête de Gotô semble vaine tant Dojima est puissant, voilà que ce dernier s’arrange pour fournir des pistes à Gotô. Il est vrai que ces décisions sont un peu trop arrangeantes pour le récit, mais cela permet de débloquer la situation et de relancer efficacement l’intrigue. On est dévoré par l’envie de savoir le fin mot de l’histoire, les informations sont délivrées au compte-gouttes pour faire durer le suspense et l’ambiance paranoïaque qui vient s’ajouter finit de parfaire l’ensemble. Le scénario tient bien la route et les graphismes ont quant à euxvun charme certain qui a tout du vieux polar, histoire de profiter au mieux du récit. Vivement le final !
Gotô se rappelle un détail étrange sur la salle de musique : serait-ce la piste tant espérée ? Un quatrième et dernier volume stupéfiant.Gotô obtient une piste cruciale et compte bien l'exploiter jusqu'au bout. Le scénario sait faire durer le suspense et permet à l'histoire de bien avancer. Le côté polar est donc bien exploité, on n'en perd pas une miette et l'intelligence des rebondissements est à souligner. En revanche, lorsque l'on apprend les réelles motivations de tout cela, on reste stupéfait. On s'attendait à quelque chose de dramatique et terrible, et non pas à un incident aussi mineur. C'est assez déroutant, surtout au vu de la complexité du récit dans son ensemble. On reste donc très mitigé quant à cette conclusion.
Dix ans après avoir été enfermé sans savoir par qui et pourquoi, un homme est libéré sans explications et décide de partir à la recherche de réponses. Un début fracassant !C’est dans une édition au format double qu’Old boy revient en France ! Grâce à un financement participatif, l’œuvre qui a inspiré le film culte éponyme peut donc être (re)découverte. Pour ceux qui ne le sauraient pas, il s’agit de l’histoire d’un homme qui se fait enfermer sans raison apparente dans une pièce par une organisation privée spécialisée dans l’emprisonnement illégal, et se retrouve libéré tout aussi subitement au bout de 10 ans. Dès lors, il va chercher à comprendre qui lui a fait ça et pourquoi. Avec un tel synopsis, difficile de ne pas être happé par la curiosité ! Le scénario de base est très efficace pour nous plonger dans l’ambiance et nous donner une terrible envie de lire la suite, la traque de cet homme qui cherche à retrouver quelqu’un qui lui en veut ne manquant pas de dangers, de mystères et violence. C’est un régal d’imagination, même si certains rebondissements sont un peu exagérés, le récit avance avec réalisme et tension. Le rythme et l’ambiance savent générer une histoire vraiment angoissante. Quant aux dessins, le réalisme est indéniable, les personnages débordent de charisme, les décors sont très travaillés et les ambiances nocturnes font preuve de maîtrise. On adore !