Tandis que Loid essaye de rendre Anya heureuse, Yor doit assurer une mission périlleuse et troublante. Un 8e volet bien divertissant !Il y a de tout dans ce volume : de l'humour, de l'action et un peu d'émotion. En effet, la petite famille a fort à faire car Yor doit assurer la protection d'une femme poursuivie par des tueurs, Loid tente de profiter de son temps libre sans savoir comment s'y prendre et Anya cherche à protéger ses deux parents. Cela donne lieu à un vaudeville sur fond de tueries et d'espionnage : le scénario maîtrise son sujet et parvient à rendre l'ensemble très prenant, amusant et nerveux en même temps. C'est réussi puisqu'on ne s'ennuie pas un seul instant et que le suspense nous tient en haleine. A noter que ce tome existe en version collector dans un écrin aux allures de valise et avec 16 ex-libris, de quoi satisfaire les fans. Un bon volet à n'en point douter.
Limule affronte un Kleiman particulièrement belliqueux mais a de la suite dans les idées. Une fin de cycle satisfaisante.Même si les rebondissements et les surprises sont parfois un peu trop arrangeants pour Limule, ce 19e volet a la bonne dose de tension. L'action dégage beaucoup de nervosité, les révélations sont inattendues et la conclusion du cycle contient son lot de nouveautés. Cela donne un récit plutôt consistant qui parvient à nous faire oublier ses défauts grâce à ses changements. En outre, un nouveau cycle démarre et il promet déjà de l'action et de la noirceur. Tout cela s'accompagne de dessins bien réalisés, toujours vigoureux. Un 19e volet très correct donc.
C'est en affrontant de nouveau Wise que Jio comprend ce qui arrive à son corps. Un volet en demi-teinte.Ce volume se déroule en deux temps. D'abord, Jio affronte Wise pour de bon dans un combat démesuré ; puis, Cross nous livre son passé et les raisons de sa haine de Satan. Autant le combat est un peu longuet pour un résultat qui ne fait aucun doute, autant les révélations sur Cross constituent une histoire tragique assez prenante. C'est donc un volet en demi-teinte que voici, mais il y a encore plein de choses à voir et l'ensemble reste donc prometteur. L'aventure avance avec un rythme en dents de scie, le scénario connaît une narration assez chaotique. Quant aux dessins, ils sont relativement bien faits et donnent une bonne idée de la puissance des combats. Un volet moyen mais pas décourageant.
Avec l'appui de Week l'archéologue, Jio, Ruby et Ball font une découverte capitale. Des rebondissements un peu trop exagérés.Le groupe d'aventuriers fait des rencontres importantes et des découvertes tout aussi capitales. Cependant, dans le fond, on reste sur du très classique et, surtout, les rebondissements sont particulièrement gros sans parler d'une note de sentimentalisme qui s'installe sur le récit. A force de trop vouloir en faire, le scénario se perd un peu et son déroulement devient trop chaotique, il est parfois difficile de s'y retrouver. Les dessins, eux, restent en revanche de bonne facture et ne déçoivent pas. Dans l'ensemble, ce septième volume est moyen mais pas décourageant.
Le fondateur du Parti de l'Ultraréincarnation fait un passage remarqué à la télévision pour annoncer une attaque de monstres. De l'action de mauvais goût.Le Parti de l'Ultraréincarnation passe à l'attaque à grande échelle en faisant apparaître des monstres géants en ville. Bien entendu, Asuma et ses camarades vont devoir participer à la bataille. Il y a donc beaucoup de rythme et des monstres variés et sanguinaires. Autant on apprécie qu'il y ait de l'action, autant on regrette l'abondance de mauvais goût qui dénude les adolescentes, les met en situation dégradante et opte parfois pour le viol. Une petite couche de sentimentalisme vient s'abattre également sur certains passages, ce qui n'est pas d'une grande efficacité. Un sixième volume nerveux mais pas de bon goût.
Nemo essaye de protéger son entourage et de se rapprocher de Kiruru. Un troisième volet bien barré.Nemo doit gérer ses affaires professionnelles, ses collègues en difficulté, sa famille qui veut le marier et, surtout, son désir pour Kiruru. Cela donne un cocktail explosif d'humour, d'action et de sentiments où le réalisme n'est clairement pas de rigueur. Néanmoins, les idées avancées ne manquent pas d'énergie et d'efficacité, on est happé par le rythme, et les gags nous font sourire. En outre, il y a de réels changements qui démontrent que l'intrigue de base n'est pas négligée. De plus, les dessins sont séduisants et vitaminés, sans parler du fan-service totalement gratuit. Un troisième contrat bien rempli.
Eight et ses amis enchaînent aussi bien les ennuis que les missions dangereuses. Sexy et survolté.Que ce soit au lycée ou en extérieur, pendant des missions ou des moments de temps libre, Eight et ses amis ne sont pas près de connaître le repos. Cela passe aussi bien par des scènes d'action totalement improbables au cours desquelles les adversaires sont très créatifs, que par des concours de circonstances assez incroyables. Il ne faut bien sûr pas chercher de véritable logique dans tout cela, l'histoire se laisse clairement porter par ses délires. Cependant, le divertissement est bien assuré car l'humour rend le tout digeste et les nombreux cadrages avantageux régalent les mirettes. Divertissant.
Nobimaru annonce au groupe d'Inugami le massacre imminent de Yashima par les renards. Quand révélations et action forment un bon cocktail.Nobimaru demande au groupe d'Inugami de créer une illusion pour empêcher un massacre à Yashima. En vain. En effet, des renards sont déjà sur place et ils comptent bien tout brûler. L'action est donc sur le devant de la scène et produit des passages assez spectaculaires où chacun se bat avec une détermination de taille. En outre, la bataille est ponctuée de révélations particulièrement importantes sur certains personnages, ce qui pimente et enrichit efficacement l'histoire. L'ensemble forme donc un divertissement très nerveux et fait son effet : comment ne pas s'enflammer ?
Le Grand Commandeur décide d'aller sur le terrain et fait preuve d'une force stupéfiante. Une pause sans grand intérêt.Le Grand Commandeur entre sur le devant de la scène. Pour autant, une fois qu'on a vu de quoi la demoiselle est capable, l'histoire marque une pause. Les démons sont relégués au second plan et les filles se disputent pour obtenir les faveurs de Yuki... Le scénario est toujours aussi consternant, les dialogues ne volent pas haut (sans parler d'un personnage qui parle de lui à la 3e personne) et l'inertie de l'intrigue n'arrange rien. Les dessins sont certes jolis, les plans sexy ont de quoi séduire, mais cela n'occulte pas les problèmes cités. Bref, ce septième volume peut s'oublier.
Ploutinov poursuit son périple en multipliant des rencontres étonnantes. Un scénario qui mise sur l'humour avant tout.Le périple de Ploutinov et son groupe avance puisque de nouvelles zones sont découvertes, des rencontres avec d'autres peuples ont lieu et quelques pistes apparaissent. Néanmoins, il faut bien reconnaître que c'est assez mollasson. L'intrigue mise essentiellement sur les gags et l'action pour divertir son public, les idées sont plutôt bien pensées et amusantes, mais cela ne masque pas le fait que le scénario navigue à vue. De plus, les épisodes sont un peu répétitifs. Au final, ce sixième volume est correct mais pas extraordinaire.
Yang n'en revient pas en apprenant que Merkatz vient lui demander asile. Un 15e volet assez mollasson.Il n'y a pas de bataille ni de gros bouleversements dans ce volume. Les personnages principaux préfèrent prendre le temps de réfléchir, se remettre en question et, pour certains, élaborer une stratégie. Malheureusement, cela n'est pas très palpitant, il manque des annonces ou de quoi étoffer le scénario pour convaincre. Au lieu de cela, on s'ennuie et il faut attendre la toute fin pour qu'une promesse intéressante soit faite. Ajoutons à cela que les dessins souffrent d'une utilisation du numérique un peu trop disgracieuse, notamment sur les effets de lumière. Bref, ce n'est pas convaincant.
Jour après jour, Megumi souffre de la présence de Creamy. Un 5e volet riche en émotions.Sans le vouloir, Creamy pose bien des difficultés à Megumi qui enchaîne les déconvenues et les moments de doute. Cependant, on remarque que Megumi s'ouvre un peu plus aux autres et se montre nettement plus expressive. Sa carrière professionnelle aussi connaît quelques rebondissements et moments de remise en question, ce qui démontre que le scénario avance et prépare une suite haute en couleurs. Les dessins, toujours aussi efficaces, continuent quant à eux de nous enchanter, avec leur charme indéniable. On est séduit, une fois de plus.
Le métier de cambrioleur apporte son lot d'émotions au célèbre Arsène Lupin. Des affaires bien prenantes.Dans ce troisième volet, les affaires se suivent mais ne se ressemblent pas. Il est certes toujours question de commettre un larcin, mais ce qui attend Lupin est assez imprévisible et son talent va être mis à rude épreuve. Cela ajoute du piment aux épisodes et, de fait, les intrigues sont bien mouvementées. L'œuvre de Maurice Leblanc est toujours bien respectée au niveau du scénario, et les dessins conservent leur grande qualité. L'ensemble reste donc toujours divertissant et, si on ne doute jamais de la réussite de Lupin, on apprécie de se faire mener en bateau par le gentleman. Un bon troisième volume !
Le célèbre cambrioleur Arsène Lupin serait à bord d'un navire pour l'Amérique : qui saura le démasquer ? Une bonne réédition, pour les nouveaux lecteurs uniquement.Initialement parue à partir de 2015, cette adaptation manga d'Arsène Lupin par Takashi Morita est rééditée. Si cela ne présente pas de grand intérêt pour les lecteurs de la première heure, c'est l'occasion pour les autres de jeter un œil au travail du mangaka et d'apprécier son travail. Les romans de Maurice Leblanc sont adaptés fidèlement, aussi bien par respect pour l'œuvre originale que par la complexité des intrigues. L'intérêt principal réside donc dans la qualité des dessins. Ceux-ci font aussi bien honneur au Paris de la Belle Époque qu'à ses personnages qui redoublent de charisme. En outre, les scènes d'action ou de manigances sont bien mises en scène, elles rythment bien les passages. Un cambriolage qui a du style !
Le « collier de la reine » disparaît alors qu'il était enfermé dans un lieu inaccessible. Des épisodes bien réalisés.Trois nouveaux cas attendent Arsène Lupin et chacun d'eux permet d'entrevoir une facette étonnante du personnage : son enfance compliquée, une amitié avec un policier et ses débuts en tant que voleur. Bien sûr, il fait toujours preuve d'une grande habileté et d'un sens aigu de la mystification, mais il se révèle un peu plus fragile et, de fait, plus humain et attachant. Le personnage gagne ainsi en épaisseur et les affaires proposées ne manquent pas d'intérêt. Les récits restent quant à eux bien mis en scène avec une attention toute particulière portée aux personnages. Une bonne suite.
C'est en se promenant en ville que Kanade réalise qu'elle peut apporter du bonheur en dansant. Une réflexion intéressante.Ce 18e volume développe le thème de l'interprétation. En effet, il n'y a pas que la technique qui compte, il faut savoir vivre son rôle. Néanmoins, il y a plusieurs difficultés à cela : il faut savoir supporter son personnage, mais aussi s'adapter à un costume et faire abstraction de la décoration. Kanade et ses amies ont donc beaucoup de tracas, mais elles gardent leur détermination et savent se remettre en question. De plus, même s'il y a beaucoup de psychologie, la danse reste au centre de tout avec de nombreuses scènes chorégraphiées et des décors très charmants. Une fois de plus, on est conquis.
La guerre d'Ishval fait rage et fait basculer le destin des survivants. Un onzième volume aussi prenant que les autres.Enfin on découvre la vérité sur Ishval, qu'il s'agisse du sort tragique de Scar ou de l'implication des alchimistes d'état. Grâce à cela, toutes les pièces du puzzle s'assemblent, et les révélations sont très prenantes. La suite est un peu moins intense, mais reste prenante car elle rebat les cartes en modifiant quelques groupes et déplaçant des personnages. Le scénario franchit un nouveau virage et continue de tenir en haleine avec des surprises et des mystères. Quant aux dessins, ceux-ci restent toujours aussi vigoureux, rien à redire. Un onzième tome efficace malgré tout !
Souvent mal interprété, le « Traité du gouvernement civil » de John Locke exprime qu'on a le droit de résister à un état. Une approche ludique.Si on entend souvent parler du droit américain à posséder une arme, il faut bien reconnaître que c'est beaucoup moins le cas de l'ouvrage qui lui est attribué comme référence : exprimer qu'on a le droit de résister à un état. Plutôt que de soliloquer, le philosophe John Locke nous invite à suivre deux ouvriers anglais agricoles du 18e siècle : on saisit mieux le sujet et l'exemple est très parlant. Il y a bien entendu pas mal de raccourcis et de simplification, mais l'essentiel est là et on comprend bien les choses. La conclusion est tout de même un poil trop abrupte. Les dessins, fluides et efficaces, sont en outre plaisants. Une adaptation correcte.
C'est en rencontrant le cruel César Borgia que Machiavel trouve l'inspiration pour un texte qui va changer sa vie. Intéressant.Impossible de dissocier l'œuvre de Machiavel de la vie de César Borgia puisque que le fils du Pape a servi de modèle pour Le Prince. Plutôt que de mettre en avant les manœuvres politiques de César, cette adaptation se place du côté de Machiavel afin de mieux saisir ses observations, son analyse et l'influence qu'il subit. Certains raccourcis sont abrupts et quelques explications supplémentaires n'auraient pas été de refus, mais l'ensemble reste assez facile à lire et permet de bien se faire une idée des agitations du pays. Le côté cruel, rusé et violent de César Borgia transpire et le travail de Machiavel semble assez clair. Quant aux dessins, ceux-ci sont bien réalisés mais un trait plus réaliste aurait pu vraiment faire la différence. Une adaptation correcte.
Kubo projette d’enlever le gourou de la secte et exécute Kai sous le regard impuissant d’Ozawa. Un volet surprenant.Kai se fait tuer dès les premières pages de ce volume, Kubo et ses sbires préparent une opération de kidnapping et la famille Tosu fait son maximum pour tenter de s’échapper du village. Cette fois, il n’y a pas de grosses révélations ni de nouveaux protagonistes. Néanmoins, les personnages passent à l’action, il y a du changement et des sacrifices, et les rebondissements sont donc nombreux. Forcément, la tension plane tout du long et on ne sait jamais à quoi s’attendre. Le scénario ne manque pas de surprises, on se laisse avoir par le suspense et les sensations ne manquent pas. Quant aux dessins, toujours aussi soignés, ils renforcent bien l’immersion. Un 14e tome bien mené.
Flamea continue son travail de guide mais connaît parfois des problèmes à cause de fauteurs de troubles. Un 5e volet plaisant mais sans plus.A chaque chapitre, Flamea fait des rencontres étonnantes, et multiplie les découvertes. Les idées sont variées, il y a du rythme, de l'humour et un soupçon de tension. Néanmoins, les intrigues ne volent jamais très haut, l'univers ne s'enrichit pas vraiment et les situations versent souvent dans l'exagération. Quant aux dessins, ils sont dynamiques et efficaces à souhait. On n'échappe pas à du fan-service totalement gratuit mais il faut bien admettre que c'est agréable à regarder et pas graveleux. Au final, voilà un 5e opus rafraîchissant mais pas d'une grande utilité.
A Nakano comme en mission, Eight et ses camarades doivent faire beaucoup d'efforts pour survivre. Un 6e opus amusant et sexy.Entre des révélations sur l'enfance d'Ayame, une mission dangereuse et des entraînements surréalistes, Eight et ses amis n'ont pas fini d'en baver. S'il est vrai que l'histoire n'avance pas beaucoup (les desseins de Dogramagra sont seulement esquissés), cela n'empêche pas ce volet de se montrer divertissant. Il contient en effet de nombreuses scènes d'action, de l'humour et, surtout, une bonne dose de sexy totalement gratuite. Pour les yeux, cela est franchement plaisant à regarder et le côté barré des épisodes amuse assez bien. C'est donc malgré tout une lecture satisfaisante que voici.
Deux « divinités Yaraijin » font irruption dans la bataille avec l'intention de tuer tout le monde. Une suite toujours racoleuse.Que ce soient les phases de combats, les récompenses ou les entraînements, Yûki n'a pas fini d'en prendre plein les yeux. Il y a certes une bataille de livrée, mais celle-ci se termine sans réelle conclusion et n'a pas grand-chose d'intéressant à proposer à part des cadrages coquins. La suite ne vole pas plus haut et n'est qu'un assemblage de moments osés. L'histoire n'avance pas, elle se contente de se reposer sur ses dessins - qui sont bien jolis - mais peine à développer un sujet. Encore une déception.
Dans le donjon, Ploutinov et ses compagnons ne sont pas au bout de leurs peines. Un peu poussif.Toujours coincés et séparés dans le donjon, Ploutinov et ses compagnons enchaînent les affrontements contre des monstres et les déconvenues. L'action est donc toujours là pour rythmer le scénario et nous offrir des visuels très dynamiques. En revanche, l'histoire elle-même peine à nous embarquer, la faute à des longueurs et des lourdeurs. L'intrigue peine à avancer, elle semble naviguer à vue et n'a plus vraiment d'originalité. C'est dommage car l'idée de départ était marrante et les dessins sont vraiment très bien réalisés. Un 5e tome qui trahit le manque d'inspiration.
Le prodige de la médecine Nemo Aoi s'éprend d'une tueuse à gages et décide de devenir sa cible pour occuper ses pensées. Amusant.Pour séduire une tueuse à gages, quoi de mieux que de mettre un contrat sur sa propre tête et d’embaucher la belle ? Voilà l'idée saugrenue qui traverse la tête d’un prodige du monde médical. Autant dire que le scénario ne se prend pas au sérieux et propose au contraire un ton humoristique. Ainsi, on suit un duo improbable composé de deux personnages aussi déterminés que complètement barrés, c'est-à-dire une tueuse à gages qui débute et un jeune homme fou d'amour pour elle. Même si le synopsis est totalement absurde, il faut bien reconnaître que les gags fonctionnent plutôt bien. Les idées de mise en scène ne manquent pas d'imagination, les gags sont efficaces et les concepts développés sont bien pensés. Le rythme est également élevé et les scènes d'action font leur effet. Graphiquement, c'est dynamique avec une touche sexy, le trait est soigné. Un bon contrat !
Toujours à l'affût de moments de proximité avec Kiruru, Nemo ne remarque pas le chaos qu'il provoque. Une suite énergique et divertissante.La série adopte déjà un rythme de croisière et livre des épisodes qui n'ont pas forcément de lien entre eux. A chaque fois, Nemo interprète complètement de travers une situation et son entourage, tout aussi à côté de la plaque, se démène pour parvenir à ses fins. Cela ne vole pas toujours très haut, il faut bien se l'avouer, mais les idées fusent dans tous les sens avec une relative originalité, et le comique de situation fonctionne à merveille. L'action insuffle beaucoup de rythme et maintient la tension sur le récit. En outre, les plans coquins ne manquent pas non plus et assument complètement leur côté gratuit. Dans l'ensemble, l'humour détourne efficacement les classiques du thriller et le rendu est tout à fait satisfaisant. Mission réussie !
Jésus et Bouddha sont régulièrement dérangés par leur entourage qui a toujours un problème. Un 18e volume à l'humour divin.Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas pour Jésus et Bouddha. Il faut dire que leur entourage a toujours une idée farfelue en tête et que les choses tournent à chaque fois au n'importe quoi. Les idées sont originales, les détournements de mythe sont bien pensés et nous apprennent aussi des choses sur les différentes religions représentées. Il est vrai que ça ne vole pas toujours très haut, mais l'humour est intelligemment mis en scène et les intrigues sont toutes entraînantes. Les dessins mettant bien en avant les expressions des personnages, insufflent beaucoup d'énergie dans les récits et rendent le tout vivant. On ne s'en lasse pas !
Représentant de commerce, Gure Gôru voit sa vie basculer lorsqu’il se transforme subitement en insecte géant. Une adaptation plutôt correcte.Alors qu’il s’acharne à être un bon employé et assurer les besoins de sa famille, un homme devient un insecte encombrant et inutile : Hiroyuki Sugahara conserve le synopsis de base de l’œuvre de Franz Kafka et lui donne vie au format manga. L’histoire se place avant tout du côté de l’insecte pour mieux nous faire vivre sa descente aux enfers, mais n’oublie pas de montrer comment la famille tente de supporter leur proche devenu un parasite. Les pensées de chacun sont bien exprimées, l’histoire avance bien et nous fait ressentir son ambiance malsaine. Le scénario est donc conforme à nos attentes. En revanche, côté dessins, on est un peu déçu : en plus de proposer des personnages tassés, le découpage manque cruellement de rythme. A essayer quand même, car l’histoire reste efficace.
Kleiman et ses sbires passent à l'attaque du clan Tempest. Un 18e tome centré sur de l'action bien énergique.Même s'il reste un menteur invétéré, Kleiman ne cherche plus à masquer sa haine et son mépris envers Limule. Aussi, il passe à l'attaque en envoyant des sbires se battre à Tempest et en tentant de rallier les rois-démons. De fait, où que l'on regarde, les personnages se livrent à des batailles vigoureuses dans lesquelles on ne cherche pas à ménager ni épargner son adversaire. Il est indéniable que l'intrigue est très mince ici, mais cela fait plaisir de voir les personnages se lâcher et se battre de façon étonnante. Les dessins sont donc l'atout principal de ce tome, et ils parviennent à rendre la bataille tout à fait prenante et énergique, on ne voit pas le temps passer. Un bon spectacle.
Dame Inari fait une colère dévastatrice pendant qu’Inugami emmène ses trois protégés s’entrainer. Une pause sympathique.Dans le fond, il ne se passe pas grand-chose dans ce douzième opus. Si la colère d’Inari est aussi prometteuse qu’expéditive, le récit se focalise sur l’entraînement musclé et rude que subissent Kabane, Shiki et Akira. Cette partie est nécessaire pour la suite, mais parvient à meubler en proposant des gags amusants, de l’action intense et quelques surprises. Il est évident que c’est un tome de transition et qu’il ne peut donc pas contenir de gros bouleversement ni de révélations capitales, mais le travail de divertissement est assuré puisqu’on ne s’ennuie pas. On passe donc un bon moment malgré tout : à suivre !