Accusé à tort et exécuté, un sage se transforme en mort-vivant et décide de se venger. Une introduction longuette.Les deux héros ne profitent pas longtemps de leur gloire : madame devient un squelette sans âme et monsieur un mort-vivant avide de vengeance. Une fois que le synopsis est posé, il ne se passe cependant pas beaucoup de choses : le personnage principal passe la majorité de son temps à se plaindre et tester ses nouvelles capacités. Le récit nous montre donc comment il s'installe et comment débute sa quête, mais cela manque de rythme. Les longueurs sont nombreuses, les dialogues assez fades, et les scènes d'action sont expéditives. Du coup, on a du mal à s'attacher et la vengeance mise en scène ne passionne pas. Dommage car les dessins sont quant à eux bien sympathiques.
Azusa et ses proches connaissent des jours rythmés par la musique. Mignon mais sans plus.Que ce soient les questionnements de Fratorte, le temps d'une fête ou des essais artistiques, c'est avant tout la musique qui est au cœur des préoccupations des personnages. La façon dont les filles se débrouillent face aux difficultés et tentent de calmer les gens est appréciable, les dessins sont charmants et l'ensemble est énergique. Néanmoins, cela ne masque pas l'absence d'une réelle intrigue et le côté plutôt vide des récits. Ce septième volume est donc un divertissement correct mais qui manque malgré tout de consistance.
Mihono n'apprécie pas la présence de Mariko autour de Chiaki et lui fait bien comprendre. Un 5e volet très chaud.Les différentes organisations sont à peine évoquées dans ce volume car celui-ci se consacre avant tout aux affaires de cœur de Chiaki. Celui-ci est malmené par une Mihono trop entreprenante, une Mariko qui interprète mal la situation et un Ryu complètement à côté de la plaque. Clairement, le scénario ne vise qu'à accumuler des scènes coquines et/ou suggestives d'un goût assez douteux. Heureusement, l'humour vient rendre cela plus digeste : les petits pervers apprécieront cette lecture décomplexée, les autres auront abandonné la série. Au lecteur d'assumer son choix.
Il faut désormais se battre contre des ombres au fort caractère. Une bataille haute en couleurs.Les équipes affrontent leurs ombres tour à tour : entre leurs différents caractères et leur détermination, les matchs s'annoncent bien mouvementés. Le concept de base reste le même, il faut peindre des arènes, mais la nature des adversaires apporte du piment et de la nouveauté à l'ensemble. Grâce à cela, la bataille est un bon moment de divertissement et la variété des attaques est très appréciable. Voilà donc un quinzième volume qui offre un sympathique spectacle.
Sanko poursuit tranquillement son chemin, mais il rencontre régulièrement des problèmes. Une suite bien barrée.Même si on doute de l'existence d'une véritable intrigue à développer, l'histoire reste bien marrante. Il faut dire que l'auteur a l'art de mélanger l'humour décalé, l'horreur et l'action. Ainsi, le quotidien de Sanko (ameublement de son habitat, cuisine, etc.) allège le ton des attaques et des scènes gores, tout en donnant du rythme et de la personnalité à l'ensemble. On ne sait pas où cela mène mais ce joyeux chaos fait de l'effet. Les graphismes sont en outre bien réalisés, la patte du mangaka est parfaitement reconnaissable et unique, et l'ambiance infernale ressort très bien. Toujours accrocheur !
Hibino pensait ne plus jamais revoir Kanda, et encore moins dans une animalerie ! Sensibilité, humour et matous : une formule gagnante !Oui, Kanda reste complètement gaga de son Fukumaru ! Cela engendre évidemment des gags assez amusants et leur complicité évidente est très charmante. Cependant, l’histoire a bien plus que cela à proposer. En mettant en scène le personnage de Hibino, on découvre un autre duo homme-chat tout aussi attachant. Encore une fois, l’humain comme le félin ont subi des épreuves émotionnelles particulièrement cruelles et leur cohabitation va les aider à soulager peu à peu les traumatismes. De plus, à leur contact, Kanda trouve une nouvelle façon de se resocialiser et progresse lui aussi. L’humour comme l’émotion sont gérés avec équilibre et délicatesse, la psychologie est mise en scène avec douceur et on se laisse toucher par ces personnages tous aussi adorables les uns que les autres. Comment ne pas en ronronner de bonheur ?
Professeurs et élèves ne connaissent jamais d'ennui à l'école des démons. Un troisième volume plus mignon que consistant.Chaque chapitre met au premier plan un personnage différent, qu'on le connaisse ou pas. Cette variété de créatures et de sujets donne du peps aux intrigues, qui ne tombent pas dans le piège des répétitions. En revanche, les gags ne sont pas très efficaces et les épisodes sont assez creux, dans parler des introductions souvent expéditives. Les dessins, eux, sont d'une valeur sûre, ils jouent bien sur le côté mignon des monstres et possèdent beaucoup d'énergie. Voilà donc un troisième volume agréable à regarder mais qui ne vole pas très haut.
Hit et ses amis ne ratent jamais une occasion de s'amuser partout où ils passent. Un sixième volume sympathique.A chaque chapitre, Hit et ses amis découvrent un nouveau décor, ou un évènement particulier a lieu : forcément, cela engendre de l'action déjantée et de nombreux gags. Si tous les épisodes ne se valent pas, l'ensemble est plutôt sympathique car il dégage de la bonne humeur, beaucoup d'énergie et une légèreté communicative. Néanmoins, il faut reconnaître que ce sont surtout les dessins qui font la saveur de l'histoire et donnent de la force à l'humour. Voilà donc un sixième volume, sans autre prétention que de faire passer un bon moment et qui y parvient plutôt bien.
Un premier atelier est organisé et les joueurs doivent vite élaborer une stratégie. Un 15e opus surprenant !Le jeu se poursuit avec un premier atelier qui force les personnages à revoir leur stratégie. Comme d'habitude, complots et trahisons sont au rendez-vous et les exagérations sont un peu trop nombreuses. En revanche, la deuxième partie du tome offre de véritables révélations sur l'histoire principale, notamment concernant la position de Shiho et l'identité du traître. Le scénario franchit un nouveau cap et fait des promesses alléchantes pour la suite, cela fonctionne rudement bien. Ce quinzième tome est donc une bonne surprise et on espère que la suite continuera sur cette lancée !
Suite au décès de sa grand-mère, Kinuyo reprend l'atelier de couture et doit traiter des demandes délicates. Un début prometteur et enchanteur.Une jeune fille a un talent pour la couture et a l'occasion d'avoir son propre atelier : cela peut de prime abord sembler assez fade et facile. Heureusement, ce n'est pas du tout le cas car le récit a sa propre personnalité et se déroule dans un univers peuplé de créatures fantastiques en tous genres. De même, les demandes des clients sont très folkloriques et originales, ce qui rend la tâche ardue. L'idée est très plaisante, l'ambiance se veut douce et l'univers est rempli de merveilles. Allié à des dessins très soignés et détaillés, le scénario global est vraiment sympathique, on se laisse volontiers enchanter par le résultat.
Une nouvelle année scolaire commence, Chiyo et ses amis doivent rester sur leur garde. Un nouvel arc assez creux.L'histoire principale aurait pu s'arrêter là, mais elle préfère se poursuivre avec une nouvelle année scolaire et, de fait, des personnages inconnus. On fait donc connaissance avec ces derniers, néanmoins il n'y a pas de scénario qui se dégage véritablement pour le moment. Cette absence de perspective n'est clairement pas engageante et on s'ennuie également face à la jalousie inutile de Setsu. Les graphismes sont en revanche toujours charmants, les personnages sont séduisants et la mise en page dynamique. Un dixième opus qui manque de mordant.
Les vampires et loups-garous en font voir de toutes les couleurs à Chiyu qui se rapproche peu à peu de Saku. Une suite qui en fait trop.A fil des chapitres, on voit bien que le récit fait des efforts pour varier les situations et chambouler le cœur de ses personnages. Malheureusement, les rebondissements manquent cruellement de subtilité, les personnages ont des caractères extrêmes et chaque situation pousse au maximum les clichés. Du coup, il y a un trop plein d'exagération, l'ambiance est sirupeuse au possible et cela n'est pas vraiment emballant. Les dessins sont certes bien sympathiques, charmants et dynamiques à la fois, mais cela ne permet hélas pas au scénario de gommer ses défauts. On vous aura prévenus.
Lynn en veut à Arne d'avoir attaqué des employés et hésite à stopper son enquête. Un 3e volet abrupt.Ce troisième volume fait la part belle aux révélations, aussi bien en ce qui concerne Arne que l'assassin recherché par Lynn. Néanmoins, l'intrigue n'est pas aussi palpitante que prévue car elle souffre de D dialogues trop évasifs et, surtout, d'une narration très saccadée. Cela rend le déroulement des évènements très chaotiques et apporte parfois de la confusion. Les dessins, bien que sympathiques, ne suffisent hélas pas à gommer ces défauts. Une bonne intention mal mise en scène.
Magritte et Yura s'attirent une mystérieuse ennemie qui préfère agir dans l'ombre. Un quatrième volume étonnant.Une mystérieuse ennemie fait son apparition et en a après Magritte et Yura. Ses desseins ne sont pas très clairs, mais ses agissements laissent la place à des scènes inquiétantes, empreintes de tristesse et de nostalgie. Ce développement de l'histoire est assez inattendu mais ne manque pas d'intérêt. Au contraire, il ajoute de la tension et une trame de fond, le scénario gagne en consistance. Quant aux dessins, ceux-ci sont plaisants et apportent de l'attention à l'expressivité des personnages. L'ensemble est charmant et la noirceur qui règne donne plus de vigueur : à suivre !
Kirby profite à fond de l'été, mais cela embarrasse souvent son entourage. Une suite estivale et creuse.Placé sous le signe de l'été, ce douzième volet est une compilation de moments classiques pour l'époque : festival, sortie à la mer, chasse aux insectes... Évidemment, Kirby a sa propre façon de faire les choses et les situations virent régulièrement au n'importe quoi. On apprécie beaucoup les efforts d'imagination pour changer les décors, avoir de la variété et beaucoup de rythme. En revanche, les gags peinent encore à être percutants et les intrigues sont assez creuses. Toujours moyen, donc.
Letty n'est pas le seul à connaître des problèmes immobiliers, d’autres créatures cherchent aussi à déménager. Un renouveau rafraîchissant.Letty est beaucoup moins présent dans ces épisodes. Néanmoins, ce n'est pas pour cela qu'il n'y a rien à raconter. Les chapitres nous invitent en effet à rencontrer de nouveaux personnages à la recherche d'un domicile idéal. Dans le fond, rien ne change, mais les nouvelles problématiques font souffler un vent de fraîcheur et d'originalité, permettant ainsi à l'humour de rester vif et de proposer des gags variés. C'est divertissant au possible et, même si ça ne vole pas très haut, offre une vraie pause détente. A tester.
Le voyage qui s'organise réserve beaucoup d'émotions à Isaki et Ganta. Toujours aussi plaisant.Que ce soit dans le cadre du club d'astronomie ou bien encore d'un voyage, Isaki et Ganta ne sont pas au bout de leurs émotions. L'histoire leur réserve en effet un programme agité et, en plus de nous faire voyager à leurs côtés, élargit sa palette de personnages tout en marquant des étapes significatives. Quant aux dessins, ceux-ci apportent une attention évidente aux cadrages sans pour autant négliger le reste. L'ensemble est donc tout à fait plaisant et nous donne toujours autant envie de lire la suite.
A la recherche d'un artefact très puissant, un groupe d'aventuriers découvre l'utilité d'une nappe enchantée. Étonnant.Et si les mets de notre monde devenaient accessibles à des créatures d'un univers fantastique ? Voilà l'idée improbable que propose l'histoire. Bon, le concept ne va pas chercher très loin, il ne faut pas se le cacher, mais l'humour fonctionne assez bien pour ce premier volet. L'histoire ne promet pas vraiment de grande aventure, certes, mais il y a de la matière pour aller dans ce sens. Les réactions des personnages sont assez amusantes, les détournements de nos plats sont bien pensés, et la magie opère. Quant aux dessins, ils ne négligent ni les personnages ni les décors ni la nourriture. C'est plutôt plaisant : un bon apéritif.
Le professeur Satô a bien des difficultés pour donner des leçons à Riko à cause de nombreux gêneurs. Un sixième tome dispensable.Les ennuis sont nombreux ici : un frère belliqueux, un rival un peu trop intrusif, une mémoire qui flanche... Forcément, les missions sont réduites et les épisodes se concentrent sur les relations entre les personnages. Si cela n’est pas trop dérangeant en soi, on regrette que les rebondissements soient si gros, que les affrontements manquent de clarté, et que les longueurs et les répétitions soient si nombreuses. Du coup, à la fin du volume, on revient au début avec le sentiment d'avoir perdu notre temps pour des futilités. Voilà donc une grosse déception, on espère que la suite saura se ressaisir.
Harry doit s'appuyer sur Mia pour venir en aide à une demoiselle accusée de sorcellerie par des jaloux. Une suite très énergique.Suite des aventures de Harry, ce deuxième volume s'intéresse à deux sorcières : la première qui est une forgeronne un peu trop douée et une autre qui semble très forte au combat. Si l'histoire de la seconde ne fait que débuter, celle de la première ne manque pas de malice ni d'intérêt : non seulement on apprend plusieurs tours de magie, mais en plus il y a du rythme, des surprises et beaucoup d'action. Le scénario est très divertissant et les dessins soutiennent bien sa vitalité. L'ensemble reste donc très agréable à lire et, pour ne rien gâcher, une carte est offerte avec l'ouvrage. Un bon deuxième tour de magie !
Un yakuza tombe amoureux de sa pire phobie, une femme dentiste, sans savoir qu'il s'agit de l'héritier du clan rival. Plus amusant que prévu.Une belle dentiste fait craquer un yakuza : cela aurait pu être une romance mignonne et classique à la fois. Néanmoins, ce n'est pas du tout le cas car, non seulement la belle est en réalité un homme du clan rival, mais en plus l'entourage du duo mêle son grain de sel sans connaître la situation. Ce sont donc de nombreux malentendus qui attendent tout ce petit monde et la stupidité générale, bien que peu crédible, se montre assez rigolote. Il n'est pas certain que cela dure sur le long terme, mais pour le moment les gags fonctionnent et c'est le principal. Quant aux dessins, ils donnent beaucoup de charme aux personnages et de la vigueur dans la mise en page. Une bonne consultation.
Une rumeur prétend que les os de Sanko Zaha exaucent n’importe quel vœu : forcément, le jeune homme s’attire des ennemis ! Un démarrage fracassant.Q-Hayashida revient avec une nouvelle série au moins aussi barrée, violente et drôle que son merveilleusement déjanté Dorehedoro ! Cette fois, l’histoire se déroule dans l’espace et le récit nous invite à suivre un adolescent qui voyage avec son « sakadoh », un allié déroutant, en tentant d’éviter d’être désossé par ceux qui croisent sa route. D’entrée de jeu, la violence est de circonstance, le scénario ne fait ni dans la demi-mesure ni dans la complaisance, et nous démontre aussi bien le danger qui rôde autour du personnage principal (et son acolyte) que sa puissance. L’univers inventé est sombre, mais bien pensé et cohérent, une véritable quête débute et les mystères sont aussi nombreux que les surprises efficaces. Le divertissement se complète par de l’humour décalé mais percutant, cela fonctionne vraiment bien. Quant aux dessins, on reconnaît immédiatement la patte de la mangaka, aussi inimitable que crasseuse et soignée. L’édition a en outre soigné le packaging avec une jaquette transparente qui dévoile Sanko sans sa peau de ténèbres quand on la retire. Voilà un démarrage réjouissant !
Azusa continue d’explorer le monde, faisant des rencontres étonnantes et des expériences déroutantes. Mignon mais sans plus.Au fil des chapitres, Azusa multiplie les rencontres de nouveaux personnages et fait des expériences étonnantes. Clairement, il n’y a pas de gros scénario à développer, il s’agit d’une invitation à la détente. Les chapitres ne manquent pas de rythme, et développent de petites aventures sans prétention. Hélas, les épisodes ne proposent pas vraiment d’idée originale, les intrigues sont finalement assez insipides et les personnages sont un peu trop idiots pour être véritablement attachants. Néanmoins, l’ensemble est visuellement très charmant car tous les personnages sont mignons à souhait, et les dessins apportent chaleur, douceur et énergie. Voilà donc un volet plus joli que consistant.
Little Mask et ses amis ont toujours une bonne occasion de s'agiter, que ce soit pendant un tournoi ou non. Un 14e volet assez frais.Le Final Fest occupe la moitié de ce volume. Non seulement le combat se déroule un peu différemment des autres de par la composition particulière de ses équipes, mais en plus la suite aborde d'autres sujets. Ainsi, on observe une partie de cache-cache et d'autres jeux amusants, et on fait connaissance avec les « ombres » de la Blue Team. Ces événements apportent un peu de variété aux épisodes et nous immergent un peu plus dans Chromapolis, l'humour étant assez efficace. Cela s'avère très rafraîchissant et divertissant, on passe un bon moment. A suivre donc.
Les saisons défilent et sont toujours une occasion de s’amuser pour les habitants de Chromapolis. Un 5e (oct-)opus assez correct.A chaque saison correspondent des fêtes et des traditions : Noël, pique-nique sous les cerisiers... Ce sont donc les activités que vont connaître Hit et ses amis, mais leurs caractères barrés vont provoquer un joyeux bazar. Globalement, les intrigues ne volent pas haut, il faut bien le reconnaitre, mais on apprécie la variété des sujets et l’imagination de l’auteur. S’ils ne sont pas tous désopilants, les gags donnent beaucoup de rythme aux chapitres, ils exploitent bien leurs sujets et nous font découvrir un peu plus la vie des personnages. Concernant les dessins, même si on aurait aimé une mise en page plus variée et dynamique, l’ensemble reste très efficace pour nous faire vivre les péripéties des personnages. Une bonne lecture.
Où qu'il passe, Mario fait des rencontres étonnantes aussi bien en termes d'ennemis que de nouveaux compagnons. Un peu de variété, mais rien de bien extraordinaire.Qu'il doive sauver Peach un fois de plus ou qu'il cherche à s'amuser, Mario enchaîne ici les rencontres. Il y a bien sûr des ennemis qui se dressent sur sa route, mais on retient surtout l'apparition de nouveaux personnages. Cela offre un peu de variété et enrichit l'univers, sans parler du groupe de Mario qui s'agrandit de manière étonnante. En revanche, l'histoire reste toujours aussi mince, les gags ne font pas dans l’originalité et manquent régulièrement de bon goût... Il y a certes beaucoup de rythme, mais cela n'est pas suffisant pour convaincre, d'autant que la surcharge des pages ne facilite pas l'immersion ni la fluidité. Des efforts donc, mais il reste encore du travail.
De jour comme de nuit, Isaki et Ganta font preuve d'une grande complicité. Une quatrième étoile sympathique.Qu'ils passent du temps à discuter pendant leurs insomnies ou participent à des activités de groupe, Isaki et Ganta développent de plus en plus leur amitié et connaissent même quelques moments d'émoi. La simplicité des situations les rend assez crédibles et aide le lecteur à s’immerger, les personnages sont touchants de par leur maladresse et les moments de détente dégagent une ambiance bon enfant très agréable. Le scénario est donc très plaisant et les dessins, plein de fraîcheur, le sont tout autant. Voilà donc un quatrième volume tout à fait charmant.
Fukumaru et Fuyuki s'aiment beaucoup mais chacun cache sa douleur au fond de son cœur. Un troisième coup de griffe attendrissant.Jour après jour, Fuyuki et Fukumaru s'adaptent l'un à l'autre, connaissent des moments de partage et testent leurs limites. Le duo est très attendrissant car les situations sont très crédibles, pleines de douceur et d'un humour désarmant de simplicité. Toutefois, chacun des deux personnages a peur de l'abandon et, si leurs raisons sont différentes, leur attachement palpable et leurs angoisses sont abordés avec une grande délicatesse, pour une note subtilement tragique et très émouvante. Les personnages secondaires, un peu plus présents, apportent eux aussi leur pierre à l'édifice avec des révélations touchantes à souhait. Le trait fin de l'auteur sied bien à l'ensemble et le shikikishi offert avec le tome est un bonus fort sympathique. On ronronne une fois de plus de tendresse !
La « prise de royaume » opposant Aoi au club de littérature bat son plein : Juraku a-t-elle eu raison de miser sur Mary ? Toujours longuet.Opposant frontalement Mary à Aoi, ce onzième volume n'a qu'un seul but : faire sortir de la course un des deux personnages. Il faut bien avouer qu'il n'y a pas de doute quant à l'issue de la partie, aussi le récit tente d'installer de la tension via les réflexions intenses des personnages et des révélations surprenantes. Les efforts sont palpables, certes, mais ne sont pas très payants car il y a pas mal de longueurs, de répétitions et de prévisibilité. Le scénario reste donc encore trop mou et, même si les dessins sont bien réalisés, l'ensemble peine encore à enthousiasmer. Sans surprise donc.
Élevée pour être l'ombre de sa jumelle cadette, Ririka décide de se rebeller pour la première fois. Assez navrant.Après une brève introduction nous expliquant la teneur de la relation des jumelles Momobami, l'histoire se concentre sur les deux sœurs et Yumeko qui ont toutes les trois des comptes à se rendre. Autant on a envie de savoir ce que pourrait donner une partie entre ces trois demoiselles, autant le récit passe à côté de son sujet et préfère nous montrer comment les jeunes filles évoluent psychologiquement. Hélas, aucune d'elles n'est attachante, les comportements ne sont pas crédibles et les retournements de situation non plus. Cela gâche complètement les effets de surprises et s'avère franchement décevant. Le scénario empire donc de manière assez grossière : une déception !