Après avoir vaincu le boss d'un donjon, l'aventurier Lecan traverse un trou noir et arrive dans un monde inconnu. Joli mais un scénario un peu creux.Un aventurier passe de son propre gré dans un autre monde, pensant y acquérir pouvoir et richesse. L'histoire semble simple et on craint un certain manque d'inspiration. Malheureusement, cela se confirme rapidement car le personnage principal n'a pas vraiment de but, il n'acquiert pas de quête et ne se montre pas particulièrement extraordinaire. De fait, on peine à voir où tout cela va conduire. On apprécie en revanche la qualité des graphismes qui sont très impactants et soignés. Cela donne envie de laisser une chance à la suite : croisons les doigts pour que cela en vaille la peine.
Lecan enchaîne les missions pour gagner de l'expérience et des connaissances. Une suite encore un peu juste.Lecan parcourt le monde et enchaîne les missions pour se familiariser avec son nouvel environnement et devenir plus fort. Cependant, cela manque d'objectif précis, on ne sait pas ce que veut vraiment le personnage principal, et il n'y a pas d'enjeu pour intensifier l'ensemble. Du coup, l'intrigue ne décolle pas et son rythme ne suffit pas à masquer cela. Quant aux dessins, ceux-ci sont clairement le point fort du volume. Ils nous font ressentir la force des combats et confèrent beaucoup de charisme aux personnages. Une suite en demi-teinte donc.
Lecan se méfie de Cylla qui a deviné qu'il est un « réfugié ». Un final assez mou.Tout ce volume ressemble à un tome de transition au cours duquel Lecan se perfectionne en magie et puissance d'attaque. Bien que cela soit divertissant, cela n'offre pas de fin digne de ce nom au récit. Non seulement, on ne voit pas comment Lecan évolue réellement psychologiquement, il n'a aucune pensée pour son monde d'origine mais, surtout, l'intrigue conclut brutalement sur le mode de vie adopté par le personnage sans réelle explication. On reste donc sur notre faim, déçu par le gâchis du scénario. Tant pis.
Exécuté de manière très cruelle, le héros Raoul revient à la vie avec la ferme intention de se venger. Une histoire un peu trop caricaturale.Tué parce qu'il n'a pas voulu être le jouet d'une princesse, un héros sombre du côté obscur et part en quête de vengeance. Autant on n’a rien contre un récit de vengeance bien sanglante (on est d'ailleurs bien servi dans ce domaine), autant on n'est pas séduit par des personnages complètement exagérés : une princesse sadique, une déesse masochiste, des chevaliers aveuglément loyaux... Tout ce petit monde est antipathique et le personnage principal n'échappe pas à la règle. En plus, de nombreux clichés parsèment l'histoire, ce qui n'arrange rien. Le scénario n'est donc pas très emballant et, bien que les dessins soient assez efficaces en termes d'ambiance et de violence, ils ne masquent pas les défauts de l'ensemble. Bref, voilà un début pas très enthousiasmant.
Yûji apporte son soutien aux habitants de Requald mais cela ne lui vaut pas que des remerciements. Une suite moyennement inspirée.Yûji peut compter sur sa horde de slimes pour aller de l’avant et venir en aide aux habitants de Requald, aussi bien en leur offrant du soutien logistique que de la protection. Néanmoins, dans l’ombre, certains n’apprécient pas cela et quelques méchants commencent à apparaître. L’histoire essaye d’installer du mystère et de se donner une nouvelle envergure, mais cela se fait malheureusement un peu trop lentement. Le scénario tâtonne clairement pour avancer et les quelques tentatives de pistes ne sont pas d’une grande originalité. Cela baisse le rythme général et, bien inévitablement, notre intérêt. On garde quand même espoir car la suite fait des promesses alléchantes.
Sur le terrain, les pilotes ont de plus en plus de mal à supporter la perte des leurs et redoutent les prochaines missions. Un troisième vol bien prenant.La guerre fait rage, les militaires et leurs épouses doivent encaisser la mort de leurs proches et tenter de surmonter les deuils. A chaque fois, c’est à travers un portrait que l’on découvre une nouvelle facette de l’horreur de la guerre et de la situation cruelle des pilotes. Cela nous permet de voir différents impacts psychologiques, les mensonges de l’armée sont bien mis en évidence et les dilemmes des personnages sont bien explicites. Cela donne une bonne vision d’ensemble et apporte une noirceur intense au récit. Les épisodes font donc tous preuve d’intérêt, même si certains passages sont prévisibles, et la force des dessins leur donnent encore plus d’impact. A suivre donc !
Léna se voit reprocher par son entourage d'attacher trop d'importance à l'escadron. Une suite peu convaincante.Les personnages sont à l'honneur dans ce second volume, Léna et les membres de l'escadron prenant le temps de nous raconter leur histoire à tour de rôle. Si cela les rend un peu plus humains, on regrette les clichés, les exagérations et la couche de sentiments naïfs. Cela gâche le rythme et empêche les scènes d'action de décoller véritablement en installant une ambiance pleurnicharde et proche de la mièvrerie. Les dessins conservent quant à eux leur qualité et confèrent beaucoup de charisme aux protagonistes. Hélas, cela ne suffit pas à rendre l'intrigue palpitante pour autant. On vous aura prévenus.
Chulho parvient à s’emparer de la bague de Leopold mais un problème de taille survient au moment de quitter ce monde. Une suite un peu confuse.Chulho parvient à remplir sa mission sans trop de difficulté et peut repartir. Autant on n’est pas spécialement gêné par ce dénouement un peu trop aisé, autant la suite s’avère plus dérangeante. Il faut dire que le récit aborde plusieurs sujets de manière chaotique, que les complots ne sont pas très clairs quant aux enjeux, et que les non-dits des personnages ne facilitent pas les choses. La confusion règne, on ne voit pas réellement ce que le récit veut faire de tout cela, et la logique du déroulement des évènements n’est pas évidente. Bref, cette suite ne développe pas vraiment son récit de manière efficace et nous laisse en retrait. Tant pis.
Le cœur un peu lourd, Daï repart à l’aventure pour sauver Léona et arrêter le seigneur du Mal. Un troisième volet bien rythmé.Daï reprend la route et a un objectif supplémentaire à ajouter à sa quête : sauver Léona, une princesse en danger. Bon, l’intrigue de fond n’est pas d’une grande inspiration, mais ce n’est pas gênant car le déroulement de l’aventure reste lui très efficace. Le récit ne se perd pas en détours inutiles et fait grandir ses personnages en leur faisant rencontrer un ennemi qui est un disciple d’Avan. Cela ne manque pas d’intérêt, de surprises et d’énergie, le récit en a sous le pied pour être divertissant et se rendre prenant. En outre, les dessins - dont plusieurs pages couleurs - débordent eux aussi d’énergie, donnent du charisme aux personnages et sont agréables. En résumé : une bonne suite !
Matsuri et Suzu tentent de mener une existence tranquille mais les ayakashi qu’ils rencontrent en ont décidé autrement. Un scénario toujours aussi creux.Que ce soit via l’apparition d’ayakashi belliqueux, des entrainements ou bien encore lors d’évènements du quotidien, il y a toujours un ayakashi pour créer des problèmes. La majorité de ce volume s’articule autour d’un ayakashi capable de se transformer et qui mange ses congénères : cela apporte certes beaucoup d’action, mais ne fait pas réellement décoller le scénario. Ce dernier n’a en effet pas de véritable histoire à développer et avance au fil de l’eau sans savoir quoi faire pour se renouveler. Alors, oui c’est très joli, à la fois dynamique et riche en cadrages coquins, mais cela ne fait pas tout. Ce troisième volume ne fait donc que confirmer nos craintes. Dommage.
Jour après jour, Sei fait des découvertes étonnantes et connaît beaucoup d'émotions. Une suite agréable.Le premier opus ne nous avait pas spécialement conquis et on craignait que ce deuxième épisode ne vaille guère mieux. Sans attendre le niveau d'un chef d'œuvre, cette suite est bien plus agréable. Sei y fait de véritables découvertes, noue des relations plus fortes et se forge une place de taille dans son nouveau monde. L'intrigue reste encore très simple, mais elle gagne quand même en consistance et, par conséquent, en intérêt. L'ambiance relativement bienveillante est également assez plaisante. Pour finir, les graphismes sont soignés et chaleureux. Une suite encourageante.
La princesse Jadina est menacée par Raptor, un sbire cruel de Darkhell. Un septième volume étonnant.Ce septième volume a un déroulement très imprévisible, de l'attaque sur la princesse Jadina à la mort d'un légendaire (oui, oui, vous avez bien lu), en passant par l'apparition de nouvelles têtes. Le scénario n'en finit pas d'évoluer et de surprendre, mais cela le rend justement d'autant plus prenant. L'intrigue progresse vite et se montre toujours plus riche et forte. En outre, l'action ne manque pas à l'appel, on a le droit à des combats bien mis en scène et très énergiques. L'ensemble est donc divertissant à souhait, on ne s'en lasse pas et on attend au contraire la suite des aventures des Légendaires.
Erik charge Luck d’enquêter sur les agissements des vampires qui fomentent clairement quelque chose. Un cinquième volume divertissant.Luck doit enquêter en ville sur les vampires qui seraient en train de préparer une attaque, la possession d’objets maudits prouvant qu’il y a des raisons de s’inquiéter. Si l’enquête ne brille pas par sa complexité, elle reste prenante car il y a des mystères, de la tension et des affrontements intenses. L’histoire avance à bon rythme et développe véritablement un sujet de fond, ce qui est appréciable et donne plus envie de suivre les personnages. Quant aux dessins, on remarque une augmentation du fan-service, totalement gratuite et assumée, mais cela n’affecte pas la qualité du reste. Un cinquième tome assez prenant.
Kamishiro constate qu'il ne peut sauver les personnes empoisonnées au gaz mais refuse de les abandonner. De l'action un peu trop molle.Kamishiro fait face à des personnes empoisonnées, Amamiya et ses compagnons découvrent de nouveaux pièges... Il y a de fait quelques scènes d'action et de tension, la situation est de plus en plus critique pour les personnages qui doivent se bouger. Néanmoins, il ne se passe pas grand-chose dans le fond, le scénario est prévisible et appuie avec lourdeur sur certains sujets. Cela ralentit la progression générale et empêche l'intrigue d'exploiter son véritable potentiel. C'est dommage car, une fois de plus, on est plus envahi par le regret que la tension.
Takumi et Goro apprécient leur quotidien mais constatent qu'ils ont un peu changé. Une suite très charmante.Goro et Takumi s'adonnent toujours à leur passion du jeu vidéo, seuls ou en groupe. A chaque chapitre, on découvre une nouvelle facette de leur quotidien, mais aussi l'influence de leur cohabitation sur leur mentalité et leurs sentiments. Sans tomber dans la romance, le récit devient un peu plus sentimental tout en conservant sa jovialité, ce qui lui permet d'évoluer à bon rythme et avec délicatesse. Les dessins, qu'ils dépeignent les scènes de la réalité ou des jeux vidéo, sont quant à eux soignés et plaisants. Une bonne suite.
Zenshirô apprend qu'Aura est peut-être enceinte et décide alors de se renforcer. Assez longuet.La suspicion de grossesse d'Aura est en réalité un non-événement. L'histoire préfère se concentrer sur le renforcement magique de Zenshirô et l'officialisation de la naissance de Nilda. Cela n'est pas inintéressant, mais il y a malheureusement de nombreuses longueurs et un ton franchement naïf qui atténue l'importance des sujets. Le rythme n'est pas très élevé, les enjeux restent assez simples et le scénario peine encore à être accrocheur. Graphiquement, le résultat est toujours aussi plaisant, il n'y a aucune déception à avoir. Dans l'ensemble, ce onzième volume reste moyen mais on garde de l'espoir pour la suite.
Nanakusa s'étonne de la présence de Manabe et de l'absence de Hori. Une conclusion décevante.Va-t-on découvrir qui est la sorcière ? Quel destin attend les personnages ? Autant vous prévenir, les réponses sont très évasives ici, les protagonistes passent l'essentiel de leur temps à avoir le vague à l'âme sans pour autant tenter de faire changer les choses. Le rythme fait montre en outre d’une certaine mollesse qui renforce la longueur de certains passages. Graphiquement, l'ensemble est en revanche très plaisant, la mise en scène a été bien pensée et les personnages sont charmants. Une conclusion peu convaincante.
Toma arrive en retard au match. Saura-t-il changer la donne sur le terrain ? Une 14e manche bien maîtrisée.Le baseball est largement mis en avant dans ce volume et, heureusement, il n'y a pas besoin de s'y connaître pour profiter du spectacle qui propose des rebondissements étonnants. Dans le même temps, les personnages réfléchissent à leur situation et quelques mises au point ont lieu, sans oublier des touches d'humour un peu décalées mais efficaces. L'ensemble fonctionne toujours autant et progresse tranquillement, le tout avec des dessins réfléchis et appliqués. Ce quatorzième volume est donc un divertissement plaisant à souhait !
Pendant que les équipes rouge et blanche s'entraînent, Mme Tachibana fait une rencontre inattendue au cimetière. Un 15e qui bouscule un peu les évènements.Ce quinzième tome (qui sort en même temps que le 14) délaisse un peu le baseball. Il y a bien quelques entraînements pour la forme, mais le récit se place cette fois du côté de la situation familiale des Tachibana et les révélations sur le drame du passé. Il n'y a pas de grande effusion sentimentale, mais une certaine tension s'installe malgré tout. De plus, les révélations que l'on obtient sont réellement significatives et offrent une meilleure vue d'ensemble des choses. L'humour allège un peu l'ensemble avec efficacité et l'histoire ne manque pas de vie. Une fois de plus, on est convaincu par la série et on attend la suite.
Les organisateurs du tournoi réalisent que Jin Mo-Ri pratique un art martial dangereux. Une suite pas folichonne.Après des révélations sur l'art martial pratiqué par Jin Mo-Ri, le tournoi reprend de plus belle et met en scène de nombreux combats. Question action, on est donc servi, il n'y a pas vraiment de temps mort et les attaques pleuvent. Néanmoins, le scénario laisse à désirer car les exagérations sont extrêmes, les personnages n'ont pas des caractères très crédibles et les duels sont assez expéditifs. De plus, les dessins manquent de lisibilité dans les phases d'action, certaines postures sont étranges et les proportions ne sont pas toujours bien gérées. Bref, cette suite ne nous transporte pas, loin de là.
Wendelin est toujours embarqué contre son gré dans un affrontement. Un cinquième volume assez insipide.Wendelin est toujours confronté à une obligation de se battre : un rival jaloux, une tradition, un entraînement... Cela donne certes lieu des scènes d'action bien réalisées et toniques, le visuel assure le spectacle sans problème. En revanche, côté scénario, l'histoire peine à trouver des idées et développer une intrigue, elle manque clairement d'inspiration et, de fait, ne parvient pas à passionner. Il n'y a pas non de véritable changement à la situation générale, ni dans les relations des personnages. Bref, on s'ennuie.
Sur la plage, Bandô peut enfin obtenir son dernier duel contre Lucy. L'histoire part dans tous les sens.Ce cinquième volume fait évoluer l'histoire dans plusieurs sens. Ainsi, les groupes de personnages sont modifiés à cause de plusieurs décès, des trahisons et des abandons, et de nouvelles têtes font leur apparition. Mais ce n'est pas tout car on apprend pourquoi Lucy est recherchée, certains protagonistes font des choix difficiles et d'autres révélations chamboulent tout. Hélas, la narration manque un peu de cohérence, ça part dans tous les sens et l'ensemble est assez confus. Les dessins ne sont pas extraordinaires non plus, mais au moins il y a une petite baisse de racolage. Des efforts donc, mais pas assez.
Les villes 13 et 26 s'apprêtent à procéder à un échange de carburant et se faire attaquer par des hurleurs. Une suite pleine de longueurs.Ce troisième volume possède un peu d'action pour la forme, mais il se révèle finalement assez mou dans l'ensemble. Il faut dire que les personnages passent beaucoup de temps à se lamenter et traînent pour communiquer. De plus, l'intrigue est trop centrée sur la relation entre Hiro et Zero Two, ce qui lui donne une ambiance un peu cucul. Du coup, on s'ennuie et on profite surtout des dessins. Ceux-ci sont toujours très sexy mais font un peu moins de racolage, il y a donc du mieux. Dans l'ensemble, ce troisième volume reste un peu trop juste pour convaincre.
Suho se retrouve subitement dans un monde dépourvu d'humains et son retour chez lui est brutal. Pas très convaincant.L'introduction est ultra-rapide : un jeune homme arrive dans un autre monde, y passe des centaines d'années et revient super fort dans son monde... On est sur du standard, le scénario ne cherche pas à innover. C'est hélas là le problème principal de cette histoire : tout est convenu, prévisible et assez fade. En outre, l'intrigue manque d'envergure, aucun enjeu n'en ressort et les personnages sont stéréotypés. Quant aux graphismes, l'ensemble est plutôt séduisant, énergique et soigné, même si on remarque quelques impressions un peu floues par moments. Au final, cette première partie n'est pas franchement emballante, on espère que la suite aura mieux à proposer.
Suite à son évaluation, Sung Jinwoo attire l'attention de personnes très puissantes. Toujours trop de longueurs et de non-dits.Jinwoo ne passe plus inaperçu avec son rang S mais, dénué d'ambition, il souhaite continuer à se battre pour payer les frais d'hospitalisation de sa mère. En gros, rien ne change vraiment. Les personnages qui complotent dans l'ombre apparaissent un peu mais on a toujours du mal à saisir ce qu'ils recherchent et leurs motivations réelles, les combats sont visuellement assurés mais il n'y a pas de suspense quant au dénouement, et les révélations manquent à l'appel. Du coup, même si l'ensemble est très lisible, on reste sur notre faim. Encore des efforts à fournir !
Akira connaît un petit moment de répit, tandis que des avions de chasse deviennent incontrôlable. Un final explosif !Voilà un final explosif dans tous les sens du terme. En effet, une ultime bataille a lieu ici et les personnages vont devoir affronter des hackeurs dans un monde virtuel tout en neutralisant des armes dans la réalité. C'est donc un festival de scènes d'action, de destruction et de monstres qui nous est présenté et qui régale nos yeux de par leur qualité indéniable. Quant au scénario, même si quelques réponses sont manquantes, il captive de par sa façon de rester très nerveux, créatif et intense à chaque fois. Un bon final !
Alors que l'entraînement est un échec, des hurleurs approche à vive allure de la ville 13. Pas une réussite.Ce second volume n'est pas vraiment plus convaincant que le précédent. En effet, le scénario souffre de longueurs et les personnages ont des caractères trop exagérés pour être attachants. De plus, et c'est bien cela le pire, cela manque d'ambition : le récit ne développe pas beaucoup son univers et préfère se concentrer sur la mise en situation de passages coquins. Visuellement, ce n'est pas folichon non plus car les scènes d'action manquent de lisibilité. L'auteur concentre ses efforts sur les demoiselles pour dévoiler leurs charmes et les mettre dans des positions embarrassantes. Bref, cette suite confirme l'impression générale laissée par le premier volet.
Yûji continue de terrasser des monstres et de découvrir le monde. Un 4e volet correct.Les épisodes se suivent et ne se ressemblent pas : bataille contre un dragon, cueillette de champignons... Tout est prétexte pour que Yûji cherche à se servir discrètement de ses capacités. Si le récit général n'a pas grand-chose à raconter, les chapitres parviennent à se montrer intéressants grâce à leurs idées, leur rythme et leur variété. Cela évite de s'ennuyer malgré le manque d'envergure de l'ensemble. Les dessins sont en outre assez charmants, soignés et vifs, ils sont donc tout à fait satisfaisants. Voilà donc un quatrième volet assez plaisant malgré un certain creux général.
Avant de partir aux Philippines, la troupe à laquelle appartient Sasaki connaît un bref moment de joie. L'histoire rentre enfin dans le vif du sujet.Un peu chaotique, le premier volume nous laissait espérer une suite plus intéressante et sombre. C'est heureusement dans ce deuxième volume que cela se concrétise, Sasaki prenant réellement conscience de sa mission et de la réalité du champ de bataille. Que ce soient les soldats qui percutent ce qui les attend, les dirigeants qui prennent des décisions impitoyables ou la force des américains, tout est fait pour qu'on se sente embarqué et touché par l'histoire de Sasaki. Il y a bien quelques moments un peu naïfs, mais l'ensemble se révèle quand même plus sombre, immersif et convaincant. Une suite très encourageante.
Catarina est plongée dans un long sommeil, et tous ses amis sont en proie à l'inquiétude. Un faux final étonnant.Ce quatrième volume marque la fin d'une partie dans l'histoire, correspondant à celle du jeu vidéo Fortune Lover. Si on se demande bien ce que va inventer l'auteur pour rallonger la série après cela, on assiste en attendant à cette conclusion qui n'est pas aussi impactante que prévue. Ainsi, après un tour d'horizon de chaque personnage, le récit met en scène la cérémonie des diplômes au cours de laquelle Maria va devoir faire son choix. La surprise qui a lieu est plutôt efficace mais manque d'intensité et, hélas, le chemin pour y parvenir est bien long. Les idées ne sont pas mauvaises mais cela manque trop de rythme et de moments forts pour convaincre. Dommage.