Nanoka est bouleversée par les révélations de Yurako et va avoir du mal à s'en remettre. Un 10e opus tout en surprises.Yurako fait de tristes et cruelles confidences à Nanoka qui va avoir du mal à s'en remettre. Puis, de nouveaux ennemis apparaissent, des mystères doivent être résolus avec des combats inévitables et d'autres révélations arrivent. L'ensemble est toujours aussi imprévisible et ne baisse jamais son rythme. Qu'il s'agisse de l'action ou des discussions, chaque moment dégage une ambiance attractive et apporte de quoi enrichir l'histoire principale. Le tout est imagé avec soin et vitalité. C'est donc une fois de plus un bon volume que l'on a entre les mains, le suivant se fait déjà attendre.
Onimaru et Kusanagi s'affrontent de nouveaux et leurs progrès est évident. Une suite tout en sumo et en muscles !Suite et fin du combat opposant Onimaru à Kusanagi. Les deux jeunes hommes sont plus que déterminés à remporter la victoire et nous livrent un spectacle bien prenant. Les matchs suivants sont tous aussi intéressants car ils développent bien les personnages, leur relation et leur aptitude au sumo. Bien sûr, tout cela ne manque pas non plus de muscles, cela est d'ailleurs bien accentué lors des combats où toute la tension qui règne se fait sentir. Voilà donc un 26e opus qui va à coup sûr ravir les amateurs de sumo !
Senku et ses amis installent un téléphérique pour tenter d'éviter une nouvelle attaque de Stanley. Un 21e tome qui fait bouger les choses.Senku et ses amis procèdent toujours à de nouvelles inventions qui leur permettent d'avancer. Évidemment, le temps et la facilité d'élaboration sont toujours aussi improbables, mais au moins cela évite de s'attarder dessus. Il y a quand même quelques longueurs, mais l'histoire progresse bien ici et le groupe de Stanley revient sur le devant de la scène en fin de volume pour redonner de l'action et du suspense au tout. Pour ce qui est des dessins, le dynamisme est toujours de rigueur, les personnages conservent leur style, c'est très joli. Un 21e volet correct malgré quelques défauts.
Le quotidien de Sakamoto vole en éclats avec la venue de nombreux assassins. Toujours bien barré.Qu'il s'agisse des assassins, de Sakamoto ou de son entourage, peu importe qui démarre les hostilités, il y a toujours une situation qui dégénère. C'est évidemment totalement improbable, mais il faut bien reconnaître que c'est tout aussi drôle ! L'action assume totalement son côté décalé, va au bout de ses délires et fait preuve de pas mal d'imagination et d'humour. Les chapitres sont de fait très amusants et survoltés, et les dessins leur confèrent toute l'énergie qu'il faut pour soutenir le rythme. Voilà donc un troisième volume divertissant.
Takemichi et ses amis s'offrent un guide officiel qui devrait plaire à coup sûr à leurs fans.Connaissant un succès mérité, Tokyo Revengers a tout naturellement droit à son guide. Celui-ci est essentiellement basé sur des fiches de personnages mais prend le temps de détricoter le récit et est enrichit de bonus charmants comme une interview de l'auteur et des illustrations en couleurs. L'ensemble remplit bien son contrat, et complète efficacement l'histoire principale. L'ensemble apporte donc un petit plus assez plaisant, les fans devraient apprécier à coup sûr. Un bon character book.
Face aux frères Haitani, Angry ne peut pas lutter, mais sa détresse lui confère une nouvelle force. Une baston sous haute tension.D'un côté, on suit Angry qui se révèle plus costaud qu'il n'y paraît ; de l'autre, Takemichi obtient des renforts auxquels il ne croyait plus. Dans les deux cas, cela offre des scènes intenses où chacun se dépasse et franchit un nouveau stade. La bataille n'est certes pas terminée, mais elle continue de nous tenir en haleine tout du long avec son lot de surprises, et son déroulement assez étonnant. Quant aux dessins, ils ont du style, sont impactants et jouent bien sûr la mise en scène. Un 19e tome percutant.
Daï retourne auprès du groupe et Ernest compte bien le jauger. Un huitième volet charmant et porté sur l'humain.La musique et les concerts font évidemment partie du quotidien de Daï et ses amis. En revanche, cela est surtout mis au second plan, l'histoire préfère se concentrer sur ses personnages et leurs relations. Ainsi, certains font le bilan des changements opérés en eux, une question sentimentale apparaît et chacun doit faire le point sur ses attentes. Tout cela est orchestré avec efficacité, les protagonistes en sont d'autant plus attachants et la suite se prépare à élever encore un peu plus le niveau. On sonne évidemment le rappel !
Tandis que Don Verso est maintenu captif, Neve rencontre une nouvelle organisation et doit se méfier. Une suite sympathique.Neve poursuit son aventure sans vraiment savoir ce qui l'attend. Néanmoins, un véritable scénario commence à se profiler avec un méchant et un groupe de combattants qui entrent en scène. L'histoire se met tranquillement en place donc, mais elle n'en oublie pas pour autant d'avoir des combats vigoureux et de placer des éléments assez sombres et mystérieux. De plus, on nous fait comprendre que l'intrigue en a encore sous le pied et cela s'avère très prometteur. Quant aux dessins, ceux-ci sont dynamiques et font également la part belle aux personnages. Une bonne suite.
Dame Charlotte rêve de faire de Griffith son roi, pendant que Casca commence enfin à revivre. Un 41e opus crucial !Dernier volume sur lequel Kentaro Miura a pu travailler avant de rendre l'âme, ce 41e opus marque un tournant dans l'histoire. Autant Griffith s'apprête à un mystérieux changement et les choses sont un peu floues, autant du côté de Casca on obtient enfin le réveil espéré. La jeune femme n'est bien sûr pas encore complètement guérie mais se montre plus vivante et expressive que jamais. La troupe de Guts connaît aussi quelques changements et cela prépare le terrain pour une suite que l'on espère voir un jour paraître. Le tout est encore une fois superbement imagé, il n'y a rien à redire. Croisons les doigts pour que l'on puisse poursuivre la lecture un jour !
Le Fardarrig subit une attaque éclair qui l'anéantit, sous le regard étonné de Yoko et d’Erika. Un peu confus.Le Fardarrig est vaincu, mais le parcours de Yoko et Erika est loin d'être reposant pour autant car il y a toujours des ennemis qui croisent leur route. Malheureusement, le scénario se perd un peu en voulant rajouter et suivre plusieurs pistes et personnages secondaires. On a du mal à voir où veut en venir le récit, le mangaka semble naviguer à vue et cela a pour effet de générer de la confusion et de l'ennui. Les dessins sont en revanche toujours aussi soignés et stylés, ils régalent les yeux. Bref, encore un volume moyen.
Myles découvre accidentellement le secret d'Alan mais préfère garder le silence. Une suite très touchante.Le secret d'Alan est éventé mais Myles préfère agir comme s'il n'en savait rien. Néanmoins, l'homme se pose beaucoup de questions et remet en cause plusieurs de ses convictions. De plus, il se sent un peu obligé de livrer un secret et on obtient donc des révélations sur lui. Avec tout cela, le récit offre une réflexion intelligente sur la différence des genres tout en faisant avancer son histoire avec émotion et délicatesse. La sensibilité du récit est palpable et efficace, le propos est juste, les personnages sont attachants et complexes... Ce second volume confirme la bonne impression laissée par le premier volume : du tout bon !
Le procureur enchaîne les révélations dérangeantes et Shinju se retrouve en très mauvaise posture. Toujours captivant !S'il n'y a pas beaucoup de révélations dans ce volet, la poignée d'entre elles s'avère en revanche assez saisissante. Elles offrent de véritables indices sur la vérité et déclenchent des réactions surprenantes chez les personnages. Ceux-ci ont de plus en plus de mal à cacher leur jeu et parviennent très difficilement à ne pas sombrer dans des pièges. La tension reste toujours très intense, palpable, chaque page nous tient en haleine et la puissance des graphismes finit de rendre l'ensemble très accrocheuse. Une fois de plus, le procès offre un moment de lecture captivant et inquiétant, on reste passionné !
Edward vient mener sa tournée d'inspection au pavillon des enfants sans avoir prévenu de sa visite. Une bonne suite tout en tension !Que ce soient les enfants ou les adultes, chacun complote dans son coin. Quelques alliances se forment, des trahisons s'installent et des stratégies dangereuses sont appliquées. Tout cela permet au récit de maintenir un climat anxiogène et l'intensité de son suspense. Il y a bien quelques rebondissements un peu gros, mais l'ensemble tient en haleine et reste assez cohérent. De plus, les révélations qui sont disséminées enrichissement encore plus le contexte et la noirceur de l'histoire. Le tout est toujours aussi bien illustré, très détaillé et efficace. On ne s'en lasse pas !
Le sort d'Eli est joué aux cartes : qui d'Amelia ou Hiram remportera la manche ? Une suite étonnante !Le périple d'Amelia se poursuit et ne manque pas de surprises. Que ce soit la partie de cartes décidant du sort d'Eli ou une demande en mariage dans l'Indiana, en passant par un trajet inattendu, la demoiselle et son groupe font sans cesse des écarts de leur plan et leur aventure est donc très mouvementée. Le récit est donc très vivant et, à l'image de ses personnages, assez imprévisible et plein de mordant. Le scénario reste divertissant à souhait, et la qualité des dessins rend le voyage d'autant plus palpitant. Une bonne expédition !
Leana dévoile sa véritable identité et ce que sont les cités volantes. Un virage inattendu et déroutant.L'heure ses révélations a sonné. Autant on n'est pas très surpris d'apprendre que Leana est la fille de l'empereur, autant la suite est stupéfiante. Elle donne une tout autre dimension à l'histoire et provoque un gros bouleversement. Cependant, à force de vouloir marquer les esprits, le scénario en fait beaucoup trop et part dans tous les sens. On ne sait plus vraiment où vont les choses, c'est assez déroutant. Les dessins franchissent eux aussi un cap, notamment via les décors, et le résultat est assez plaisant. Ce treizième volume ne manque pas d'idées mais est un peu trop fouillis, dommage.
Le Toman arrive au rendez-vous fixé par Izana pour une bataille mémorable. Un volet 100% baston.La bataille opposant le Toman à la clique d'Izana va commencer. Les discussions, tout comme les révélations qui ont lieu tout du long du volume, ne s'éternisent pas car l'heure est aux poings et au sang. Les garçons sont prêts à mourir s'il le faut, tout va se jouer dans cet affrontement où la violence est intense. Le scénario est certes assez mince ici, mais cela n’est pas gênant au vu du contexte. Quant à la bataille en elle-même, elle se révèle bien spectaculaire et déborde de tension, on n’en perd pas une miette. La mise en scène est soignée, les personnages sont valorisés. A suivre !
Ebisawa agit dans l'ombre pendant que Tatsuki ose enfin demander de l'aide à l'inspecteur. Une suite un peu molle mais tendue.Pour ceux qui apprécient l'action de la série et le découpage de personnages, ce volume peut paraître bien mollasson. Il n'y a en effet pas de nouveau carnage, l'heure est plutôt aux mises au point et à l'élaboration de stratégies. Néanmoins, même si cela manque de rythme, une bonne tension s'installe et nous fait ressentir le malaise ambiant tout en nous préparant à un avenir sombre. Les dessins manquent quant à eux assez régulièrement de décors, mais l'ensemble reste bien maîtrisé et soigné. Une bonne suite malgré sa mollesse.
Les capitales türke et impériale sont menacées de tomber : quel camp sera victorieux ? Un 24e volume intense !Oui, la guerre va prendre fin dans ce 24e volume ! Cependant, avant de connaître le nom du vainqueur, l'affrontement connaît de nombreux rebondissements, avec des trahisons, des stratégies intelligentes et des combattants hors pair. Cela rend la lecture terriblement prenante, le suspense règne en maître, et l'intensité est de rigueur. De plus, les surprises fonctionnent bien et ce jusqu'à la dernière page. Quant aux graphismes, ceux-ci restent somptueux, dynamiques et riches en détail. Voilà donc un très beau tableau !
Après avoir assisté au décès brutal de la patronne, les enfants se retrouvent au bout de leurs réserves. Un final sous haute tension.Une fois de plus, les enfants doivent jongler avec le manque de nourriture, les conflits internes et les découvertes sinistres, pendant que la mère de Sho se bat seule pour tenter de retrouver son fils. Jusqu'au bout, la tension reste élevée et l'horreur continue de faire son effet glaçant. Le récit ne compte pas basculer dans le bonheur et préfère au contraire maintenir le suspense jusqu'à la dernière page, en optant pour un dénouement ouvert et difficile. Ce choix est judicieux, cela donne de l'intensité à l'intrigue et son côté sans concession est très efficace. Une conclusion parfaitement maîtrisée !
Adolescent dépressif, Shinji est rappelé par son père pour piloter un robot gigantesque et affronter des créatures gigantesques qui menacent l’humanité, les anges. Une entrée en scène efficace.Réédition de l'adaptation de l'animé éponyme, Neon Genesis Evangelion nous invite à suivre un adolescent en pleine dépression qui se retrouve subitement plongé dans une bataille qui le dépasse. Côté scénario, la violence se joue sur plusieurs niveaux et met en scène des personnages aussi perdus que torturés, l'ambiance est rapidement anxiogène et l'histoire installe aisément un contexte chargé. Quant aux dessins, ils profitent du grand format pour renforcer l'immersion, soulignent le charisme des personnages, et les quelques pages couleurs sont très efficaces. Au niveau de la fabrication, cette nouvelle version est de qualité, avec une surcouverture aux différentes sortes de vernis sélectif. Chaque volume regroupe deux opus de l’édition initiale et dispose donc de pages couleurs au début et en milieu de tome. A noter que le premier tirage de cette édition perfect contient un ex-libris. Un bon redémarrage.
Kai se rend dans la forêt où son frère s'est suicidé pour comprendre ce drame. Une histoire onirique et triste.Si l'histoire s'ouvre sur les recherches d'un garçon à propos du suicide de son frère, il ne s'agit pas du tout d'une enquête policière. Au lieu de cela, c'est un conte tragique qui se déroule sous nos yeux, puisque le personnage principal se rend en réalité dans un lieu mystérieux où des sirènes vivent en secret. Loin de la romance, le scénario développe son propre folklore et s'approprie complètement le mythe. L'ambiance est assez onirique, nostalgique et tendue en même temps, et le résultat est immersif. Les dessins sont également assez soignés, aussi bien pour les personnages que les décors, et l'atmosphère est bien retransmise. Une bonne histoire !
Luna vient en aide à un garçon promis à un sombre destin. Une suite envoûtante !Un nouveau personnage fait son apparition dans ce second tome et son existence même va forcer Luna à prendre une décision capitale. Même si l'introduction est assez abrupte, elle lance rapidement son sujet principal et nous livre en même temps des révélations stupéfiantes sur Luna. Les surprises sont au rendez-vous, les parfums de tragédie et de danger se mélangent bien et la tension ne baisse jamais. On ne s'attendait pas à une telle tournure des évènements, mais l'enchantement reste de mise et le scénario reste très touchant. Quant aux dessins, même si les décors sont assez légers, les planches sont bien fournies et font la part belle aux personnages. Un bon maléfice !
Dans la campagne anglaise du 19e siècle, Lea décide de faire publier ses œuvres en se faisant passer pour un homme. Bien charmant.Ce n'est pas la première fois qu'on suit une jeune femme contrainte de se faire passer pour un homme dans le but d'être prise aux sérieux et de travailler. Néanmoins, cela ne veut pas dire qu'il faut passer à côté de ce titre car l'intrigue reste charmante. En effet, Lea est très attachante de par sa détermination et ses préoccupations, sa cause est bien entendu noble et le récit avance assez bien. Il est vrai que la situation s'avère un peu trop gentille, voire naïve, pour le moment, mais cela n'est pas dérangeant pour autant. De plus, les dessins font preuve d'une finesse chaleureuse, les détails sont soignés et le tout met bien en avant les personnages. Une bonne introduction.
Mao rencontre Dame Natsuno au cimetière et leurs informations permettent d'en apprendre plus sur la mort de l'oracle. Un 9e tome aux révélations surprenantes !Les dames se relaient pour mener la danse : Natsuno, Kagari et Yakuro. Avec chacune d'elles, on obtient des informations sur des mystères ou des personnages, ce qui éclaire peu à peu sur l'histoire principale et enrichit cette dernière de manière inattendue. Bien évidemment, cela engendre de l'action au passage et le rythme du récit s'avère assez soutenu. L'ensemble est intéressant, l'ambiance est prenante et les graphismes permettent de rendre cela très vivant. Ce neuvième volet ne déçoit donc pas un instant et il nous tarde de lire la suite.
La Terre est plongée dans le froid et l'hiver, l'humanité doit alors utiliser des individus pour les transformer en végétaux. Un récit très original.Et s'il était possible de ne plus souffrir en acceptant de devenir une plante ? Voilà la question pour le moins inattendue que pose cette histoire. Ainsi, après nous avoir brièvement expliqué en quoi consiste la transfloraison, l'histoire nous invite à suivre un jeune homme qui souhaite en faire l'expérience plutôt que de se suicider. Voilà donc un univers sombre dans tous les sens du terme, et qui fait déjà preuve d'une grande maturité. La psychologie des personnages fait tout l'intérêt de l'histoire qui nous dépeint des portraits touchants et la transfloraison apporte une certaine poésie. Les graphismes, soignés et impactants, renforcent quant eux à l'immersion dans ce récit. Une très bonne graine de plantée !
Un manga prenant, qui nous immerge dans la vie du médecin Jean Wier, qui s'est opposé à la chasse aux sorcières au Moyen Age.Premier tome d'une trilogie, ce manga nous plonge dans la vie du personnage historique de Jean Wier. Médecin, et opposant à la chasse aux sorcières au Moyen Age. Nous faisons connaissance avec son passé et ses motivations. Considéré comme un précurseur de la psychiatrie par certains, luttant contre l'obscurantisme, son ouvrage De praestigiis daemonum a même été considéré par Freud comme l'un des livres les plus importants. Nous le suivons dans son apprentissage auprès d'un maître qu'il a lui-même choisi pour ses idées, mais aussi dans son arrivée dans un village prétendument attaqué par un loup-garou. L'ambiance est sombre, prenante, parfois un brin horrifique. Les illustrations sont très soignées et minutieuses, et varient parfois dans le rendu final : elles peuvent être très épurées, avec de simples traits noirs pour les contours, mais aussi parfois très simplifiées. Elles sont dès le début très chargées en nuances de gris, rendant l'illustration presque photographique. D'autres fois, elles peuvent faire penser à des gravures du Moyen-Age. Il y a donc une large palette de graphismes qui se fondent toutefois très bien et apportent des nuances au récit. Entre réalisme et sorcellerie, voilà un titre réussi que l'on a envie de poursuivre sur les deux prochains tomes.
Kurosawa est ravie de devoir dénicher des talents car elle ignore les problèmes qui cela engendre. Toujours aussi instructif !Quand on édite des mangas, il faut bien entendu avoir des auteurs à publier ! C'est sur le recrutement et la découverte de talents que se concentre ce troisième volet. De nouveaux personnages secondaires apparaissent et on réalise que, pour un recrutement, ce sont autant leur psychologie que leur façon de travailler qui sont considérées. Cela nous fait voir une autre facette du métier et nous enrichit pleinement de par le réalisme du récit. Le scénario développe ses sujets avec force et, s'il est vrai que les textes prennent beaucoup de place dans les planches, on ne s'ennuie pas un seul instant. Voilà donc un troisième volet aussi verbeux qu'intéressant.
Arata est convaincu que Shinju s'est débarrassé de son père depuis un moment. Des conversations troublantes.Peu à peu, l'enquête et le procès avancent, et des informations sur Shinju font leur apparition. Toutefois, il n'est pas facile de démêler le vrai du faux, tous les personnages s'avérant être des manipulateurs. Chaque dialogue est donc important et capte notre intérêt, on se laisse prendre au jeu des devinettes. Le suspense continue donc d'opérer, et les quelques réelles progressions du récit font leur effet. Graphiquement, l'auteur se lâche quant à la mise en scène, il donne beaucoup d'intensité aux expressions des personnages et le tramage, assez clair, illumine bien l'ensemble. Voilà donc un cinquième volume qui captive autant que les autres : à suivre !
Grâce à Pencilgon, Sunraku et ses amis obtiennent une piste concernant Wezaemon. Une suite pleine de surprises.Sunraku et son groupe obtiennent enfin une quête pour trouver Wezaemon. Il est vrai que cela tombe un peu facilement entre les mains des aventuriers, mais cela permet au récit d'avancer assez aisément. Les personnages passent certes du temps à se préparer et à mettre en place une stratégie avant de se lancer véritablement dans la bataille, mais il y a de l'action malgré tout pour dynamiser l'ensemble. C'est rythmé, divertissant et assez bien pensé, ce qui évite de s'ennuyer. Cette nouvelle quête commence donc de façon assez satisfaisante et on a hâte de voir comment cela va tourner dans le prochain opus.
Une fois de plus, Senku opte pour un plan périlleux, et ses compagnons ne sont pas en reste. Beaucoup d'agitation et aussi du n'importe quoi.Les véhicules sont à l'honneur ici : bateaux en tous genres, motos, téléphérique... L'histoire ne perd plus vraiment de temps sur les explications scientifiques afin d'avancer un peu vite : cela donne certes du rythme, mais rend la narration assez chaotique et vire un peu trop à la surenchère de démonstration. De plus, une nouvelle scientifique fait son apparition de manière totalement improbable et elle ne parvient pas à se montrer attachante ni même très utile. Bref, ce 20e volet n'est pas plus palpitant que les autres, dommage.