Les flow vont et viennent en ville et apportent à chaque fois une prise de conscience capitale à des habitants. Un final tout en tendresse.Au fil des chapitres, on fait connaissance avec des personnages attachants qui ont tous une histoire à raconter et des soucis à régler. Hirota et Chima ont de quoi faire mais ne s'occupent pas que des autres : eux-mêmes ont des conflits internes à régler et doivent trouver un moyen de vivre en sérénité. A chaque épisode, on a le droit à un portrait touchant et délicat, un appel à la contemplation de décors et une ambiance chaleureuse. Le scénario ne néglige ni son ambiance ni ses sentiments et livre là un rendu des plus charmants. En outre, les dessins sont plutôt réalistes et permettent de mieux s'immerger dans la ville auprès de ses habitants et d'apprécier encore plus les intrigues. Un très bon et doux final.
Stigma demande aux membres d'Amalarilk de venir à bout de Shy qui représente un problème pour leur plan. Une suite divertissante.Shy devient officiellement la cible d’Amalarilk. Cependant, le récit ne s’articule pas autour de cela, il préfère se concentrer sur la timidité de son héroïne et le développement de personnages secondaires. Les épisodes sont bien agités, il y a de véritables réflexions et des prises de consciences, les mentalités évoluent donc à leur rythme. Il n’y a certes pas de gros bouleversements, on est plus sur des épisodes de détente, mais ils sont bien faits et plutôt amusants. On ne s’ennuie donc pas et on espère que les nouveaux venus vont rester un moment car ils sont attachants. Le tout est imagé avec énergie, on plonge bien dans l’ambiance. Une bonne suite !
La coupe Hortensia se rapproche et les participantes se motivent de manière particulière. Un volet intéressant, un peu plus centré sur le judo.Une fois n'est pas coutume, le judo est entièrement à l'honneur : en plus de préparatifs intenses, la coupe Hortensia débute, connaît plusieurs affrontements et fait évoluer le classement. C'est l'occasion pour Yawara de se démener pour les autres, d'établir des stratégies et de nous faire voir le judo autrement. De plus, un personnage secondaire tire son épingle du jeu et se révèle bien plus capable que prévu. Les surprises sont donc aussi nombreuses que les scènes sportives, il y a un peu moins de gags mais cela est contrebalancé par de l'action et le tout offre donc un bon moment de lecture. Un bon tournoi !
Rokuro prend conscience de sa lâcheté et se décide enfin à passer à l'action. Un volet bien énergique.L'attaque par l'agence Momotarô se poursuit dans ce tome. Si la bataille ne se termine pas ici, elle se déroule via plusieurs combats tout à fait divertissants, ceux-ci ne lésinant pas sur les moyens tant les personnages sont prêts à aller jusqu'au bout. Le scénario est du coup assez mince, mais il développe malgré tout quelques protagonistes pour avoir un peu d'épaisseur et d'émotion. Les dessins soutiennent le rythme et terminent de rendre les choses spectaculaires. Une bataille qui se suit avec enthousiasme.
Satô et Hime ont du mal à trouver des moments d'intimité. Un 11e volet au scénario assez creux.Satô et Hime s'aiment et font leur maximum pour s'offrir des pauses coquines, aussi bien pour le plaisir que pour leur quête. Bon, on a rapidement compris l'idée, mais le scénario insiste malgré tout sur le sujet et les autres personnages font surtout de la figuration. L'histoire principale n'avance pas beaucoup, seul le décor change un peu, c'est assez ennuyeux. Ce onzième épisode mise donc principalement sur ses dessins et ses scènes coquines, mais cela dessert plus le récit qu'autre chose. Dommage.
Kôhei met les choses au clair avec Takano, sans de douter des angoisses de celle-ci et d'Atsuko. Un deuxième volume touchant.Takano réalise que la vie de mère célibataire pourrait bien être très compliquée, Atsuko a des maux de ventres inquiétants et Kôhei est perdu dans tout cela. Ce sont avant tout les femmes qui font vivre le récit et chacune d'elles connaît un triste coup du sort qui lui dessine un avenir cruel. Sans appuyer lourdement sur les sujets douloureux, le scénario développe bien les problématiques et la complexité des situations. Quant aux dessins, ceux-ci mettent bien en valeur les expressions des personnages afin d'en dire beaucoup plus qu'avec les textes. Une bonne suite !
Narumi, Hirotaka et leur entourage sont plus sereins en assumant leur passion. Un final sympathique. Ce dernier épisode, dont le premier tirage bénéficie d'une jaquette réversible, résout les derniers conflits encore en cours. On peut ainsi observer les personnages assumer leur côté otaku publiquement, ainsi que leurs relations sentimentales et la façon dont celles-ci évoluent. Bien entendu, des passages plus légers et comiques viennent agrémenter l'ensemble pour mieux profiter de la lecture. L'ensemble est plaisant jusqu'à la dernière page, et les dessins aussi (on notera au passage que les pages de début et de fin sont en couleurs) : un bon final !
Alors qu'Akira profite de la campagne de son enfance, Igurashi prépare les représailles. Pas folichon.Pour une fois, il n'y a pas d'épisodes qui se suivent sans véritable lien, le scénario développe la vengeance d'Igurashi. Même si les personnages sont toujours aussi caricaturaux, cela offre un peu de nouveauté et du contenu au récit. Hélas, celui-ci n'est toujours pas très passionnant car il enchaîne les stéréotypes, reste très mince, et la narration laisse à désirer. Les dessins sont en revanche très corrects, énergiques et fluides à la fois. Un peu mieux donc, mais ce n'est pas encore ça.
Yû s'infiltre dans une école où il soupçonne un nouveau professeur d'être un psychopathe. Une suite bien fichue.Yû poursuit ses missions tout en cherchant à se venger. D'un côté, on a le droit à des affaires glauques et sombres ; de l'autre, l'histoire de Yû se précise et connaît quelques pistes prometteuses. Dans tous les cas, la tension est élevée, les personnages sont prêts à tout pour arriver à leurs fins et la violence règne en maître. Le récit avance avec force et noirceur, son suspense est très efficace et on n'en perd pas une miette. Les dessins soutiennent bien le rythme et confèrent beaucoup de charisme aux personnages. Une bonne suite !
Sati envoie Yoh enfer afin que celui-ci acquiert un moyen de manier un des grands esprits. Un 14e tome qui offre une bonne transition.Yoh arrive en enfer pour subir un entraînement de taille et obtenir plus de pouvoir, pendant que ses amis s'inquiètent une fois de plus des complots secondaires. C'est clairement un tome de transition que voici, mais ce n'est pas pour autant qu'on s'ennuie. Il y a ainsi de l'action, quelques révélations, de la psychologie... Malgré la parenthèse de l'histoire principale, le rythme reste élevé et l'intrigue reste intéressante. Quant aux dessins, ils conservent leur qualité et leur dynamisme, l'ensemble ne manque pas de style. Une bonne transition.
Yû et Shihô vont se battre, et leurs camarades vont vivre un mauvais moment sans eux. Un volet mitigé.Ce volume est assez longuet dans son ensemble car il consacre beaucoup de temps à des futilités et cherche un peu trop à faire durer le suspense. Heureusement, le scénario sauve un peu les meubles avec des révélations sur Shinoa et sa sœur. Il faut rester accroché pour tout comprendre, mais les efforts sont là et certains mystères commencent à se résoudre. Graphiquement, les scènes d'action sont assez satisfaisantes, pleines de dynamisme et de personnages charismatiques. Au final, ce 23e volet est moyen mais fait des promesses intéressantes. A suivre donc.
Arane exécute les cauchemars qui hantent certains rêveurs et protège sa fille de l'Eglise en cachant son existence. Un début correct.Les cauchemars sont des monstres qui peuvent prendre forme, et Arane a pour mission de les éliminer. Néanmoins, l'histoire a plus que cela à raconter car le personnage principal cache un vilain petit secret à propos de son enfant. Pour l'instant, il ne s'agit que d'une présentation des personnages et de leur univers, mais cela est assez prometteur de par la noirceur générale, l'impitoyabilité de l'action et la relative complexité des personnages. La narration laisse parfois à désirer avec de longs flashbacks, mais cela n'est pas trop dérangeant. Les dessins sont assez immersifs et possèdent une note onirique charmante. Un bon début.
Shinpei et Ryûnosuke sont à la recherche d'Ushio dans un lieu où le temps ne s'écoule pas. Un final nerveux mais convenu.Le temps est venu de conclure cette série avec deux grandes questions à résoudre : Shinpei va-t-il retrouver Ushio ? Que va devenir Heine ? Avant d'obtenir ces réponses dont on en devine aisément les contours, le scénario nous livre d'ultimes révélations et une bataille acharnée. L'action représente le plus grand intérêt de ce volume et le spectacle ne néglige pas son intensité ni ses visuels. Le tout est de fait très divertissant, on ne voit pas le temps passer. Un bon final malgré des moments assez prévisibles.
Jody et Fujiko sont convaincues que Yawara va continuer à pratiquer le judo, mais l'intéressée reste muette. Un 8e tome riche en surprises.Comment convaincre Yawara de continuer à pratiquer le judo ? Voilà la question cruciale à laquelle les personnages cherchent une réponse. Si on s'attend évidemment à voir la demoiselle rechigner, les autres protagonistes adoptent des comportements étonnants : le grand-père utilise la psychologie inversée, Fujiko fait preuve d'une force insoupçonnée, les recrues n'ont pas un profil prometteur et l'amour naît même là où on ne s'y attend pas. Le scénario se montre toujours aussi inattendu, drôle et intense en même temps, l'auteur n'a pas son pareil pour rendre cela aussi vivant : on adore toujours autant !
Jeune policière un peu trop impulsive, Asa est mise à pied avant d'enquêter sur la mort mystérieuse de son père. Un début prometteur.Dans le fond, une demoiselle qui enquête sur la mort mystérieuse (voire très louche) de son père n'est pas d'une grande originalité. Néanmoins l'histoire se démarque des standards grâce à l'univers qu'elle dépeint, la force de caractère de ses personnages et aussi une bonne dose de mystères alléchants. Le scénario installe bien ses bases et lance rapidement de l'action, on ne s'ennuie pas. Quant aux dessins, à la fois dynamiques et pleins de personnalité, ils sont en adéquation avec l'ambiance. L'ensemble s'avère tout à fait divertissant et ne demande qu'à être développé.
En couple depuis 9 ans, Kôhei est sous le choc quand il réalise qu'il a mis une collègue enceinte. Un début délicat et impactant.Un couple sans histoire, sans mariage et sans enfant, se voit soudain confronté à un problème de taille : l'infidélité d'un soir de monsieur engendre une grossesse... Forcément, ce sont plusieurs vies qui sont chamboulées et les personnages doivent remettre en question leurs principes ainsi que leurs perspectives d'avenir. On en est qu'au début, mais déjà on découvre des portraits attachants, des intrigues complexes et la subtilité générale apporte une délicatesse touchante. Les dessins, plutôt doux et soignés, sont également très charmants. Un début bien mené.
Bien qu’ayant des doutes sur son identité, Kujirai tente de mener sa vie le plus normalement possible. Un quatrième volet très intéressant et délicat.Au fil des jours, les relations entre les personnages évoluent et se renforcent, contraignant certains à faire des choix délicats. Cela est soigneusement mis en scène, avec une ambiance pleine de mélancolie, le rendu est très prenant et touchant. Les protagonistes ont beaucoup de charisme, mais sont également des portraits intéressants, complexes et attachants. Néanmoins, le véritable intérêt de ce volet réside dans les révélations qu'il nous fait. Il y a bien entendu encore beaucoup de choses à découvrir mais la vue d'ensemble qui prend forme, sur fond de tragédie et de clonage, s'avère tout à fait émouvante et Intense. On en redemande !
Une lycéenne se rend au commissariat pour avouer le meurtre et le démembrement d'une camarade. Un démarrage qui fait sensation.Le moins que l'on puisse dire, c'est que d’entrée de jeu, le scénario ne chôme pas : deux pages couleurs révélant un crime laissent ensuite la place aux aveux d'une lycéenne. Dès lors, l'histoire n'a qu'une seule question à laquelle répondre : pourquoi ? Si Mizuki semble coopérative, le scénario dissémine toutefois des zones d'ombres, des secrets glauques et une forte tension malaisante pour nous tenir en haleine. Le récit se montre habile, déstabilisant et surprenant, tant et si bien qu'on ne peut pas décrocher le regard. L'intrigue est judicieusement menée et les dessins savent lui donner encore plus d'impact, notamment via les expressions des personnages. Un démarrage choc !
Animé par la rancœur, Iô a pris le contrôle de nombreux soldats et passe à l'attaque. Un volet tout en action.La majeure partie de ce tome est consacré au combat contre Iô et le groupe de soldats qu’il contrôle. L'action est au centre du récit et, bien plus qu'une simple bataille, elle propose des surprises réellement efficaces et intéressantes. La dernière partie opère un bond dans le temps de six mois et installe de nouvelles bases pour la suite de l'histoire. Dans les deux cas, le scénario a de la ressource pour se montrer original, surprenant et captivant, la tension nous absorbe et l'ensemble est vraiment sympathique. On ne s'en lasse pas !
La secte du Soleil se montre aussi impitoyable que dangereuse pour Ragna et ses compagnons. Un volet pas toujours évident à suivre.Il faut attendre la toute fin de ce volume pour que l'action reprenne ses droits et nous promette une bataille épique. En attendant, on voit tous les personnages discuter, s'accuser, se disputer, se trahir... Côté révélations et rebondissements, il y a donc de quoi faire. En revanche, le scénario n'est pas toujours évident à suivre car il passe brutalement d'un sujet à l'autre et part dans plusieurs directions. Il faut donc s'accrocher pour garder le cap mais il faut bien admettre qu'on commence à se perdre dans tout cela. Des efforts donc, mais un rendu un peu trop juste.
Glenn parvient à arrêter le garçon devenu fou de rage, mais n'est pas au bout de ses peines. Un volet sombre et intéressant.Les choses vont changer pour Glenn qui opte pour une façon singulière de se battre avec son démon, a un terrible face-à-face avec Mahiru et prend une décision cruciale pour son clan. Le programme est donc chargé pour le jeune homme, mais le scénario avance sans précipitation pour autant. Le rythme est donc maîtrisé pour accélérer délicatement la situation et se rapprocher du fameux drame. Au passage on a bien entendu le droit à des révélations capitales et les changements qui interviennent préparent bien l'histoire pour la catastrophe. Le suspense est soigné, la mise en scène aussi : on reste mordu !
Grâce à Cœur Pur, Shy peut enfin rivaliser contre Abysse, mais cela sera-t-il suffisant ? Un 8e tome tout en action !La majorité de ce volume met en avant Shy et Abysse. Dans un premier temps, les deux jeunes filles se livrent à un combat sans merci où chacune d'elle va devoir se dépasser ; puis, elles vont devoir faire face à un Furax qui porte un peu trop bien son nom. Dans les deux cas, l'action est au centre de tout, elle propose des affrontements très intenses où les attaques pleuvent et le rythme est élevé. Le récit ne présente pas beaucoup de révélations, mais il meuble avec de la psychologie plutôt agréable. Les dessins soutiennent quant à eux bien le rythme général et insufflent beaucoup de vitalité à l'ensemble. Avec de huitième volet, on a donc un condensé d'action divertissant au possible !
Momoko rêve de démissionner de l'agence de graphisme, mais ne trouve ni le temps ni le courage de le faire. Une mise en situation efficace.L'héroïne de l'histoire, Momoko, nous plonge d'entrée de jeu dans son univers professionnel et nous confie ses problèmes. Grâce à cela, on sait à quoi s'en tenir, comment la jeune femme s'organise et ce qui la déprime. On s'attache rapidement à elle car elle ne passe pas son temps à se lamenter, elle se bat malgré les épreuves et la fatigue. Le monde du travail est bien sûr très présent, mais le récit ne s'attarde pas sur les détails du métier, il se contente de décrire un mode de vie très éprouvant mais bien rodé. Totalement crédible et touchant, le scénario se montre très immersif, ses personnages sont attachants et on apprécie de voir ce petit monde prendre vie sous nos yeux avec un trait fin et faussement épuré. Une bonne entrée en matière !
Asa et Makio ont encore du mal à communiquer mais chacune tente d'aller de l'avant malgré tout. Un troisième volet très touchant.Comme on peut le voir sur la jaquette, Asa et Makio se rapprochent et se regardent plus franchement. Bon, elles ont évidemment encore du mal à communiquer et l'entrée au lycée d'Asa est déstabilisante pour la demoiselle, mais peu à peu elles percent leur carapace et s'ouvrent à l'autre. Les souffrances de chacune sont abordées avec délicatesse, les moments forts bénéficient d'une mise en scène vigoureuse et les sentiments exprimés s'avèrent assez poignants. Du coup, le scénario gagne en fluidité et en intensité, on est nettement plus ému et les dessins, toujours un peu simples sur les décors, renforcent cela. Un troisième volume très touchant.
Asa et Makio s'acclimatent à leur nouvelle vie et parviennent à aller de l'avant. Un quatrième carnet touchant.Que l'histoire se place du point de vue d'Asa ou Makio, chaque chapitre nous montre comment les deux jeunes femmes se sont habituées à leur nouvelle vie et s'épanouissent peu à peu. Il n'y a pas de grande effusion ou de changement drastique, mais les rebondissements qui ont lieu ont tout de même de l'importance et s'avèrent délicatement mis en scène. Les portraits dépeints sont touchants de par leur sincérité et leur fragilité, on s'attache à chacun des personnages. Le scénario avance donc à son rythme et les dessins soulignent bien les moments forts : ce quatrième volume ne déçoit pas du tout !
Levius devient le nouveau champion de boxe mécanique mais l'heure n'est pas à la fête. Un avant-dernier tome plein de surprises.Levius remporte la victoire mais, bien loin de la savourer, il doit faire face à de nouveaux problèmes. L'action est toujours aussi présente mais elle dépasse largement le cadre du tournoi et c'est tout l'équilibre du pays qui est menacé. L'histoire commence en outre à faire des révélations de taille, notamment sur N°2 et Amethyst, et ce qui se dévoile est aussi stupéfiant qu'impactant. Le récit prend une nouvelle envergure tout à fait réjouissante et cohérente, mais aussi sombre et intense. Voilà donc un avant-dernier volet rudement étonnant et palpitant !
Sherlock devine qui tourmente Mary et compte bien aider la jeune femme. Un douzième épisode très étonnant !Si les révélations sur le passé de Mary ne sont pas vraiment fracassantes, les conséquences potentielles sont terribles. Aussi, Sherlock est prêt à prendre de gros risques pour détruire ce sinistre Milverton, qui se trouve également être dans le viseur des Moriarty. Les stratégies mises en place sont d'une moralité douteuse mais c'est justement cela qui est intéressant : les personnages sont prêts à s'arranger avec leurs convictions pour parvenir à leurs fins. De plus, le face-à-face entre Sherlock et Liam est aussi intense qu'imprévisible et charnière, cela rebat complètement les cartes. Le scénario n'en finit pas de surprendre et de progresser avec intelligence, suspense et efficacité. Une lecture très prenante !
Akira poursuit sa route vers son village d'enfance mais le parcours est semé d'embûches. Une suite agitée mais pas très consistante.Le périple entamé par Akira et ses compagnons n'est pas tranquille du tout. En plus de devoir éviter des zombies, le groupe fait des rencontres étonnantes et marque des pauses mouvementées. Il y a du rythme à chaque chapitre, la liste d'Akira évolue et l'aventure progresse. En revanche, la plupart des épisodes ne volent vraiment pas haut, et les situations sont tellement exagérées qu'elles en deviennent grotesques. Les personnages ne sont guère attachants et leur stupidité ne facilite pas les choses. En outre, le récit a du mal à véritablement proposer quelque chose d'intéressant et drôle, les introductions sont bancales, les intrigues n'ont pas toujours de logique et le manque d'un sujet de fond se fait cruellement sentir. Quant aux dessins, ceux-ci sont bien vigoureux mais le fan-service manque de délicatesse. Dommage.
Obi et Eisetz font de surprenantes et inquiétantes découvertes au bal masqué. Un 24e tome sous haute tension.Le bal masqué permet à Obi et Eisetz de faire des découvertes aussi inquiétantes qu'intéressantes. Ainsi, on apprend à quoi sert le parfum et comment il est utilisé pour manipuler les gens. Les personnes impliquées dans l'affaire sont également étonnantes mais ce nouvel éclairage sur la situation renforce l'ambiance tragique de l'histoire. L'ensemble se déroule dans une atmosphère très tendue, les dangers sont nombreux et quelques attaques renforcent la tension générale. Les dessins, eux, restent plutôt doux et délicats, ce qui évite d'avoir trop de noirceur. Dans l'ensemble, ce 24e tome est efficace et sa tension réussit à nous happer : à suivre !
Tatiana s'apprête à libérer sa puissance pour protéger ses compagnons. Quand action et révélations font bon ménage.Ce quatrième volume a tout pour divertir ! D'un côté, on a en effet le droit à des révélations sur plusieurs personnages, des trahisons et des remaniements de groupes : le scénario nous a concoctés des surprises, possède de la tension et avance à bon rythme. De l'autre côté, on a le droit à de l'action décomplexée où la démesure est le maître mot. Dans les deux cas, il y a du rythme, des idées intéressantes et du changement, le spectacle est donc assuré de toutes parts. Il y a certes pas mal d'exagérations, mais cela est totalement assumé et ne gêne pas. On a donc hâte de voir ce que nous réserve le prochain opus !