Les nettoyeurs de scènes de crimes sont de retour. Albert est le petit dernier de la bande des pirates fossoyeurs... mais où est passée cette fichue bague ? Un 4ème opus toujours aussi sordide. Jubilation et goritude assurées !On ne change pas une équipe qui gagne. Gaet's et Julien Monier sont très forts, car tout est merveilleusement imbriqué dans cette histoire jouissivement morbide... et pour autant, tout peut être dissocié, disséqué, à la manière d'un examen de médecine légiste. Une belle prouesse scénaristique de Gaet’s, divinement mise en scène par le trait de Monier, toujours aussi précis et aux couleurs pestilentielles. On (re)plonge dès la couverture dans une atmosphère glauque et putréfiée. Le lecteur est tenu en haleine, l’intrigue reste entière jusqu’à la dernière goutte (de sang). Comme l'indique le titre, dans ce tome 4, on en apprend un peu plus sur la vie d’Albert. Les apparences sont tellement trompeuses... Lui qui paraît si discret se révèle être pourtant un fin psychopathe aux fantasmes douteux. On retrouve la fameuse bague... enfin pas vraiment, puisqu’ils la cherchent tous encore ! Disons qu’on s’en souvient, puisqu’ elle reste le fil conducteur des différents volumes. Le flashback sur l’assassinat d’Ahmed soupçonné de ce vol replace les choses et fait le lien entre les différents protagonistes. D’autre part, on est content de retrouver les dictons et petites définitions en tous genres (surtout répugnantes d’ailleurs) qui ponctuent la lecture. On reste émoustillé par ces trucs gores si délicatement dessinés... Vivement la suite !
Les footeux du dimanche sont racontés en image aux travers d’anecdotes rigolotes directement inspirées du terrain… de foot et des vestiaires. Recueil amusant d’histoires courtes authentiques pour les fans du ballon rond. Les éditions Petit à Petit présentent le second tome de leur série humoristique des Footeux du dimanche, imaginée par Fob et Olivier Petit, avec une mise en image de Gérard Berthelot. Comme le titre l’indique, cette série se consacre aux amateurs du ballon rond et plus particulièrement à ceux qui font vivre les (petits) clubs dans les (petites) villes comme à la campagne. A l’aide de nombreuses anecdotes authentiques, les auteurs retranscrivent ces histoires sous formes de courts récits humoristiques. Ici le gag fonctionne en une, deux ou trois planches. Evidemment, les anecdotes se rappellent à ceux qui ont pratiqué le foot en amateur dans les petits clubs. La narration cherche bien sûr à amuser et à tourner en dérision les personnages concernés. Ainsi, joueurs, entraineurs, arbitres et présidents en ont pour leur numéro… de maillot. Au dessin, Gérard Berthelot utilise un graphisme idoine et simple, un trait semi-réaliste un tantinet rigide, surtout pour les personnages. Le style manque de fluidité ce qui n'aide pas à emporter e rythme narratif et, malheureusement, le comique de situation.
La tête de Catamount est mise à prix. Forcé de traverser la frontière qui sépare le Kansas du Texas, il saura aussi rendre la monnaie de sa pièce à qui lui vient en aide. De l'action, du drame et du spectacle : un excellent western, yiiiahh !Le ton est donné dès la première page de ce quatrième épisode de la série : on va avoir droit à une véritable chasse à l'homme. Catamount, une fois de plus, se retrouve avec la mort aux trousses... mais ce serait trop simple et linéaire de s'en arrêter là. En effet, il existe des rencontres providentielles et si ce diable de Catamount a de la ressource et un sacré tempérament, il n'a jamais pour autant été un mauvais homme. C'est ainsi qu'il va rendre, en homme d'honneur, le fier service que va lui offrir une petite vieille dont le destin familial a été brisé. On ne vous en dira pas plus, mais cette nouvelle adaptation de l’œuvre d'Albert Bonneau est un vrai régal, tant les stéréotypes du western sont nombreux. Le justicier fuyard et héros de la série, bien sûr, mais aussi la señorita pleine de cran, le pauvre type qui n'a pas résisté aux vices de l'alcool et du jeu et aussi la figure du « méchant », truand et brute épaisse avide de récupérer des terres fertiles et riches de l'or bleu : l'eau dans un paysage aride. Gaët's a le chic pour imprimer du rythme à chaque scène, si bien qu'on ne s'ennuie pas une seule page. On va de rebondissements en rebondissements, quand l'intrigue reste fluide. Benjamin Blasco-Martinez, quant à lui, fait un travail impressionnant, avec des planches au découpage très cinématographique. Plongées, contre-plongées, panoramiques, gros plan, tout y passe. C'est du vrai (et bon) cinéma sur papier. Ses décors de surcroît, sont tout simplement somptueux : il suffit d'ouvrir le livre pour s'en apercevoir dès la première page. Alors il sera de bon ton, gringos y chiquitas, de vous armer de cette BD aussitôt que possible, parce que ses auteurs ont dégainé un sacré bon tome !
C'est le retour de Mickey, Blanche- neige et compagnie. Pourtant on est pas chez Disney, oh non ! Rendez-vous en tête à tête avec le gang des pilleurs blancs. Ahmed porte lui aussi une combi du genre, mais lui c'est pour élucider des crimes! On vous aura Dès les premières pages, on est directement replongé dans l'ambiance sordide qu'on a tant appréciée dans les précédents opus. Le duo Gaet’s et Julien Monier a encore frappé et tout est à nouveau mis en œuvre pour une immersion dans une atmosphère violente et glauque. Jubilation et frissons assurés ! Gaet’s est toujours au texte, un scénario qui fait son œuvre, tant morbide qu’instructif. Surtout si on est curieux des petites bestioles... les « travailleurs de la mort » comme les surnomme Ahmed, qui se passionne pour ces nuisibles utiles. Monier nous régale de sa palette aux couleurs putrides. Il excelle dans le dessin, avec des détails minuscules mais palpables. Ça finirait presque par grattouiller, tous ces insectes ! Les citations et définitions, comme issues d’un dico spécial gore, alimentent les pages sur fond noir. Petite mise en bouche : dès les premières pages, avec Parasites qui annonce la couleur, on enchaîne sur Putréfaction... Le dégoût nous gagne. En guise de narrateur, avec des flashbacks et un scénario type reportage-autobiographique, Ahmed et ses bulles narratives nous immergent façon « 24h dans la vie d’ Ahmed ». Belle prouesse des auteurs car le suspense dure et l'enquête n'est pas fini . On se « sanguinait » de lire une suite aussi dégueu que les premiers tomes, on est donc gâté. L'attente va être longue jusqu'à l'achèvement des 3 prochains tomes. Mais le puzzle se construit et l'intrigue se dessine... petit à petit !
Catamount tente de sauver un jeune garçon, mais la guerre entre les soldats américains et les Indiens fait rage. Un final beau et agréable à contempler, mais qui se perd dans une narration vide et sans âme.
Catamount doit faire face à un puissant groupe qui veut racheter le ranch de sa famille en utilisant tous les moyens. Violence, actions et coups de feu : un western survitaminé, magnifiquement illustré.