L'agence doit assurer la protection d'une programmeuse de jeu vidéo qui est aussi une idole. Une suite encore un peu juste.Deux affaires occupent Kamen Rider cette fois : la protection d'une idole de jeu vidéo puis la recherche d'un chat perdu. Dans les deux cas, il y a fort à faire car les dopants ne sont pas les seuls ennemis, l'entourage est malhonnête et les zones d'ombres sont nombreuses. Côté scénario, les choses s'améliorent un peu, cela se montre plus fluide et les enquêtes prennent le temps d'évoluer à bon rythme. En revanche, les lecteurs qui ne sont pas connaisseurs de l'univers de Kamen Rider seront perdus car cela manque d'explications sur les gadgets et transformations, et il n'y a pas l'aspect « rider » (motard). De plus, les personnages sont un peu trop clichés, ce qui n'arrange rien. Heureusement, les dessins sont quant à eux de bonne facture. Bref, une suite en demi-teinte.
Détective, Shotaro tombe sous le charme d'une mystérieuse femme et va devoir mener l'enquête sur elle. Un scénario fouillis.Un détective mène l'enquête sur une belle jeune femme : jusque-là, rien de bien original. Néanmoins, l'histoire vire rapidement à l'étrange et à l'action quand un partenaire surgit de nulle part : le duo peut fusionner, des monstres apparaissent, la ville se déforme... Malheureusement, le scénario s'avère très confus et part dans tous les sens, sans explication ni transition, et il n'y a pas de réelle trame de fond. Du coup, on reste perplexe face à tout cela et la qualité indéniable des dessins n'y change rien. Un début moyennement engageant.
En menant son enquête, Hwang Euntae marché sur les traces de Hayan. Une suite longuette.Sans surprise, les parcours de Hayan et Hwang Euntae vont se croiser et les deux jeunes gens vont devoir s'allier pour rétablir la paix. L'histoire connaît quelques avancées majeures, c'est indéniable, mais elle possède également des longueurs, des rebondissements abruptes et beaucoup de stéréotypes. Cette narration empêche l'intrigue d'être fluide et prenante, alors qu'il y a du potentiel. Graphiquement, c'est très plaisant mais la mise en scène manque de subtilité. Encore des efforts à fournir donc.
Étudiante, Park Hayan cache sa nature de vampire pour vivre au milieu des humains. Un premier volume pas si mordant que ça.Une étudiante lambda, voire timide, cache en fait un grand pouvoir de vampire et tue ses vilains congénères pour vivre en paix avec les humains : pourquoi pas ? Ce n'est pas très original dans le fond, cependant le scénario a des soucis plus gênants : non seulement il n'a pas de véritable but, mais en plus des personnages sont des clichés ambulants, aussi bien en termes de caractère que de vécu. Du coup, on peine à s'attacher et à s'immerger, malgré un rythme plutôt correct. Pour ce qui est des dessins, les scènes d'action ont un rendu régulièrement flou ou moyennement lisible, mais le reste est plutôt séduisant avec un choix de couleurs judicieux. Quelques efforts à faire donc.
La peste semble enfin reculer, aussi M. Tarrou ose enfin raconter au docteur Rieux ce qui le tourmente. Un final réussi.C'est ici que se termine la série. S'il est évident que la peste va enfin se terminer, ou du moins reculer significativement, ce n’est pas pour autant que tout revient au beau fixe. Ainsi, il y a encore beaucoup de malades à soigner et ceux qui ont survécu n’arrivent pas tous à tourner la page. Les prises de conscience sont donc de la partie pour un rendu psychologique tout à fait intéressant, et son côté sombre apporte une tension certaine. Les personnages restent complexes jusqu’au bout, les émotions sont touchantes et l’ensemble se lit très facilement. Un bon final !
Le duel opposant Asuka à Okita fait rage, chacun des deux jeunes hommes ayant de la ressource. Un final très abrupt.C'est avec ce second tome que la série prend fin. Au programme : Asuka affronte Okita dans un terrible duel, puis une jeune fille se joint à lui et Sôki et l'aventure démarre... Cette conclusion brutale laisse perplexe car l'histoire ne décolle qu'à la fin en promettant une quête, des déplacements dans tout le pays et de grandes batailles. Hélas, on ne voit rien de tout cela, l'intrigue n'aura finalement été qu'une longue introduction sans suite. En outre, le duel n'est pas si palpitant que cela, la nouvelle venue est trop simplette pour être attachante, et Sôji reste mystérieuse jusqu'au bout. Ce sentiment d'inachevé allié à un scénario moyen n'est donc pas vraiment palpitant, loin de là. Dommage.
Le docteur Rieux reprend un peu d'espoir juste avant que l'examen du fils d'Othon lui fasse un choc. Un bon ascenseur émotionnel.C'est la foi des personnages qui est mise à l'épreuve dans ce troisième volume. Qu'il soit médecin, homme d'église ou bien dans l'administration, chacun des protagonistes voit ses convictions ébranlées et remet en question sa vision des choses. A travers des évènements encourageants et d'autres au contraire tragiques, on comprend bien le désarroi ambiant, la psychologie est mise en avant de manière concrète et le scénario joue avec les sentiments de tous. Il n'y a certes pas de gros changements ici, mais ce qui se déroule dans les mentalités reste important et prenant, et l'intrigue conserve une certaine intensité malgré tout. Un troisième tome efficace.
En constatant qu’une épidémie mortelle touche les rats, le docteur Rieux craint le pire. Une adaptation très prenante.La peste est un des romans les plus célèbres d'Albert Camus. On y suit un docteur, Bernard Rieux officiant à Oran, qui soupçonne la peste d'être de retour. Dans un premier temps, il y a le doute et la peur, l'acceptation de la maladie étant une épreuve. Dans un second temps, ce sont les remords qui arrivent, le retard de la mise en place de moyens pour limiter les dommages faisant des ravages. Le récit avance dans une atmosphère angoissante que l'inéluctabilité de l'épidémie ne fait que renforcer. L'intrigue progresse bien mais sans précipitation, et le déroulement aussi réaliste que moderne des évènements ne fait que renforcer les frissons et la tension. Graphiquement, même si quelques décors supplémentaires auraient été appréciés, le rendu nous transporte dans son contexte et les personnages ont beaucoup d'expressivité. Un bon début !
La ville se ferme et la population vit dans la peur de la peste. Une suite à l'ambiance paranoïaque efficace. Il n'y a plus de doute possible : la peste est là ! Tandis que les médecins se battent essayer d'endiguer l'épidémie, d'autres en tirent profit : les prêtres font des prêches très entraînants, les crapules font du commerce... Bref, la société commence à changer de façon radicale et la suspicion est de rigueur. Tous les personnages doivent se remettre en question et se résigner à prendre de terribles décisions. La métaphore sur le nazisme devient alors plus évidente et le message de l'auteur est plus frappant. Le scénario continue donc de se montrer très prenant et ne fait pas baisser la tension. Un bon deuxième volume.
Le Bakufu tente de rassembler des « artefacts », des objets conférant de grands pouvoirs, mais des rebelles les convoitent aussi. Un début impactant.La situation est vite expliquée : le Bakufu et des rebelles cherchent à s'emparer de mystérieux objets qui confèrent d'immenses pouvoirs. Après une introduction musclée, le récit se charge de présenter chacun des personnages, leur puissance et une partie de leur objectif. L'histoire n'est pas d'une grande subtilité, et il y a quelques exagérations, mais le scénario présente des personnages intéressants et des éléments solides pour développer une aventure sur fond de tragédie, de vengeance et de révolte. Tout cela est assez prenant et efficace, l'intrigue nous séduit. Les dessins, tout aussi forts, ne manque pas de vigueur. Ils donnent énormément de charisme aux personnages et ne négligent pas les détails. Un bon démarrage.