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La ville brûle

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Avril
1 avril

Adieu triste amour

Nouveau titre pour Mirion Malle, toujours sur des parcours de vie, mais cette fois avec une tonalité plus enjouée, délivrant un message d'espoir. Mirion Malle a précédemment publié Commando Culotte, La ligue des super-féministes et plus récemment le remarqué C'est comme ça que je disparais. Avec ce nouveau roman graphique, elle reste dans une veine similaire à son dernier album, un récit « tranche de vie » touchant, dans lequel nous allons suivre le parcours et l'évolution du personnage principal. Pourtant, cet ouvrage reste bien différent, notamment dans le ton. Même si le sujet est difficile, Cléo va pouvoir évoluer, aller vers du positif. Et Mirion Malle nous délivre un grand message d'espoir, symbolisé notamment par la dernière planche (une route qui s'éloigne vers un soleil levant et rayonnant). Cléo vit avec son compagnon, et tout se passe bien pour elle. Pourtant, au fond d'elle, elle ressent des émotions contradictoires, elle ne se sent pas tout à fait à sa place. Et cela va s'accentuer, lorsqu'elle va faire la connaissance d'une jeune femme, dont le passé semble lié à son conjoint. Chacun reste discret sur le sujet, Charles s'énerve dès que Cléo aborde le sujet. Elle sent quelque chose de louche. Finalement, elle va suivre son intuition et faire le choix de se choisir, elle, de s'écouter. D'aller vers ce qu'elle a toujours souhaité sans se mettre de barrières. Se délivrer, pour se reconstruire. On reconnaît au premier coup d'œil le trait de l'autrice, mais l'on note une mise en couleurs très réussie, qui apporte un plus à la bande dessinée.


Illustration : Mirion Malle
Chronique sociale
Janvier
15 janvier

Résine

Résine est une sorcière, son village va le découvrir. Elle va alors devoir fuir avec son mari pour se reconstruire. Un album décalé, qui réinterprète complètement les histoires de chasses aux sorcières.Lorsque le village découvre que Résine est une sorcière, elle doit fuir avec son mari pour se reconstruire ailleurs. Elodie Shanta nous propose son dernier titre aux éditions La ville brûle. Cette maison d'édition indépendante et engagée, publie des œuvres cherchant à nous questionner sur le monde qui nous entoure. Et cela prend tout son sens à la lecture de cet album alternatif, aux illustrations enfantines, mais au discours engagé cette fois à destination des adultes. Le trait d'Elodie Shanta est maintenant facilement reconnaissable (nous avions pu la découvrir notamment avec ses titres jeunesse Cécil et les objets cassés et Crevette) : un dessin très coloré et simplifié. En réadaptant avec son propre style les histoires de chasses aux sorcières, elle se questionne sur des problématiques historiques, pourtant toujours d'actualité, notamment autour des rapports entre les hommes et les femmes. Elle dénonce ainsi les accusations infondées qui sévissaient lors des chasses aux sorcières, souvent envers les femmes qui pouvaient s'affranchir de quelques règles pour avoir davantage de libertés. Mais elle retourne la situation en affirmant que ces multiples bûchers contribuaient à accroître la puissance de ces femmes et ne les faisaient pas disparaître, bien au contraire. Plus largement, ce sont les thématiques du patriarcat et du sexisme qui jouent un rôle prépondérant dans cet ouvrage. On notera aussi quelques références bien placées à des sorcières célèbres, comme Circé ou Pélagie. L'autrice a réussi à traiter de façon originale le sujet des sorcières, mais ce titre manque d'approfondissement et d'aboutissement pour nous faire vraiment réfléchir sur ces thématiques et marquer nos esprits. Le décalage entre une histoire assez sombre et la légèreté des illustrations aurait pu être efficace, mais ne contribue pas à nous faire retenir les points marquants et « scandalisants » qui sont abordés.


Illustration : Elodie Shanta
Contes / Fééries
Septembre
11 septembre

Un Train d'enfer

Une enquête journalistique approfondie, documentée et citoyenne au sein d’une SNCF en perpétuelle mutation depuis 20 ans. Quand la bataille déraille…Un train d’enfer aurait pu s’intituler « Tout ce que vous n’avez jamais compris sur la SNCF enfin expliqué au grand jour » ou « La grande muette 2 ». En réalisant cette enquête dessinée, Erwan (journaliste à Politis) et Gwenaël (La cendre et le trognon) Manac’h ont accompli un travail exceptionnel : rendre compréhensible l’incompréhensible. A force de témoignages réels, d’enregistrements parfois volés et d’une documentation étayée, les deux frères livrent le portrait d’une SNCF bien loin des clichés populaires et des fantasmes de haters. Pour résumer brutalement : France Telecom, c’était 57 suicides entre 2006 et 2009, la SNCF c’est 57 suicides en 2017. Les réorganisations internes bâclées, les errances stratégiques et la logique des chiffres face à l’ouverture à la concurrence, tout y est. Même la fameuse « prime charbon » souvent citée pour dénoncer les avantages des cheminots. Cette enquête sans concession interroge l’avenir dans un contexte où les choix du gouvernement seront déterminants. Côté visuel, la colorisation astucieuse dynamise le trait graphique, un peu comme l’humour bien dosé accompagne le sérieux du propos. Tout est donc réuni pour une lecture passionnante !


Scénario : Erwan Manac'h | Illustration : Gwenaël Manac'h
Roman graphique
Février
Janvier
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