Robin empêche Batman d'utiliser tous ses gadgets : est-il fiable ? Et pourquoi d'étonnants vilains apparaissent ? Une arrivée surprenante.Batman connaît une nouvelle virée au format manga, avec un remaniement étonnant : Robin est une intelligence artificielle, le Joker veut être son partenaire, Superman a du mal à le recruter... Bref, qu'on connaisse déjà bien son univers ou non, Batman nous invite à une visite dans les noirceurs de Gotham et nous laisse deviner que de sombres complots s'organisent. Teinté de mystères et rempli de tension, le scénario installe bien son ambiance, ses personnages et ses sujets. Quant aux dessins, ils rendent honneur aux personnages et aux décors, le tout avec une mise en scène dynamique. Un bon batdébut !
Arata et Taichi se livrent à un duel plein de ferveur avec des styles bien différents. Des avancées intéressantes.Du côté des filles, il n'y a pas beaucoup de pages, mais le changement est bel et bien là car on connaît enfin l'issue du duel opposant Chihaya à Yuikawa, et Shinobu affiche de l'intérêt pour ses rivales. Néanmoins, c'est avant tout la partie d'Arata et Taichi qui est au centre des évènements : chacun des deux garçons a fourni de nombreux efforts pour en arriver là et les enjeux dépassent le cadre du karuta et relèvent de l'intimité. Cela donne évidemment du suspense et remplit les yeux des personnages d'une grande intensité, le duel est donc riche en émotion. Bon, il est vrai que c'est un peu longuet mais leur entourage nous réserve quelques surprises qui donnent un peu de sel à l'ensemble. Un épisode efficace.
Les membres d'Oracion Seis mettent au point un plan d'élimination des généraux démoniaques. Un 20e volet qui pose de nouvelles bases.L'histoire a franchi un cap et observe un bond en avant de trois ans. En plus de proposer quelques évolutions physiques et psychologiques des personnages principaux, l'intrigue présente surtout les nouveaux objectifs qui animent tout ce petit monde et concentre les problèmes autour de Shiki. Ce n'est certes qu'un tome de transition, mais il apporte pas mal de matière pour la suite et s'avère donc assez prometteur. On notera au passage que l'auteur se fait plaisir avec de nombreux passages de pur fan-service, ce qui devrait en ravir plus d'un. Un 20e volet encourageant.
Rie Kimura s'inscrit dans la salle de Ryoga pour percer les secrets du jeune homme. Une suite efficace.La journaliste s'inscrit dans la salle de sport de Ryoga pour tenter de comprendre le jeune homme. Son objectif semble difficile à atteindre, mais on suit avec beaucoup d'attention ses découvertes qui ne manquent pas de punch ni de sensation. Ainsi, Ryoga dévoile un mode de vie très dur, impitoyable et violent à tout point de vue. De plus, un autre sportif tout aussi sûr de lui fait son entrée en scène et nous promet une rivalité très intense. Le scénario est mené avec vigueur et noirceur, il dégage beaucoup de force et les dessins lui confèrent l'atmosphère adéquate pour nous tenir en haleine. Voilà donc un second round aussi accrocheur que le premier, on a hâte de lire la suite.
Akari s'acclimate à sa nouvelle vie mais certaines rencontres la perturbent. Une suite moyenne.Deux nouveaux personnages font leur apparition : un preux qui s'amourache d'Akari et un deuxième bébé. Autant l'apparition subite de ces deux protagonistes n'est pas dérangeante, autant on est plus circonspect par le déroulement des évènements. Non seulement l'humour ne fonctionne pas car il est mal mis en scène, mais en plus la narration est chaotique et manque de délicatesse. Quant aux personnages, ceux-ci sont des stéréotypes sur pattes et Akari est parfois affligeante (par exemple, quand elle est mal à l'aise face au zizi d'un bébé). Bref, ce second volume n'est guère plus emballant que le premier.
Hak refuse de s'enfuir avec Mei Niang qui n'arrive pas à aller bien loin. Une suite riche en surprises.Yona et ses compagnons connaissent une fois de plus des moments compliqués, où le choix entre désir et devoir doit rapidement être fait. Cela engendre des surprises vraiment surprenantes et prometteuses pour la suite. Néanmoins, ce n'est pas ce groupe que l'on suit beaucoup, c'est en réalité Mei Niang qui occupe largement la vedette ici. La jeune femme nous réserve elle aussi beaucoup de surprises avec un parcours et une mentalité assez atypiques. L'ensemble se lit avec attention, l'histoire sait s'enrichir efficacement. Pas mal.
Le King of Fighters est aussi bien source de mystères que de combats étonnants. Un troisième volume qui en fait beaucoup trop.Plusieurs combats viennent rythmer ce volume et faire avancer le déroulement du tournoi. Graphiquement, les personnages ont du style et l'action est plutôt efficace. En revanche, côté scénario, ce n'est pas brillant : des présentations expéditives, un gros manque de suspense, une organisation qui agit vainement dans l'ombre sans que l'on ne sache pourquoi... Le récit en fait des tonnes pour avoir de l'impact mais la surenchère d'improbabilités le dessert, notre intérêt baisse au fil des pages et on s'ennuie rapidement. Dommage.
Yoshino et Kirishima se rapprochent mais ne cessent de se chamailler. Une suite bien réalisée.Yoshino et Kirishima ont quelques secrets bien gardés, se chamaillent, se repoussent et s'attirent. Heureusement, on n'est pas dans une comédie sentimentale classique et l'univers sombre des yakusas ainsi que la personnalité dérangée des personnages nous le rappellent régulièrement. Ce tome est également l'occasion d'en apprendre plus sur chacun des deux protagonistes, leur entourage et leurs attentes pour la suite. Le scénario jongle avec ses ambiances de manière équilibrée et sait aussi bien nous amuser que nous terrifier. Globalement, il n'y a certes pas de gros changements mais l'ensemble reste satisfaisant et fait de belles promesses pour la suite. On a hâte d'y être !
Kenzaki comprend pourquoi Jeanne-Louise doute autant, il va être difficile de la convaincre de publier sa série. Un 11 tome satisfaisant.Ce onzième volume est un peu plus prenant et efficace que les autres. Déjà, il y a moins de racolage, le scénario développe son propos de manière plus adulte. Le sujet principal est expliqué avec clarté et donne beaucoup d'informations pertinentes. De plus, beaucoup de problèmes sont résolus après des conversations franches. Cependant, c'est surtout grâce à Jeanne-Louise qu'on apprécie la lecture. Non seulement c'est l'occasion d'en apprendre plus sur la jeune femme, mais en plus la France (et surtout les éditions Pika) est bien représentée et cela enrichit la réflexion sur le milieu de l'édition. L'intrigue connaît certes quelques rebondissements un peu gros mais l'ensemble reste cohérent, bien mené et sympathique. Un bon volume.
A 28 ans, vierge, Kabi Nagata se retrouve avec une prostituée après un long chemin de souffrance. Une introspection touchante.Une nouvelle fois, Kabi Nagata livre un manga autobiographique et introspectif. Cette fois, elle aborde la solitude et l'inexpérience à un certain âge, mais son propos ne se limite pas à cela. A travers son parcours, on devine également comment est perçue l'homosexualité au Japon, mais aussi les gens qui ont du mal à rentrer dans le moule de la société. La mangaka se raconte sans fard, sa sincérité et sa détresse sont évidentes et touchantes, et son récit est bien plus profond qu'il n'y paraît. Cela rend évidemment le scénario prenant, et les dessins, surtout avec des teintes de rose, sont suffisamment expressifs pour communiquer l'ambiance et les sentiments. Un journal très émouvant.
Blanche-Neige se fait kidnapper par le Roi Rouge, ce qui terrifie Alice et agace les sept nains. Un 7e épisode très long.Bon, Blanche-Neige se fait enlever : le Roi Rouge veut la garder pour une raison obscure, la demoiselle ne comprends pas ce qui lui arrive et ses amis sont inquiets. Malheureusement, une fois que le rapt a eu lieu, il ne se passe plus rien. Les personnages ne font que se morfondre ou s'agiter dans tous les sens pour rien, et la situation n'évolue pas du tout. C'est donc une énorme longueur que voici et, si les dessins continuent d'améliorer leur mise en scène, ils ne sont pas suffisants pour nous passionner. Dommage, une fois de plus...
Une chose aux allures de Shîna apparaît sur la côte, provoquant alors un branle-bas de combat. Un 20e opus longuet.Une créature mystérieuse apparaît avec ce qui semble être Shîna sur son dos. Hélas, cela provoque beaucoup d'agitation pour pas grand-chose car les personnages mettent du temps à entrer en contact, il n'y a pas de combat qui s'engage et les conversations sont stériles. De plus, il y a quelques scènes de racolage qui s'ajoutent à l'ensemble ainsi qu'une censure vraiment pas délicate, ce qui n'arrange rien. Du coup, on s'ennuie rapidement et on ne peut même pas se consoler avec le plaisir des yeux. Bref, ce n'est pas convaincant.
Les combats contre les ombrelles font rage et leur issue est bien incertaine. Un volet tout en tension !La bataille contre les ombrelles fait rage dans ce volume et réserve plusieurs surprises. Ainsi, quel que soit le personnage qui se bat, il y a toujours une manière de se dépasser et d'employer les grands moyens pour parvenir à ses fins, les affrontements sont donc à la fois rythmés et imprévisibles. De plus, les conséquences de cette guerre offrent ensuite des rebondissements surprenants qui changent la situation générale. Cela s'accompagne de dessins vigoureux qui savent mettre en avant la vigueur des batailles. Pas mal du tout.
Une demoiselle sollicite un fantôme pour se venger ; deux nécromanciens opèrent dans des situations difficiles. Deux histoires bien prenantes.Cet ouvrage se compose de deux histoires : la version pilote de Toilet-bound Hanako-Kun et le premier récit fantastique de l'auteur, My Dear Living Dead. Dans les deux cas, on suit des gens qui sont confrontés à des défunts et qui font face à des découvertes assez terribles. Pour autant, le tout n'est pas dénué d'humour et il y a même une petite pointe d'amour. Cela évite d'avoir un rendu trop glauque et, dotés d'un bon rythme, chaque scénario développe son sujet avec efficacité. Les dessins sont eux aussi dynamiques à souhait, et donnent charisme et charme aux personnages. Voilà donc un bon recueil !
Après avoir créé le monde, Dieu délègue la création des animaux à des designers très inventifs. Très amusant !Comment ont bien pu être créés les animaux ? Voilà la question à laquelle répond cette histoire. L'idée n'est pas d'insister sur la religion, mais simplement de s'amuser en suivant des designers barrés inventer des créatures à partir de concepts assez flous. Le synopsis est très original et un peu barré, mais ce n'est rien aux côtés des personnages qui sont tous dans leur délire et ont une façon étonnante de voir les choses. En outre, les analyses des créatures imaginées sont aussi sérieuses qu'improbables, tout en étant cohérentes avec les demandes émanant du Très-Haut. L'humour fonctionne très bien, les gags sont pertinents et intelligents, et il y a des fiches explicatives sur les véritables animaux pour s'instruire un peu au passage. Les dessins sont quant à eux très soignés et agréables, ils nous régalent avec des créatures totalement improbables et délirantes. Hilarant !
Yusuke se met en couple avec Sam-Soon mais sa recherche d'emploi va les éloigner. Un avant-dernier volet assez touchant.Suite et fin de la relation avec Sam-Soon : Yusuke se met en couple avec elle, envisage le mariage et cherche un emploi. Bien vite, son plan commence à connaître des difficultés et, une fois de plus, le manque d'observation et d'attention de Yusuke va le pénaliser. Le portrait de Sam-Soon est quant à lui très touchant et parvient à rendre l'histoire plus touchante et intéressante. La dernière partie nous présente ensuite deux autres demoiselles, probablement les dernières de l'histoire, et on se demande bien ce que cela va donner par la suite. On notera tout de même une exagération des clichés qui laisse dubitatif. Les graphismes sont quant à eux toujours aussi charmants. Un sixième et avant-dernier volet assez efficace.
Orpheline, Akar est subitement invoquée dans un autre monde pour porter les enfants du roi-démon. Un scénario qui laisse à désirer.Autant on n'a rien contre une introduction expéditive pour envoyer un humain dans un autre monde, autant la suite s'avère ici assez peu convaincante : un roi-démon qui se fait mener par le bout du nez, une façon douteuse de faire des enfants, une accumulation de scènes clichés... Si on ajoute à cela un récit franchement mince et de grosses facilités scénaristiques, on obtient une histoire sans grand intérêt. Graphiquement, c'est en revanche très plaisant, même si certains passages ne sont pas toujours d'un très bon goût. En résumé, voilà un premier opus pas enchanteur du tout.
Imm a du mal à comprendre qu'un monde en paix puisse ne pas rendre les gens heureux. Un 17e opus bien triste.Il n'y a pas de mort ni de scène spectaculaire dans cet épisode. Néanmoins, même si le récit se veut plus introspectif, il développe de sujets intéressants (isolement, dépression, suicide) avec une certaine délicatesse. Les personnages qui servent d'exemple apportent de l'émotion dans tout cela grâce à leurs confessions, ce qui confère à l'ambiance une note tragique tout à fait touchante. En ce qui les concerne, les dessins sont toujours aussi bien faits et rendent l'ensemble encore plus sympathique. A suivre sans hésitation !
Kuroshio accompagne Satô dans la forêt et réalise un peu tard qu'il a été trop optimiste. Du n'importe quoi assez amusant.Si on suit un peu Yôko en train de s'ennuyer et jouer avec Kawaii de manière très particulière, c'est avant tout l'expédition de Satô et Kuroshio en forêt qui est au centre du récit. Entre un tueur aussi entraîné que blasé, et un yakuza aussi obstiné qu'inadapté, le duo est vraiment comique. Bien entendu, les gags reposent sur les exagérations de comportements, plusieurs scènes relèvent de l'improbable, mais il y a malgré tout un fond réaliste afin de rendre l'expérience assez immersive. Une fois de plus, l'histoire avance avec surprise, décalage et humour, c'est aussi barré qu'efficace. Encore un contrat bien exécuté.
Usagi pense traverser une mer de sable mais tombe dans une épreuve psychologique terrible. Un bon final.C'est avec ce dixième volume que se clôt cette édition « eternal » et l'histoire a tout ce qu'il faut pour écrire un final digne de ce nom : une bataille épique, des révélations capitales et un sens aiguisé du suspense. Même si le ton est beaucoup plus sombre et que certaines informations sont un peu superflues, l'ensemble s'avère tout à fait divertissant et intense. De plus, la dernière partie est plus légère mais elle ne manque pas d'intérêt et offre une certaine sérénité. Au final, voilà une bonne conclusion pour cette série mythique !
Garçon bagarreur, Maeda entre au lycée et se retrouve mêlé à un gros conflit entre voyous. Une réédition coup de poing !Etant une première fois paru sous le titre Racailles Blues, Rokudenashi Blues revient cette fois sous son titre d'origine. Et ce n'est pas tout car, pour l'occasion, l'œuvre inaugure la collection Masterpiece de Pika et bénéficie d'un nouveau format plus adapté (grande taille et format double). C'est une occasion pour (re) découvrir Taison Maeda, un lycéen bagarreur, un peu idiot mais réglo, ainsi que ses camarades tout aussi nerveux. Partagés entre baston, boxe et réputation, les personnages sont à fleur de peau et n'hésitent pas à se battre quand il le faut. Le scénario n'édulcore pas la violence, assume le côté voyou des protagonistes et insuffle beaucoup de vie dans son récit. Quant aux dessins, ceux-ci sont déjà très impactants et plein de caractère. On est ravi par ce retour en force !
Les matchs en trio font rage, mais Barô pose souci à tout le monde sur le terrain. Une épreuve longuette.C'est un match entier qui se déroule dans ce volume. Si chaque joueur a son moment de gloire, il y en a un qui se démarque plus que les autres : Barô. En plus d'être un très bon buteur, le jeune homme a un égo surdimensionné qui pose problème aussi bien à ses adversaires qu'à ses coéquipiers. Saura-t-il se remettre en question pour se dépasser et gagner ? Bon, on a vu plus subtil, mais on est surtout gêné par les longueurs et le côté prévisible de l'histoire. De plus, les personnages se vantent toujours un peu trop et, bien que cela prouve leur assurance, cela ne les rend pas très attachants. Il y a encore du travail donc.
Kabi Nagata découvre qu'elle est atteinte d'une maladie grave à cause de son alcoolisme. Un récit terrible.Après Solitude d'un autre genre et Journal de ma solitude, Kabi Nagata revient avec un nouveau manga autobiographique. Cette fois, elle raconte comment l’alcoolisme l'a rendue malade et l'hospitalisation qui a suivi. Même si ce n'est clairement pas joyeux, le récit s'avère intéressant car, d'une part, sa véracité lui confère de l'intensité et, d'autre part, il alerte sur un mal dont les conséquences sont méconnues. Sans se chercher d'excuse ou s'apitoyer, la mangaka se raconte et son expérience est aussi terrible que facilement compréhensible et assez touchante. L'histoire ne cache rien et nous démontre que les ravages de l'alcoolisme sont multiples. Quant aux dessins, ceux-ci sont assez énergiques et mettent bien en avant les émotions de l'auteur. Une confession sincère et efficace.
Kinemi trouve des renforts pour terminer le mikoshi, cela sauvera-t-il le festival ? Une suite riche en émotions.Suite et fin du festival de l'académie. Grâce à un coup de pouce inattendu, la réalisation du mikoshi connaît un nouvel élan et l'atmosphère devient plus détendue. Cela offre une pause bien sympathique et rafraîchissante, avant que la suite entame un autre thème. En effet, entre une exposition et l'annonce d'une nouvelle épreuve, Yatora et ses amis se posent des questions sur la définition du talent et ce qu'on attend vraiment d'eux. C'est un autre regard qui est porté sur l'art et enrichit une fois de plus son propos de manière assez concrète. Le tableau d'ensemble ne manque pas d'attrait et on a hâte de voir ce que nous réserve la suite.
Étudiante en compatibilité, Kei est également une tueuse à gages particulièrement efficace. Un début très prometteur.Kei est une étudiante très mignonne mais cache un étonnant secret : elle est également la meilleure tueuse à gages du milieu. Ce premier volume se charge de nous montrer de quoi est composé le quotidien de la demoiselle, partagé entre révisions et exécutions. Même si les scènes d'action sont exagérées, il faut reconnaître que l'ensemble fonctionne à merveille. Le récit ne ménage pas ses personnages, ne fait pas dans la concession et exploite bien sa violence avec une petite pointe d'humour. Quant aux dessins, ils donnent tout le charme et le charisme nécessaire à Kei pour qu'on s'attache, les scènes d'action sont fluides et spectaculaires. Un bon contrat !
Après le sauvetage de Misaki qui a du mal à se remettre de ses émotions, Satô va livrer Kojima à son patron. Un 7e tome impitoyable.Après l'assaut mené par Satô à l'usine, tous les personnages sont dans l'embarras : Misaki est traumatisée, les yakuzas procèdent à du « nettoyage » et Yôko tente de calmer le jeu. C'est en outre l'occasion d'en apprendre plus sur Fable et son mode de fonctionnement. Le récit continue de se montrer toujours aussi étonnant, avec de l'action, de l'humour noir et décalé, et des protagonistes assez incontrôlables. On ne sait pas vraiment où l'intrigue veut en venir, mais c'est assez amusant à lire, le rythme évite l'ennui et l'originalité du scénario est appréciée. Un 7e contrat bien rempli.
Guido et Ashaf se rendent dans un univers parallèle où rôdent des vampires. Une nouvelle affaire angoissante mais trop mystérieuse.Guido et Ashaf déboulent dans un nouveau monde où les problèmes sont nombreux : il y a des vampires qui rodent, leur contact n'est pas coopératif, de nombreuses procédures doivent être respectées... Question ambiance, le récit et les dessins savent y faire pour dégager de la tension et un côté oppressant. Les visuels sont en outre très soignés et font bien écho à l'étiquette observée par les protagonistes. En revanche, on regrette qu'il y ait autant de non-dits car on ignore le vrai but de la quête et les motivations de chacun. Un sixième volet qui dose bien son ambiance mais au contenu un peu trop flou.
N contrôle le monde en entier par la terreur et attend beaucoup du concert des Fées. Un final assez convenu.N a pris le contrôle du monde et retient son souffle en attendant le concert des Fées. Si le contexte est rapidement posé, les choses mettent ensuite du temps à se mettre en place. On fait le tour de nombreux personnages pour voir ce qu'ils préparent, mais cela manque de rythme et il y a des passages dispensables. Quant au concert, il accumule les exagérations et les réactions des personnages principaux sont très prévisibles. Le dénouement lui-même est ensuite expéditif et n'a pas beaucoup de surprises en réserve. L'ensemble est donc moyennement prenant. On vous aura prévenus.
Les Magical Five se battent avec acharnement contre Sekhmet et Francine. Un final nerveux.La bataille finale ne manque pas d'intensité car, en plus d'attaques particulièrement puissantes, les filles n'hésitent ni à tuer ni à sacrifier. Cela engendre quelques morts douloureuses et aussi beaucoup de scènes spectaculaires. L'épilogue aussi réserve quelques surprises, que ce soit au niveau des relations des personnages, de certains pouvoirs, ou encore des carrières professionnelles. L'ensemble fonctionne bien et, malgré quelques passages inutilement racoleurs, s'avère divertissant à souhait. Un bon final !
Les bushi sont récompensés pour leur mérite et Musashi va créer la surprise malgré lui. Un 13e qui lance efficacement un nouveau cycle.Une grande bataille vient de se terminer, aussi un nouveau cycle se met en place. Pour l'instant, il n'y a pas de combat épique ni de grosses révélations, le récit se contente de poser ses bases : explications des objectifs, mise au point des relations et présentation des nouveaux protagonistes. Cela n'en demeure pas moins intéressant, il est évident que le scénario sait déjà vers quoi il s'oriente et ce qui nous attend. L'intrigue nous fait donc de belles promesses et on espère qu'elles seront tenues. Quant aux dessins, la qualité ne baisse pas et l'ensemble reste toujours aussi efficace. A suivre donc.