Bien avant de devenir Nishiki Niimi, le jeune Kumetarô était un jeune garçon naïf qui vénérait les samouraïs. Une transition sombre et très correcte.C’est un volume en deux temps que voici. D’abord, la première partie s’intéresse à Nishiki Niimi : de son enfance à son destin de samouraï, l’homme connaît une vie sombre, tragique et étonnante. Le récit n’échappe pas à quelques poncifs, mais il fait malgré tout son petit effet et enrichit bien le personnage. Puis, dans sa seconde partie, l’histoire installe les bases d’un nouveau cycle : Serizawa passe à l’attaque et fait appel aux « sept démons » pour fomenter son plan. Même si ce passage abuse un peu de stéréotypes, les éléments placés sont plutôt prometteurs et laissent espérer aussi bien de l’action que des complots. L’intrigue impose bien son ambiance tendue et ses fortes têtes, le scénario gagne en intérêt et en attractivité. On a hâte de voir ce que cela va donner par la suite.
Le monstre de Saqr est rapidement neutralisé, mais les Birdmen ont encore beaucoup de rencontres à faire. Un 12e volet étonnant.Le combat contre le monstre de Saqr est étonnamment expéditif, permettant à la suite de déplacer l’action et faire avancer les choses. On suit ainsi les Birdmen jusqu’en Afrique où d’autres compagnons sont présents, ainsi qu’une fillette qui va s’éveiller à sa nature. Ces rencontres sont plus sombres car elles nous donnent des indices inquiétants sur la psychologie de certains personnages et les plans qu’ils fomentent. De fait, cela installe un climat de suspicion et une tension efficaces, tout en offrant un nouveau point de vue sur l’histoire. Encore une fois, le scénario se montre surprenant et garde son atmosphère particulière : on en redemande volontiers !
Kenshiro rejoint sa bien-aimée Xiubao sans oser lui dire sa véritable identité. Un 5e tome un peu trop musclé.Les choses commencent à avancent un peu dans ce volume car Xiubao remonte la piste de ses souvenirs et mène des négociations capitales avec des vilains. Malheureusement, tout cela est relégué au second plan, l'histoire préférant mettre en avant les disciples du Hokuto qui s'affrontent par fierté. Les motivations de chacun laissant à désirer, le récit ne nous transporte pas et, hélas, les dialogues qui accompagnent les scènes d'action sont des stéréotypes sur pattes. Du coup, le scénario reste très moyen, et les dessins - bien que très soignés - ne suffisent pas à le faire passer. Dommage.
Certaines rencontres peuvent être malaisantes et créer des vocations inattendues. Des histoires glaçantes à souhait.Toujours fidèle à ses habitudes, Junji Ito nous présente des nouvelles d'épouvante où des gens ordinaires vont être confrontés à des êtres et situations extraordinaires et totalement effrayants. A chaque fois, le suspense prend le temps de monter pour nous laisser deviner ce qu'il se passe, puis les choses basculent et l'horreur explose. Les fans de l’auteur retrouveront leurs marques et trouveront les écrits assez prévisibles, mais cela n’empêche pas l’ambiance angoissante de mettre mal à l’aise le lecteur et le rythme général l’emporte sur l’ensemble. Les dessins, constants dans le soin apporté aux personnages, ne déçoivent pas. Un bon recueil.
Junji Ito revient avec un nouveau recueil d'histoires aussi terrifiantes les unes que les autres.En plus de revisiter l'histoire de Frankenstein, Junji Ito présente ici des récits originaux et bien flippants. L'adaptation du titre de Mary Shelley est bien pensée, on retrouve les éléments principaux du roman, mais le mangaka inclut cela dans une histoire de plus grande ampleur qui lui permet de se démarquer et d'être surprenante. Les autres nouvelles sont certes plus courtes mais l'ambiance de malaise et de terreur est bel et bien là. Les dessins font quant à eux tout ce qu'il faut pour nous plonger dans les histoires et nous communiquer l'effroi des personnages. Pour les amateurs de frissons !
Jun se bat contre Shôta, un judoka qui ne maîtrise vraiment qu'une seule technique. Une fin correcte.C'est déjà la fin de la série, même si le mangaka nous annonce déjà travailler sur une suite. En réalité, c'est donc plus la fin d'un cycle qu'autre chose, celui-ci étant dédié à l'affirmation et la révélation du talent de Jun. On se doute bien que la situation va s'améliorer avec son oncle, mais la façon dont cela se produit est plutôt sympathique à suivre. La délicatesse de la narration laisse un peu à désirer, il faut bien l'admettre, mais il se passe suffisamment de choses pour que cela ne soit pas ennuyeux. Quant aux dessins, ceux-ci sont bien vifs et forts. Voilà donc une fin tout à fait satisfaisante.
Pour rendre son oncle fier et raviver sa passion, Jun se lance à fond dans le judo. Convenu mais bien fait.Passionnée de judo et désireuse de rendre de l'espoir à son oncle, Jun se lance dans le monde du judo sans avoir peur de qui que ce soit. Les personnages sont déjà très forts, leur histoire est claire et il n'y a pas de grosse surprise à en attendre. Pour autant, on ne s'ennuie pas car la personnalité enjouée et déterminée de Jun nous emporte, le judo est bien mis à l'honneur et l'intrigue reste sympathique. Quant aux graphismes, ils font preuve de rythme et donnent beaucoup d'allure aux personnages. Un bon début.
Zhang Taiyan s'en prend au secrétaire du conseil municipal de la concession française. Une suite peu emballante.On espérait avoir enfin une réelle évolution du conflit mondial ou, au moins, un peu plus d'explications sur le sujet. Hélas, cette promesse n'est pas tenue et, au lieu de cela, on a le droit à une compilation d'hommes trop musclés qui se battent pour sauver des femmes en proie à des vilains bien horribles. En plus du côté répétitif des scènes, le scénario ne brille pas de modernité ni d'intelligence, cela fait de la peine à lire car il y a pourtant du potentiel. Hélas, les techniques du Hokuto font un peu trop de mal à l'histoire, snif.
Le clan de Chôshû est chassé de la capitale en une nuit et le Miburoshi Gumi connaît une promotion. Un 8e tome correct.Le Chôshû est expulsé de la capitale, et les membres du Miburoshi Gumi obtiennent une grande reconnaissance. La première partie de ce volet s'attarde sur les changements que cela occasionne, le récit ne manque pas de rebondissements et pose de nouvelles bases intéressantes. La seconde partie, portée sur l'action, propose des combats qui ont de l'allure et font leur effet visuellement. Ces passages n'apportent pas forcément une utilité au scénario mais sont assez divertissants. Un huitième volet satisfaisant.
Linwang décide de faire payer sa trahison au colonel De Guide. De son côté, Kenshirô est contraint d’amputer Pan Guanglin. Une suite en demi-teinte.Quel que soit le lieu ou bien encore les personnages mis en scène, il y a toujours une bonne raison de se battre : pouvoir, femme, honneur... Du coup, c’est un festival de scènes d’action qui se déroule sous nos yeux. Visuellement, c’est très efficace, on devine bien la violence des combats et l’intensité des frappes. En revanche, le scénario manque de créativité et n’évite pas les stéréotypes pompeux et datés. Fort heureusement, la dernière partie relève un peu le niveau en lançant véritablement le sujet de la guerre et du nazisme. Cela reste balbutiant, mais on a bon espoir que cela prenne plus d’ampleur par la suite. A suivre ?
Keiji fait des singeries devant Hideyoshi qui a bien du mal à conserver son sang-froid. Un opus un peu trop guignolesque.Une fois de plus, on est partagé par la lecture. D’un côté, les scènes de combats sont maîtrisées, les personnages ont beaucoup d’allure et le soin apporté aux détails est évident. Les dessins sont l’atout majeur de ce volume, la qualité est indéniable et fait plaisir aux yeux. En revanche, le scénario ne brille pas d’une grande maturité : entre les pitreries complètement exagérées de Keiji, des méchants très caricaturaux et des transitions abruptes, on peine à apprécier le scénario. Cela atténue l’intérêt de ce volume qui n’échappe pas à des longueurs. Dommage.
Raizô a trahi Jin'emon, mais ce dernier a encore des cartes à jouer. Un volume charnière.L'attaque du quartier Yoshiwara occupe tout ce volet. S'il est évidemment porté par de l'action, le scénario n'en oublie pas de développer ses personnages, leurs relations et les stratégies (politiques et religieuses) mises en place. Cela rend l'histoire nettement plus importante, intense et cruelle. Quant aux combats, ceux-ci sont assez hypnotiques de par la puissance émise et leur mise en scène. Voilà donc un troisième volet qui marque une étape cruciale dans le récit avec de beaux dessins : très bien !
La mignonne collégienne Kotomi revient dans la compétition de tennis de table avec sa jumelle devenue un gorille ! Surprenant.Comment apporter de l'originalité à un manga de sport ? Eh bien, en faisant participer un gorille au cœur de collégienne ! Voilà l'idée folle que met en scène cette histoire. Évidemment, il ne faut pas en attendre du réalisme, mais ce n'est pas gênant. En effet, on s'attache surtout aux personnages qui ont de l'énergie à revendre, la relation des deux sœurs ne manque pas d'émotion, et les gags sont également présents. L'action fait dans la démesure afin d'amuser le lecteur et c'est tellement barré qu'on ne peut s'empêcher de rire. Les dessins sont eux aussi efficaces et mettent bien en avant la puissance des pongistes et leur expressivité. Un concept barré mais sympathique !
Takumi se retrouve auprès d'Enma qu'elle va devoir convaincre de la ramener sur Terre. Un final aussi étonnant que le concept de base.Dans l'au-delà comme sur Terre, Takumi n'a pas fini de surprendre là où elle passe. La demoiselle/gorille n'a cependant pas la possibilité de tout expliquer et doit faire beaucoup de choses : ressusciter, s'améliorer au tennis de table et, enfin, résoudre ses problèmes de famille. Le programme est chargé et, si le récit part un peu dans tous les sens, il parvient néanmoins à former un tout relativement cohérent et à trouver une conclusion honorable quoiqu’un peu abrupte. Les surprises sont toujours aussi nombreuses, l'action est exagérée mais amusante et les personnages débordent de charisme. L'ensemble est donc tout à fait satisfaisant même s'il manque un peu de cadrage par moments.
Keiji et ses deux alliés sont encerclés par un bataillon de 400 kabuki-mono prêts pour le combat. Un 5e épisode abrupt.Une fois de plus, Keiji démontre qu'il n'usurpe pas sa réputation. Ainsi, qu'il doive se battre ou user des mots, l'homme a toujours de la ressource pour se sortir des situations périlleuses. L'intrigue générale n'est pas mauvaise en soi, mais sa narration laisse un peu trop à désirer pour convaincre. Les flashbacks ne sont pas bien mis en évidence, les transitions sont dépourvues de fluidité et le scénario avance de façon confuse. Les dessins font quant à eux dans la démesure mais cela est assumé et colle bien au style de Keiji. Un cinquième volume encore trop juste pour convaincre pleinement.
Hijikata entreprend de raconter la vérité à la journaliste quant à l'incident de Yagi-Tei. Intéressant.Les deux clans principaux cessent de se provoquer et préfèrent passer aux choses sérieuses. Dès lors, la violence est de mise et on n'échappe pas à quelques trahisons et attaques terribles. Cela manque de subtilité, il faut bien le dire, cependant cela fait bouger les choses de manière intéressantes. Les forces en présence sont remaniées, les enjeux prennent une autre allure et la tension fait son effet. Le scénario gagne donc en intensité et efficacité. Il peut également compter sur ses dessins pour appuyer les moments forts et les discussions. Voilà donc un septième volume bien prenant.
Kochô suspecte une des courtisanes de la maison de cacher des secrets et ne réalise que trop tard qu’il s’agit d’un piège. Une suite très intéressante ! Si les précédents chapitres s'attachaient avant tout à nous montrer le côté fatal de Kochô, le scénario développe ici une véritable histoire de fond. Ainsi, le récit installe une dimension religieuse et géopolitique via le christianisme qui cherche à s'implanter et un prêtre pas toujours très catholique. En parallèle, Raizô fait des siennes et se trouve des alliés inattendus. Le récit enrichit son contexte et se dote de bases solides, ce qui le rend vraiment très intéressant, tendu et complexe. Quant à Kochô, prise dans des conflits qui la dépasse et remettent en cause son choix de vie, elle dévoile alors un côté fragile qui sublime sa beauté. Tous ces éléments se mélangent très bien et rendent donc ce deuxième volume assez palpitant, vivement la suite !
Dans le quartier des plaisirs Yoshiwara, la courtisane Kochô a tout de la femme fatale puisqu’elle est en réalité une shinobi sous couverture. Une seconde partie qui fait plaisir.Suite directe de Butterfly beast, cette série peut parfaitement accueillir de nouveaux lecteurs puisqu'on nous résume (certes brièvement) la situation de Kochô et qu'il n'y a pas encore de grand récit de développé. Ainsi, on suit la belle dans des missions diverses où sa couverture de courtisane lui permet d'avoir accès à des informations et des cibles de manière très pratique. Chaque épisode propose une intrigue différente mais prend le temps de se développer à bon rythme et de dégager un fort suspense. En ajoutant à cela des dessins léchés, le premier volume de cette suite s'avère tout à fait divertissant et efficace. On espère que la suite en fera de même !
A peine arrivé à Kyoto, Kenji se trouve déjà impliqué dans des conflits. Un quatrième opus aussi exagéré que les autres.L'arrivée à Kyoto n'est pas de tout repos pour Keiji qui s'attire une fois de plus des ennuis. Que ce soit par la faute des autres ou à cause de son caractère, Keiji se retrouve mêlé à un complot contre le régent et il trouve bien entendu le moyen de se faire remarquer. S'il y a du rythme, des personnages charismatiques et des dessins particulièrement soignés, le scénario continue de pêcher. Les exagérations sont trop nombreuses, les rebondissements et caractères manquent de crédibilité et on a parfois du mal à suivre le raisonnement des personnages. Tout cela fait que la lecture reste très moyenne et ne parvient toujours pas à nous embarquer. Dommage.
Ken se propose de remplacer Ye pour affronter le monstrueux Goran. Une suite qui en fait trop.Même si Ken est toujours de la partie, trois personnages secondaires sont au centre de ce volume : un combattant mutilé, une femme fatale et un prisonnier torturé. Évidemment, tous ont un rapport avec Ken, et chacun a une triste histoire. On n'a rien contre cela car le récit enrichit son univers et développe un peu plus son personnage principal à travers ces portraits. En revanche, il y a tellement d'exagérations que cela en devient grotesque et les situations s'enchaînent sans véritable transition, ce qui est dommage. Une suite trop juste pour convaincre.
Hajime fait face à un adversaire particulièrement puissant et très rapide. De l’action plutôt efficace.Ce n’est clairement pas la subtilité qui prime dans ce cinquième volume, tant au niveau des scènes d’action que dans le caractère de ses personnages. Néanmoins, cela permet au récit d’imposer les protagonistes et d’avancer un bon rythme. Ainsi, le Miburôshi Gumi connaît des évolutions plus ou moins surprenantes et les règlements de compte vont bon train. Il est vrai que les personnages sont un peu trop prétentieux et que les exagérations gâchent un peu la tension, mais l’ensemble reste plutôt correct. En outre, les graphismes sont assez efficaces, ils font eux aussi la part belle aux personnages et savent donner de l’impact aux combats. Un cinquième opus correct.
Une randonneuse arrive dans un mystérieux village recouvert de filaments dorés et va obtenir un pouvoir pour le moins phénoménal. Inquiétant mais décousu.Junji Ito nous fait toujours frissonner, aussi on redoute toujours autant qu'on désire lire ses œuvres. Cette fois, on suit une jeune femme qui obtient un terrible pouvoir de clairvoyance puis un journaliste qui s'intéresse à son cas. Sur fond de croyance, de fanatisme et d'Histoire, l'intrigue évolue en faisant des sauts dans le temps, des raccourcis narratifs et des envolées mystiques, si bien que le récit est très chaotique. L'ambiance est efficace, la tension et la peur fonctionnent bien, mais il faut reconnaître que c'est assez confus et l'auteur avoue lui-même dans sa postface qu'il ne maîtrise pas le développement du scénario. Les dessins sont quant à eux toujours saisissants et transmettent bien la peur. Une histoire correcte mais non exempte de quelques défauts.
Une nouvelle recrue arrive mais Ochô doute de ses capacités. Une suite (et fin) bien prenante.Une nouvelle chasseuse arrive mais le récit ne s'oriente pas sur une rivalité. Au contraire, Ochô et Kagari se connaissent, éprouvent de l'affection l'une pour l'autre, mais leur travail les empêche de se comprendre. Ainsi, la première veut préserver la seconde qui lui voue une admiration sans borne. En plus de développer l'enquête sur les bains publics, l'histoire se montre psychologique et tragique, renforçant ainsi son ambiance sombre, mélancolique et dramatique. Le scénario avance bien, avec rythme et délicatesse, on est donc conquis, d'autant plus que les graphismes sont très soignés. On regrette néanmoins de ne pas pouvoir suivre un peu plus les aventures de la chasseuse, mais l’auteur nous promet une suite à la série, aussi on a bon espoir de revoir la belle. Une bonne fin.
Dans le quartier réservé de Yoshiwara, la courtisane Kochô est en réalité une chasseuse de shinobis dévoyés. Un début assez séduisant.Le personnage principal de cette histoire, Ochô, a tout de la femme fatale puisqu'elle est à la fois une courtisane et une tueuse. On découvre ici son univers, la façon dont fonctionne sa couverture et ce mélange de froideur et de mélancolie qui l'habite. Même si l'histoire est pour l'instant assez simple et convenue, les bases de récit nous laissent espérer une suite bien plus surprenante et avec une ambition plus importante. Les indices semés sont en tout cas très prometteurs. Quant aux dessins, ceux-ci sont vraiment soignés et ont de l'allure, aussi bien dans la représentation des personnages que les scènes d'action. Une bonne introduction.
Keiji Maeda est un kabuki-mono qui assume ses goûts vestimentaires voyants et se montre aussi fort qu'insolent. Un retour inattendu.On avait pu découvrir l'aventure de Keiji lors de sa première édition chez Casterman. C'est avec Mangetsu qu'il débarque à nouveau en nos contrées. La couverture s'avère plus sobre (il n'y a plus le décor de fond), le papier est plus épais et l'ouvrage est de meilleure qualité. En revanche, l'histoire de Keiji n'est pas trop passionnante pour le moment. Il faut dire qu'il n'y a pas d'aventure qui démarre ni de complot à gérer, et le personnage principal en fait beaucoup trop pour se donner de l'allure. Son insolence finit par le rendre agaçant, voire grotesque par moments, ce qui dévaloriser l'intrigue. Les dessins, dont on reconnaît bien la patte de Tetsuo Hara, font honneur aux personnages et aux décors, même si certaines silhouettes laissent à désirer. Au final, voici un premier volume moyennement emballant.
Keiji se rend au château de Suemori pour venir en aide à son meilleur ami. Une suite qui en fait des tonnes.Les péripéties de Keiji se poursuivent sans transition entre elles. Le récit passe ainsi d'une guerre à la conquête d'une femme en passant par des bains sans qu'il n'y ait de trame conductrice. En outre, et c'est bien cela le souci, le personnage principal se met beaucoup trop en valeur avec des exagérations outrancières et d'un goût parfois très discutable. Les récits manquent cruellement de délicatesse mais aussi d'un véritable intérêt, ce qui est fort dommage au vu du potentiel de base. Les dessins sont cependant très soignés et ne manquent pas de vigueur. Un deuxième volume qui exagère un peu trop.
Serizawa et ses compagnons vont devoir prouver qu'ils ne sont pas juste des fanfarons et qu'ils sont bel et bien des génies du sabre... Simple mais efficace.L’intrigue de ce troisième volume est assez simple et se résume en un mot : combats ! En effet, afin de pouvoir intégrer le clan Aizu, Serizawa et ses amis vont devoir montrer qu’ils sont capables de battre les maîtres. C’est ainsi qu’on assiste à une multitude de duels qui nous permettent de voir les capacités de chacun, mais aussi de faire des rencontres et d’en prendre plein les yeux. Il est vrai que l’intrigue est assez mince et que les combats sont finalement un peu courts, mais on apprécie leur énergie, la variété des styles et le charisme des personnages. Quant aux dessins, ceux-ci sont très dynamiques, mais pourraient gagner un peu de clarté avec un peu plus de décors que de lignes de vitesse. Une suite très correcte.
Une journaliste vient à la rencontre d'un ancien membre du Shisen Gumi pour l'interroger sur un homme très précis. Un début prometteur.Milice ô combien célèbre au Japon, le Shisen Gumi inspire beaucoup d'histoires, notamment ce titre. Cette fois, on s'intéresse à celui qui sera surnommé « le démon du Shisen Gumi », un nom qui semble assez explicite. Pour introduire le récit, une journaliste interroge un homme qui l'a connu autrefois et qui peut donc lui raconter son parcours. Si on aurait pu se passer de cette partie plus récente, le scénario nous laisse deviner que la journaliste nous fera plus tard des révélations croustillantes et cela éveille notre curiosité. Quant au démon, il n'est pour l'instant qu'un jeune homme fougueux qui s'en prend aux dojos : c'est assez classique, mais cela met bien en avant sa recherche de pouvoir et sa puissance. Le récit promet de développer une histoire pleine de combats au sabre, d'honneur et de personnages très forts, ce qui est plutôt alléchant. Les dessins sont bien soignés, ne négligeant ni le charisme des personnages, ni les décors et l'action. Un bon début.
Sasaki et Hijitaka se livrent à un duel au sabre, chacun souhaitant mettre l'autre à mort. Une suite correcte malgré de nombreuses exagérations.Après le combat contre Sasaki qui nous montre de quoi est réellement capable Hijitaka, le récit opère quelques sauts dans le temps pour nous présenter plusieurs personnages amenés à jouer un rôle capital dans le Shisen Gumi. Côté subtilité, on pourra repasser, car les personnages ont un égo démesuré, et en font des tonnes en appuyant beaucoup sur des clichés. Néanmoins, lorsqu'on parvient à faire abstraction de ces exagérations, on constate que le récit avance plutôt bien et commence à prendre véritablement forme. On attend donc de voir ce que nous réserve la suite.