Maradhara ne veut pas que Papinette libère Picouillo mais le bonnet de la demoiselle va changer la donne. Ecœurant.Du caca à profusion et de l'abus sexuel de fillettes : voilà à quoi se résume ce cinquième volume. L'auteur a clairement perdu toute inhibition (pour ne pas dire la raison) et va au bout de ses délires. Malheureusement, cela va trop loin et n'a aucun sens. La série n'a qu'un seul objectif, la recherche de scènes glauques, et l'atteint sans convaincre. A force de vouloir trop en faire, le récit s'est perdu et notre intérêt aussi. Du coup, l'adage selon lesquels les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures s'avère tout à fait pertinent. On vous aura prévenus !
L'humanité a délaissé le papier pour le numérique, les livres sont des reliques et certains sont très dangereux. Très original.Qu'un garçon marche sur les traces de son père pour comprendre sa disparition, cela peut paraître convenu. Néanmoins, l'histoire a bien plus que cela à offrir, à commencer par son contexte. En effet, les livres en papier ne sont plus que des souvenirs d'une autre époque, et un phénomène étrange semble contaminer certains ouvrages. A la fois mystérieux, poétique et ambitieux, le récit se révèle très intelligent et fait preuve d'une certaine complexité tout en donnant vie à des personnages ambigus. Cela rend l'atmosphère happante et l'ensemble est très accrocheur, d'autant que les personnages ont de l'allure. Une bonne entrée en matière !
Madoka est un écolier qui tente de cacher sa passion pour les choses mignonnes, et sa rencontre avec une fille aux goûts inverse va tout changer. Une histoire mignonne.Il adore les choses mignonnes et mettre des robes ; elle préfère le football et les pantalons. Ces deux portraits, éloignés dans la forme mais proches dans le fond, se heurtent à des conventions sociales qui ne leur sied point et subissent une forme d'exclusion à cause de cela. Sans tomber dans l'ambiance malsaine, le récit se veut optimiste et encourage à l'acceptation (de soi comme des autres). Il est vrai que le ton est un peu cucul mais cela n'est pas choquant au vu de l'âge des personnages, le principal étant de faire passer le message tout en passant un bon moment. De plus, l'histoire se lit assez facilement et met en scène des personnages vraiment très mignons. Un bon secret !
Sôji Okita commence à douter de lui : est-il un acteur en train de rêver ou un bretteur qui sombre dans la folie ? Une idée originale et bien réalisée.Sôji Okita est un personnage assez célèbre pour ceux qui s'intéressent au Shisen Gumi. Néanmoins, ce n'est pas une version historique de son histoire qui nous est contée, ni une proposition romantique : le récit opte pour un concept plus original, ambiguë et avec une pointe d'onirisme. En effet, on ne sait pas vraiment qui est le personnage et ce qui lui arrive, l'auteur laisse le mystère planer volontairement, et cette question lancinante permet d'entretenir une tension subtile mais efficace. L'histoire se centre donc sur la psychologie de son protagoniste principal, et développe bien son sujet. Quant aux dessins, soignés et fins, ils se prêtent bien à la tonalité de l'intrigue. Un bon concept.
Le voyage se prépare et les séparations s'annoncent douloureuses. Un avant-dernier volet tout en émotion.Le dernier volume devant servir de flashback expliquant l'origine de la série, c'est donc ce huitième épisode qui clôt l'histoire principale. Les néotènes organisent une expédition vers la terre et espèrent pouvoir sauver Gigi. Si certaines tragédies engendrées sont relativement prévisibles, d'autres sont plus surprenantes et toutes dégagent beaucoup d'émotion. La quête des personnages s'accompagne en outre de révélations assez cruelles et d'une réflexion cohérente sur l'esprit humain. C'est habile, imagé avec soin, et tout à fait passionnant à lire. Très bien !
Emprisonné pour 28 ans, Rénoma décide de survivre en devenant le boss de la 27e menuiserie. Un spin-off efficace.Personnage emblématique de Prisonnier Riku, Rénoma obtient ici sa propre histoire. Pas question d'évasion ou de passé cucul, l'intrigue opte pour un axe plus violent et plus direct, le détenu visant le sommet pour dominer les autres et survivre. Qu'on connaisse ou non la série mère, le scénario est accessible à tous et dépeint un univers carcéral aussi impitoyable que ses personnages. Rénoma, lui, ne recule devant rien pour parvenir à ses fins, même s'il doit écraser les autres pour cela, et cela donne lieu à des passages toujours intenses. Quant aux dessins, ils sont aussi nerveux que l'histoire et très impactants. Une bonne idée.
Rénoma obtient des informations cruciales sur les membres de la 27e menuiserie. Une seconde partie bien efficace.En obtenant des informations contre les membres de la 27e menuiserie, Rénoma commence à imposer la peur. Néanmoins, il doit encore se battre pour obtenir le respect inconditionnel et indiscutable des autres. Son plan passe la seconde et, avec ses deux alliés, le jeune homme met en place une stratégie terrible pour parvenir à ses fins. Bon, il faut reconnaître que ce sont avant tout les scènes d'action qui nous régalent, mais les idées développées sont intéressantes car, malgré tout, il n'y a pas que les muscles qui comptent. Jusqu'au bout, ce diptyque maintient donc la tension, c'est efficace et prenant. Une bonne (suite) fin.
Mana refuse de sortir du plan de coordonnées, et le docteur Lin envisage un traitement radical. Un final chargé.Il y a un vent de rébellion qui souffle sur ce cinquième (et épais) dernier volume. En effet, Mana et d'autres femmes dans son cas ne veulent plus obéir, les médecins suivent leurs objectifs envers et contre tout, d'autres personnes importantes s'agitent... Bref, c'est la bataille partout et les surprises sont nombreuses. L'intrigue est de fait très rythmée mais elle prend malgré tout le temps de révéler ce qui se trame réellement, afin qu'on ait une bonne vue d'ensemble et le résultat est plutôt convaincant. Aucune déception à avoir.
Jin, Itsuka et Watari s'investissent dans la création de leur marque et prennent des risques. Sympathique.D'un côté, il y a la création de la marque de vêtements. Le récit avance tranquillement sur le sujet et connaît quelques rebondissements étonnants. De l'autre, et c'est le plus intéressant, Watari se pose des questions sur les relations entre les garçons et les filles : peu à peu, le personnage réalise qu'il est lui-même en proie à des préjugés et que la normalité est un concept compliqué. Les idées sont bien expliquées afin d'aider le lecteur à réfléchir, même si ce n'est pas toujours très subtil. L'ensemble fonctionne plutôt bien, les protagonistes sont touchants et leur sincérité fait chaud au cœur. Une bonne suite !
Quelconque de prime abord, Machida veille sur son entourage qui apprécie beaucoup sa gentillesse. Mignon et rassurant.Hajime a tout du lycéen lambda, à une chose près : il est aux petits soins pour son entourage. Ainsi, il s'assure que personne ne se met en danger et cherche toujours à faire plaisir. Évidemment, cela est exagéré pour avoir de l'humour, mais l'histoire reste malgré tout crédible car elle n'a pas d'envolée fantastique et se contente de choses simples. Au fil des pages, on voit le garçon apporter la sérénité aux autres et cela donne du baume au cœur. De plus, les dessins sont très charmants et mettent en valeur l'expressivité des personnages. Un bon début !
Suivez des lycéennes qui peinent à cacher leur mal-être dans des chapitres plutôt touchants.Akane Torikai, engagée pour la cause féminine, nous livre ici une compilation de nouvelles dans laquelle des lycéennes souffrent de mal-être pour des raisons variées : peur du futur, trop de pression sociale, déception amoureuse... S’il est vrai que certains récits sont un peu abrupts et auraient mérité d’être un peu plus développés, les ambiances sont rapidement posées et les questionnements des demoiselles sont très touchants. Les récits sont tous assez prenants, et les messages de l’auteur passent bien. Graphiquement, le style entièrement crayonné, presque brouillon parfois, fait écho aux sentiments des personnages. Le concept est bien exploité et n’empêche pas les personnages d’être expressifs ni d’installer des décors légers, le tout dans une mise en scène assez aérée. Le rendu général est assez réussi, on accroche bien. Pas mal du tout !
Née fille, Watari se sent garçon. L'arrivée d'un lycéen rebelle va l'aider à s'épanouir. Une histoire assez prenante.Souffrant du syndrome de dystrophie du genre, Watari souffre de ne pas être un garçon. N'étant jamais vraiment à l'aise avec son apparence, elle a du mal à s'intégrer et à communiquer, mais l'arrivée d'un garçon rebelle qui ne se pose pas de question va tout changer. Même si les personnages sont un peu stéréotypés et que la chance leur sourit malgré tout, l'intrigue conserve une certaine délicatesse en abordant un sujet de société moderne et en évitant d'abuser de la corde sensible. On se plonge rapidement dans la vie de ces jeunes gens, leur détermination transpire et leurs faiblesses les rendent attachants. Les réflexions sur la souffrance de Watari sont bien expliquées, et le scénario reste accessible à tous. Quant aux dessins, ils sont eux aussi plaisants et actuels, sans forcer le trait. Le rendu général est donc réussi, on a hâte de voir ce qui attend les personnages dans le prochain tome.
Les relations entre parents et enfants sont complexes, mais certains objets du quotidien peuvent changer la donne. Un recueil étonnant et éclectique.Dans chaque nouvelle qui peuple ce recueil, on rencontre des personnages où la relation familiale est mise à mal. Parfois discret, parfois au centre du récit, ce thème se dégage aisément lors de la lecture sans que le récit ne doive appuyer dessus. Quant aux histoires en elles-mêmes, il y a plusieurs genres (humour, drame...) mais toutes sont développées avec soin, rythme et intensité. De plus, des questions de société sont également soulevées afin que le divertissement favorise la réflexion des lecteurs, ce qui est bien vu. Pour ce qui est des dessins, ceux-ci ont tous de l'allure et ne manquent pas de soin. Un bon recueil.
Ogino sort enfin avec une fille, mais a bien du mal à gérer ses émotions et ne sait pas comment se comporter avec la belle. Une suite un peu gentille mais efficace.L’histoire se concentre avant tout sur Ogino qui voit sa vie devenir plus heureuse car, d’une part, il a désormais une petite amie qui laisse espérer du contact physique et, d’autre part, le harcèlement qu’il subit commence à s’amoindrir. Si cela envoie un message assez positif, il faut bien admettre que les rebondissements sont un peu trop gentils par moments et qu’on regrette que l’histoire soit moins malaisante. Il reste malgré tout quelques passages glauques ou difficiles, mais dans l’ensemble le scénario se simplifie. Il n’en reste pas moins que l’ensemble est bien mené malgré tout et qu’on se laisse embarquer dans les délires des personnages. Une suite satisfaisante.
Les néotènes mettent discrètement au point leur périple mais les problèmes sont nombreux. Un avant-dernier volet surprenant.Les choses progressent grandement dans ce tome. Non seulement la mission secrète des néotènes prend forme et le départ approche, mais en plus les personnages osent enfin se dire ce qu'ils ont sur le cœur. D'un côté, on a donc le droit à des sujets scientifiques qui prêtent à des réflexions philosophiques ; de l'autre, on observe des relations exploser ou se consolider. Encore une fois, le scénario explore diverses thématiques de manière délicatement profonde, avec une intensité très touchante et une atmosphère poignante. Les dessins, à l'image des personnages, sont à la fois forts et fragiles, en adéquation avec l'intrigue. Un septième volume très touchant.
La situation se dégrade au palais, entre un Julius qui perd le contrôle de son corps et un Clive désorienté. Un final touchant.Qui de Clive ou Julius va prendre possession du trône ? Est-ce les dragons vont vouloir garder forme humaine ? Voilà les questions auxquelles se charge de répondre ce volume. Il n'y a dans le fond pas de véritable surprise à attendre de la part de la conclusion, mais le chemin pour y parvenir reste plaisant malgré tout. Le scénario nous offre ainsi des révélations étonnantes, explique bien les réflexions des personnages et les sentiments sont bien communiqués. Les dessins proposent quant à eux des planches assez vives et quelques surprises également. Voilà donc un dernier tome bien sympathique qui ne manque pas d'émotion.
Au fil des jours, Shima en apprend plus sur Rutsubo et se sent prêt à se sacrifier pour elle. Un final émouvant.Rutsubo apprécie enfin de passer du temps auprès de Shima qui est quant à lui ravi d'avoir sa fille. Néanmoins, au fil des pages, la fin des vacances d'été approche, ce qui fait ressurgir les angoisses du début. Les deux personnages vont devoir faire un choix crucial et les révélations sur Eri vont rendre les choses très difficiles. Avec tout cela, le scénario a tout ce qu'il faut pour proposer une histoire pleine de sentiments, de chagrin mais aussi d'humanité. L'intrigue se révèle très émouvante, la subtilité est de mise pour plus d'intensité et quelques surprises sont également à prévoir. L'ensemble constitue ainsi une histoire aussi efficace que riche en émotion, on n'en perd pas une miette, la tension nous happe. Un final très touchant.
Rukul n'est pas au bout de ses surprises car son entourage dévoile des secrets inattendus. Un 8e volet assez tendre.Il n'y a plus de grosse intrigue à développer, la plupart des sujets étant clos. Aussi, le récit fait le tour des personnages pour s'intéresser aux révélations entre humains et dragons. Qu'il s'agisse de personnages secondaires ou principaux, chacun a une histoire à révéler et des sentiments à confesser. Parfois tragiques, parfois cuculs, les informations que l'on obtient enrichissent aussi bien les protagonistes que leur univers, et les émotions ne manquent pas de nous atteindre. Les portraits sont tous différents mais ont également du charme à revendre et des idées. Les dessins font eux aussi preuve de tendresse, ce qui est loin d'être déplaisant. Un 8e tome bien fait.
Tête rouge attend désespérément sa mère, tandis que le docteur Nichols s'inquiète pour les Wombs. Un quatrième volume intense !Le sort des Wombs prend une tournure encore plus grave ici : guerre, folie et manipulation sont de la partie et certains personnages sombrent dans une situation périlleuse, se retrouvant en danger de mort. La situation des différents pays connaît elle aussi quelques bouleversements qui changent la donne. C'est dans une ambiance d'immense tristesse et de tension que le récit abat ses cartes pour laisser libre cours à de l'action, des changements radicaux et une tragédie inéluctable. Tout cela est très intéressant et la mise en scène n'a pas à pâlir, elle est tout aussi efficace et prenante. Un quatrième volume charnière et palpitant.
Deux amis fans de moto souffrent de leur situation de victimes au lycée. Un peu exagéré mais efficace.Cette histoire nous raconte le quotidien douloureux d'adolescent paumés : deux jeunes hommes rackettés, une demoiselle exclue qui vend son corps, des mauvais garçons... Le récit dépeint une jeunesse en perdition, qui n'a plus foi en l'avenir et ne sait pas trop quoi faire. Les portraits, variés, ont tous de quoi toucher et interpellent sur les maux de la société. Cela s'avère assez intéressant et le ton cru des dialogues donne un côté réaliste et vivant au tout. Toutefois, à force de cumuler beaucoup de personnages avec de gros problèmes, cela fait une bonne dose d'exagérations qui atténue la crédibilité de l'ensemble. Les graphismes accentuent aussi les grimaces des personnages mais leur donnent aisément vie. Un démarrage prometteur malgré quelques défauts.
Six malades de Daphné ont été kidnappés et Arata est chargé de mener l'enquête. Un sixième épisode sous haute tension.Arata est officiellement un technocrate et sa première enquête se porte sur le kidnapping de daphnéens, dont son amie Gigi. Évidemment, les choses sont bien plus complexes qu'elles en ont l'air et les personnages principaux vont devoir redoubler de vigilance pour ne pas se faire démasquer. Le suspense est donc de mise pendant tout le volume, les surprises et révélations qui le rythment lui apportent la matière nécessaire pour rester intense et savent également nous captiver. L'ensemble s'accompagne d'une réflexion sur la vie, l'amour et le désir de manière délicate et plutôt originale. Encore une fois, le scénario nous prouve sa puissance et son intérêt, et les dessins ne sont pas en reste et s'avèrent très charmants. Un sixième épisode très réussi !
Juste avant de ne plus pouvoir se voir pendant quelques temps, Tsukino et Mizutani se chamaillent à propos de Hiki. Une suite (et fin) bien sympathique.Ce deuxième volume clôt déjà la série et opte pour une forte dimension psychologique. Ainsi, les personnages sont confrontés à des problèmes qui les éloignent et les forcent à réfléchir sur leur relation. La conclusion est certes un peu prévisible, mais le scénario sait nous tenir en haleine malgré tout car ses personnages sont attachants en plus d'avoir un regard original sur la vie, les passages fantastiques sont des métaphores assez faciles à comprendre et l'ensemble se montre très vivant. Les dessins, faussement simples, ne manquent pas de charme et ont de l'impact. Une bonne fin.
Miochondria, Papinette et Oshiru se rendent dans la forêt où elles espèrent trouver une boule du dragon. Glauque.Des jeunes filles prépubères qui sont tripotées contre leur gré, des gros cacas et des pervers dégoulinants : voilà comment on peut résumer ce quatrième volume. Pour ce qui est des scènes écœurantes d'un goût plus que douteux, il y a de quoi faire. En revanche, question scénario, c'est le bazar. L'histoire part un peu dans tous les sens, s'attarde à chaque chapitre sur un personnage éphémère et navigue complètement à vue. Malheureusement, cela n'est pas convaincant du tout, le délire va trop loin et nous rappelle que, bien souvent, les meilleures blagues sont les plus courtes. Voilà, voilà.
C'est le choc pour Hayashi quand Hidaka lui annonce qu'il va bientôt mourir du cancer. Un final émouvant.Nous voilà arrivés au dernier tome de la série, qui s'articule autour de la mort du professeur. Évidemment, cela donne une note tragique au récit et les émotions sont vives. Cependant, la mangaka a le bon goût de ne pas insister sur les ravages de la maladie ou le deuil, elle évoque au contraire avec subtilité l'héritage laissé par le professeur et l'influence qu'il a eu sur ses élèves. Cette conclusion marque donc la fin d'une vie, mais aussi celle d'une époque, sans tomber dans le pathos : c'est bien réalisé, assez délicat et efficace. Une final digne de ce nom.
Au palais, la présence de Rukul est devenue évidente et, parfois, apaisante. Un 7e tome assez léger.Qu'il s'agisse de Julius ou de personnages secondaires, Rukul ne laisse personne indifférent. La demoiselle a en effet su trouver sa place et parvient désormais à assumer pleinement son rôle. Globalement, la plupart des épisodes sont là pour nous le prouver et il faut donc attendre la dernière partie pour qu'un réel petit changement se produise. Les dessins restent quant à eux très charmants et savent appuyer aussi bien les expressions des personnages que l'exotisme des décors. Voilà donc un septième volume un peu trop léger malgré une ambiance plaisante.
Michiru éconduit Mochizuki avant qu'une terrible nouvelle bouleverse Nico. Un final très émouvant.Dernière ligne droite pour Michiru, Maya et tout leur entourage. Si la situation générale se calme pour la plupart des personnages, il en va autrement pour Nico qui reçoit un terrible choc qui le conduit vers le désespoir le plus total. Même si ce n'est pas amené subtilement, cela permet d'enfin apporter des révélations attendues et également de mettre tous les doutes à plat. Le scénario dégage en outre une intensité aussi élevée que le rythme, et les épisodes bonus - des épilogues - ne sont pas en reste question sentiments. L'ensemble se lit avec fluidité, chaleur et bienveillance : un final comme on l'attendait !
Une photo volée de Niizuma et Misuzu circule au lycée et cela créé beaucoup d’agitation. Un final bien dosé.Maintenant que la vérité éclate, les personnages peuvent opérer les dernières mises au point et enfin prendre des décisions pour avancer. Si la plupart des évolutions sont assez prévisibles, il n’en demeure pas moins qu’il y a tout de même des surprises à prévoir et que les messages lancés par l’auteur restent tout à fait compréhensibles. La psychologie des personnages est bien expliquée, sans lourdeur ni apitoiement, et les signes d’espoir apportent du baume au cœur tout en clôturant la plupart des problèmes. Les dessins, plutôt aérés, font la part belle aux personnages et restent tout à fait plaisants. Un bon final.
Arrivés au collège, Mizutani et Tsukino ont du mal à s'intégrer et développent une relation spéciale. Une bonne petite histoire.Les deux personnages principaux représentent parfaitement la difficile entrée dans l'adolescence : plus vraiment enfant mais pas encore adultes ni matures, ils souhaitent se faire accepter et cherchent maladroitement leur place. Quant à leur relation, amicale pour le moment, elle sert à la fois de refuge et d'ouverture sur la voie de l'amour. Avec ses protagonistes décalés, le récit aborde ces thèmes sans lourdeur et de façon assez originale, les dialogues sont à la fois simples et intelligents, on s'attache assez facilement à ces deux êtres. Le scénario est donc vraiment très bien développé et les dessins soulignent bien la jeunesse et l'immaturité des personnages tout en soignant la mise en page. Une bonne surprise.
La grand-mère de Rutsubo arrive, et Shima doute de la pertinence de mentir à la vieille femme. Une suite bien touchante.L’arrivée de la grand-mère de Rutsubo force la demoiselle et son père à mettre les choses au clair. Les langues ont encore du mal à se délier et les relations ne sont pas encore au beau fixe, mais on note tout de même des changements. En effet, les carapaces commencent à se briser, chacun prend conscience de ce qu’il ressent réellement et quelques mises au point permettent de faire bien avancer les choses. Les sentiments sont nombreux et intenses, l’intrigue avance bien tout en conservant une certaine délicatesse. Quant aux dessins, ils mettent bien les expressions des personnages en avant et soulignent la subtilité générale. Un deuxième volet touchant.
Arata se forme à sa nouvelle fonction de technocrate et fait de troublantes découvertes. Un cinquième volume très émouvant.Tour à tour, les néotènes nous font part de leurs sentiments. Bien évidemment, les émotions sont au centre du récit et les affaires de cœur génèrent des tourments très tragiques, la sensibilité étant donc de rigueur. Cela est très touchant, mais évite pour autant de tomber dans le larmoyant. D'ailleurs, l'histoire n'est pas juste sentimentale et, au contraire, accompagne les chagrins des personnages de véritables réflexions sur la société et les contraintes imposées par la vie. L'intrigue gagne ainsi en intensité, en maturité et en intérêt, le scénario se montrant ainsi vraiment très prenant. Quant aux dessins, délicats, ceux-ci renforcent efficacement l'ambiance. Un très bon volume.