Les auteurs de The promised neverland proposent un bon recueil de nouvelles où des jeunes gens font face à de terribles vérités.Les auteurs de The promised neverland reviennent avec, non pas une longue série, mais un recueil de nouvelles (dont un épilogue bonus de leur série phare). On y suit à chaque fois un personnage assez jeune qui découvre à quel point son univers est cruel et va chercher à s'extraire de cette situation. Le fond des intrigues est certes commun, mais les formes varient aussi bien pour le look des personnages, les décors ou les époques. Chaque épisode est en outre bien mené et les effets visuels ont de l'impact à revendre. Pour les fans comme les autres, voilà un bon recueil à n'en point douter.
Le kaiju n°9 se montre encore plus difficile à battre que prévu. Kafka pourra-t-il se transformer et changer la donne ? Un réjouissant volume tout en action.Le kaiju n°9 occupe toute l'attention dans ce tome. On a certes le droit à des révélations sur la famille de Kikoru et une prise de conscience de la part de Kafka, mais l'action prédomine car le monstre est beaucoup plus fort que les autres et possède une capacité de transformation qui donne du fil à retordre et contraint les protagonistes à risquer leur vie plus que jamais. Bref, c'est un volume sous haute tension avec un rythme soutenu, de l'action et des rebondissements imprévisibles : pas de temps mort, que de l'énergie, comment ne pas apprécier ?
La forteresse des chevaliers-mages ne peut rien contre Lucifero, Asta pourra-t-il empêcher le pire ? Un 32e volet énergique.La matérialisation de Lucifero est évidemment au centre du récit et source d'une bataille de grande envergure. Tous les personnages principaux et secondaires s'unissent pour affronter l'ennemi et Asta est même encouragé à utiliser son démon. L'action est donc le maître mot ici, mais ne se contente pas d'une suite d'attaques : il y a une véritable stratégie et cohésion, des surprises donnent du piment et les dessins insufflent la vigueur nécessaire pour rendre cela très intense. Une bonne bataille.
Les douloureux souvenirs d’Umi se ravivent quand Boyle et Orpheus se rendent au « Cap Dieu ». Un volet très mouvementé !Il y a de tout dans ce volume : des révélations sur plusieurs personnages, de l’action très nerveuse, des rebondissements surprenants... et de l’humour ! L’histoire continue à avancer à bon rythme et franchit de grandes étapes, notamment en nous montrant ce que cherche vraiment à faire le Culte et en décalant l’action dans des ruines sous-marines. Le scénario n’a pas fini de surprendre en s’enrichissant de manière cohérente et en développant un univers assez barré de manière tout à fait convaincante, c’est aussi énergique que divertissant. De plus, les dessins restent dynamiques à souhait, et apportent autant d’importance aux personnages humains que marins, c’est assez beau à regarder et impactant. Un quatrième tome immersif !
Manipulée par Kanzaki, Tsumuji s’attaque à Iori et Riku avec la ferme intention de les tuer. Une suite flippante.Deux décors, deux batailles dans ce volet : le lycée où Tsugumi est devenu un phantom qui veut tuer ses amis, puis une maison de poupées sanguinaires. Clairement, l’ambiance est particulièrement angoissante, cela vire parfois au film d’épouvante, mais l’action vient dynamiser cela et insuffler de la vie dedans. En outre, cette noirceur évite de rendre le récit trop naïf et donne plus d’impact à l’ensemble. L’histoire générale avance quant à elle un petit peu, mais reste finalement assez simple. Les graphismes assurent toujours autant et donnent toute la vigueur nécessaire aux scènes d’action. Un troisième volet plutôt bien mené.
Mash poursuit ses études comme il peut mais la réflexion n'est pas son point fort. Toujours amusant.Que ce soit pour s'amuser ou étudier, Mash brille plus par sa force que par son cerveau. Néanmoins, c'est cela qui est amusant (sans parler des délires de l'auteur) et le personnage est toujours aussi décalé par rapport à son entourage. De plus, l'histoire développe un sujet de fond et installe un véritable méchant. Cela manquait quand même à l'histoire, aussi on apprécie cette tournure. Quant aux dessins, ils ne déçoivent pas du tout, avec un dynamisme constant. Voilà donc un neuvième volet à l'humour toujours aussi magique...
Jagasaki se transforme en Dark Jagaaan et pourrait bien perdre définitivement son humanité. Un final intense.La bataille finale à son lot de sensations, qu'il s'agisse de l'action ou des sentiments. Côté combat, on a le droit à des scènes très spectaculaires, l'attention portée aux graphismes est évidente et donne tout le dynamisme nécessaire à l'ensemble. Côté sentiments, les personnages principaux résolvent leurs problèmes à leur manière : ce n'est pas forcément romantique ou honnête, mais chacun y trouve son compte et c'est le principal. Dans l'ensemble, ce dernier volet est divertissant à souhait et nous laisse sur une note pleine de vitamines : un bon final !
Les Black Jackal et les Schweiden Adlers s'affrontent dans un match intense. Un final sympathique.C'est avec ce 45e volume que la série prend fin. Bien entendu, il y a un match pour terminer avec du volley-ball de haut niveau, mais ce sont avant tout les personnages qui sont au centre de l'histoire. Ainsi, on fait un tour d'horizon de la plupart d'entre eux, afin de s'attacher à lui et/ou de faire le bilan sur leur vie. A défaut d'avoir un match très tendu, on passe un bon moment avec ces tranches de vie, chaque garçon étant aussi énergique qu'attachant. Cela permet de quitter tout ce petit monde sur une note sympathique et avec un sourire aux lèvres. Un bon final.
Même si tout le monde rêve de vacances, l'été n'est pas une saison reposante pour Rinne. Toujours frais et amusant.La saison estivale est l'occasion de prendre des vacances, de s'amuser et d'ensuite doucement reprendre les cours. Les récits de ce 35e volet n'échappent pas du tout à la tradition. Néanmoins, Rinne n'en profite pas car il y a toujours un esprit qui sème le chaos et qu'il faut exorciser. Les idées restent variées après tout ce temps, l'humour est toujours aussi efficace et l'imagination de la mangaka ne faiblit pas. Quant aux dessins, eux aussi sont de qualité, alliant dynamisme, charme et folklore. Ce 35e volume fait donc aussi plaisir que les autres à lire, impossible de s'en lasser !
Partout où elle passe, Ryû se fait remarquer et son caractère bien trempé fait des ravages. Divertissant.Ryû se défait du secrétariat, mais doit rapidement affronter de nouveaux problèmes et reprendre la route. Il faut bien se l'avouer, les intrigues ne volent pas très haut et misent avant tout sur le caractère particulier de l'héroïne. Néanmoins, grâce à un bon sens du rythme et une variété de sujets, l'histoire parvient à nous faire passer un bon moment. L'action est efficace, les dessins ont la vigueur adéquate, et les délires de l'auteur fonctionnent plutôt bien. Une lecture tout simplement divertissante.
Grâce à sa montre, Nathan croise régulièrement des yo-kai, qu'il connait plus ou moins bien. Un 20e tome répétitif.L'histoire tente de prendre un nouveau départ en recommençant ses débuts, les chapitres étant légèrement modifiés pour l'occasion. Malheureusement, si cela peut éventuellement accrocher de nouveaux lecteurs, c'est une longue répétition pour les autres. De plus, le format très répétitif des mises en situation n'arrange rien. Il est vrai qu'il y a quelques petites nouveautés, mais rien de transcendant, les gags sont toujours les mêmes. Néanmoins, tout cela est mis en page avec une énergie indéniable et de bonnes idées pour divertir. Un 20e épisode moyen.
Kaiu Shirai et Posuka Demizu s'inspirent de Gabrielle Chanel pour créer ce recueil original et très prenant.Le nom de Gabrielle Chanel est indissociable de la marque éponyme, un incontournable de la mode et du luxe. Néanmoins, les deux mangakas s'inspirent plutôt de la philosophie de vie de Gabrielle pour leurs récits : émancipation, féminité, non-conformisme... Chaque personnage principal incarne à sa manière un ou plusieurs de ses caractères dans son époque et, évidemment, de nombreuses références à Chanel y sont incluses. Il est évident que Chanel y voit un intérêt pour sa marque, cependant les scénarios trouvent un bon équilibre qui les rend vraiment prenants et efficaces. Les personnages sont bien valorisés, leur psychologie est primordiale et les messages portés sont impactants. De même, les graphismes ont beaucoup d'allure et ressemblent à des publicités. Alliant charme, énergie et des pointes artistiques de couleurs, ils sont très soignés et bien conçus. Un petit bijou !
Le directeur Isao Shinomiya tente de procéder à l'exécution de Kafka qui ne contrôle plus son corps. Un cinquième volume intense.Le parcours de Kafka s'avère toujours aussi compliqué : non seulement il va devoir prouver qu'il n'est pas un kaiju, mais en plus sa brigade est temporairement réaffectée. Cela permet au scénario d'introduire de nouveaux personnages barrés mais aussi d'évoluer de façon assez originale. Évidemment, l'action est également au rendez-vous et elle ne manque ni de style ni de fluidité. Ce sont des combats assez spectaculaires qui nous sont proposés une fois de plus et c'est réellement impactants. Ce cinquième volume est tout à fait divertissant et n'appelle qu'une chose : la suite, et vite !
L'adolescence n'est jamais facile, surtout quand on a perdu un proche ou qu'on a une particularité physique. Un second recueil efficace.C'est entre 22 et 24 ans que Tatsuki Fujimoto (Fire punch, Chainsaw man) a dessiné les quatre histoires qui composent ce recueil. Toutes mettent en scène des adolescents en proie à de gros troubles, plus ou moins réalistes selon le cas. L'auteur fait preuve d'une grande imagination et s'avère aussi habile pour les émotions que pour l'humour décalé. Chaque intrigue est un peu fantasque et développe bien ses personnages, son univers et son sujet. Quant aux dessins, on identifie aisément la patte du mangaka et celle-ci ne faiblit jamais. Un bon second recueil !
La fin de l'année approche et les élèves s'investissent à fond dans leurs activités. Un 31e opus bien secoué.Il y a moins de chapitres psychédéliques dans ce 31e volet. Néanmoins, cela n'empêche pas les épisodes d'avoir beaucoup de rythme et les intrigues de prendre des proportions démesurées à cause du caractère barré des personnages. On remarque aussi que la série prépare tranquillement sa conclusion en évoquant l'avenir des protagonistes. Cela se révèle très divertissant et les gags fonctionnent dans l'ensemble assez bien. Voilà donc un volet qui ne déçoit pas et communique bien son énergie.
Les phantom sont éliminés grâce à l'intervention de Yayoi et Riku décide de devenir plus forte. Une suite bien rythmée.Une fois la horde de phantom éliminée, la situation pourra sembler se rétablir : Riku s'entraîne, Iori enchaîne des missions... Cependant, le récit est loin de se reposer, il offre beaucoup d'action, des passages sombres (voire glauques) et quelques révélations intéressantes. Le rythme effréné du scénario évite de s'ennuyer et les idées mises en place attisent la curiosité. Quant aux dessins, tout en dynamisme, ceux-ci ne manquent pas de noirceur et font la part belle aussi bien aux personnages qu'à l'action. Une bonne suite !
Sur l'île, Samejima et Orpheus ne connaissent pas le calme, que ce soit à cause du boulot ou non. Toujours aussi fun !Ce troisième épisode traite l'affaire des disparitions en toile de fond, mais préfère mettre en avant le quotidien des personnages. Ainsi, le culte ne fait parler de lui qu'aux extrémités du tome, et les chapitres développent des idées farfelues et pleines d'action. Pour autant, ce n'est pas vraiment creux et, en plus de gags aussi drôles que complètement barrés, on en apprend plus sur les personnages et de nouvelles têtes arrivent avec plein de promesses. C'est vraiment divertissant et bien réalisé, on apprécie toujours autant la lecture. A suivre !
Qu'on soit extraterrestre, humain ou vampire, la vie nous réserve souvent des moments agités. Un recueil bien sympathique.Dessinées entre 17 et 21 ans, ces nouvelles écrites par Tatsuki Fujimoto mettent en scène des personnages complètement décalés avec leur entourage. Les contextes et ambiances sont variés, mais on note à chaque fois une certaine violence dans le propos et un mal-être général. Quelques concepts sont un peu barrés, mais on apprécie cette originalité. Les intrigues sont bien menées et plongent bien dans les histoires qui bénéficient d'un bon rythme. Quant aux dessins, ceux-ci affirment déjà le style de l'auteur et, pour des œuvres de jeunesse, font preuve d'une maturité pour la mise en scène. Voilà donc un recueil qui prouve que le mangaka est original et à suivre.
La bataille contre Megicula est terminée mais les mages ont encore un adversaire redoutable à affronter. De l'action qui ne lasse pas !Encore une fois, la guerre fait rage et c'est un tome rempli d'action auquel on a le droit. Néanmoins, ce n'est pas dérangeant car le résultat est assuré visuellement, le spectacle nous en met plein les yeux pour qu'on saisisse bien la valeur des puissances en jeu. Quant au scénario, il est dans le fond assez simple mais développe tout de même des surprises, des personnages et une histoire d'amour. Le divertissement est donc complet, on apprécie la lecture.
L'été est source de chaleur étouffante mais aussi d'activités spéciales. Un 30e tome agréable.Dans ce trentième volet, il y a quelques épisodes qui font évoluer les personnages et leurs relations mais, dans l'ensemble, ce sont avant tout des récits d'humour qui sont compilés ici. Des activités de saison sont donc mises en avant et les personnages, toujours aussi barrés, en font des moments complètement loufoques. Même si ça ne vole pas très haut, les gags sont bien marrants et nous volent plusieurs sourires. L'originalité des péripéties est à souligner et contribue à l'efficacité de l'humour. Un 30e tome agréable.
Innocent Zero souhaite s'emparer de Mash et tuer toutes les autres personnes à Easton. Une suite toujours drôle et musclée.Innocent Zero déboule avec une armada de monstres et c'est le branle-bas de combat. Bref, ici c'est une fois de plus l'action qui prime. L'humour est toujours de la partie, mais ce sont avant tout les affrontements qui font l'intérêt de ce volume. Les coups pleuvent autant que les attaques magiques, la puissance déployée par les personnages se fait sentir et l'originalité de leur déroulement est indéniablement efficace. Les graphismes contribuent largement au succès du divertissement en soulignant bien l'expressivité des personnages et l'énergie générale. Un bon spectacle.
Yanagi utilise le pouvoir du « serpent de Suzaku » sur Ataru sans que Fumi ne puisse l'aider. Un 14e volet étonnant.Tout ce volume s'articule autour d'un seul sujet : l'attaque puis le sauvetage d'Ataru. Que ce soit la façon dont le pouvoir du « serpent de Suzaku » s'exécute, ou la décision de ses alliés pour lui venir en aide, le récit ne fait pas dans la complaisance pour gagner en tension et noirceur. Cela s'avère une stratégie payante puisqu'on est happé par l'histoire et que les surprises font leur petit effet. Les dessins sont également très charmants, et ne manquent pas de style. Encore un bon volet !
Le combat opposant les exorcistes aux impurs fait rage pendant que Benio reçoit une demande étonnante. De l'action agréable à regarder.Autant vous prévenir : Benio n'apparaît vraiment pas longtemps et se retrouve même totalement mise de côté au profit de l'action. Le scénario est plutôt mince donc, mais il développe quand même des personnages secondaires, à l'instar d'une dénommée Cordelia. Néanmoins, l'action est quant à elle très plaisante à suivre car les protagonistes ont de l'allure et du charisme, la puissance des attaques est palpable et l'ensemble est très fluide. Quelques surprises sont également à prévoir même si elles ne sont pas transcendantes. Au final, voilà donc un volume plus beau que consistant, mais il est divertissant et on se doute que la suite développera un peu plus le récit.
Alors que la situation semble se calmer, le honju qu'affronte Hoshina révèle sa véritable puissance. Stupéfiant !Sur les deux tiers de ce volume, le honju apparu dans la base pose des difficultés et se révèle bien plus dangereux qu'attendu. Évidemment, l'action règne en maître, les personnages doivent tout donner pour venir à bout de l'ennemi. En plus de laisser libre cours à un spectacle visuel tout à fait réjouissant avec des dessins qui transpirent d'énergie, l'intrigue ne manque pas de surprise car les personnages - humains comme kaijus - se comportent de manière totalement imprévisible et fracassante. Le dernier tiers, qui se déroule après la bataille, lance quant à lui une nouvelle partie. Là encore, le scénario opte pour un concept inattendu qui rebat complètement les cartes et nous laisse bouche bée quant à la tournure empruntée. On est donc totalement happé par l'ensemble et on a hâte de voir ce qui nous attend au prochain tome !
Samejima et Orpheus ne s'entendent pas beaucoup mais savent coopérer quand la situation l'exige. Un deuxième opus bien marrant.L'histoire principale ne va pas vraiment évoluer ici, même si on entend régulièrement parler du culte de la mer. En revanche, les épisodes proposés sont très divertissants car ils contiennent de l'action, des mystères, quelques informations sur le monde aquatique pour se cultiver et, enfin, un humour assez déjanté. Le mélange des genres est vraiment bien dosé, on ne voit pas le temps passer, le rythme effréné nous emporte dans le délire du scénario avec une efficacité déconcertante. Pour ce qui est des graphismes, ils donnent vie à l'ensemble avec tonicité et finesse. Une suite rafraîchissante !
Cinq jeunes tueuses en costume noir se mettent à sévir en ville. Un 12e tome efficace.C'est un nouveau groupe d'ennemis qui apparaît de manière fracassante dans ce tome. Composé de cinq jeunes filles, cette équipe s'avère très efficace aussi bien pour manier la gâchette que pour la torture. Forcément, cela va donner du fil à retordre à Balalaïka et ses collègues. Néanmoins, l'action n'est pas uniquement là pour le plaisir des yeux. Elle installe une tension assez forte, des mystères très intrigants et des promesses de révélations. Tout cela est très alléchant et prenant, on n'en perd pas une miette et le spectacle est assuré sur tous les fronts. Encore une bonne bataille de menée !
La sélection de l'Elu Divin se poursuit avec son lot de surprises. Un septième tome aussi déjanté que les autres.La sélection de l'Elu Divin étant en réalité un tournoi, il n'est pas étonnant d'assister à des combats très énergiques où Mash assène de coups un adversaire qui rétorque avec l'emploi de sorts très puissants. Néanmoins, malgré la bonne dose d'action, le récit ne se prend pas au sérieux : des comportements complètement improbables des personnages (dont les noms donnent faim) aux attaques très inhabituelles, tout est fait pour nous amuser et détourner les codes du genre. Le scénario est toujours surprenant, drôle, aussi percutant que ses gags et n'oublie pas non plus de faire avancer son histoire de base. Accompagné de dessins dynamiques, le récit est donc très divertissant !
En intervenant de manière fracassante au cirque, Ryû se met à dos le puissant groupe d’auto-défense. Un troisième volet un peu plus convaincant que les autres.L’aventure de Ryû devient plus intéressante ici car l’histoire se pose dans une ville où un prétendu groupe d’autodéfense fait semer la terreur. Le récit prend le temps de développer son univers, de présenter de nouveaux personnages et d’installer une quête plus consistante. Grâce à cela, l’immersion se révèle nettement plus efficace, l’intrigue gagne en épaisseur, en noirceur et en consistance. Sans devenir extraordinaire, le scénario se révèle déjà plus convaincant et les dessins, fort heureusement, ne baissent pas en qualité. L’action est toujours là pour dynamiser l’ensemble et on apprécie le côté irrévérencieux de Ryû. Une bonne surprise que ce troisième volet donc !
Le match opposant les Black Jackals aux Adlers crée l’enthousiasme aussi bien dans les tribunes que sur le terrain. Une partie qui n’en finit pas.Tout ce volume s’articule autour de la partie opposant les Black Jackals aux Adlers. Si l’effervescence qui règne est palpable et qu’il y a quelques révélations intéressantes, l’essentiel se déroule sur le terrain. Cela donne beaucoup de dynamisme à l’ensemble, l’énergie se retrouve aussi dans la mise en page et le charisme des personnages donne envie de les suivre. En revanche, le match en lui-même est ennuyeux. Il n’y a pas de moments forts, les enjeux ne semblent pas très importants et la partie entamée au tome précédent ne se termine toujours pas ici. Le récit souffre inévitablement de longueurs, ce qui fait retomber la tension et nous ennuie. Un bel effort, mais qui ne paie pas.
En réalisant que le niveau de dessin d'une élève recluse est supérieur au sien, Fujino décide de tout faire pour la battre. Une histoire très touchante.Tatsuki Fujimoto enchaîne les histoires en variant de registre à chaque fois. Ainsi, après l'énergique Fire punch et le barré Chainsaw man, le mangaka nous livre ici une histoire sensible à propos de deux demoiselles dont la passion pour le dessin va créer une relation amitié / rivalité très intense. Au-delà de la forte relation entre les deux jeunes filles, le récit dévoile un message d'encouragement pour les personnes très timides et montre à quel point le manga (voire l'art de manière générale) peut être un moyen d'expression et d'émancipation. L'histoire avance ainsi avec une certaine délicatesse, et beaucoup de sensibilité et d'intensité. Le scénario s'avère assez imprévisible quand un drame survient et bouleverse à jamais la vie des jeunes filles. Sans appuyer sur le côté mélodramatique, l'intrigue est donc tout à fait émouvante et les dessins donnent aussi bien de l'expressivité aux personnages qu'une mise en scène très soignée à l'ensemble. Un très bon one-shot !