Prochain niveau: 2 EXP
SURPRISE !
On ne pouvait pas partir en vacances sans vous faire un petit cadeau, alors le voilà : un épisode bonus sur le DLC d'Outer Wilds, Echoes Of The Eye.
Un jeu dans le jeu, qui reprend les fondamentaux de la recette pensée par Mobius Digital pour la concentrer dans un environnement unique et rempli de secrets. L'histoire d'un nouveau peuple défini par sa peur, que nous allons littéralement expérimenter au cours de cette aventure entre ombre et lumière. Une nouvelle enquête qui offre au moins un mindblow comme on en voit trop peu dans le jeu vidéo. On ne pouvait pas attendre plus pour en parler avec vous. On se retrouve en Septembre !
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En guise de conclusion de cette saison 4, l'équipe de FDG monte à bord du Normandy pour revenir sur le premier opus de Mass Effect, la trilogie culte de Bioware. Après le succès de KOTOR, le studio Canadien veut développer son propre univers et au passage, sortir un RPG grand public sur console HD. Dans la peau du commandant Shepard, on explore des planètes hostiles, on drague des aliens sexy et on sauve la galaxie à coups de fusil à pompe ou de bons mots. C’est ça la SPECTRE Life. Mais malgré quelques bonnes idées sur sa gestion des dialogues, Mass Effect peine à convaincre sur les autres aspects de sa proposition ludique. Et si les épisodes suivants sauront faire quelques choix judicieux pour améliorer la formule, jamais elle n’atteindra les sommets qu’on pouvait projeter en elle. Reste plus qu’à moissonner. Et réessayer ?
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Avec Returnal sur PS5, c'est le troisième lancement de console Playstation que Housemarque accompagne. Mais contrairement à Super Stardust HD et Resogun, ce dernier titre incarne une ambition nouvelle pour le studio Finlandais. Comme dans les jeux précédents il y est bien toujours question de slalomer entre des nuages de projectiles mais cette fois-ci, c'est sous la forme d'un TPS frénétique dans un monde alien généré procéduralement. Le tout avec des graphismes top niveau. Il y avait donc de quoi se prendre un bon mur mais Housemarque a dashé à travers, en proposant un univers malin et un gameplay arcade aussi exigeant que calibré. Returnal n'est pas là pour plaire à tout le monde, mais son "Bullet Ballet" mérite qu'on y passe un acte ou deux.
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Des lycéens. Des mechas, des kaijus, des boucles temporelles des clones des androïdes des nanomachines des complots des doubles personnalités des souvenirs artificiels... Difficile de trouver un code de la SF que 13 Sentinels: Aegis Rim ne reprend pas à son compte. Le dernier projet de Kamitani et de VanillaWare lorgne du côté du Visual Novel avec une narration éclatée où chaque scénette devient la pièce d'un (trop?) grand puzzle. Mais l'ensemble tient à peu près jusqu'au bout grâce à des choix judicieux dans l'ergonomie et des combats divertissants qui permettent de souffler entre deux twists. Un titre ambitieux donc, qui restera a priori unique dans le catalogue du studio, tant il a été difficile à mener à bien.
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Il y a eu un avant et un après Ocarina Of Time. Et chez Nintendo l'après s'appelle Majora's Mask, un projet développé en à peine un an et demi qui reprend à son compte une immense partie des outils et ressources crées pour le jeu de 98. Le twist, c'est d'abord une ambiance beaucoup plus sombre : chaque minute qui passe rapproche Termina d'un destin funeste, que nous devrons prévenir en apaisant les maux qui rongent les différentes régions de ce monde (soit compléter des donjons et battre des boss). Mais c'est aussi une expérimentation autour du concept de boucle temporelle, qu'Aonuma et Koizumi conjuguent brillamment avec la formule Zelda. Malgré des résultats commerciaux mitigés, cette étrange aventure de Link reste totalement unique à l'aune de sa saga et du jeu vidéo en général. Comme destinée, il y a plus terrible.
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Après le succès de la série Rayman, Michel Ancel souhaite se lancer dans un titre plus ouvert et porteur d'un vrai propos. C'est ainsi que démarre le développement de Beyond Good & Evil, jeu culte de 2003 qui propulse Jade - une journaliste adepte des arts martiaux - au cœur d'un complot typique de la période post 11 Septembre, avec quelques extra-terrestres en plus. Si le titre profite d'un beau rythme, alternant entre action, infiltration et autres activités journalistiques (comme des courses d'hydroglisseur), aucune de ces séquences ne brille vraiment en tant que telle. Le résultat d'un processus de création compliqué, mais qui n'est finalement pas grand-chose à coté du bourbier dans lequel sa suite, BGE2, semble encore aujourd'hui enfoncée. Fin Du Game revient sur le destin de cette licence unique. CARLSON ET PEETERS !
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Dans ce nouvel épisode, Fin Du Game vous embarque dans sa traversée nébuleuse de Kentucky Route Zero. Un Point & Click conçu comme une pièce de théâtre en cinq actes où les perspectives et les mises en scène changent constamment. Le road trip du studio Cardboard Computer nous plonge dans une Amérique rurale abandonnée, endettée mais néanmoins habitée par une forme de magie qui pourrait rassembler celles et ceux qui s'y sont perdus. Un voyage qui reste malgré tout exigeant, par sa lenteur et ses références éclectiques, et qui a peut-être empêché KRZ de toucher un public plus large. Mais presque 10 ans après la sortie du premier acte, son influence se ressent bien dans des titres autrement plus populaires.
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Début 2019, le marché du Battle Royale semble déjà saturé. Après le succès explosif de PUBG, Fortnite règne en maitre et les nouveaux prétendants sont mis K.O. à peine après avoir débarqué dans l'arène. Mais chez Respawn, on a justement pris son temps avant de faire le grand saut. En plus des bases solides de Titanfall, les équipes de Vince Zampella ont tout fait pour rendre Apex Legends unique, en misant sur le jeu en équipe et des hér... légendes aux capacités variées. Résultat : après sa sortie surprise, le titre trouve immédiatement son public et s'impose comme une référence, notamment grâce au soin apporté à son UX et son fameux "Ping system". Alors qu'il entame sa 13ème saison, FDG revient sur le dernier produit star du portefeuille d'Electronic Arts.
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"Si je ne sors pas ce jeu, je me tue". Voilà les mots que tenait Phil Fish dans Indie Game The Movie, documentaire paru en 2012 qui l'avait suivi dans les derniers mois du développement tumultueux de FEZ. Il faut dire que c'était effectivement la création d'une vie : de ses références visuelles à ses ambitions ludiques, le jeu incarnait tout ce que le créateur souhaitait voir venir dans le medium vidéoludique. 10 ans après sa sortie, Fin Du Game revient sur une des premières étincelles du jeu vidéo indépendant, aux mécaniques originales et à la densité cryptique, mais aussi sur le destin de Fish, qui a finalement préféré quitter la vie médiatique malgré (ou à cause de ?) son succès.
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Diablo 3 a eu un cycle de vie pour le moins chaotique. Attendu de pied ferme (et fourche à la main) par les fans historiques, sa sortie en 2012 fut un évènement, autant pour ses millions de précommandes que sa fameuse erreur 37, privant des hordes de barbares et autres chasseuses de démons de se lancer dans une nouvelle course au loot pendant une bonne semaine. Et puis il y a eu le scandale de l'Hôtel des ventes, qui a vampirisé l'expérience deux années durant, jusqu'à ce que l'extension Reaper Of Souls vienne faire le ménage avec un rééquilibrage assez radical. Mais là encore, l'orientation prise par Blizzard divise. 10 ans après, Fin Du Game revient sur l'épisode mal-aimé de cette série hyper-influente et se demande quelle est la place de Diablo dans le jeu vidéo moderne.
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Pour leur premier jeu, les britanniques de Kaizen Works Studio ont fait un pari : proposer une enquête façon Visual Novel dans un monde ouvert. En effet, Paradise Killer nous laisse libre d’explorer un paradis artificiel version vaporwave comme bon nous semble, fouiller ses moindres recoins et papoter avec des demi-dieux aussi poseurs que suspects. L'objectif ? Réunir un maximum d’informations pour résoudre le meurtre des dirigeants du lieu et désigner les coupables au procès final. Si la tâche peut paraître insurmontable au début, la structure finalement assez cadrée du monde et l’ergonomie de Starlight (notre laptop) nous permettent de rentrer dans cet univers unique, d’en comprendre les enjeux et les intrigues. Et d’en ressortir avec quelques réflexions sur la justice et des mélodies sucrées en tête.
Une petite coupure s'est immiscée vers la 43ème minute du fichier audio, on fera en sorte que ça ne se reproduise pas !
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Comment Call Of Duty est-il devenu Call Of Duty ? Comment un simple jeu de guerre est-il devenu cette franchise qui brasse des milliards chaque année ? Si la réponse s'étale sur plus de quinze ans, la sortie de Modern Warfare en 2007 aura clairement fait passer la série d'Activision dans une autre dimension. Un cadre moderne, une campagne solo rythmée (et nuancée) comme un blockbuster hollywoodien ainsi qu'un mode multi-joueurs en ligne accrocheur ; avec ce quatrième opus, Infinity Ward voulait s'imposer comme le maître du FPS grand public et la mission est accomplie. Mais la guerre ne meurt jamais... surtout quand il y a des gros sous derrière et la série Call Of marque autant par ses succès que ses manigances internes. Fin Du Game revient sur la poule aux d'œufs d'or fraichement adoptée par Microsoft. Pour soutenir l'émission : www.patreon.com/findugame
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Le bouquin de Netsabes sur l'histoire de Call of Duty : https://sebastien.delahaye.net/callofcoulisses/
Après A Way Out, Josef Fares et son studio Hazelight ont remis le couvert de l'aventure 100% co-op, toujours avec l'appui d'Electronic Arts. Adieu les taulards en cavale et bonjour le couple qui bat de l'aile, avec cette fois-ci l'objectif de FIX YOUR RELATIONSHIP ! Une histoire de rabibochage qui ne vole pas bien haut (et passe même carrément sous le niveau de la mer par moment) mais qui compense son écriture par une diversité de mises en situation totalement inédite dans un jeu pensé pour être fait à deux. It Takes Two enchaîne les idées de gameplay à un rythme incessant et une exécution impeccable, s'imposant naturellement comme un indispensable du genre. Note : Aucun éléphant n'a été blessé pendant l'enregistrement de cet épisode.
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Pendant 14 ans, le règne de Monster Hunter s'est limité au Japon. Mais avec cet épisode justement nommé World, Capcom a tout fait pour s'imposer à l'international. Si la formule de base reste inchangée - il s'agit toujours de tabasser des dragons anciens pour réguler un écosystème - elle profite désormais d'un écrin à la hauteur des AAA actuels, notamment grâce à des zones ouvertes grouillantes de vie et de passages secrets. Alors oui, l'entrée en matière est encore à la limite de la blague, mais le plaisir de dompter des bêtes colossales à coups de masse dans le nez n'a jamais été aussi grand. Et avec 18 millions d'exemplaires vendus à ce jour sans compter Iceborne, Capcom a bel et bien trouvé sa nouvelle vache à lait. Reste donc plus qu'à farmer.
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Sorti en 2019, Sekiro : Shadows Die Twice apparaît déjà comme un titre unique dans la ludographie moderne de From Software. Premier projet lancé sous la présidence d’Hidetaka Miyazaki, il marque une rupture assez nette avec la formule des Soulsborne : la Dark fantasy a laissé place au folklore nippon, les options de RPG se sont effacées au profit de quelques outils de shinobi et les ruelles tortueuses se sont transformées en grands espaces à traverser à coups de grappin.
Mais Sekiro brille surtout par son système de combat au rythme intense, basé sur des contres à répétition et des attaques opportunes, et nous offre quelques boss qui resteront dans les annales, que ce soit ce primate espiègle ou cet épéiste de légende. Bien joué, From Software. (Et vivement Elden Ring).
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