Shia retrouve enfin Ninomiya mais celui-ci a complètement changé. Une suite prometteuse.Même s'il est amnésique et altruiste, Ninomiya poursuit le même but qu'avant : créer un donjon où les dangers seront minimes. Bien entendu, les choses sont loin d'être simples car la société n'est pas prête pour cela et son entourage manque de confiance. On aurait pu craindre une redite du début de la série, mais plusieurs indices nous laissent penser que c'est en réalité un deuxième arc réfléchi qui commence à prendre forme. De plus, les nombreuses surprises qui ont lieu et les retrouvailles avec les anciens compagnons ont également de quoi attiser la curiosité et faire plaisir. On apprécie donc cette lecture et on espère que la suite saura tenir les promesses faites.
M. Véloutre et ses clients connaissent quelques tracas inhabituels. Un dernier tour de piste bien agréable.Pédaler, aimer ou manger : pourquoi choisir ? M. Véloutre et son entourage s'adonnent ainsi à leurs passions et tentent de progresser dans tous les domaines. Évidemment, ils rencontrent quelques zones de turbulence et leur quotidien est assez agité, mais l'ambiance reste bienveillante et douce dans son ensemble. Même si on aurait aimé que certaines relations soient un peu plus développées, l'histoire principale s'avère donc tout à fait charmante, pleine de vie et de gentillesse, c'est très agréable à suivre. Les graphismes sont dans la même veine et apportent eux aussi de la douceur. Un bon final !
Will part enquêter avec Rolf sur les évènements qui ont lieu dans la colline des piliers. Un volume bien mené.Ce volume s'ouvre sur ce qui semble être une inspection d'une colline où des morts-vivants roderaient. Rapidement, Will réalise que les apparences sont trompeuses et des rencontres inattendues lui apportent des réponses quant à la véritable quête qui l'attend. Même si les choses restent encore un peu floues et ont l'air de naviguer à vue, l'histoire possède un bon rythme et ses surprises qui tiennent en haleine et donnent envie d'en savoir plus. L'ensemble se montre donc tout à fait divertissant et donne envie d'en lire encore un peu plus.
Caïn enquête auprès des différents groupes qui œuvrent dans la ville. Un 7e opus sympathique et prometteur.Désormais à la tête d'une ville, Caïn doit mener l'enquête auprès des différents groupuscules qui la peuplent. C'est bien sûr l'occasion de rencontrer de nouveaux personnages, mais aussi - et surtout - d'installer un nouvel arc avec son contexte, ses mystères et ses problèmes. Tous les éléments distillés forment un ensemble cohérent et prometteur. Le scénario donne donc envie et les dessins font de même, bien que l'action pourrait gagner en fluidité. En tout cas, voilà un regain de dynamisme tout à fait satisfaisant.
Dahliya doit demander de l'aide à la guilde pour honorer ses commandes. Une suite un peu trop verbeuse.Dahliya sollicite l'aide des guildes pour augmenter sa capacité de production. Cela engendre de nombreuses négociations au cours desquelles des sujets techniques, commerciaux et financiers sont abordés. Si cela n'est pas inintéressant, on ne peut pas dire en revanche que cela soit très rythmé. De plus, le ton est un peu trop sérieux et guindé, l'histoire perdant ainsi un peu de son charme. Heureusement, quelques rebondissements ont lieu et apportent un peu d'émotion malgré tout. Quant aux dessins, ceux-ci sont vraiment charmants, rien à redire. Bref, un quatrième volume un peu mou.
Ao et Gisèle arrivent un peu tard à l'église, les magiciens de la Flamme ont déjà fait des dégâts. L'histoire avance à bon rythme.L'action du premier chapitre donne un air de danger au récit qui maintient ensuite la tension tout du long. Une fois les hostilités terminées, l'histoire se concentre sur la stratégie à adopter pour la suite. Même s'il n'y a pas encore de gros bouleversements, les idées avancées sont intéressantes et promettent des passages sombres et intenses pour la suite. Pour ce qui est des dessins, le trait toujours trait vif apporte du rythme à l'ensemble sans pour autant négliger le charisme des personnages. Cela offre ainsi un cinquième volet très dynamique, on a hâte de voir ce que réserve la suite.
Chisé obtient des révélations sur Philomela pendant qu'Alexandra fait un cruel diagnostic. Une suite prenante.Les attaques s'accumulent à l'école. Il y a bien quelques moments posés et plus légers, mais dans l'ensemble l'ambiance est plus sombre, l'action a son importance et Chisé connaît un gros coup dur. Tout cela rend le récit angoissant, noir et rythmé, le rendu est assez happant. On remarque aussi des réflexions un peu plus sentimentales lors de remises en question assez touchantes. Quant aux dessins, ils insufflent de la magie correctement et jouent bien sûr les effets de mise en scène. Voilà donc un seizième opus qui ne démérite pas, bien au contraire.
L’escadron de Zechs apprend au dernier moment qu’il va servir de chair à canon pour mater la révolte. Un quatrième volume sombre et surprenant.Si le maître de Zechs prend une décision radicale en fin de volume, c’est avant tout son disciple qui est à l’honneur. Celui-ci est envoyé au front pour mater une rébellion et découvre en même temps que ses camarades qu’ils sont uniquement de la chair à canon : dès lors, des choix terribles s’imposent aux personnages principaux qui vont créer la surprise. Même si certains rebondissements ont l’air un peu gros, les surprises sont efficaces et l’intrigue évolue avec un bon rythme. C’est un nouveau cap qui est franchi, enrichit l’univers et fait grandir les personnages. Cette évolution est intéressante, prometteuse et bien mise en scène : que demander de plus à part la suite ?
Yôko Suetsugu est retrouvée poignardée, mais la situation est plus compliquée qu'il n'y paraît. Toujours très prenant.La grande majorité de ce volume est consacrée à l'agression de Yôko Suetsugu. Bien vite, l'affaire se complique et aborde des thèmes très sombres et terribles : viol, vengeance, récidive, suicide... Une fois encore, l'histoire met bien en avant la façon dont la science influe sur une enquête et met en évidence des pistes cruciales, sans que cela soit rébarbatif. De plus, les thèmes de société abordés l'ancrent bien dans la réalité et lui confèrent beaucoup d'impact. Enfin, le dernier chapitre remet Dan à l'ordre du jour, ce qui nous laisse sur une fin très accrocheuse : à suivre donc !
Arte souhaite réaliser le portrait de sa mère avant de reprendre la route avec Dame Irene. Un 15e tome tout en émotion.Ce quinzième tome se déroule en deux parties qui sont aussi riches en émotions l'une que l'autre. Dans un premier temps, Arte et sa mère ont une discussion à cœur ouvert et chacune fait preuve d'une sincérité touchante et d'un amour évident. Dans un second temps, Arte découvre l'Espagne et fait des rencontres troublantes et capitales. L'ensemble est très bien mené, ne tombe ni dans le sentimentalisme outrancier ni dans la facilité, et s'avère à la fois intense et délicate. Quant aux dessins, ceux-ci sont toujours aussi beaux et travaillés. Une bonne toile de plus !
La troupe d'Enea avance à bon rythme mais Bruno doute des intentions d'Ars. Un final très correct.C'est déjà le dernier tome de la série. Comme pour tout final, on a le droit aux ultimes révélations sur les personnages, aussi on découvre comment chacun a choisi d'intégrer la troupe d'Enea et le but de Sophia. Les idées sont bien trouvées, elles développent efficacement l'univers de la série avec une pointe d'émotion bien sentie. Néanmoins, le dénouement est un peu trop ouvert et gentil, un peu d'intensité n'aurait pas été de refus. Cela n'empêche bien sûr pas l'ensemble d'être très charmant et divertissant. Une conclusion satisfaisante.
Alors qu'il souhaite rester tranquille, Kinji est contraint de se battre en duel contre un barbare. Pas très ambitieux.Alors qu'il souhaite se forger une vie tranquille, Kinji provoque un barbare et doit l'affronter en duel. Malheureusement, la plaisanterie est un peu longue et met énormément de temps à lancer le combat. Celui-ci ne présente pas beaucoup d'intérêt non plus et l'intrigue peine à définir une direction claire. Le récit ne parvient pas à se relancer rapidement et cela est trop évident. Quant aux dessins, ils conservent leur énergie et donnent beaucoup de charisme aux personnages. Un 7e volet un peu trop juste.
Un dresseur se réincarne subitement dans un monde où sa classe est mal considérée. Un début étonnant.On ne compte plus les isekai, mais celui-ci parvient rapidement à dévoiler son originalité. Déjà, le personnage principal va devoir prouver que sa classe ne mérite pas d'être mal considérée. Mais c'est avant tout le côté Pokémon de l'histoire qui lui donne de la personnalité. En effet, le personnage peut compter sur des créatures de toutes sortes qu'il peut invoquer à tout moment et faire évoluer. Bon, le scénario ne présente pas une grosse aventure pour le moment mais il prend le temps de développer un univers intéressant et se démarque un peu du lot. Quant aux dessins, tout est dans le dynamisme sans pour autant négliger les personnages. Une bonne entrée en matière.
Hakumei, Mikochi et leur entourage connaissent des jours pleins de surprises et de douceur. Toujours enchanteur.Quelles soient au premier plan ou pas, Mikochi et Hakumei nous font découvrir un peu plus leur monde à chaque épisode. S'il n'y a pas d'évènements extraordinaires ni de grosse aventure, chaque intrigue se montre très charmante malgré tout. En plus d'avoir des dessins très minutieux et mignons, les épisodes débordent de bienveillance et sont tous l'occasion d'aborder un nouveau sujet pour enrichir l'univers, approfondir les portraits et nous faire rêver. L'ensemble est mignon à souhait, et ne manque pas de nous enchanter avec douceur et un zeste d'humour. C'est immersif, on se laisse envahir par l'atmosphère chaleureuse : une lecture toujours agréable !
C'est en obtenant un nom qu'Albert décide de se vouer aveuglément à Gale. Un virage prometteur.Le cycle consacré à la récupération de la « graine de réincarnation » se termine avec d'ultimes révélations sur Gale et Albert. Même si ce passage est un peu exagéré, cela s'avère assez intéressant malgré tout. Puis, une fois le problème causé par Albert terminé, les personnages sont confrontés à une nouvelle difficulté qui relance l'histoire : l'ordre est donné d'éliminer tous les revenants, peu importe le camp dans lequel ils se trouvent. On n'est qu'au début de ce nouvel arc, mais les pistes qu'il dévoile sont inattendues et prometteuses. On attend donc de voir ce que nous réserve la suite en espérant que les promesses seront tenues.
Will rencontre un nain étonnant avant de se renseigner sur la mystérieuse Cordillère de rouille. Un 7e volet bien sympathique.Ce sont les nains qui sont mis à l'honneur dans ce septième volet. Non seulement on rencontre leur peuple, mais en plus leur histoire nous est contée et une promesse d'aventure émerge de l'ensemble. Dans le fond, il n'y a pas de grand changement, mais l'histoire prend le temps de développer son nouveau thème et d'enrichir son univers avec un soin certain. Le récit se révèle bien prenant, les personnages sont surprenants et la richesse des idées est très agréable. En outre, les dessins font preuve de soin, aussi bien pour donner du charisme aux personnages que du détail aux décors. Pas mal du tout !
Les fossoyeurs s'apprêtent à donner l'assaut final contre le conglomérat Mito. Un final tout en action.Dès les premières pages, le ton est donné : c'est l'heure de l'assaut final et ça va être un carnage. La suite de la lecture confirme rapidement cela car le scénario nous abreuve de combats terribles, sanglants et particulièrement éprouvants. Les personnages se donnent à fond pour neutraliser leurs adversaires, quelques révélations viennent apporter un supplément de tragédie et la tension est de fait palpable tout du long. Graphiquement, les effets de style font sensation et soulignent bien la noirceur des évènements. Voilà donc un final rondement mené.
Le jeune homme ne sait plus où donner de la tête entre une Rakla encombrante et un dangereux individu qui rôde en ville. L’histoire s’assombrit avec efficacité.Jusqu’ici, il faut bien reconnaître que la série n’a pas su nous accrocher. Etonnamment, ce quatrième volume relève le niveau général en insufflant de la noirceur dans son récit. Ainsi, le personnage principal va faire de terribles découvertes, des complots, meurtres et trahisons ont lieu, et l’intrigue commence à prendre de l’envergure en installant un véritable sujet de fond. Le scénario prend donc une nouvelle tournure, dont la noirceur est inattendue, mais qui s’intègre de manière cohérente dans l’histoire principale. Tout cela capte déjà plus notre intérêt et nous redonne de l’espoir pour la suite. Pour ce qui est des graphismes, ceux-ci sont fluides et dynamiques, les scènes d’action comme de calme sont faciles à suivre et l’ensemble est soigné. Une bonne surprise.
Grâce au « bureau des demandes à la sorcière », Eve rencontre des personnes étonnantes et en apprend plus sur les dragons. Une suite enchanteresse.Peu à peu, Eve s'accoutume à son installation au village et se montre plus ouverte aux autres. Ainsi, au fil des pages, elle n'hésite pas à aller vers eux pour accomplir son objectif. Son aventure, ainsi que celle de Dodo et de Yule, progresse assez bien et nous permet de faire des rencontres aussi sympathiques que mystiques. L'ambiance générale est encore un peu trop naïve, mais n'empêche pas les intrigues des épisodes d'être mouvementées, pleines de charme et de fantaisie. C'est en outre l'occasion d'étoffer un peu l'univers de la série et d'en apprendre plus sur les dragons. Tout cela est mené avec douceur, efficacité et des dessins très charmants : une lecture très agréable !
Lal Viento et son assistante parcourent le pays afin de pouvoir archiver toutes les légendes existantes. Une bouffée d’exotisme très prometteuse.Un duo d'archivistes parcourt les régions à la recherche de légendes à consigner. Tout est résumé dans le synopsis : c'est une aventure remplie de fables qui nous attend. Ce premier volume se charge d'une part, de nous présenter les personnages principaux et, d'autres part, nous raconter énormément d'histoires. Ce sont ainsi 3 voyages qui nous sont déjà proposés et chacun a son propre univers. Évidemment, le souffle d'aventure - ou plutôt d'exploration - est là pour nous inciter à la rêverie, et il le fait bien. L'auteur livre des portraits intéressants et touchants, des récits complets et cohérents, et un binôme assez singulier. Les graphismes donnent vie à tout cela avec exotisme et soin, le rendu étant très plaisant. Un bon début !
M. Veloutre, tout comme ses clients, a toujours une bonne raison d'apprécier le vélo et d'en découvrir les bienfaits. Un 9e tome bien charmant.A l'intérieur de la boutique, au parc ou en vadrouille, tous les personnages que l'on suit dans ce neuvième volume profitent des joies du cyclisme et, dans une moindre mesure, de plaisirs gourmands. Les épisodes sont variés, aussi bien en contenu qu'en personnages, mais possèdent tous une bonne énergie, de la bienveillance et une petite dose d'humour. C'est rafraîchissant, plein de vie, et le format court permet d'avoir du rythme sans s'ennuyer. Graphiquement, les personnages sont bien anthropomorphés et redoublent de charme. Un neuvième volet tout aussi sympathique que ses prédécesseurs.
Jack n'hésite pas à se mettre en danger pour mener à bien ses enquêtes. Un quatrième opus bien divertissant.Même si l'homme en noir fait régulièrement des apparitions, Jack mène des enquêtes assez indépendantes les unes des autres et très variées. Que ce soit l'ambiance, les créatures ou le déroulement des affaires, chaque épisode a sa propre personnalité et sait se démarquer des autres. Les idées développées sont bien menées, énergiques et enchanteresses, le rythme est élevé, et les histoires sont efficaces. Les dessins sont à l'image de ce qui est raconté : vifs, pleins de charme et d'allure. Ce quatrième volume offre donc un bon divertissement qu'il nous tarde de prolonger avec la suite.
Aguri, ses alliés et ses ennemis profitent de l'été, chacun avec une manière très particulière. Une petite parenthèse divertissante.Il faut bien le dire : il n'y a pas de réelle avancée de l'histoire ici, les personnages préfèrent se détendre et, éventuellement, se préparer pour la suite. Néanmoins, ce treizième tome n'est pas ennuyeux du tout car le récit possède de l'humour très percutant, introduit de nouveaux personnages inquiétants et nous livre des révélations intéressantes. Grâce à cela, on ne voit pas le temps passer, l'histoire est très rythmée et sait se montrer très divertissante. Les graphismes renforcent bien l'humour en exagérant les caractéristiques physiques des personnages et avec une mise en scène très dynamique. Un 13e tome qui marque une pause mais s'avère très frais.
Gisèle révèle son passé tragique à Ao et ses compagnons. Un nouveau souffle.L'histoire entame sa seconde partie en développant l'histoire de Gisèle. Celle-ci nous révèle ainsi une partie de son passé avant de nous présenter son « maître » et de chercher un véritable moyen de se défaire de sa malédiction. Il y a certes quelques détours pas très utiles, mais l'ensemble s'avère tout à fait divertissant et la tonalité tragique de l'intrigue apporte ce qu'il faut d'intensité. Le scénario est donc très divertissant et n'oublie pas d'avancer à bon rythme, et les dessins lui font plutôt honneur avec un fort sens du dynamisme et un charisme indéniable des personnages. A suivre donc.
Juste avant de fuir, Dame Irène tente de transmettre un message à Leo pour que celui-ci puisse suivre Arte. Un 14e tome rythmé.Arte doit fuir avec Dame Irène et toute sa compagnie : arriveront-elles à s’enfuir et arriver à destination ? Leo pourra-t-il dire au revoir à Arte ? Que le lecteur se rassure, les réponses se trouvent dans ces pages. Toute l’histoire tourne en effet autour de cette fuite et du sort qui va être réservé à Arte. Il y a donc énormément de tension pour nous faire ressentir le caractère urgent de la situation, mais aussi des révélations (notamment sur la relation d’Arte avec sa mère) ainsi que des mises au point importantes. Il est vrai que les choses se déroulent parfois un peu trop gentiment au vu du contexte, mais cela ne manque pas de rythme et s’avère assez prenant. Dans l’ensemble, ce 14e volume se montre assez bien fait et ne déçoit pas. On attend le prochain tableau.
Sans qu’on s’y attende, il arrive parfois qu’un esprit traverse nos vies et y apporte un vent de changement. Des histoires sympathiques.Trois récits sont au programme de ce recueil avec, à chaque fois, un esprit qui va venir troubler la vie d’une personne : une demoiselle effacée, un homme qui cherche un emploi et, enfin, un jeune homme qui peine à s’engager. Chaque récit a sa propre ambiance, mais l’ensemble dégage une atmosphère assez sentimentale où il est question d’angoisse quant à l’avenir. Les intrigues sont rythmées, faciles à suivre et savent se montrer pleine d’émotion, la psychologie primant sur le fantastique. Les dessins, aérés mais soignés, ne manquent pas de charme non plus et apportent la douceur adéquate aux histoires. Un bon recueil.
M. Zaccheroni fait passer une épreuve très éprouvante à ses élèves. Un 15e tome assez sombre et touchant.Que ce soit via des leçons difficiles, des amis qui se sentent mal ou encore des jeux d'adolescents, l'histoire avance bien et Chisé nous fait voir beaucoup de choses intrigantes. Au fil des pages, la demoiselle constate de nombreux problèmes et, si les langues se délient progressivement, ce sont des histoires bien cruelles que l'on découvre. Il y a encore beaucoup de non-dits et de mystères mais on devine déjà le principal et les émotions sont plutôt intenses. Quant aux dessins, ceux-ci sont vifs et enchanteurs, on est charmé. Un quinzième tome bien fait.
Le professeur fait face au réceptacle de l’âme de Sheeva et peine à admettre que la fillette n’existe plus. Un final tout en délicatesse.C’est avec ce onzième volume que se termine la série : le professeur va-t-il retrouver tous ses souvenirs ? Existe-t-il un espoir de revoir Sheeva ? Voilà les questions qui restent à résoudre dans ce dernier tome qui met principalement en scène le professeur. Les dialogues sont plutôt minces, souvent emprunts de non-dits, mais ils permettent de dégager ainsi une délicatesse presque poétique au scénario. Tout comme le personnage principal, le lecteur est en proie au doute tout du long et se laisse porter par l’ambiance onirique et tragique de l’ensemble. Quant aux dessins, ceux-ci sont faussement simples en ce qui concerne les décors, les personnages ne manquent pas de charisme. Un bon final !
Toya et ses compagnons sont prêts à tout pour neutraliser Albert et capturer Newton. Divertissant malgré quelques longueurs.La bataille contre Albert pour s'emparer de Newton fait rage, et Toya est prêt à utiliser des moyens terribles pour y parvenir. Bien que visuellement spectaculaire, il faut bien avouer que l'action possède quelques longueurs et pourrait être bien plus palpitante. En revanche, le scénario compense avec des révélations cruciales sur certains personnages, mais aussi sur des pouvoirs et des objectifs secrets. Tout cela rend l'intrigue plus intéressante et permet de rendre les longueurs supportables. Quant aux dessins, ceux-ci sont de bonne facture et ont un bon dynamisme. Un 13e volet globalement bien fait.
L'équipe de Hitsugi est envoyée en mission où elle doit faire face à Junk le cannibale. Sombre et intense. Tout ce volet est consacré à l'affrontement contre Junk. Forcément, l'action règne en maître, et elle ne manque ni de noirceur ni d'intensité. Il faut dire que les personnages ont des raisons très personnelles de se battre, et que chaque camp compte bien éliminer l'autre. De plus, les quelques révélations qui parsèment la bataille viennent compléter le tableau pour lui apporter plus d'intensité. Quant aux dessins, ils reflètent bien le côté impitoyable et sans concession de l'histoire, l'ambiance est sombre et les personnages charismatiques. Le scénario tient donc ses promesses et on a hâte de voir ce que nous réserve le final.