Ozuno et ses deux disciples poursuivent leur périple qui ne manque pas de surprise. Une suite surprenante.Le périple de Miyo, Zen et Ozuno se poursuit avec son lot de surprises et de rebondissements. Ainsi, les divinités rencontrées par le groupe possèdent toutes un caractère bien marqué et différent, ce qui génère autant d'angoisse que de surprises. C'est l'occasion également d'enrichir l'univers de la série et, de fait, son folklore. De plus, Ozuno prend une décision inattendue concernant Miyo et un dieu très spécial va nous faire des révélations cruciales. Tout cela avance avec rythme, tension et efficacité, on est pris par la lecture. Les dessins sont en outre source d'émerveillement grâce à leur qualité et leur niveau de détail. Voilà donc une suite enchanteresse.
Black Jack fait appel à Midnight pour le conduire auprès de Saphir. Un deuxième volet impactant.Black Jack part à la recherche de Saphir et tombe sur un vaisseau parasité : ce tome s'ouvre donc sur une bataille bien comme il faut. Néanmoins, le récit ne mise pas tout là-dessus et évolue de manière intéressante et rythmée. Ainsi, plusieurs personnages nous font des confidences étonnantes et lèvent le voile sur ce que l'intrigue garde en réserve. Les surprises sont efficaces, l'action aussi et la prise en main des personnages est réussie. Les dessins, très énergiques, sont plutôt soignés, avec des protagonistes bien modernisés. Pas mal du tout !
Monko fait face à un kami se déplaçant à la vitesse du son. Divertissant.Monko poursuit son périple en affrontant des dieux mais aussi en faisant quelques découvertes intéressantes. L'action est évidemment au cœur du récit, chaque passage comporte un affrontement ou de la tension, et le suspense est donc assez intense. En outre, les effets visuels sont particulièrement soignés et ont beaucoup de style, l'auteur maîtrise ses outils à la perfection. On remarquera au passage un petit côté Neon Genesis Evangelion dans la représentation des dieux. Au final, voilà un sixième volume qui assure le spectacle.
Taiga rencontre une femme homo-sapiens et tente de communiquer avec elle pour obtenir de l'aide. Une suite bien prenante.Taiga et la femme homo-sapiens sont majoritairement seuls dans ce volume. On les suit en train de progresser vers la grotte où s'étaient installés Taïga et ses amis, l'occasion de constater comment les homo-sapiens s'adaptent à leur environnement. C'est instructif et mis en scène de façon claire, le récit ne s'attarde pas sur des dialogues inutiles et met en avant l'essentiel avec efficacité. Il y a bien quelques exagérations et rebondissements arrangeants, mais rien de bien gênant pour le moment. En outre, les dessins sont très efficaces et rendent l'ensemble crédible. Pas mal du tout.
Isamu parvient à éloigner la Qing Bang de son repaire mais doit fuir avec Li Yaoli. L'histoire évolue avec force et surprises.D'un côté, il y a Isamu qui fuit pour tenter de protéger Li Yaoli ; de l'autre, Lihua fait des ravages dans le monde du cinéma. Dans les deux cas, le danger est omniprésent et les personnages sont prêts aux pires sacrifices si la situation l'exige. Le récit évolue donc sous haute tension et ses rebondissements étonnants le rendent tout à fait hypnotique. Les graphismes l'aident également à se montrer très impactant et lui confèrent une dimension réaliste tout à fait convaincante. A suivre sans le moindre doute.
L'été apporte son lot de tracas à Zozo, qu'il s'agisse de la météo ou non. Toujours trop répétitif.Zozo se décompose, fait des cacas et des pets : bref, rien de neuf à l'horizon. Il y a bien de la variété en ce qui concerne la mise en situation mais les intrigues ne volent pas haut et ne cherchent pas vraiment à avoir un scénario. L'humour tourne vite en rond, et en devient assez fade. Les dessins, toujours aussi énergiques, ne sombrent pas dans le glauque malgré les morceaux de corps qui tombent et les nombreux cacas, mais ne sauvent pas l'ensemble. Dommage.
Mimizuku arpente la forêt dans l'espoir de mourir, saura-t-elle trouver un démon pour la dévorer ? Un conte cruel et envoûtant.Une petite fille, clairement utilisée comme une esclave, s'enfuit dans la forêt dans l'espoir de mourir. Hélas, les monstres ne comptent pas la dévorer mais n'ont pas non plus envie de la choyer. Clairement, l'histoire commence de manière bien triste et cruelle, mais cela lui donne immédiatement de l'impact et un côté envoûtant. Puis, tout au long de la lecture, on suit Mimizuku à la recherche d'un geste de compassion de la part du roi de la nuit. La naïveté du personnage est relativement crédible au vu de sa situation et, heureusement, sa misérabilité n'est pas trop appuyée pour éviter les lourdeurs. Le scénario trouve un bon équilibre et progresse avec un certain rythme et une ambiance envoûtante. Les dessins insufflent quant à eux beaucoup de charme et de vie dans les pages, c'est très plaisant. Voilà un conte tristounet qui démarre bien.
La survie s'annonce difficile pour le groupe d'étudiants mais chacun fait des efforts pour s'en sortir. Une suite efficace.Grâce à leurs quelques connaissances, les personnages tentent de survivre et de trouver de quoi se nourrir. Bien entendu, les choses sont loin d'être évidentes et, en plus de quelques remises en question, les dangers sont nombreux. Sans en rajouter, le récit parvient à dépeindre une aventure de survie avec de la psychologie, de l'action et de la documentation. Cela rend le scénario efficace, rythmé, prenant et intéressant, et les dessins soutiennent bien le niveau avec un fort sens du détail. Ce second volume confirme donc notre première bonne impression et nous donne bien envie de lire la suite !
Choisie comme offrande aux dieux, l'orpheline Miyo voit son destin basculer quand des visiteurs arrivent dans son village. Enchanteur !Une orpheline étant désignée pour être sacrifiée aux dieux, l’intrigue de base pourrait sembler manquer d'originalité mais il n'en est rien. Le récit ne s'apitoie pas sur elle, ni ne dévoile sa colère, il développe au lieu de cela une aventure bien plus intéressante. L'histoire nous emmène à la rencontre de divinités originales, de personnages complexes, de peuples exotiques et de leurs traditions bien ancrées, le tout mâtiné d'une bonne dose de fantastique. Ce n'est certes qu'une introduction mais celle-ci est déjà très prometteuse et enchanteresse, d'autant que la puissance et la richesse des dessins la rendent très impactante. Une très bonne entrée en scène !
Eve prépare une stratégie de communication en faveur des séraphins pendant que les Birdmen font du tourisme. Un 11e tome un peu mou.Ce onzième épisode manque un peu d'envergure. Il nous montre certes ce que prépare « L'alliance des ailés », mais cela reste encore assez flou pour le moment. De plus, le récit perd ensuite du temps sur des futilités, comme les garçons qui veulent utiliser leurs pouvoirs pour mater les filles, et piétine. Il y a du potentiel mais l'intrigue a du mal à se relancer véritablement, ça manque clairement de rythme. Cependant, les éléments mis en place sont prometteurs pour la suite, on garde donc l'espoir d'un regain de vigueur. A suivre donc !
Maître Kantor et Lucy sont arrêtés et torturés. Furieuse, Lucja s’empresse d’aller faire face à Albert. Un troisième volet bien divertissant.Lucja a fort à faire ici. Dans un premier temps, la demoiselle part défier Albert pour défendre ses amis et se montre d’une combativité féroce. Lucja aura rarement été aussi expressive, loquace et déterminée : on apprécie ce revirement qui lui donne beaucoup plus de consistance et d'intérêt. Le récit se montre aussi plus tendu et enrichit au passage un peu plus son univers et son folklore. Dans un deuxième temps, le scénario s’attache à nous révéler le passé de Lucja : on apprend ce qui est arrivé à ses bras, ses réelles motivations et pourquoi elle se montre si féroce au combat. Tout cela donne une vision d'ensemble plus convaincante et prenante, Lucja est plus attachante et on a envie d'en savoir plus. A suivre donc.
Ryô Atomura apprend par hasard que son grand-père a participé aux combats sur Peleliu. Un final équilibré.Ce dernier volume s'intéresse, d'une part, au retour au pays des survivants et, d'autre part, à la façon dont l'idée de ce manga a vu le jour. Évidemment, le devoir de mémoire est au centre de tout, mais ce sont les personnages qui font toute la force du récit. On apprend ce qu'ils deviennent ensuite, les différents états d'esprit sont bien expliqués et le récit n'appuie qu'avec délicatesse sur la corde sensible. On est certes un peu moins dans l'intensité que dans les tomes précédents, mais cette relative sérénité offre un apaisement certain et appréciable. Une bonne conclusion.
La projection de Spartacus crée l'événement pendant que le pasteur King se fait arrêter. Un huitième volet passionnant.La projection de Spartacus a un effet retentissant dans le pays et, aussi improbable que véridique, va jouer un rôle dans les élections présidentielles opposant Nixon à Kennedy. Le passage de la chasse aux sorcières à la politique américaine se fait donc tout naturellement et il y a de quoi faire : mouvement des droits civiques, crise de Cuba, scandales... Il y a toujours quelque chose à dire pour relancer l'histoire qui dépasse clairement la fiction, et le scénario se montre tout à fait passionnant. Évidemment, le réalisme des dessins appuie encore plus sur le sujet et renforce l'immersion. Une bonne toile !
Les clients comme les employés de l'aquarium connaissent des difficultés de communication. Un septième volume charmant.Que l'on découvre des personnages secondaires ou bien qu'il s'agisse des employés de l'aquarium, chaque chapitre met en avant un problème de communication que le monde des abysses peut améliorer de façon étonnante. Même si les rebondissements sont parfois un peu trop arrangeants, les intrigues se suivent avec plaisir car elles dégagent une ambiance envoûtante, mettent en scène des personnages touchants et livrent des informations intéressantes sur les créatures des abysses. Les graphismes nous immergent bien dans l'atmosphère et les personnages sont très expressifs. Une bonne immersion !
Kakushi a bien du mal à comprendre Himé qui lui ressemble de plus en plus. Un huitième volume plus posé mais encore moyen.Même si l'humour est toujours de la partie, il peine encore à convaincre et s'avère un peu plus en retrait. Au lieu de cela, le récit s'intéresse nettement plus à la relation de Kakushi et Himé : ceux-ci se ressemblent de plus en plus au niveau du caractère et se rapprochent un peu plus en ayant des conversations sincères. Néanmoins, la plupart des sujets ne volent pas très haut, les résolutions de mystères sont assez décevantes et il n'y a rien de bien surprenant. On peine donc encore à s'enthousiasmer malgré des efforts notables pour gagner en émotion. Encore des efforts à faire donc.
Que ce soit lors de son installation à Tokyo ou en vieillissant, Tetsuya Chiba a toujours mené une vie simple et ordinaire. Un quatrième carnet sympathique.La série porte bien son nom dans ce quatrième volume. En effet, Tetsuya Chiba nous raconte son histoire, de son installation à Tokyo à ses problèmes de santé actuels. Les chapitres se suivent sans réel lien, ils défilent au fur et à mesure des pensées fluctuantes du mangaka. Que ce soit son quotidien ordinaire ou bien son travail de mangaka, l’homme a toujours une bonne anecdote à raconter, et sait aussi bien se mettre en scène que faire vivre son entourage. Les épisodes sont charmants et criants de réalisme. Quant aux dessins, en plus de quelques photos qui font plaisir, ils savent se montrer colorés comme il faut. La mise en page n’est certes pas très dynamique mais ce n’est pas gênant, on se concentre sur l’expressivité des personnages. Une bonne compilation de souvenirs !
Isamu découvre que Lihua sait se montrer encore plus impitoyable que prévu pour parvenir à ses fins. Une suite tout en tension.Isamu et Lihua poursuivent leurs affaires en débauchant une demoiselle sous la coupole d’une organisation puis en s’attaquant directement au marché et à des adversaires de plus en plus dangereux. Si l’intelligence de certains personnages est un peu trop démesurée et que cela provoque des rebondissements un peu trop arrangeants par moments, l’intrigue s’avère malgré tout très prenante : la tension est palpable tout du long, l’histoire avance à bon rythme et de manière imprévisible, l’action est efficace et l’intrigue reste cohérente. L’ensemble se lit d’une traite car on se fait avoir par le suspense, mais aussi parce que les dessins sont très soignés et plongent encore plus dans l’ambiance. Au final, malgré quelques bémols, ce deuxième opus est très prenant : à suivre donc !
Les Birdmen se réunissent dans un village perdu au milieu des montagnes, mais certaines divergences pourraient bien créer des tensions. De nouvelles bases prometteuses !Ce dixième volume marque un tournant dans l’histoire qui change de décors pour l’occasion. Désormais, les Birdmen sont tous réunis au même endroit et peuvent totalement revoir leur façon de vivre et d’envisager l’avenir. C’est là que les choses se compliquent car plusieurs groupes commencent à se former et les opinions divergent : certains veulent cohabiter avec les humains, d’autres les dominer et les derniers voient les Birdmen encore différemment. Le scénario pose donc de nouvelles bases à son intrigue et nous dévoile les différentes pistes possibles au passage, afin que l’on puisse déjà s’enthousiasmer à l’idée de ce qui nous attend. Il est vrai que l’histoire est un peu mollassonne ici et qu’il y a surtout des conversations sans véritables décisions, mais les sujets développés ne manquent pas d’intérêt. Voilà donc de belles promesses : seront-elles tenues ?
En voyage en Australie, un groupe d’étudiants en anthropologie se retrouve subitement projeté dans la préhistoire. Un début assez efficace.Après Suicide Island, Kôji Mori nous livre une nouvelle histoire traitant de la survie. Cependant, le contexte n’est pas le même : ce ne sont pas des bannis de la société qui se retrouvent sur une île, mais un groupe d’étudiants projetés dans un monde préhistorique. On passera sur l’introduction expéditive car elle ne présente pas grand intérêt. En revanche, l’aventure des personnages commence de façon tout à fait correcte : grâce à leurs connaissances en anthropologie, les protagonistes comprennent rapidement ce qui leur arrive et ce dont ils vont avoir besoin pour survire. L’intrigue se passe donc de gros moments d’incompréhension et de panique : les personnages cherchent avant tout à se protéger et observer les alentours avant de se lancer dans une quête quelconque. Ce n’est certes qu’un début, mais l’histoire installe efficacement ses bases et évite les poncifs du genre. Le scénario est donc prenant et les dessins, tout en force et détails, y donnent vie avec efficacité. Une bonne genèse !
Au fil de leur apprentissage, Ray et Mana consolident leur relation. Un final mignon.Mana poursuit son apprentissage tout en se rapprochant de Ray et en découvrant la nature de Kuzuru. Les épisodes ne proposent pas de grosse aventure, mais sont malgré tout très sympathiques à suivre. Les personnages ont en effet beaucoup de choses à nous raconter pour se montrer attachants, les décors sont enchanteurs et la formation de chasseurs de pierres progresse bien. Même si on aurait aimé suivre Mana un peu plus longtemps, le scénario s'attache à faire une conclusion plutôt correcte : on évite ainsi de rester sur notre faim et, au contraire, notre imagination peut aisément vagabonder. Le récit conserve en outre son ambiance joviale qu'il transmet sans souci. Un final assez enchanteur !
Karasuma devient l'objet de curiosité d'un camarade tandis que des enfants disparaissent subitement en Europe. Un 9e volet riche en surprises. Il y a du changement, et de fait des surprises, dans ce volume qui se révèle particulièrement sombre. Les différents groupes que l'on connait (Birdmen, Exodus...) dévoilent leurs plans qui se déroulent au niveau international et certains complots (ou trahisons selon le cas) se mettent en place. Les révélations auxquelles on a le droit sont cruelles et impitoyables, mais c'est cela qui apporte de la tension et de la noirceur à l'intrigue. A l'instar de ses protagonistes, l'histoire déploie ses ailes et nous emmène sur des chemins intrigants et dangereux à souhait, le scénario prend de l'ampleur. Graphiquement, on apprécie les quelques changements de décors et l'aspect des nouveaux personnages. Un neuvième tome (sur)prenant.
Princesse se faisant passer pour un homme, Saphir se rebelle contre la domination de l'Union Robotique. Un titre surprenant.Le star system d'Osamu Tezuka est exploité de manière bien inattendue ici. En effet, les différents univers imaginés par l'auteur se mélangent et les personnages que l'on connaissait sont mêlés à une guerre opposant les robots aux humains. Graphiquement, Kenny Ruiz s'en sort très bien : il insuffle sa personnalité dans le trait mais les personnages restent reconnaissables, l'ensemble est dynamique à souhait, et le tramage est agréable. Néanmoins, on aurait bien aimé avoir un peu plus de décors. Pour ce qui est du récit, on est sur du classique « robots versus humains » dans le fond, mais la forme est plutôt originale au vu des groupes qui nous sont présentés. Le scénario est lui aussi plein d'énergie, et il dépeint un univers très plaisant, tout cela donne envie d'en savoir plus. A suivre donc.
Kakushi se démène pour mener sa vie secrète, mais Himé trouble souvent ses plans. Beaucoup d'agitation pour pas grand-chose.Déjà le septième volume de la série et l'histoire continue d'avancer très mollement. Ce sont les pages en couleurs en début et fin de tome qui s'avèrent en fait les plus intéressantes car elles font d'étonnantes révélations sur la famille des Goto. Pour le reste, il s'agit de remplissage où les personnages s'affolent pour des futilités et s'inquiètent des sempiternels sujets. Hélas, il n'y a pas vraiment de nouveauté au menu, et les gags ne sont pas vraiment drôles, ils laissent de marbre. Forcément, on s'ennuie une fois de plus malgré l'agitation ambiante, les épisodes sont trop répétitifs et moyens pour convaincre. Tant pis.
1932, Mandchourie. Un jeune homme découvre un champ d'opium et y voit une opportunité de sortir de la misère. Un début bien prenant.On est rapidement plongé dans l'ambiance de la série quand on apprend que, pour survivre en Mandchourie au début des années 30, il faut vendre des enfants ou de l'opium. Pour éviter la première solution, un jeune homme va choisir la seconde. On suit son entrée dans le monde de la drogue, tout en découvrant les dangers et l'horreur que cela implique. Forcément, le suspense est de mise, la tension règne sur l'ensemble et on est happé par la lecture. En outre, les rebondissements sont étonnants et l'intrigue ne ménage pas ses personnages pour une immersion assez forte. Quant aux dessins, ceux-ci retranscrivent bien l'impitoyabilité du récit et donnent beaucoup de charisme aux personnages. Une première dose qui fait envie.
Trumbo s'isole pour se consacrer au scénario de Spartacus et s'effondre. Un septième volume charnière !Spartacus va-t-il causer la perte de Trumbo Dalton ou, au contraire, le réhabiliter en tant que scénariste ? Si la réponse n'arrivera que dans le prochain tome, celui-ci ne manque pas de tension et nous montre à quel point les personnes impliquées dans le film vont devoir lutter pour s'imposer contre un système injuste. De plus, le récit explique bien le contexte historique de l'intrigue et met aussi en avant la lutte pour les droits civiques. Le propos est toujours aussi fort, la mise en scène ne manque pas de réalisme et l'ensemble est une fois de plus palpitant. On ne s'en lasse pas un seul instant !
Maître Toreho rejoint Monko qui est blessé pour l'aider à s'enfuir. Une suite riche en révélations.La fuite de Monko et de ses alliés n'est pas dénuée d'action, mais ce n'est pas cela qui fait tout le sel de ce cinquième volume. Ici, il s'agit avant tout d'en apprendre plus sur Monko, son passé et ses pouvoirs. Même si les révélations ne sont pas amenées avec une grande subtilité, les informations qui nous sont apportées font leur petit effet. Grâce à elles, le personnage devient en effet plus complexe et mature, et cela enrichit également l'univers de la série. C'est plutôt intéressant, et les dessins font quant à eux bien plaisir avec des effets de mise en scène très réussis. Voilà donc un cinquième opus divertissant comme il faut.
La fin de l'année approche et amène son lot de problèmes. Un sixième volume sans grand intérêt.Même si Kakushi continue de faire des efforts pour ne pas avouer à sa fille qu'il est mangaka, les récits s'articulent autour d'un autre sujet : la fin d'année. Avec elle, ce sont de nombreuses sources de tracas qui émergent, comme le choix des vacances ou l'envoi de cartes postales. On voit bien l'énergie déployée pour varier les situations, mais les gags s'étalent beaucoup trop en longueur, ce qui leur fait perdre en rythme et en efficacité. De plus, les intrigues sont assez creuses et on ne peut pas dire que les personnages sont attachants tellement ils sont barrés. Graphiquement, c'est bien réalisé, mais pas suffisamment pour relever le scénario. On vous aura prévenus.
La fin d'année approche et l'activité devient encore plus tendue pour Natsuko. Un final enivrant.Natsuko va-t-elle réussir à produire son saké tant espéré ? Saura-t-elle choisir un de ses prétendants ? Quel avenir pour la brasserie Saeki ? Voilà les questions auxquelles doit répondre ce dernier volume. Évidemment, les choses sont loin d'être simples et, en plus de consacrer son temps et sa vie au saké, la jeune femme va devoir prendre de lourdes décisions impliquant des sacrifices. L'intrigue ne cherche pas la complaisance et c'est aussi judicieux que propice à la tension. Le scénario n'en oublie pas non plus de décrire la production de saké, en insistant bien sur la préparation du riz. Comme d'habitude, le récit met aussi bien en valeur le saké que les tranches de vie, l'ensemble est vraiment très intense en émotion et cruellement réaliste. Un final au goût de nectar.
Entre régime, ménage et autres problèmes du quotidien, Zozo connaît bien des mésaventures. Toujours très moyen.Dur dur d'être un zombie ! Zozo enchaîne à nouveau les situations compliquées, des déboires inattendus et des rencontres improbables. Une fois de plus, l'imagination de l'auteur pour mettre Zozo dans l'embarras est indéniablement prolifique. En revanche, les gags ne volent vraiment pas haut et sont très répétitifs, ce qui laisse la lassitude nous envahir. Les dessins, toujours énergiques, ne manquent quant à eux pas de fluidité ni d'efficacité, évitant de sombrer dans le gore écœurant pour mieux s'adapter au public visé. Un septième volume moyen.
Shin et M. Sano se démènent pour assurer la sécurité à l'école mais Kato a quelques surprises pour eux. Un final captivant !Ce dixième et dernier tome se déroule sous haute tension car c'est ici que tout va se jouer : l'empoisonnement de masse aura-t-il lieu ? M. Sano pourra-t-il prouver son innocence ? Pour répondre à ces deux questions essentielles, le récit ne peut qu'être un condensé de suspense. Shin et M. Sano doivent en effet lutter contre deux adversaires qui en savent autant qu'eux, sinon plus, sur la situation et sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins. Mais la tension, indéniablement efficace, ne fait pas tout. Il y a aussi pas mal de surprises qui ne manquent pas de faire effet, les rebondissements sont bien pensés et la narration maîtrisée rend la lecture captivante. Voilà donc une conclusion comme on les aime : accrocheuse jusqu'à la toute dernière page !