Sidooh – Réédition, T3

Description de Sidooh – Réédition, T3

Shotaro livre un ultime duel à mort contre Asaji le champion de la confrérie des cœurs purs. Le combat se révèle toutefois inéquitable, la lame de Shotaro étant émoussée. Il se met alors à protester contre sa situation, mais on ne manque de lui rappeler qu’il s’agit en premier lieu d’une cérémonie et qu’il se doit de se conformer aux règles du jeu lorsqu’il combat en territoire adverse. Asakura lui dit également que sa lame demeure toujours une arme et qu’il y avait maintes manières de vaincre un ennemi. Shotaro arrive à cerner les mots de son guide. Pour distraire son ennemi, il pose son arme au sol et se met à genou feignant l’abandon. Asaji vient près de lui pour l’achever. Shotaro attrapa soudainement son arme, bloque le coup qui lui était destiné à quelques millimètres près, et fait tomber au sol son adversaire, le tout en s’assurant de lui enfoncer le bout du sabre dans le pied. Contre toute attente, il change ainsi le cours des choses…

Critique de Sidooh – Réédition, T3

Il est déjà trop tard lorsque Shotaro se rend compte qu’il est en désavantage dans son combat contre Asaji, mais cela ne l’empêche pas de trouver un moyen de prendre l’ascendant. Une suite qui ne manquera de nous surprendre tant ce troisième tome est rempli d’évènements surprenants. Pour commencer, le combat de Shotaro a un dénouement des plus inattendus : il était évident que l’auteur trouverait un excellent moyen afin de tirer le personnage principal de problème, la méthode employée n’en demeure pas pour autant moins surprenante et captivante. En ce qui concerne la suite, l’histoire fait un surprenant saut de 2 ans dans le temps et enfonce les deux frères dans un nouveau périple encore plus dangereux et lugubre, et rempli de brutalité. Bien que l’approche manque quelques fois de finesse, l’histoire évolue énormément et arrive à nous surprendre et à nous captiver, le tout en arrivant à maintenir une atmosphère pleine de tension. Les images qui sont toujours autant facilement identifiables débordent d’intensité et arrivent parfaitement à mettre en exergue le côté sombre du récit. Une magnifique œuvre.