Une veille femme souffrant d'Alzheimer révèle à sa fille que son père est un allemand qu’elle a connu à l’occasion du tournage d’un film de propagande allemande. Une histoire touchante inspirée de faits historiques.En enquêtant sur ses origines, Anne nous fait découvrir l’histoire d’un petit village près de Rennes : Corps-Nuds. Ce petit bourg breton a été le lieu de tournage d’un film de propagande allemande en 1942, réalisé par Raimu (vedette entre-autre de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol). Alors que l’armée allemande est en fâcheuse posture sur le front de l’Est, Goebbels ordonne de mettre en place une campagne de diffusion massive de fausses informations. Le clocher de l’église de Corps-Nuds ressemblant étrangement à celui d’un édifice néo byzantin, ce village breton sera le lieu idéal pour être le décor du film de propagande allemande Battages en Ukraine. L’exploitation de ces faits authentiques pour y inscrire une histoire de famille est plutôt habile. Ce récit est à la fois dur et émouvant : l’espace d’une visite à l’EPHAD, Anne va voir la maladie de sa mère sérieusement progresser. Mais surtout, cette dernière sème le doute sur ses origines en apprenant qu’elle est le fruit d’un amour défendu. Son enquête dans ce village d’Ille et Vilaine ne sera pas facilitée par les locaux qui n’ont pas envie que cette histoire de film refasse surface. La narration est claire, entre l’alternance de scènes actuelles et les flashbacks, le tout étant servi par un dessin plaisant bien maîtrisé. Ce one-shot 100% breton (contexte de l’histoire, auteurs, maison d’édition) se conclut par un dossier documentaire qui donne quelques informations complémentaires sur l’influence de l’image et du cinéma dans la guerre, sur la Bretagne dans la guerre, mais également sur la maladie d’Alzheimer.
Lors du premier conflit mondial, un régiment formé d’un orchestre d’afro américain ont débarqué dans l’ouest de la France. Défiant la mort pour lutter contre la ségrégation ils vont répandre une nouvelle musique sur le vieux continent, le Jazz.
Aux portes de la première guerre mondiale, un jeune réalisateur tourne un documentaire sur la commune de Paris. Il s’appuie sur une vieille dame de caractère, révolutionnaire et mémoire de la commune, Nathalie Lemel.