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Prochain niveau: 2 EXP

Vestron

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Juin
24 juin

Godzilla The half century war

Avec Godzilla The Half Century War, James Stokoe délivre un récit racé sur le roi des monstres au travers de la quête du lieutenant Ota Murakami qui a passé 50 ans de sa vie à traquer Godzilla...On n’est jamais si bien servi que par soi-même ! C’est ce qu’a dû se dire James Stokoe quand il s’est retrouvé aux commandes de Godzilla The Half Century War en 2012. En effet, le scénariste / artiste s’est lancé tout seul dans ce projet qui met en avant le lieutenant Ota Murakami dans sa traque du monstre à chacune de ses apparitions et ce, pendant 50 ans. Pour ce faire, Stokoe centre son récit autour de l’obsession du soldat pendant des décennies et sur sa farouche volonté de le traquer coûte que coûte. Mais loin de tomber dans une énième histoire sans saveur de Godzilla, James Stokoe a décidé de coller au mieux à l’évolution de l’univers du monstre depuis 1954 en faisant de nombreuses références aux films des 50’s jusqu’aux plus récents. Ainsi, on retrouve dans ce comic book pas mal d’ennemis de Godzilla comme Mothra, Rodan, Megalon, King Ghidorah, etc. De plus, le style graphique de l’artiste est à la croisée du manga et du comics avec un trait ultra détaillé qui fait honneur à Godzilla ainsi qu’à la culture nippone. On sent que l’auteur a fait beaucoup de recherches en ce sens et qu’il connaît très bien son sujet ! En fin de compte, Godzilla The Half Century War est un véritable chef d’œuvre qui rend un vibrant hommage au roi des monstres sans jamais en dénaturer l’essence. James Stokoe a su reprendre à son compte l’univers de Godzilla pour livrer un récit de haute volée et prenant. Chapeau...


Illustration : James Stokoe | Couleur : Francesco Francavilla | couverture : Arif Prianto
aventure
24 juin

War World - Escape

La guerre entre les Transformers et les Decepticons a éclaté sur Cybertron ! Brian Ruckley continue sur sa lancée en centrant son récit sur les dommages collatéraux de ce conflit hors norme. Toujours fidèle au poste dans son reboot sur les origines du conflit entre les Transformers et les Decepticons, Brian Ruckley a attaqué dans le volume précédent l’arc War World qui coïncide avec la guerre sur Cyberton. Cette fois-ci, le scénariste se place sous le point de vue des innombrables vies qui se retrouvent pris au piège de ce conflit, alors même qu’elles n’y ont pas pris part. Pour ce faire, ce récit parallèle à la série principale se concentre sur le sort des victimes des dommages collatéraux de la guerre sur Cyberton, les survivants de la biosphère d’A’ovan, victimes des terribles Insecticons, alliés des Decepticons. Et encore une fois, Brian Ruckley va alterner l’action pure et dure avec les considérations politiques du conflit. Ainsi, le récit développe en toile de fond le sort des formes de vies touchées par une guerre qu’elles n’ont pas choisie mais qu’elles subissent malgré elles sous le joug des Transformers ou des Decepticons. Pour son retour avec Ruckley (le dernier comic book a été réalisé par Anna Malkova), Beth McGuire-Smith reprend ses habitudes et délivre des dessins classiques très propres, typiques de la franchise. En fin de compte, Transformers : War World – Escape s’avère être un comic book intéressant mais dont l’approche parfois trop sérieuse risque de perdre en chemin les plus jeunes lecteurs ou ceux qui s’attendent à retrouver le manichéisme propre à la saga originelle...


couverture : Beth McGuire Smith | Couleur : Priscilla Tramontano
aventure
24 juin

Mighty Morphin

L’arrivée du Power Ranger vert a changé la donne pour les Power Rangers qui doivent maintenant faire face à une menace liée au passé de Zordon. La saga Unlimited continue et bat son plein !On prend les mêmes et on recommence ! Ryann Parrott (scénario), Marco Renna (dessins) et Walter Baiamonte (couleurs) sont de retour sur ce Power Rangers Unlimited : Mighty Morphin T2 qui reprend là où le premier volume de la série s’était arrêté. On retrouve donc le Power Ranger vert à Prometha faire ses classes sous la houlette de Grace Sterling pour devenir un vrai Ranger. À partir de là, Parrott met en avant pas mal d’actions avec une bonne dose d’humour. Cependant, le scénariste n’oublie pas de travailler sur les personnages, notamment sur les relations entre eux ainsi que les tenants et les aboutissants de la responsabilité d’être un Power Ranger. De même, Ryan Parrott reste fidèle à l’univers originel de la franchise, notamment au travers de pas mal de références à la série télévisée. Concernant la partie graphique, Marco Renna continue sur sa lancée avec des dessins énergiques et des traits plutôt fins. L’artiste prend un soin particulier à mettre en place des scènes d’actions bien pensées tout en y donnant pas mal de clarté, ce qui permet une lecture fluide et agréable. En définitive, Power Rangers Unlimited : Mighty Morphin T2 est sur la droite lignée du tome précédent et distille un récit bien ficelé qui laisse la part belle à l’action et au développement des personnages. C’est assez rare pour le souligner...


Couleur : Sara Antonellini
aventure
24 juin

The Deathstone + King Cobra

Ce n’est pas la première fois que les M.A.S.K. et les G.I. Joe se retrouvent en crossover mais ce M.A.S.K. – G.I. Joe : The Deathstone + King Cobra est plus percutant qu’à l’accoutumée !Ah, nostalgie quand tu nous tiens ! Après avoir découvert de nombreux crossovers des franchises Hasbro depuis quelques temps, les lecteurs les plus anciens, peuvent depuis, se mettre pas mal de nouvelles histoires sous la dent. Mais cette fois-ci, M.A.S.K. – G.I. Joe : The Deathstone + King Cobra compte frapper un grand coup en jouant outrageusement sur le bon vieux temps. En effet, The Deathstone, le premier récit de ce comics reprend l’épisode pilote de la série télévisée M.A.S.K. de 1985 en l’adaptant aux personnages actuel de la franchise, histoire de donner plus de peps. Dans la même optique, King Cobra , une histoire se déroulant dans le futur dans un monde où Cobra n’a plus de limites fait de nombreuses références à la série originelle. Enfin, petite cerise sur le gâteau, Cliff Dagger, la troisième mini-histoire de The Deathstone + King Cobra est centrée autour du personnage de Cliff Dagger, l’un des sous-fifres de Mayhem dans la série télévisée et force est de constater qu’Aubrey Sitterson remet parfaitement ce criminel au goût du jour ! Du côté des dessins, Andrew Griffith, Ilias Kyriazis et Robert Atkins délivrent des planches très classiques mais bien amenées qui ne trahissent pas les ambiances et les codes des franchises. En définitive, M.A.S.K. – G.I. Joe : The Deathstone + King Cobra est un bon petit comic book sans prise de tête qui se laisse lire et qui surfe allègrement sur la nostalgie des années 1980. Et ça fait du bien...


Scénario : Aubrey Sitterson | Couleur : Mark Roberts | couverture : Marcello Perez Dalannays
heroes
Avril
21 avril

Power Rangers Unlimited

Le stakhanoviste Ryan Parrott est de retour avec une nouvelle histoire des Power Rangers sous la bannière Unlimited. Cette fois-ci, les Rangers vont devoir s’allier avec le terrible Seigneur Drakkon !Décidément, ce bon vieux Ryan Parrott ne chôme pas avec la franchise Power Rangers qu’il décline à toutes les sauces via l’arc Unlimited et Mighty Morphin. Mais cette fois-ci, le scénariste a décidé de prendre le lectorat à contre-pied en imaginant une histoire dans laquelle les Power Rangers sont obligés de s’allier au terrible Drakkon pour faire faire à la menace des Empyreal. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le scénariste n’y va pas avec le dos de la cuillère pour mettre en place une narration nerveuse basée sous le signe de l’action. À ce titre, les dessins de Francesco Mortarino retranscrivent à merveille les ambiances et le récit de Parrott, notamment grâce à une mise en scène bien travaillée et percutante. Qui plus est, les couleurs de Raul Angulo, assisté de Jose Enrique Fernandez, apportent elles-mêmes de la plus-value grâce à des teintes savamment contrastées. L’ensemble est bien équilibré et permet une lecture très fluide. En fin de compte, ce premier tome de Power Rangers Unlimited : Power Rangers est plutôt intéressant dans la mesure où Ryan Parrott n’hésite pas à faire évoluer la franchise avec cette alliance contre-nature entre les Power Rangers et le terrible Drakkon qui laisse entrevoir de nouveaux pans de la personnalité des différents protagonistes. On attend la suite avec impatience pour connaître l’issue de cette aventure plutôt sympathique !


Illustration : Francesco Mortarino | Couleur : Enrique Fernandez
aventure
29 avril

Soul's Winter

Quand Michael Zulli s’est attaqué à l’univers des Tortues Ninja en 1990 avec un Soul’s Winter aux teintes gothiques, son œuvre est vite devenue culte. 32 ans plus tard, c’est toujours le cas !Initialement sorti en 1990, Tortues Ninja : Soul’s Winter, le comic book mis sur pied par Michael Zulli (Alice Cooper’s Last temptation) avait désarçonné les fans en son temps du fait de l’esthétique gothique choisie par l’auteur, à mille lieues de l’univers imaginé par Kevin Eastman et Peter Laird. Plus de 32 ans plus tard, l’éditeur Vestron a eu la riche idée de rééditer ce récit en version colorisée en y intégrant aussi une compilation de plusieurs mini-histoires écrites et dessinées par Zulli dans les années 1990. Et d’entrée de jeu, la personnalité de Zulli transpire dans chaque planche : exit les nunchakus, les katanas, les égouts et les pizzas ! Ici, les tortues invoquées par Splinter ne sont pas de purs ninjas mais des êtres désincarnés qui évoluent au gré des stratégies de leur maître. Les atmosphères narratives sont lourdes comme une chape de plomb, appuyées par des dessins à l’encrage et au contrasté marqués. De plus, la récente colorisation de l’œuvre qui met en avant des couleurs volontairement ternes et agressives rajoute encore plus de noirceur à l’ensemble. Au final, Soul’s Winter est une œuvre plutôt singulière aux ambiances oniriques sombres et inquiétantes, le tout saupoudré d’une poésie gothique. Michael Zulli a su ici dépasser l’univers des Tortues Ninja pour délivrer un récit quasi mystique. Soul’s Winter fait figure de comic book culte et unique dans l’univers des TMNT, et on comprend pourquoi !


Illustration : Michael Zulli | Couleur : Michael Zulli | couverture : Michael Zulli | Scénario : Stephen Murphy
heroes
Mai
20 mai

Dead game

Ce petit one-shot qui met à l’honneur le mystérieux Snake Eyes permet de revisiter l’univers des G.I. Joe sous la houlette de l’immense Rob Liefeld ! Il va y avoir de l’action et du sang !Après avoir longtemps été aux commandes de Cable, X-Force et bien sûr Deadpool, on n’imaginait pas vraiment Rob Liefeld s’aventurer sur les terres de la saga G.I. Joe. Pourtant, force est de constater qu’il s’est bien investi dans le projet Snake Eyes : Deadgame puisqu’en plus des dessins, il a aussi travaillé sur le scénario avec Chad Bowers (X-Men, Deadpool ...). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce comic book-là est particulièrement bien fichu avec un récit qui tient bien la route au travers d’une quête mêlant mythologie, sorcellerie et bien entendu action effrénée tout en laissant la part belle à la psychologie de son personnage principal, le mystérieux Snake Eyes. Du côté des dessins, Rob Liefeld fait du Rob Liefeld avec des traits énergiques et des anatomies toujours aussi excessives. On sent que l’homme prend plaisir à exagérer les scènes d’actions mais il faut bien avouer que ça marche plutôt bien tant la mise en planches est percutante. Qui plus est, les couleurs de Frederico Blee et l’apport des nombreux encreurs invités (Tom Scioli, Ed Piskor, Neal Adams...) amène énormément de plus-value au rendu graphique de ce one-shot. En définitive, Snake Eyes : Deadgame est un bon petit comic book des familles qui ne lésine pas sur l’action pure et dure et qui prouve encore une fois que Rob Liefeld est toujours aussi bon. Espérons que l’artiste revienne d’ici peu aux manettes de nouveaux projets !


Illustration : Rob Liefeld | couverture : Rob Liefeld | Couleur : Frederico Blee
heroes
26 mai

Révolution continue !

Chaînon manquant entre l’arc narratif Revolution et le futur cycle First Strike, le second tome de la mini-série Revolutionaries a lourde charge de lier ces univers. Mais attention ! Il faut bien suivre...On ne va pas se voiler la face : le premier tome de Revolutionaries était un poil compliqué à cause d'intrigues et sous-intrigues qui partaient dans tous les sens. Autant dire que ce second et dernier tome de la mini-série était attendu au tournant par les aficionados, tant le scénariste John Barber avait mis de questions en suspens. Et autant le dire tout de suite : il ne va pas falloir cligner des yeux parce que ce tome 2 s’avère lui aussi narrativement touffu, notamment avec pas mal de retours en arrière. En effet, Barber réussit le tour de force de retomber sur ses pieds après son premier tome, même si les intrigues ne sont pas évidentes à suivre (il faut se replonger dans le vomume précédent pour bien en comprendre les ressorts). En ce qui concerne la partie graphique, Fico Ossio continue sur sa lancée et réalise de superbes planches, bien mises en valeur par le travail de Sebastian Cheng. On regrette cependant que les petites historiettes humoristiques d’Agnes Garbowska, intitulées Might Mikey Power Kid Detective, qui ponctuent les chapitres, ne collent pas du tout à l’ensemble et tombent même à côté de la plaque... En fin de compte, bien qu’il soit lui aussi un brin compliqué, cet album réussit le pari de la cohérence et ouvre par là-même la voie à l’arrivée du second cycle de Revolution : First Strike. Espérons que ce nouvel arc ne sera pas aussi difficile à suivre que celui-ci...


Illustration : Ron Joseph | Couleur : Guido Guidi
heroes
26 mai

The Crow : Memento Mori

Entièrement réalisé par des auteurs et artistes italiens, apportant leur sensibilité européenne à l’univers de James O’Barr, Memento Mori dévoile une nouvelle facette de la mythologie du corbeau.S’il est vrai que l’univers de The Crow de James O’Barr prend ses racines aux États-Unis, les incarnations vengeresses de la mythologie du corbeau peuvent aussi se décliner sur d’autres plans et en l’occurrence, à travers une autre culture. Ainsi avec Memento Mori, l’Italie est à l’honneur sous la plume de Roberto Recchioni et des dessins de Werther Dell’Edera. Et dès les premières pages du comic book, il est difficile de ne pas voir un parallèle entre le scénario de Recchioni et les tragiques évènements de 14 juillet 2016 à Nice. De même, les allusions à la pédophilie au sein de l’Église en toile de fond de la vie de David résonnent avec l’actualité qui concernet évidemment le Vatican. À partir de là, le lectorat français (et plus largement européen) va aborder cet album d’une manière plus « sérieuse » qu’un comic book lambda. C’est d’ailleurs là tout le tour de force de cette œuvre marquante, qui ne fait aucune concession ! En ce qui concerne la partie graphique, Werther Dell’Edera s’éloigne volontairement des canons US pour délivrer des dessins nerveux qui se rapprochent parfois du franco-belge.En définitive, Memento Mori est un comic book intéressant et ô combien singulier avec une sensibilité européenne très marquée, autant dans le scénario que dans les dessins qui s’éloignent un peu des standards d’outre-Atlantique. Cette approche artistique très marquée permet donc de (re)découvrir l’univers originel de James O’Barr sous un prisme novateur.


strange
Mars
25 mars

Curare

Avec son sujet malsain et singulier, James O’ Barr signe un récit de haute volée superbement mis en avant par les dessins d’Antoine Dodé. Voilà un comic book dont on ne sort pas indemne...Après l’énorme succès de The Crow en 1986 qui a donné lieu à plusieurs adaptations depuis 1994, James O’ Barr n’a jamais abandonné sa saga en continuant à la développer au travers de personnages différents. À ce titre, il a mis sur pied le scénario de The Crow : Curare en 2013, une de ses histoires les plus singulières. Inspiré d’un fait réel, l’assassinat sordide d’une jeune fille dans les années 1960 et dont ne connait toujours pas l’identité à ce jour mis à part qu’elle portait une chaussette bleue, ce comic book a été de l’aveu du scénariste le plus difficile à écrire. En effet, l’auteur a tenu à mettre en avant le sujet difficile du viol et du meurtre d’une fillette dont l’âme a été ramenée par le Corbeau en faisant des liens avec l’affaire réelle de Miss Chaussette Bleue. Afin de trancher avec l’âpreté de son histoire, James O’ Barr a décidé de faire appel à Antoine Dodé pour illustrer le récit avec des dessins loin des standards du comics ou trop réalistes. Ainsi, les traits crayonnés de l’illustrateur collent bien aux ambiances sombres du récit et apportent énormément d’émotion au travers du personnage de Joe (sous les traits de l’acteur Dennis Franz de NY Police Blues) et la fillette qui ne sait pas mettre des mots sur les atrocités qu’elle a subies. En définitive cet album est une véritable petite pépite savamment écrite et superbement mise en page. À la fois malsain et beau, le récit de James O’ Barr est d’une rare intensité...


Illustration : Antoine Dodé | Couleur : Antoine Dodé
strange
25 mars

War World : Tome 1

Avec cet album, le cinquième volume des Transformers sous la houlette de Brian Ruckley, une nouvelle ère s’ouvre : celle où la guerre éclate. Cet instant où Optimus Prime est né...Brian Ruckley est loin d’en avoir terminé avec sa relecture de l’univers des Transformers. En effet, après avoir expliqué les contours et le contexte du conflit entre les Autobots et les Decepticons au travers de 4 précédents tomes, ce cinquième volume intitulé Transformers World War ouvre le second arc du run de Ruckley. Et comme on pouvait s’y attendre, le conflit larvé entre le clan de Megatron et les Autobots prend maintenant la forme d’une véritable guerre suite au coup d’état contre le sénat. Mais loin de partir dans une surenchère de scènes d’actions et de combats décérébrés, le scénariste continue de développer les tenants et les aboutissants politiques de la montée en puissance de Megatron. Ainsi, l’auteur évite le piège manichéen des méchants contre les gentils et donnent au conflit différents points de vue. De son côté, Anna Malkova, qui a travaillé sur les tomes précédents, continue son petit bonhomme de chemin avec ses dessins énergiques et plutôt fins qui ne trahissent pas l’esprit de la franchise. Au final, ce nouveau cycle Transformers War World reprend là où le quatrième tome de la série principale s’était terminé et donne un nouveau souffle à la saga. Fidèle à son travail, Brian Ruckely a opté pour une approche plutôt sérieuse qui risque de décontenancer les lecteurs les plus jeunes... le cœur de cible initial d’Hasbro !


aventure
25 mars

Ranger Slayer : Drakkon New Dawn

Avec Ranger Slayer : Drakkon New Dawn, un album qui s'intègre à la série Powers Rangers Unlimited, le scénariste Ryan Parrott et l’illustrateur Dan Mora emmènent le lecteur dans le multivers des Power Rangers... là où tout est possible !Depuis que Ryan Parrott a pris les rênes de la saga Power Rangers Unlimited, l’homme a mis un point d’honneur à lui donner un côté moins enfantin que la série TV et a réussi à développer les personnages avec une étonnante acuité. Avec cet album, il met en place une histoire qui se déroule dans le multivers et dans laquelle Kimberly Hart, le Ranger rose, se taille la part belle. Mais loin de partir dans un one-shot décomplexé, ce comic book fait le lien avec Power Rangers Unlimited Tome 0 et permet de découvrir les personnages de la saga sous un angle nouveau et plutôt bien amené. En ce qui concerne les dessins, le travail de Dan Mora sur les deux premières parties est assez classique mais reste très énergique. L’artiste va droit au but et ne s’embarrasse pas de mise en scène trop élaborée : la lecture est fluide et efficace. Par contre, pour ce qui est du troisième chapitre du comic book concocté par Anthony Burch (scénario) et Simone Ragazzoni (dessins), on reste un peu sur notre faim dans la mesure où l’ensemble s’avère être un cran en dessous du travail de Parrott et Mora. C’est assez dommage... Ceci étant, Ranger cet opus s’avère être une véritable surprise avec ses ambiances plutôt sombres. Voilà une occasion en or pour les lecteurs les plus âges de se (re)plonger dans l’univers des Power Rangers !


couverture : Dan Mora | Illustration : Huang Danlan
aventure
25 mars

Ranger Slayer - Drakkon New Dawn

Avec Ranger Slayer : Drakkon New Dawn, le scénariste Ryan Parrott et l’illustrateur Dan Mora emmènent le lecteur dans le multivers des Power Rangers... là où tout est possible !Depuis que Ryan Parrott a pris les rênes de la saga Power Rangers Unlimited, l’homme a mis un point d’honneur à lui donner un côté moins enfantin que la série TV et de développer les personnages avec une étonnante acuité. Avec Ranger Slayer : Drakkon New Dawn, le scénariste met en place une histoire qui se déroule dans le multivers et au travers de laquelle Kimberly Hart, le Ranger rose se taille la part belle. Mais loin de partir dans un one-shot décomplexé, ce comic book fait le lien avec Power Rangers Unlimited Tome 0 et permet de découvrir les personnages de la saga sous un angle nouveau et plutôt bien amené. En ce qui concerne les dessins, le travail de Dan Mora sur les deux premières parties est assez classique mais reste très énergique. L’artiste va droit au but et ne s’embarrasse pas de mise en scène trop élaboré : la lecture est fluide et efficace. Par contre, pour ce qui est du troisième chapitre du comic book concocté par Anthony Burch (scénario) et Simone Ragazzoni (dessins), on reste un peu sur notre faim dans la mesure où l’ensemble s’avère être un cran en dessous du travail de Parrott et Mora. C’est assez dommage... Ceci étant, Ranger Slayer : Drakkon New Dawn s’avère être une véritable surprise avec ses ambiances plutôt sombres. Voilà une occasion en or pour les lecteurs les plus âges de se (re)plonger dans l’univers des Power Rangers !


couverture : Dan Mora | Illustration : Jung-Guen Yoon | Couleur : Eleonora Bruni
aventure
Février
25 février

MIghty Morphin

Après la préquelle d’il y a quelques mois, la double série Unlimited Power prend enfin son envol avec Mighty Morphin qui propose une approche rafraîchissante des aventures des Power Rangers !Avec son Power Rangers Unlimited : Mighty Moprhin T0 sorti en fin d’année dernière en guise de tour de chauffe, le scénariste Ryan Parrott avait su titiller la curiosité des lecteurs en mettant en place le contexte de sa double série basée sur les Rangers de la Terre et les Omega Rangers de l’espace, le tout au sein d’une même histoire. Comme on pouvait donc l’imaginer, ce T1 reprend là où la préquelle s’était arrêtée et tourne autour de ce mystérieux Power Ranger vert. Mais loin de se contenter d’une histoire assez classique, l’auteur met en place plusieurs enjeux bien ficelés avec de nouveaux personnages. De plus, Ryan Parrott développe en toile de fond une intrigue intéressante liée au passé secret de Zordon. En ce qui concerne les dessins, Marco Renna ne trahit pas les graphismes de ses prédécesseurs et délivre donc des traits fins et plutôt énergiques. La mise en scène des planches est quant à elle assez dynamique même si elle s’avère très classique. Cela permet une lecture fluide pour les plus jeunes lecteurs, même lors des nombreuses scènes d’action. Au final, même si ce titre ne suscitera que peu d’intérêt pour le lecteur qui ne connaît pas la franchise des Power Rangers, il faut bien avouer que ce comic book a le mérite de mettre en place un récit plutôt bien amené, loin des inepties de la série TV...


Illustration : Marco Renna | Couleur : Katia Ranelli | couverture : Steve Skroce
aventure
25 février

Transformers/ G.I. Joe 1939 T2

Après le coup de poing du Tome 1, John Ney Rieber et Jae Lee reviennent en force pour clore de main de maître un récit d’une haute intensité. Quelle claque !Six mois ! Il aura fallu patiemment attendre six mois pour pouvoir se mettre sous la dent la suite et la fin de Transformers / G.I. Joe 1939 mais l’attente en valait amplement la peine ! En effet, John Ney Rieber et Jae Lee ont décidé de mettre le paquet sur ce 1939 Seconde Partie afin de continuer sur la lancée du premier tome. De fait, l’affrontement entre les G.I. Joe / Autobots contre Cobra / Decepticons sous un fond de conspirations et de stratégie recèle d’action au fil de pas mal d’intrigues et de sous-intrigues savamment orchestrées. Qui plus est, la toile de fond de guerre mondiale au travers de la narration rajoute une ambiance lourde et pesante, à la manière d’une véritable chape de plomb ! Côté graphisme, Jae Lee ne change pas son fusil d’épaule et délivre des dessins racés avec un encrage ultra appuyé qui joue beaucoup avec les ombres et les contrastes. De même, la coloriste June Chung utilise pas mal de teintes froides afin de souligner les ambiances guerrières et sombres du récit. Au final, cet ultime tome clôt avec brio un récit mené tambour battant par le tandem John Ney Rieber et Jae Lee, tant les auteurs ont su transcender les univers des franchises Transformers et G.I. Joe pour proposer une histoire originale, forte et ô combien maîtrisée de bout de bout. Auraient-ils trouvé la recette pour transformer le plomb en or ? On dirait bien, oui...


couverture : Steve Skroce
aventure
25 février

Le scénario réanimé (40ème anniversaire)

Pour fêter les 40 ans de la sortie du film Evil Dead, l’auteur Mark Verheiden et l’artiste peintre John Bolton ont repris le scénario de Sam Raimi et Rob Tapert au travers d’un comic book... sanglant ! Dire que Sam Raimi avait surpris tout le monde avec son Evil Dead en 1982 est un doux euphémisme tant son film aura marqué les générations futures et connu pas mal de développements (deux suites, un remake, des jeux, des comics, ...). Pour les 40 ans de la sortie du film, Vestron a eu la bonne idée de sortir ce The Evil Dead : Le Scénario Réanimé qui se paye le luxe de reprendre le scénario original de Sam Raimi et Rob Tapert, en développant les éléments d’intrigues laissés en suspens dans l’histoire. Ainsi, on va apprendre notamment ce qui est arrivé à Scotty lorsqu’il est sorti du chalet avant d’en revenir en piteux état ou bien se mettre dans la tête de Ash lorsque Linda se transforme en cadavéreuse... Autant dire que le scénariste Mark Verheiden a du se creuser la tête pour compléter l’histoire d’origine sans en trahir l’essence ! Du côté des dessins, l’artiste peintre John Bolton réussit un excellent travail qui colle à merveille avec l’ambiance d’Evil Dead même s’il est indéniable que le lecteur devra s’habituer aux visuels proposés. En effet, les œuvres de Bolton sont percutantes, mais le rendu des graphismes est parfois un peu trop appuyé pour le lectorat non aguerri... En définitive, ce comic book tape là où ça fait mal et fête dignement les 40 ans de la franchise d’Evil Dead... et on n’a pas fini d’en entendre parler !


Couleur : John Bolton | couverture : Gil Kane
aventure
Janvier
26 janvier

Revolutionnaries T1

Le crossover Revolution n’était que le premier cycle d’une saga aux multiples facettes. En attendant le second cycle First Strike, la mini-série Revolutionaries prépare un terrain un brin compliqué...Suite à l’énorme crossover Revolution qui a lié les franchises Transformers, G.I. Joe, Micronauts, M.A.S.K., Action Man et Rom, voilà que l’histoire continue avec la mini-série Revolutionaries, qui doit amener au prochain cycle de la saga : Revolution : First Strike. Encore une fois, c’est le scénariste John Barber qui reprend les commandes de la série et qui a la lourde tâche de concocter une histoire aux multiples tenants et aboutissants, qui fait le lien avec Revolution et qui donne à chaque franchise (Transformers, G.I Joe, Rom...) une intrigue qui tient la route. Autant dire que John Barber a dû se creuser les méninges pour pouvoir accoucher de ce premier tome de Revolutionaries qui part un peu dans tous les sens, tant le scénario est complexe et sujet à de multiples rebondissements. Espérons que le second volet de la mini-série apporte des réponses aux questions en suspens... En ce qui concerne la partie graphique, Fico Ossio, secondé par Ron Joseph, font du bon boulot et délivrent de superbes dessins qui sont parfaitement colorisés par Sebastian Cheng. Si l’histoire s’avère plutôt complexe, force est de constater que la qualité des dessins permet de s’attacher avec plaisir à ce comic book un brin compliqué. En fin de compte, ce premier tome de la mini-série qui doit faire le lien avec Revolution : First Strike n’a d’autre but que de préparer le terrain en mettant en avant de très (trop ?) nombreuses intrigues et sous-intrigues qu’il va bien falloir appréhender pour aborder la suite...


Science-Fiction
Février
16 février

Flesh & Blood

Après le succès de The Crow dans les années 1990, l’univers créé par James O’Barr a été repris par de nombreuses équipes créatives à l’instar de James Vance et Alex Meleev. Une adaptation fidèle et plaisante.Véritable roman graphique poétique, sombre et violent, The Crow, crée par James O’Barr au début des années 1990, a connu un vif succès, notamment grâce à son adaptation au cinéma (et la mort tragique de Brandon Lee au cours du tournage). C’est pour ça que d’autres histoires liées au corbeau ont vu le jour dès le milieu des années 1990 à l’instar de cet album, publié initialement en 1994. Écrit par James Vance, cette histoire reprend la trame originale de The Crow (un personnage se fait tuer et revient pour se venger) en mettant en avant une Amérique rurale en plein doute. Ainsi, le scénariste développe en toile de fond le mal-être et le désarroi économique et social des petites bourgades loin de l’euphorie des grandes villes et fait un parallèle avec le retour d’entre les morts d’Iris Shaw. Du côté des dessins, Alex Maleev a opté pour le noir et blanc, ce qui colle bien à l’ambiance gothique de The Crow avec des mises en scène bien pensées. Au final, The Crow : Flesh & Blood est un roman graphique bien sympathique qui colle parfaitement à l’univers et à la l’esprit de The Crow de James O’Barr. Et même si le tandem James Vance / Alex Maleev n’apporte pas grand-chose à la saga initiale The Crow, force est de constater que les deux hommes respectent à la lettre le cahier des charges pour délivrer un comic book racé dans la droite lignée de l’œuvre d’O’Barr.


Scénario : James Vance | Illustration : James Stokoe
strange
14 février

Sur les traces de V.E.N.O.M.

Après le premier volet de M.A.S.K., le scénariste Brandon Easton revient en force dans sa relecture de la franchise d’Hasbro. Encore une fois, l’action est au rendez-vous.Après un premier tome de M.A.S.K. plutôt intéressant, qui mettait en avant un Matt Trakker encore hésitant et peu sûr de lui, sur les traces du terrible Mayhem, ce second volume concocté par Brandon Easton reprend-là où les évènements s’étaient arrêtés après la victoire de Miles Manheim sur Trakker. Alternant les intrigues à grandes échelles sur un réseau d’armement dirigé par V.E.N.O.M. vers des entreprises terroristes et des éléments plus personnels dans les relations entre les différents personnages, le scénario est plutôt bien ficelé (il fait le lien avec le crossover Revolution) et évite les poncifs, tout en respectant l’univers de la franchise avec son lot de gadgets, d’armes et d’action débridée. Du côté des dessins, Tony Vargas et Juan Samus, qui se partagent les différents chapitres, ont opté pour des traits fins et énergiques qui permettent de mettre en valeur les scènes d’action. Contrairement au premier tome, la mise en cases est bien plus académique, elle a le mérite de souscrire à une lecture fluide. C’est très bien ! En définitive, Brandon Easton a réussi à mettre en place une histoire plutôt bien ficelée et intéressante (notamment dans la relation Trakker / Manheim), tout en jouant avec les éléments propres à l’univers de M.A.S.K. Ce comic book taillé pour les jeunes adultes est agréable à lire et ne trahira pas les (bons) souvenirs de la série M.A.S.K. des lecteurs plus âgés...


couverture : Marcelo Perez Dalannays
aventure
16 février

Godzilla in Hell

Avec ce Godzilla In Hell, les fans du Roi des Monstres vont être gâtés : Godzilla va se retrouver aux prises avec de nombreux ennemis comme Roda, Anguirius, Varan et King Ghidorah ! Avec ce recueil composé de cinq histoires différentes mais reliées entre elles par un fil rouge (la descente aux enfers du Roi des Monstre), les cinq équipes créatives à la manœuvre ont toutes mis un point d’honneur à mettre sur la route de Godzilla tous ses anciens compagnons : Roda, Anguirius, Varan, King Ghidorah et même SpaceGodzilla et Destoroyah ! Autant le dire tout de suite, la ligne directrice de Godzilla In Hell est d’en mettre plein les mirettes et de partir dans la surenchère. Ainsi, perdu en enfer, Gozdilla va croiser toutes ses Némésis afin d’expier ses fautes. Et même si l’idée est excellente sur le papier, il faut bien avouer qu’on reste un peu sur notre faim dans la mesure où Roda, Anguirius, Varan et King Ghidorah ne font que de brèves apparitions de seulement quelques cases ! C’est assez dommage, car les histoires sont bien pensées et les dessins remarquables, mais on sent que les auteurs n’ont pas pu développer pleinement leurs scénarii en seulement quelques pages. On se contentera donc de combats épiques en enfer sans en connaître véritablement les tenants et les aboutissants. Bref, de l’action et encore de l’action ! En définitive, cet opus est un petit comic book qui se lit facilement avec des histoires certes inégales mais qui laissent la part belle à la fureur de Godzilla avec les apparitions de ses plus illustres ennemis. Voilà un fan-service assumé qui devrait en ravir plus d’un !


Scénario : Bob Eggleton | Illustration : Buster Moody | Couleur : Ludwig Laguna Olimba
aventure
Septembre
24 septembre

Rise of the Decepticons

Cybertron est au bord du cataclysme ! Des centaines de cybertroniens sont morts et des membres de L’Éveil ont été capturés. Ce quatrième tome des Transformers est le point de bascule de la série !Brian Ruckley n’est pas du genre à faire les choses à moitié ! Ainsi, lorsqu’il a décidé de s’emparer de la série Transformers pour développer un récit sur les origines de la guerre entre les Autobots et les Decepticons, il a opté pour un angle d’attaque audacieux en mettant en avant les relations politiques et les jeux de pouvoirs entre les différentes castes de Cybertron. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère tant le scénario est touffu, si bien qu’il sera bienvenu de relire les tomes précédents pour s’y retrouver. En ce qui concerne les dessins, les artistes Anna Malkova, Billie Montfort, Blacky Shepero et Beth McGuire-Smith collent aux travaux de leurs prédécesseurs et s’efforcent de garder de la cohérence dans les visuels. L’ensemble s’avère propre et particulièrement fluide à la lecture. Heureusement... En définitive, même si le récit de Brian Ruckley ne laisse rien au hasard et aborde le conflit entre les Autobots et les Decepticons sous un angle sérieux, il n’en reste pas moins que c’est difficile à suivre pour les plus jeunes (le cœur de cible des Transformers) et pour les non-initiés. Il est donc nécessaire d’être en pleine possession de ses moyens intellectuels pour aborder ce quatrième tome !


Illustration : Billie Montfort | Couleur : Francis Manapul
Science-Fiction
Novembre
Septembre
24 septembre
Novembre
26 novembre

Mighty Morphin Power Rangers

C’est le début d’une nouvelle ère avec la double série Power Rangers Unlimited concoctée par le scénariste Ryan Parrott. Pour se faire, on va découvrir de nouveaux personnages hauts en couleurs...Il y a quelques mois de cela, le one-shot Soul Of The Dragon de Kyle Higgins lorgnait du côté de la série Mighty Morphin Power Rangers et laissait déjà entrevoir cet univers foisonnant. Et force est de constater que ce tome 0 de Mighty Morphin Power Rangers sous la bannière Power Rangers Unlimited va régaler les lecteurs fans de la franchise des Power Rangers. En effet, le scénariste Ryan Parrott a décidé de mettre en place un récit basé sur l’action et l’humour au travers duquel il reprend à son compte tous les personnages marquants de la série, y ajoutant de nombreux nouveaux protagonistes plutôt intéressants et pas forcément trop manichéens. Et même si on reste dans un comic book qui cible d’abord le public ado, il n’en reste pas moins que certains thèmes comme l’acceptation de soi ou les responsabilités sont toujours présents en toile de fond. En ce qui concerne la partie graphique, Moisés Hidalgo fait plutôt bien le job mais si certains dessins sont parfois un peu brouillons, notamment dans les scènes d’action. Mais rien de rédhibitoire ! En fin de compte, Power Rangers Unlimited – Might Morpohin Power Rangers Tome 0 tient toutes ses promesses et ravira tous les fans de la série télévisée et peut-être même les autres...


Illustration : Moisés Hidalgo | Couleur : Sabrina Del Grosso
aventure
26 novembre

Micronauts

C’est le début d’une nouvelle ère avec la double série Power Rangers Unlimited concoctée par le scénariste Ryan Parrott. Pour ce faire, on va découvrir de nouveaux personnages hauts en couleurs... Si le crossover Revolution sorti il y a quelques mois avait réussi son coup en réunissant en son sein de nombreuses franchises de chez Hasbro sous la houlette de Cullen Bunn et John Barber, on ne peut pas dire que les spin-off Revolution Extension jouissent du même succès. En effet, le principe de cette série, qui est de raconter des histoires indépendantes dans une chronologie plus ou moins liée à Revolution, pêche souvent par son hétérogénéité. Et c’est encore le cas avec cet Extension 3 qui met en avant une excellente histoire des Micronautes de Cullen Bun dessinée par Marcello Ferreira avant de se perdre dans l’infamie Transformers Holiday Special, sorte de récit à sketches en trois parties aussi peu intéressantes que dessinées à la va-vite. Au final, Revolution Extension 3 aurait pu être un comic book d’excellente facture si les deux histoires avaient été de la même trempe. Ici, on se retrouve avec un scénario passionnant et bien ficelé sur les Micronautes malheureusement torpillé par un récit pseudo humoristique et mal fagoté, qui reprend un conte de noël à la sauce Transformers. Autant dire que ça ne colle pas du tout et que c’est tombé à plat. Tout l’art de se tirer une balle dans le pied...


Illustration : Kotteri
aventureScience-Fiction
26 novembre

Lovecraft Infestation

Voilà un crossover en forme d’anthologie avec les Transformers, les G.I. Joe, les Tortues Ninja et les vampires de 30 Jours, 30 Nuits face aux créatures d’H.P. Lovecraft. De quoi répondre à l’appel de Cthulhu... Difficile d’adapter et de rattacher le monde horrifique aux accents oniriques de H.P. Lovecraft à d’autres univers comme celui des Transformers, des Tortues Ninja ou même de G.I. Joe. Cela, les différents auteurs de ce recueil l’ont bien compris. C’est pourquoi les différentes équipes créatives vont essayer de respecter au mieux l’univers d’H.P. Lovecraft pour tenter le rattacher tant bien que mal à leurs franchises respectives. De fait, certains récits d’Infestation Lovecraft transposent plutôt bien l’univers du maître dans le jeu du crossover (30 Jours, 30 Nuits et G.I. Joe) alors que d’autres sont en revanche plus poussifs (Les Tortues Ninjas) voire même incompatibles (les Transformers). Et c’est bien dommage car ces histoires-là tiennent bien la route dans l’absolu, mais perdent de leur saveur à force de vouloir les rattacher aux ambiances et aux structures lovecraftiennes. Au final, ce comic book reste sympathique, avec des histoires et des dessins plutôt bien concoctés mais le mélange proposé par ce crossover risque cependant de causer quelques ulcères aux die-hard fans de Lovecraft...


Scénario : Duane Swierczynki | Illustration : Mark Torres | couverture : Jonh Whycough | Couleur : Stéphanie Hans
HorreurScience-Fiction
Septembre
10 septembre

1939

Dire que ce crossover entre les Transformers et G.I. Joe est remarquable est un doux euphémisme tant le tandem John Ney Rieber / Jae Lee a su se dépasser pour mettre sur pied cet œuvre racée. Décidément, la série dérivée Transformers n’en finit pas de nous étonner. En effet, cette fois-ci voilà que les Transformers se retrouvent dans un crossover avec G.I. Joe en plein milieu du conflit de la Seconde Guerre Mondiale ! Et le principal ennemi, c’est Cobra aidé des Decepticons entre lieu et place des nazis. Autant dire que ce parti pris scénaristique signé de John Ney Rieber est plutôt audacieux. Véritablement conscient du côté bancal de la chose, l’auteur a su développer une histoire percutante et remarquablement bien amené pour mettre en place cette uchronie finalement très bien maîtrisée. Qui plus est, l’excellent Jae Lee (WildC.A.T.S, Youngblood...) aux crayons fait des merveilles avec des traits et un encrage agressifs. L’ambiance est sombre et ô combien martiale, ce qui colle parfaitement au récit de John Ney Rieber. En définitive, Transformers / G.I. Joe : 1939 est une excellente surprise concoctée par un duo de choc qui a su mettre sur pied un comic book en forme d’uchronie martiale bien ficelé et remarquablement abouti. Vivement le tome 2 pour découvrir l’épilogue du combat entre Cobra – Decepticons contre G.I Joe – Autobots ! Le sort du monde est en jeu...


Scénario : John Ney Rieber | couverture : John Ney Rieber | Couleur : Francis Manapul
aventureScience-Fiction
Juillet
30 juillet

Crush depth

Avec G.I. Joe Special Missions, le tandem Chuck Dixon / Paul Gulacy redonne à l’univers G.I. Joe toutes ses lettres de noblesse en optant pour un one-shot décoiffant !Suite aux sorties respectives de G.I. Joe Homefront et G.I. Joe Threat Matrix, la franchise Hasbro a pu se relancer auprès de nouveaux lecteurs, permettant ainsi des points d’entrée nouveaux. Du coup, c’est maintenant au tour de G.I. Joe Special Missions de pointer le bout de son nez. Concocté par une équipe créative composée de Chuck Dixon et Paul Gulacy, ce G.I. Joe Special Missions : Crush Depth se place d’entrée de jeu comme une aventure sous le signe de l’action pure et dure. Ainsi à la différence des séries précédentes, ce one-shot ne cherche pas à mettre en place un scénario alambiqué mais plutôt de renouer avec l’univers primaire de la licence G.I. Joe. Inutile de dire que Chuck Dixon ne fait pas dans la dentelle avec son récit de chasse au trésor dans des eaux infestées de requins et d’ennemis en tous genres. Du côté des dessins, Paul Gulacy a opté pour des trais fins et une mise en images bien pensée. Et même si la partie graphique reste classique, force est de constater qu’elle colle bien au scénario ! En définitive, voilà un bon petit comic book qui propose de l’action, de l’action et encore de l’action. Il n’est donc pas utile de brancher son cerveau et ses neurones pour s’intéresser à ce récit. Et ça, ça fait du bien !


Couleur : Francis Manapul
aventure
10 juillet

Soul of the dragon

Avec Soul of The Dragon, ce one-shot concocté par le scénariste Kyle Higgins avec l’acteur Jason David Frank, on découvre un nouveau pan intéressant de l’univers des Power Rangers.Avec ce petit one-shot qui se focalise autour du personnage de Tommy Oliver, le scénariste Kyle Higgins a pris d’entrée de jeu le parti de mettre en place une histoire plutôt simple (la recherche d’un fils disparu par son père) mais en développant en toile de fond la question de la vieillesse ou bien des relations parents/enfants. De fait, l’enquête de Tommy Oliver prend parfois une tournure assez sombre au travers des scènes d’actions bien amenées. Qui plus est, la participation de l’acteur Jason David Frank, qui incarne Tommy à l’écran, permet au récit de ne pas dénaturer le personnage et l’univers des Power Rangers. Du côté de la partie graphique, l’artiste Guiseppe Cafaro délivre des traits plutôt fins et énergiques. Les dessins sont agencés de manière très classique au fil des planches, ce qui permet une lecture fluide à défaut d’être originale. L’ensemble s’avère donc taillé pour le lecteur lambada qui s’y retrouvera sans problème. En fin de comptes, ce petit album sans prétention est plutôt bien ficelé et présente une nouvelle facette plus sombre de l’univers de Power Rangers en lorgnant du côté de la série Mighty Morphin Power Rangers, l’ultime aventure du Ranger Tommy Oliver. Go, Power Rangers, go !


Couleur : Francis Manapul
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