Adaptation sous forme de roman graphique du phénomène international de La Servante écarlate, facilement accessible, aux illustrations à l'aquarelle très agréables.Le roman de Margaret Atwood La Servante écarlate a connu un succès retentissant. Récemment adapté en série télévisée, cette adaptation a été saluée par la critique et par les téléspectateurs, relançant l'intérêt pour cette histoire, abordant la question de la fragilité de nos libertés en société, mais questionnant également la place de la femme. Renée Nault adapte le texte original sous forme de roman graphique, aux éditions Robert Laffont. Avec des aquarelles très réussies, elle met en images ce scénario dystopique. La couleur rouge aura une place très importante dans les illustrations, mais nous découvrirons également un décalage colorimétrique entre la société pleine de désillusions et de violence dans laquelle évolue Defred, plutôt dans des teintes sombres et tristes, et les souvenirs de son passé, avant la république de Gilead, où la couleur est reine. Côté scénario, nous retrouvons la trame principale, glaçante, dans laquelle des femmes encore fécondes sont exploitées par la haute société, violées, pour pouvoir donner des enfants à ceux qui sont en incapacité d'en avoir. Le format roman graphique, qui n'est pas trop chargé en texte, permet d'appréhender facilement cette œuvre. L'adaptation aurait pu être risquée face au succès retentissant de La Servante écarlate, mais elle est vraiment très réussie.
Hugues a 14 ans en cet été 79. Il vit avec ses deux frères et ses parents dans un coin paumé de l'est de la France. Seulement voilà : son père alcoolique est de plus en plus violent avec sa mère. Un récit autobiographique dur et violent, mais plaisant.
Pour échapper à un père alcoolique et à une vie familiale désespérante, le jeune Hughes se réfugie dans les livres et le dessin. Suite et fin touchante d'une autobiographie en forme d'expérience cathartique.